C'est que de l'esbroufe ! souffle le commissaire Ricardin qui est en train de lire des confessions anonymes d'un soi-disant truand.
Le récit d'un pauvre diable en fin de droits happé par la spirale infernale de l'échec. L'arrivée en trombe d'une grosse BMW qui déboule pile devant ses pattes va changer les cartes.
Au volant, une tête d'abruti l'insulte comme c'est pas permis.
Son sang de traîne savate ne fait qu'un tour, il lui vole le diesel, la came et le flingue dans la boite à gant... Bingo !
Armé de sa nouvelle panoplie taillée sur mesure, une belle carrière dans la voyoucratie se profile...
Ce n'est que le début, la suite, c'est plutôt dans le genre Borsalino.
Quelle histoire ! pouffe le commissaire, tout ça c'est de la littérature bidon.
Fatigué de lire les élucubrations d'un néo truand mytho, il referme l'enveloppe en se grattant la caboche ...Eh si...
Michel Tarou m'était inconnu au bataillon des auteurs de la Série Noire.
Le titre accrocheur et le résumé cinglant du roman noir m'ont tapé dans l'oeil. Bonne pioche, aussitôt ouvert, la cavale infernale m'a tenu en haleine jusqu'au dénouement final.
Confidence pour confidence, ce Tarou, il tient la route.
Confession infernale, Trois Pater et un Ave !
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Certains passages sont vraiment difficiles, notamment la découverte des cadavres mutilés, néanmoins, il se laisse bien lire, à mettre entre les mains de ceux qui pensent qu'on peut se faire justice soi-même sans devenir, à son tour, un criminel.
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