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3.78/5 (sur 58 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Dinan , 1942
Biographie :

Michel Renouard est un universitaire et écrivain français, né en 1942 à Dinan (Côtes-d'Armor), où son père était ouvrier menuisier et sa mère margeuse d'imprimerie.

Il passe toute son enfance à Dinan, où il publie ses premiers articles en 1956, et à Saint-Hélen, dans le presbytère de son oncle curé. Études aux Cordeliers de Dinan (1946-1961), puis à la Faculté des lettres de Rennes (1961-1970). Agrégé d'anglais et docteur d'État en littérature (thèse sur le journaliste et romancier américain Robert Ruark, dont l'œuvre fut, pour l'essentiel, consacrée au Kenya).

Il est ensuite journaliste professionnel à "Ouest-France" et correspondant d'Europe 1, avant de devenir professeur de l'enseignement secondaire à Rennes au lycée Saint-Vincent puis au lycée Bréquigny, Carlisle (Angleterre) à la Grammar School et Nairobi (Kenya) au Kenyatta College puis, à partir de 1971, de l'enseignement supérieur à Poitiers, Amherst (États-Unis), Rennes (Université Rennes 2 Haute Bretagne) et La Roche-sur-Yon (ICES).

En 1990, il crée un laboratoire de recherches, le Sahib (Société anglo-indienne et histoire de l'Inde britannique) et lance la revue Les Cahiers du Sahib, publiée par Rennes 2. Ce spécialiste de l'Inde britannique est l'auteur de 41 ouvrages : critique et histoire littéraires, livres sur l'Inde, la Bretagne et le Poitou, romans policiers (les enquêtes de Gabacho et Achille Corneille), d'aventures et d'espionnage. Après avoir été directeur de collections aux éditions Ouest-France (1978-1999), il dirige, depuis 2004, une collection de romans policiers aux éditions Jean-Paul Gisserot.

Il vit actuellement au Mans, dans les Pays de la Loire.
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Michel Renouard   (31)Voir plus

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Des cinq joyaux qui forment la Bretagne, le Morbihan est peut-être le plus discret.
C'est le seul, pourtant, qui puisse se targuer d'un nom breton.
Le seul aussi dont les frontières touchent tous les autres départements : le Finistère, les côtes-du-Nord, l'Ile-et-Vilaine et la Loire-Atlantique.
Au nord-ouest, il connait l'âpreté des montagnes noires. Au sud, il se plaît dans la douceur des reliefs assagis et de l'odeur généreuse des calmes étendues de pins, pénétrées de l'air venu des rivages méridionaux.
Sur ses marches, il se tourne plus volontiers vers Quimperlé, Carhaix, Loudéac ou Redon que vers Vannes, sa capitale.
(extrait de l'introduction insérée en début du volume paru aux éditions "Ouest-France" en 1983)
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Louis Massignon ajoute : « Ayant une grande cour à traverser sous les yeux des officiers, je fis signe à Lawrence de rattacher sa patte d’épaule gauche : « Pensez-vous que j’aie pour ces gens la moindre considération ? » dit-il ; et il fit à ce moment-là, le geste d’ouvrir son pantalon pour uriner face à l’état-major.
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Homme de contradictions, Lawrence est à la fois un timide et un exhibitionniste, qui veut en même temps arpenter le devant de la scène et se cacher dans les coulisses. Les corridors du pouvoir l'attirent tout autant que les ermitages en plein désert. Comme ces vedettes qui réclament le droit à la vie privée tout en l'exhibant, avec délectation, sous les projecteurs, il fuit les journalistes, en même temps qu'il les recherche, se faisant ainsi le complice de ceux dont il se dit la victime. [...] Comme l'écrit Pierre Moinot, Lawrence est quelqu'un sur qui "on ne peut rien affirmer sans qu'aussitôt, au détour d'une phrase, il ne paraisse faire surgir sur lui-même une vérité opposée".
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Les spécialistes lisent sans difficulté beaucoup de ces documents, puisque les écritures leur sont connues (cunéiforme, grec, latin, maya ...), mais la langue utilisée peut poser problème. Par exemple, ils lisent sans mal les inscriptions en étrusque (ce sont des lettres grecques) ou en méroïtique (ce sont des signes démotiques ou hiéroglyphiques), mais ne les comprennent pas ; de même, les Français peuvent lire les mots uhuru, helsien, szabadàg ou hürriyet, mais seuls ceux qui maîtrisent le swahili, le maltais, le hongrois et le turc savent que ces mots ont un seul et même sens : liberté.

p.92
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(Mésopotamie) ... bien des langues y ont été parlées, parmi lesquelles le sumérien et l'akkadien.
Ces deux langues avaient en commun l'écriture (comme aujourd'hui le français, le maltais et le vietnamien)... La langue sumérienne n'était ni sémitique, ni indo-européenne. Les Akkadiens, au contraire, étaient des Sémites, donc apparentés, entre autres, aux Hébreux.

p. 24
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De même que l'Anglais moyen n'exploite qu'une infime partie du vocabulaire que la langue met à sa disposition, de même le Chinois de la rue ne connaît qu'un nombre limité de caractères, ceux qui lui sont nécessaires. Emmanuel Cornet estime que "seuls les Chinois les plus érudits connaissent effectivement plus de 8000 caractères", mais 2000 suffisent pour lire un roman, un journal ou un ouvrage de vulgarisation. Le formidable Grand Dictionnaire Ricci de la langue chinoise (2002) réalisé par les Jésuites des instituts Ricci de Paris et Taïpeï, utilise 13500 caractères.

p. 33
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Le monde regarde naturellement avec un peu d’effroi un homme aussi indifférent à la famille, au bien-être, au rang, à la puissance comme à la gloire ; il ne voit pas un être se placer en dehors de ses lois (….) Il était vraiment l’habitant des cimes, là où l’air est froid, vif et raréfié, et d’où l’on domine les jours clairs, tous les royaumes du monde et leur gloire
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Qu'est-ce qu'un alphabet ?
Pour qu'il y ait alphabet, il faut une série limitée de lettres (entre deux et quatre dizaines)... Il existe par ailleurs deux types d'alphabets : complets (ils notent les voyelles et les consonnes) et consonantiques (ils ne notent que les consonnes), par exemple les alphabets phénicien, araméen, hébreu et arabe. Il y a des alphabets plus complexes avec des lettres différentes par syllabe. ..

p. 55
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C'est bien ici, certes, que finit l'empire du tsar mais ici également qu'une autre vie se profile : ne suffit-il pas de traverser ces steppes pour atteindre la mer et se retrouver dans un autre monde, celui des derviches tourneurs, des Mille et Une Nuits, des vaisseaux chargés d'épices et porteurs de tous ces rêves venus de l'insaisissable Orient ? Trait d'union entre l'Occident et l'Orient, la Nouvelle-Russie a fait appel à des colons – au sens étymologique du terme – pour peupler toute cette région dont les terres, très fertiles mais peu exploitées, constituent un formidable – mais virtuel – grenier à blé.
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La vie est une affaire privée, absolument; et rien ne justifie la mainmise violente d'un homme sur un autre.
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