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3.55/5 (sur 20 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , le 23/06/1956
Biographie :

Michel Rietsch alias Brand Souffy est un écrivain.

Après une carrière dans la restauration, il se lance dans l'écriture de romans de terroir, puis de polars et est édité depuis plus de quinze ans.

Il a grandi à Geispolsheim. Ce village agricole abritait également son grand-père maternel qui, à grands coups de philosophie de comptoir, l’éduqua pour en faire un Alsacien reconnaissant.
Au cours d’une scolarité qui se déroulait en filigrane d’autres prérogatives plus bucoliques, le jeune Michel apprit néanmoins l’existence de Rabelais, de Stendhal, et plus tard celles de Henri de Monfreid, de Curwood, ainsi que celle de Jack London. Ce sont véritablement les écrits de ces derniers qui baliseront ses rêves de voyages et de liberté. A l’âge de quatorze ans, il entrait en apprentissage au restaurant de l’Aubette situé au bord de la place du général Kléber, pour y apprendre le métier de cuisinier. Ce qui fut fait.
Un beau jour, le toujours jeune Michel embarqua à bord de cargos au long cours qui l’emmèneront dans l’Océan indien, notamment, mais aussi en Afrique et au Moyen-Orient. Après des aventures malgaches, réunionnaises, et d’autres, il revint enfin sur la terre de ses ancêtres qui ne l’attendaient déjà plus. C’est armé de solides convictions hédonistes - ne sachant se servir ni de fourches ni de bêches - qu’il se réinstalla en Alsace, soit dix-sept ans plus tard.
Avec un acharnement dont il n’était pas coutumier, il se mit à dispenser le peu de savoir culinaire qu’il avait la présomption de détenir, et ce dans quelques restaurants aussi traditionnels que locaux qu’il monta et démonta, au gré des aléas.
Michel, un peu plus âgé désormais, se persuada d’être davantage possédé par l’abécédaire. Il entama alors un marathon contre son inculture. Il aime la course...
Courant novembre 2000, les Éditions Oberlin, certainement sous l’effet de la surprise, publient son roman d’aventures intitulé : "Moi, Nuage Blanc l’Alsacien". Quelques mois plus tard, toujours sous l’emprise d’un incompréhensible dynamisme, les mêmes Éditions Oberlin récidivèrent en publiant un autre de ses textes : "Le Chevalier de Marienthal", en l’occurrence. Un opus supplémentaire, paru chez Hirle Éditions se retrouve en librairie fin 2001. Il s’agit de "Village cherche idiot".
Sous le pseudonyme de Brand Souffy, il a publié
"Fugue dans les Étoiles" (2009) et "Mères primales" (2017).

son site : https://michel-rietsch.iggybook.com/fr/
Twitter : https://twitter.com/brandsouffy
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Son quartier se résumait à un embryon de cité pavillonnaire sans âme, où tout le monde s’ignorait en s’évitant délibérément. Pour preuve, jamais Odile et lui n’avaient réussi à se faire des amis autour d’un barbecue ou lors d’un apéritif dominical. Chaque porte se refermait sur les occupants de la maison et ne se rouvrait qu’au lendemain pour les voir repartir vers la ville.
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L’au-delà, c’est comme une auberge espagnole : on y trouve ce qu’on y emporte. Pas plus, pas moins. Il s’agissait de faire des provisions avant de quitter la scène ! La prévoyance est une caractéristique des gens évolués !
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Un loisir qui en vaut un autre. Ne se faisait-il pas plaisir comme n’importe quel buveur de bière qui déguste sa boisson favorite ? Ou comme ces pères de famille qui vont voir les filles sales pour s’offrir un extra particulier ? Ou encore comme ces sportifs de salon qui se vautrent dans leur fauteuil devant la télé avec cigarettes et cognac, sans jamais toucher un ballon ? Chacun prend des risques à hauteur de la satisfaction recherchée.
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Quelle merveilleuse senteur ! Tout comme ces émanations poivrées caractéristiques du désir. Cette délectable odeur de désir exhalée par une peau de femme, il ne savait pas y résister ; même si ces foutues femelles lui résistaient, tout comme ce buraliste égoïste avait tenté le sort. Mais plus sensationnelle entre toutes était l’odeur complexe d’un individu enfin face à la mort. Sa préférée, et de très loin…
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Les barques à fond plat glissaient sur le plan d’eau du Parc de l’Orangerie, fendant des flots immobiles, troublant voluptueusement une vase depuis longtemps endormie. Je contemplais ces hommes de tous âges qui ramaient comme des galériens pour emporter leur amie, leur épouse ou leur fiancée, dans une croisière fantasmée. Des bataillons désordonnés de jacinthes et d’iris avaient colonisé les rives et empêchaient toute escale impromptue. J’avais le bête sentiment que chaque coup de rame les rapprochait davantage d’un naufrage que de cette fabuleuse terre promise qu’à mon tour j’avais tant espérée offrir à ma fille.
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Quoiqu’en y songeant, la démence qu’il avait mimée avec une application et une affliction digne des grands malades était peut-être trop convaincante. Pour une prochaine fois, il la jouerait plus sobre, plus intériorisée, moins caricaturale.
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Le pire c’est que son client devait bien s’amuser de sa maladresse. Un génie comme lui n’avait pas droit à l’à-peu-près. Tuer un quidam se prépare, se mûrit, fut-ce sommairement. Prendre son temps faisait partie du cérémonial. Sauf cas de force majeure, évidemment. Oublier l’essentiel était indigne de lui ; désormais, il allait devenir la risée du rescapé qui amplifierait sa victoire auprès du docteur Sonnenfeld qui se gausserait. Sa crédibilité de spécialiste du crime gratuit était en jeu. Il fallait à tout prix terminer son œuvre. La parachever avec talent et panache en quelque sorte.
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Seul le constat avait valeur de réalité, et non ce qu’on aurait pu lui exposer sans exemple tangible à portée de main.
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Et chaque prétexte avait été bon pour lui infliger des châtiments à la hauteur de l’affection qu’elle lui portait. De cela, il en était sûr, maman l’aimait. Parfois même trop.
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La célébrité ne gommait en rien les plus grandes exigences qu’elle engendrait
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