Citations de Michel Rolion (40)
Sur le chemin de l'école, un petit garçon passe tous les jours devant l'atelier d'un sculpteur. Il se demande pourquoi cet homme s'échine à taper ainsi sans cesse sur une si grosse pierre.
De retour de vacances, il découvre que l'homme est en train de sculpter un lion. Stupéfait, il s'approche de lui et l'interroge : "Comment savais-tu qu'un lion était caché dans la pierre ?"
Le plaisir de vivre est un des meilleurs médicaments qui soient.
Il avait songé que tout n'était peut-être pas clos, lorsqu'elle avait conclu par un "je t'arc-en-ciel", une de leurs expressions intimes, signifiant que, même si des nuages subsistaient, le soleil brillait tout de même entre eux.
Parfois, il faut savoir s'écouter et écouter son corps. Il y a des décisions que vous devrez prendre seul car vous seul savez ce qui se passe en vous.
Quitter quelqu'un, est-ce accepter les "plus jamais" ?
La liberté part toujours sans laisser d'adresse.
Avez-vous déjà observé un joueur de tennis au moment de servir ? Il prend trois ou quatre balles en main avant d'en sélectionner une seule. Ce geste peut sembler idiot, surtout lorsqu'elles sont neuves et identiques. Pourtant, cela lui permet de rester aux commandes du match, tout en étant déjà concentré sur le point suivant.
Alain comprit que les hommes recherchaient une compagnie extérieure pour combler leur désert intérieur.
C'est ainsi pour tous les actes de la vie : nous passons notre temps à faire ce que nous avons choisi de faire.
Il militait pour que le corps médical inclue aussi le coeur médical.
Ce n'est pas parce que la maladie et la mort sont taboues qu'on n'en parle pas. C'est parce qu'on n'en parle pas qu'elles deviennent taboues.
Je préfère louper un avion que rater mon présent !
De toute façon, on ne vient pas en thérapie pour se raconter, mais pour se rencontrer.
- Tu ne veux donc pas coucher sous les ponts et c'est pour cela que tu as choisi de travailler, c'est ça ?
- Oui, bien sûr !
- Alors, ne dis pas que tu dois travailler. Tu l'as choisi, car tu préfères vivre dans une maison. C'est un choix, Alain. Toujours. Nous sommes libres, beaucoup plus que nous ne le croyons.
Alain songea que le cancer, même s'il n'était pas contagieux, faisait des ravages aussi chez les proches.
C'est quand même fou de devoir tomber malade pour redécouvrir l'importance des choses simples...
Car si les médicaments ne sont pas toujours suffisants, le fait de croire en la guérison est toujours nécessaire.
À ton avis, de quoi souffre-t-on le plus : de ne pas être aimé ou de perdre son amour après avoir vécu une belle histoire ?
Il avait songé que tout n’était peut-être pas clos, lorsqu’elle avait conclu par un « je t’arc-en-ciel », une de leurs expressions intimes, signifiant que, même si des nuages subsistaient, le soleil brillait tout de même entre eux.
Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à nos souffrances, la séparation les fait naître.