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Critiques de Michel Robert (III) (267)
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Un excellent moment



Cellendhyll de Cortavar est un agent du Chaos chargé d'une mission, assassiner un membre du plan de la Lumière, au profit des Ténèbres, pour éviter une guerre. Accessoirement, il accomplira sa vengeance contre ceux qui l'ont trahi autrefois.



De la violence, un peu de sexe (et non, ce n'est pas de l'Urban Fantasy en vogue, prétexte aux scènes de débauches inter espèces les plus improbables, et par ailleurs notre héros ne semble pas très porté sur la chose). Pas trop de bons sentiments, ce qui ne nous empêche pas de faire de belles rencontres qui aideront dans la quête du personnage principal

Il ne passe pas sont temps à s'apitoyer sur son sort, à regretter de devoir tuer. Il fait ce qui est nécessaire, le fait bien et sans remords. Ce n'est pas aussi noir et glauque que pourrait le laisser penser d'autres critiques, un juste milieu qui remplit totalement son rôle. du divertissement très page turner.

Cela m'a fait penser un peu à l'atmosphère des romans d'Abercrombie. du grimm & gritty fort bien tourné.

Les scènes d'action s'enchaînent presque sans répit, puisque, même quand on trouve un havre de paix, il faut se battre « pour le plaisir ».

La littérature peut-elle être genrée (vous avez quatre heures) ? Sans vouloir en débattre, écrit en 2004, je dirais que l'auteur s'adresse à un public « cible » essentiellement masculin avec ce roman. Tous les codes sont là à mon sens.



Quand j'attaque directement le tome suivant, c'est que j'ai généralement adoré le moment passé avec le premier opus… Suivant mon système de notation rénové, cela vaut donc 4 et demi.
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L'agent des ombres, tome 3 : Sang-Pitié

Excellent



Petite mission de bodygard le temps de se remettre de ses émotions du tome 2, création d’une petite unité d’élite et en route pour la mission impossible limite façon 12 salopards.



Notre héros est au sommet de sa forme. Un peu de sexe, parce que c’est la marque de fabrique de la série. Beaucoup de sang parce que c’est aussi la marque de fabrique de la série et que la mystérieuse dague de Celendhyl en demande et en redemande. On la verra encore un peu plus à l’œuvre.

Un tome assez court et une fin que je trouvais précipitée ? Que nenni, Un plot twist de dernière minute qui nous oblige à attaquer de suite le tome 4.
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L'agent des ombres, tome 2 : Coeur de Loki

Toujours très attractif, mais un poil en dessous



Celendhyl, diminué physiquement, aigri, doit et va retrouver la forme et le bon état d'esprit. Une mission de routine tourne au cauchemars et l'amour est au bout du chemin.



L'auteur voulait montrer le côté humain de son héros et un maître mot apparaît à toutes les pages : Vulnérable. Parce qu'il avait perdu la forme, parce qu'il se permet d'être amoureux.

J'ai trouvé ce tome limite gnangnan avec un héros presque pathétique. Heureusement qu'il aime toujours zigouiller les méchants et un méchant pour Celendhyl, c'est quelqu'un qui n'est pas d'accord avec lui. Tendance sociopathe et psychopathe, il faudra bien une ou deux scènes bien choisies pour montrer que le personnage est quelqu'un de bien, parce que si on se prend à le détester, la série est cuite.

Un peu plus de sexe dans ce tome, sans forcément que cela serve l'histoire, mais pourquoi pas, cela ne la gâche pas non plus, loin de là.

En ce qui me concerne, qu'il trucide, élimine, liquide autant de vilains qu'il veut, cela me va, et fuck la police de la morale.



Le tout reste très page turner, avec beaucoup d'action, beaucoup de bagarre, quelques bons mots pour dérider le tout. On passe un très bon moment. A tel point que j'ai déjà enchaîné le tome 3 (qui est aussi très bien et un passeport presque tamponné pour le 4).
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L'agent des ombres, tome 5 : Belle de mort

Ce tome 5 conclue indéniablement un cycle. Des réponses seront enfin apportées. Publié en 2007, il faudra attendre 2011 pour que le tome 6 sorte.

Après un début mollasson, avec une quête qu’on pourrait qualifier de sans intérêt, nous faisant craindre un tome de transition ou une panne d’inspiration de l’auteur, on relance les dés.

Petite question : où peut bien être parti Gheritarish ? Peut être dans son propre opus : Les Terres de Sang (2009).

La machine est désormais bien rodée et le modèle approuvé. De l’action en pagaille avec moult descriptions de bagarres sanglantes, un peu de sexe. Ça fait toujours vendre… Tiens, du cul et du sang, je me demande si l’auteur… Non, après recherches, l’auteur n’a pas cédé à la tentation… Pas de canines pointues à l’horizon.
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Ceci ne prétend pas être une critique , mais un ressenti de lecture abandonnée aux 3/4 du roman… trop de testostérone pour moi .



Au début, il y a un chouette écrivain qui aimait beaucoup les westerns et Clint Eastwood. [ jusque là, je suis ]

Puis un chouette personnage , moitié apache, moitié irlandais , (d'où les yeux immensément bleus), un beau gosse qui n'a pas peur de grand chose.

Puis une vengeance dans le genre torture …

Puis des flingues, un guet apens, des armes volées, des filles pas farouches, et des armes, des chevaux magnifiques, et des armes, une pincée de fantastique, un bordel, et de la poussière, et des paysages sauvages.

Bref, un western typique !

Mais je me suis lassée de toute cette "masculinité" , un peu de sensibilité, de poésie aurait été bienvenues.

Cela aurait pu me séduire s'il y avait eu de l'humour, un ton décalé , mais le style est cinématographique. (On voit plus qu'on ne lit ).

Je me suis lassée aussi du style , des descriptions vestimentaires (au début, à n'en plus finir), qui ferait pâlir les stylistes de Vogue et ELLE réunies, tellement elles sont précises.

Et surtout je me suis demandée ce que certaines répliques faisaient là . Pour un peu , je me serais crue égarée dans du gangsta-rap ou dans la cultissime série TV " Sur Ecoute", et non dans un western . Jugez vous- mêmes :

" - Qu'est-ce que tu fous, man ? " ou

" - Hé, tu as juré, motherfucker ! "

Bon, vous me trouverez peut- être rabat- joie , mais tant d'anachronismes , chez moi, ne passe pas …Le tout étant certainement voulu par l'auteur qui a l'air de s'être bien amusé à revisiter les codes du western.

La fin vous laissera en plein suspens, car les aventures de Largo, continuent , prochainement.

C'est un héros qui séduira "les Males , les vrais" (comme disait une pub…), moi, je m'en "vas" lire des histoires de filles, avec du rose et des paillettes partout…

Ça m'apprendra à craquer pour de sublimes couvertures…

[ Une tuerie cette couverture ! ].

Enfin, une tuerie, je veux dire, " Six petites gouttes de sang" , faut pas charrier non plus et faire ta chochotte !

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L'agent des ombres, tome 4 : Hors-destin

Épique et addictif.



Débarqué sur le plan des Sang-Pitié, traqué comme du gibier. Les spectres n'ont que très peu de chances d'en sortir vivants. Le combat de leur vie et il leur faudra toute leur puissance et celle de leur chef pour s'en sortir.



Suspense, action, rebondissements et retournements de situation. Et aux anglophones de trouver un terme adéquat à chacun de ces mots.

En dehors des scènes de cul, qui n'apportent plus rien à l'histoire, si ce n'est un rapprochement prévisible de Cellendhyll et d'Estrée, un tome qui conclut de façon assez magistrale le tome précédent qui nous avait laissé dans l'expectative.



Une série pleine d'entrain, de bruit et de fureur, et même si, il faut l'avouer, les personnages sont parfois caricaturaux et que le style manque de subtilité, on ne s'ennuie pas une seule seconde et c'est l'essentiel.
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L'agent des ombres, tome 7 : Chiens de guerre

Plus animé mais avec les mêmes défauts que le tome précédent.



Désormais Lige de la lumière, notre héros va devoir affronter une équipe de guerriers renégats pour sauver l’Empire de la Lumière.

La partie vie privée et amours tumultueuses de Cellendhyl 

sont sans intérêt. Les épisodes érotiques n’ont plus aucun attrait.

Constance, loin d’être la guerrière badass que l’on pensait, se trouve être finalement qu’une petite princesse qui n’a probablement pas résolu son complexe d’Electre. N’est pas Estrée qui veut.

Priam passe d’Empereur-Dieu à petit vers de terre (trouvez la référence, elle est facile). N’est pas Morion qui veut.

La seule chose qui compte encore, et qui nous intéresse, est le destin de notre héros et les explications sur son passé. Informations qui ne nous sont délivrées qu’au compte gouttes. L’auteur délaye la sauce à l’infini.

Alors oui, je lirais la suite, mais l’intérêt pour la licence est franchement retombé. La lecture reste fluide, agréable et sans difficulté, on est clairement dans le divertissement, littérature « pop corn ».

Tiens, j’en serais presque à aller sur Internet pour connaître les tenants et aboutissants de la série, mais elle n’est pas finie et je suis sûr qu’on n’a pas l’info (si dans le tome 10 me dit-on ? )
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L'agent des ombres, tome 6 : Guerrier des L..

Inégal

Cellendhyl  rejoint la lumière, tombe amoureux (encore) de Constance Winter, la phoenix dont nous avons fait connaissance il y a peu et va aller se bagarrer pour les yeux de sa belle contre de nouveaux méchants. A chaque tome un nouveau, l’imagination de l’auteur est inépuisable.



La première moitié du livre est gnan gnan. Non que ce soit désagréable à lire, mais on se retrouve plus dans un tome d’Urban Fantasy Érotique à destination d’un lectorat féminin (si vous voyez bien de quoi je parle et si vous avez un nom pour ce genre de littérature, je suis preneur) que dans l’Héroic Fantasy habituelle.

La seconde partie sauve les meubles et on retrouve notre héros dans ce qu’il sait faire de mieux : Tuer. Heureusement parce qu’on matière de relation avec les femmes, il est gentil, mais agaçant notre Ange de la mort.
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La Malerune : Intégrale

Dans cette intégrale de la saga la "Malerune" je peux constater que beaucoup de lecteurs préfèrent le premier tome écrit par Pierre Grimbert. Personnellement, même si je suis un aficionado de Pierre Grimbert via "Le Secret de Ji" notammen, j'ai tout de même préféré les parties écrites par Michel Robert. Étant grand fan de sa saga personnelle "l'Agent des Ombres" ou "l'Ange du Chaos" c'est selon, je trouve que Michel Robert sait bien rythmer le récit et cela s'en ressent dans "La Malerune".

Néanmoins, même si ça se lit et que le bouquin n'est réellement pas mauvais, je préfère tout de même les sagas respectives à ces deux auteurs talentueux.
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La fille des Clans, tome 1 : Balafrée

Il m'a fallu beaucoup de temps pour finir ce livre dont le départ m'avait pourtant happée.

Malken, une jeune femme Nashai s'enfuit d'un camp où elle est retenue prisonnière avec d'autres femmes et est poursuivie par des hommes dangereux. Echappant de peu à un viol collectif, la jeune femme va voir son destin s'accélérer lorsqu'elle sauve Valéna D'Aubépine , une elfe de la nuit. Malken va suivre une formation mais alors qu'elle combat aux côtés des clans , son mauvais caractère la pousse à rejoindre le rang des Bannis; des soldats à qui l'on confie les missions les plus périlleuses.



J'ai trouvé qu'il y avait du très bon mais aussi de gros défauts.

L'héroïne est atypique, se bat mieux que Buffy contre les vampires , a un caractère bien trempé. Ca m'a beaucoup plu. même si à la fin je me suis demandée si un jour elle serait capable d'aimer quelqu'un. Malken marche à la haine, à la vengeance.

J'ai été gênée par les longueurs de certaines scènes et la répétition des combats et des massacres commis. Enfin, l'univers est très riche mais au final on sait peu de choses sur ces clans. Je n'arrive pas trop à me représenter une Nashaï, en quoi elle est différente des humains.



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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Et bien... Moi qui avais repoussé la lecture de ce tome 1 à cause de critiques parlant de "trop de sexe" (et même "outrancier" !), j'ai adoré...

Malgré quelques maladresses, c'est vraiment d'un très bon niveau. On a là une dark fantasy clairement ADULTE, mature, et si elle ne révolutionne pas le genre, au moins lui fait-elle honneur ! Et c'est français, en plus !

Les références, bien exploitées, moorcockienne et zelaznyenne sont omniprésentes et ouvertement évoquées, au moins pour Zelazny.



Parlons peu mais parlons clair : dire qu'il y a "trop de scènes de sexe" dans ce livre, dans un pays où "50 nuances" a été en tête des ventes de livres pendant des mois, c'est se foutre de la gueule du monde. En plus, écrites par un mec, elles sont courtes (jamais plus d'une page, souvent moins d'une demi), concises, sans fioritures inutiles et ne sont finalement là que pour renforcer l'idée qu'on se fait de la personnalité de chaque personnage (Et non, dans ce bouquin-là, il n'y a pas de beaux sentiments quand l'un tape sur l'autre. Mais c'est sans doute à cause de ça que ça plait moins, c'est trop réaliste, lol !). A aucun moment je ne les ai trouvées "trop nombreuses", ou dérangeantes, ce n'est clairement pas le sujet du livre, ni le but de l'auteur d'en farcir son roman (un peu comme pour P. Kearney)... Si vous ne voulez pas lire la moindre scène de sexe (ni de combats (mais à ce moment là pourquoi lisez-vous de la fantasy ? )) dans de la fantasy adulte, lisez de la littérature pour ados, c'est pas ça qui manque et au moins vous aurez ce que vous voulez, et laissez la littérature pour adultes à ceux qui assument leurs choix, au lieu de descendre un bouquin juste pour ça, et du coup de faire hésiter les lecteurs potentiels. Et taper sur l'auteur parce qu'il fut un jour sportif de haut niveau reconverti à l'écriture, c'est minable, petit, bas, et ça pue la jalousie... M'énerve, point.



En plus c'est une histoire de vengeance (sujet que j'affectionne), bien menée, qui s'éclaire au fur et à mesure du livre par des flash-backs, et qu'on ne comprend réellement qu'à la toute fin, c'est vraiment bien amené, bien distillé.

Le monde est fascinant, cohérent, les descriptions m'ont donné des envies de dessin.

Et je ne comprends toujours pas ce qu'on peut lui reprocher, hormis, parfois, une certaine "facilité" et quelques clichés "fantasy" (les "elfes" (fendyrs) tous beaux et tous gentils, notamment...).



Bref, c'est un coup de coeur pour moi et je suis contente, ça faisait un peu trop longtemps que ça ne m'était pas arrivé !
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L'agent des ombres, tome 4 : Hors-destin

Mea Culpa suis je un indécrottable optimiste ou un benêt de première ? ( non ne répondez pas , je sens que vous me feriez de la peine ) Au tome 1j ai cru trouver ( enfin ) un bon auteur de fantaisie Français , même bien sûr avec des défauts mais au bout de 4 tomes je jette l éponge ces bouquins se découpent tous à l identique 1 chapitre de violence gore descriptions détaillées de combats à main nues ou armées avec égorgements et émasculations compris , 1 bien porno la aussi avec un souci minutieux du détail en particulier du sexe masculin en érection, 1 essayant de donner corps à ce monde en décrivant la vie, les mœurs , la mode et les goûts culinaires de ces habitants (ça encore ça passe ) reste quelques pages en fin de volumes pour faire avancer (un peu ) l histoire et appâter le lecteur pour la suite Les personnages sont brut de décoffrage( certes on ne leur demande pas d'être des Einstein mais c est limite homme des cavernes ) même ceux sensés être les plus machiavéliques Donc certes l 'erreur est humaine mais comme disait l inquisiteur Persévérer ( dans cette erreur ) est diabolique Alors bye bye l Ange du Chaos je n irais pas jusqu'à la dernière station
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L'agent des ombres, tome 6 : Guerrier des L..

Voilà presque 6 mois que j'ai terminé le tome précédant, comme le temps passe vite ! Cela étant dit, il m'a été très facile de me replonger dans les aventures de Cellendhyll de Cortavar. Ce tome était un peu différent des autres… le changement n'est pas des moindres. Après un incident provoqué par la baronne Melfynn, Cellendhyll quitte le service de Morion. Il reprend sa liberté. C'est un peu comme si l'Ange avait pris des vacances. Cela m'a fait penser à une sorte d'histoire tampon pour faire la transition avec une autre page de l'histoire de ce personnage fascinant.



Toute une série de situations et de personnages sont mis en place mais on retrouve quand même quelques visages familiers comme les amis de Cellendhyll, Constance de Winter (la Phoenix du roi Priam) ou encore Maurice qui débarque toujours comme un pop-up incongru.



Constance doit enquêter sur des meurtres ignobles du côté du territoire des Pictes et l'Adhan l'accompagne en tant qu'observateur. On imagine bien qu'il ne fera pas qu'observer, surtout que la situation va dégénérer de façon inimaginable. Souvent je me suis demandée comment il allait faire pour s'en sortir… franchement quel kiff ^_^



Bref, je me suis régalée et j'ai bien aimé la fin !



"Je suis l'Ombre, je danse et je tue."



Excellent moment de lecture.
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Deux poches achetés, un gratuit. Entre deux propositions, je choisis vite fait celui que je juge le « moins pire » pour faire plaisir à la libraire. J’aurais dû aller gratter un ticket dans la foulée, car, bonne, excellente pioche que cet Ange du Chaos. L’intrigue se situe sur divers Plans d’univers, dont les principaux sont ici : les Ténèbres, le Chaos, la Lumière auxquels les belligérants accèdent au moyen de portails magiques. Magie, créatures fantastiques, les différents plans s’interpénètrent tandis que leurs servants ourdissent complots et trahisons pour la domination de leurs factions. Transfuge de la Lumière, c’est le désir de vengeance qui guide les instincts de l’Ange, devenu un agent de l’Ombre au service du Chaos, et c’est sa quête qui est ici contée avec force talent et imagination. Le tome est le premier d’une saga qui en compte 8 à ce jour.
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Quel est le point commun entre un mec qui a participé à une émission de télé débile de plongeon, un mec qui a fait des paris pas clairs et celui qui a écrit ce bouquin ? le Handball



Imaginez ça dans le monde du foot, nasri aurait fait une émission avec nadine de rotchshild sur la bienséance, messi aurait filé de la thune à l'association des nains de jardin et toulalan aurait écrit l'Edit commandements.



J'ai fait confiance à un libraire, auquel j'avais avoué n'avoir jamais lu d'heroic fantasy, j'ai bien tenté de lui expliquer mes goûts littéraires, mais lui était parti dans un concert de louanges digne d'un fan de johnny halliday persuadé qu'à côté de lui elvis presley est un petit joueur.



Bref l'histoire réunit tout le saint Frusquin, des mages, des voleurs, des elfes, des guerriers sanguinaires, des monstres avec du sang jaune, avec du sang vert, en gros l'histoire c'est un mix entre conan le barbare et le comte de Monte Cristo, un gars s'est fait avoir, il part 10 ans et après il revient très en colère et il tue tous ses ennemis, aidé en cela par des tribus, genre une qui vit dans des arbres, une dans des grottes, après ou avant les combats sanguinaires où il tue, découpe, façonne, énucle des eunuques, taille des entrecôtes de méchants, il ne rechigne pas à culbuter quelques nanas tankées comme des déesses, évidemment les hommes sont très musclés, les mages très intelligents et ils fument du cannabis mais c'est plus fun de dire que c'est du bleu-songe



Bref je ne honnis pas ce livre, mais il m'a beaucoup de fois fait penser à ce que l'on peut trouver dans les San-Antonio, une collection de clichés mais pas volontairement drôles, là de temps en temps j'étais mort de rire alors que ce n'était pas l'effet recherché.



J'ai plus aimé les descriptions que les dialogues et j'imagine que ce doit être très dur de renouveler le genre.



Au final c'était divertissant, mais le genre ne m'a pas convaincu/séduit
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L'agent des ombres, tome 5 : Belle de mort

« Belle de Mort marque la fin de la saison 1 de L'Agent des Ombres (...) » cette note de l'auteur au début du livre m'a amenée à avoir quelques attentes par rapport aux questions que je me posais. Bien sûr il faut encore garder quelques pistes ouvertes pour la suite... mais dans l'ensemble je suis plutôt satisfaite.



Dans cette histoire, Cellendhyll a du pain sur la planche : une nouvelle mission lui est confiée par Morion, il traque aussi Ganaël (Dreylen) et cherche à localiser le tombeau d'Arasùl sans parler des assassins lancés à ses trousses.



C'est assez bien rythmé (j'adore le style) et j'ai trouvé les amis de Cellendhyll fort sympathiques. C'est en leur compagnie que les dialogues sont les plus drôles. Il y a de l'humour juste ce qu'il faut, quand il faut.



Je ne suis toujours pas totalement réconciliée avec Estrée mais je la comprends davantage.



Les scènes à caractère sexuel deviennent un peu lassantes et franchement je me suis demandée ce que la vie sexuelle de l'archevêque Rymanus apportait à l'histoire ? J'ai eu quelques inquiétudes avec la scène des jumeaux mais heureusement il ne s'est rien passé.



À côté de cela, lire l'Agent des Ombres me donne faim : la description des menus me donne l'eau à la bouche ^_^



Pour terminer, je dirai un mot sur la fin : Enfin, ce n'est que mon avis.



Un bon moment de lecture.



Challenge pavés 2016-2017





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La Malerune, tome 2 : Le dire des Sylfes

Je tente depuis avant-hier soir d'avancer sur la fin du tome 2 de la Malerune.

J'espérais que le changement d'auteur donnerait un peu de maturité à tout : autant l'intrigue que les persos.

Hélas, si j'aime le style de M. Robert, il a malheureusement repris trait pour trait l'intrigue et les caractères des personnages esquissés par Grimbert (bien qu'il ait essayé de "mûrir" un peu tout ça : un peu plus de sexualité, les combats sont meilleurs, bref, ce qu'on aime (ou pas) chez cet auteur (moi j'aime, lol)). Total, Lucia est toujours une tête à claques, les personnages sont peu profonds, l'intrigue ultra-linéaire, sans surprise, et vraiment ennuyeuse de mon point de vue, les rebondissements sont répétitifs. J'arrive quelque part, je me fais attaquer, je bats tout le monde, je trouve un bout de ce que je cherche et je repars, et ainsi de suite...

Curieusement, Ariale seule (la soeur la plus jeune mais ô combien plus mature que l'aînée) trouve grâce à mes yeux, mais c'est loin d'être le personnage principal donc ça m'agace.



C'est beaucoup trop simple pour moi, trop jeunesse.

Franchement j'aurais 14 ans j'aurais aimé, je crois, mais là, ça me gonfle. Je vais lâcher l'affaire. J'arrête là sur cette trilogie. C'est pas que c'est pas bon, c'est juste que c'est pas assez creusé pour moi, j'ai l'impression de perdre mon temps. Limite je préfère relire un bouquin que j'ai adoré, hein. C'est peut-être ce que je vais faire, d'ailleurs.
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L'agent des ombres, tome 8 : Ange et Loki

J'avoue tout : quand ça fait un petit moment que j'ai pas lu de "Cellendhyl", il me manque. Sisi.

L'avantage c'est qu'en les lisant au compte-goutte, je ne me lasse pas, même pas des scènes de c**. Je sais pas pourquoi, écrites par un homme (enfin, cet homme, d'autres me débectent), bah ça me dérange moins que dans d'autres bouquins. le style de l'auteur me convient, je le trouve franc et direct, l'action est bien menée, l'enquête, quoi que superficielle, étant un bon prétexte à se divertir sans arrière pensée.



L'action, les cavalcades, les rebondissements et les trahisons étant à toutes les pages, les scènes de combat vraiment au top, il n'y a pas, je me régale en lisant les aventures de "Cell et Gher", lol.



ça défouraille et ça fouraille, ça coupe des têtes, ça dégomme du lézard et du traître, du chef de bande et du mercenaire, ça se détend juste ce qu'il faut en couchant ENFIN sans se prendre la tête (Il a été long à mûrir mais ça vient, ho ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! ok je sors... Mdr !) avec une nana qui ne se la prend pas non plus (la tête), tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes fantasy que j'adore retrouver ! (et on sent la fibre "western" qui se profile à l'horizon des nouveaux écrits de Michel, ici, j'ai trouvé, avec les caravanes, les indiens, les pillards, le roi du saloon, la cavalerie etc...).



Bref, j'aime ! du bon divertissement !
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Dès les premières pages, ce monde sombre et cruel créé par Michel Robert m'a plu. Et le fait que le héros appartiennent au Chaos m'a encore plus séduite. Pour une fois on laisse de côté les gentils héros qui se découvrent de grands pouvoirs et se flagellent pendant 300 pages parce qu'ils ont dû tuer un méchant qui en voulait à leur vie. Non, ici, dans L'Ange du Chaos, c'est bien différent. La violence, le sang, la drogue, le sexe, la manipulation, la trahison, les intrigues... Tous les vices semblent présents, acceptés et savourés de tous. Et tous les moyens sont bons pour que Cellendhyll de Cortavar, un agent des Ombres, parvienne à assouvir sa vengeance. Mais cela n'empêche pas notre redoutable héros de montrer de la bonté, de la générosité, voire de la pitié envers les innocents qu'il croise en chemin... Cette histoire sombre et sans concession laisse cependant la part belle au merveilleux et à la magie, et Cellendhyll, dans sa quête de vengeance, va peu à peu redécouvrir l'amitié et la confiance au fil de ses rencontres, sans jamais perdre de vue son objectif.



Ce monde complexe regroupant plusieurs factions (la Lumière, les Ténèbres et le Chaos) qui se font la guerre m'a tout de suite fait penser à mon jeu préféré du moment, Heroes of Might & Magic, même si l'histoire n'a rien à voir. Je me suis sentie en terrain connu, et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai suivi les dangereuses péripéties de ce héros tourmenté, plein de rancœur et de colère envers ceux qui l'ont trahi. Le récit est très vivant, rythmé, l'histoire haletante et pleine d'action... Quant au héros, le mystère qui l'entoure suffit à lui donner une aura digne d'un Ange du Chaos. Certes l'originalité n'est pas toujours de mise et les rebondissements sont souvent attendus, mais ça n'enlève en rien le plaisir de la découverte de ce premier tome de L'Agent des Ombres.
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Victimes et bourreaux

Troisième anthologie ayant vu le jour suite au festival des Imaginales d’Épinal après « Rois et capitaines » en 2009 et « Magiciennes et sorciers » en 2010, « Victimes et bourreaux » nous propose à nouveau de découvrir les textes de certains des plus grands noms de la fantasy française de ces dernières années. Douze nouvelles ont été retenues pour cet ouvrage (dont Stéphanie Nicot assume encore une fois la publication), et si la qualité n'est évidemment pas toujours la même d'un texte à l'autre, il n'en reste pas moins que nous avons ici affaire à une excellente anthologie, presque à la hauteur de la toute première. Si le thème peut, au premier abord, paraître surprenant, il semble en tout cas avoir beaucoup inspiré les auteurs présents au sommaire de l'ouvrage qui ont choisi d'aborder le sujet sous des angles très différents. Certains mettent ainsi en scène des victimes et leur calvaire, comme Charlotte Bousquet et sa « Stratégie de l'araignée » dans laquelle elle reprend le personnage de son dernier roman (« Matricia »), ou encore Sam Nell qui nous fait vivre une scène de torture particulièrement atroce dans « Le deuxième œil ». D'autres, en revanche, s'interrogent sur la frontière ténue qui sépare parfois la victime du bourreau comme Lionel Davoust et son ambiguë personnage d'« Au-delà des murs », ou encore Pierre Bordage et sa nouvelle au titre évocateur « Qui sera le bourreau ? ».



Comme dans toute anthologie, certains textes se révèlent évidemment plus marquants que d'autres, et c'est notamment le cas ici de ceux qui ouvrent l'ouvrage. Parmi les douze, cinq m'ont ainsi particulièrement séduite, à commencer par deux textes parmi les plus courts : « Porter dans mes veines l'artefact et l'antidote » de Justine Niogret qui signe encore une fois une nouvelle follement originale, pleine de poésie et de mélancolie, et « Ton visage et mon cœur » de Nathalie Dau, nouvelle dans laquelle un homme victime d'un trop grand amour en vient à se changer en son propre bourreau. Michel Robert réussit également son coup avec « Qjörll l'assassin » où l'on fait connaissance avec une troupe de mercenaires en mission pour livrer un malfrat de la pire espèce à la justice, de même que Maïa Mazaurette et son « Que justice soit faite » qui nous plonge dans l'horreur de la grande peste du Moyen Age et la folie dévastatrice d'un homme d'église. J-P. Jaworski, enfin, se distingue quelque peu de ses confrères et nous offre avec « Désolation » un texte atypique mettant en scène une troupe de nains en expédition dans une cité oubliée, et dans lequel on reconnaît sans mal le talent et la maîtrise de l'auteur qui répond ici au sujet tout en rendant un bel hommage à une fantasy que l'on pourrait qualifier de plus « classique ».



Des auteurs talentueux, des textes tour à tour originaux, dépaysants, dérangeants ou captivants, voilà ce que vous trouverez en vous plongeant dans cette excellente anthologie dédiée aux amoureux de l'Imaginaire. A noter qu'à « Victimes et bourreaux » a succédé en 2012 « Reines et dragons » (cette fois sous la direction de Sylvie Miller et Lionel Davoust) et qu'en 2013 un « Elfes et assassins » devrait voir le jour.
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