AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Michel Torres (10)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La Saga de Mô, tome 6 : Malaïgue

La Méditerranée agonise. Surexploitée, polluée, empoisonnée, elle crache ses gaz, elle diffuse la mort. Un miasme, rose, jaune cache le soleil du sud, intoxique les hommes, faute de poissons et animaux marins qui ont pratiquement disparu. Dans le Sud, c’est la panique. Les politiques ont déserté, les humains les plus faibles se meurent. Mô profite de la panique pour s’enfuir de l’asile dans lequel il est retenu depuis la fin du cinquième tome. De sa cabane il ne reste que des cendres. De son passé aussi. L’étang de Thau, nourricier et source de revenu pour Mô n’est plus qu’une mare poisseuse. Mô n’a pas oublié comment il en est arrivé là. Il se souvient de ses amours perdues, Malika, forcée de se prostituer pour le compte de son frère, que Mô a libérée du frangin proxénète, la pauvre Malika, assassinée par l’oncle fasciste de Mô, puis Liu, la chinoise, que Mô a arrachée à la mafia russe et qui a disparu et enfin Saktoé, la guerrière nordique, accompagnée de son molosse, venu des enfers, Bad ou Fenrir ou Anubis comme l’appelle parfois Mô, elle aussi tuée par des malfrats. Mô pense qu’il porte la poisse aux femmes qu’il aime. Mais Mô a soif de vengeance. Premier objectif, le Corse, le dépouiller et l’éliminer car il est responsable de ce qui est arrivé à Skatoé. Arrivé chez le corse, Mô le trouve mort, tué par le chien Bad. Mais le chien veut aussi assassiner Mô car il le pense responsable de la mort de sa maîtresse. Mô, pour sa survie, doit prendre la fuite, quitter son étang natal qui n’a plus rien à lui offrir. Mô retrouve Liu, sa chinoise, amputée d’un bras, amaigrie, qui ne s’exprime en "franglais", à peine avec une dizaine de mots lancés au hasard de ses humeurs. Il lui reste un espoir, Joëlle, l'amie et parfois plus de toujours et son trimaran. Elle a laissé une lettre à Mô, l’invitant avec Skatoé, qu’elle ignore trépassée, à la retrouver et joindre le ponant et enfin, traverser l’Atlantique. Elle lui donne des rendez-vous dont l’ultime est Gibraltar. Mô et Liu, dans ce Sud ravagé, abandonné, envahi par la folie humaine, la maladie, la guerre civile, vont tenter de rattraper ce bateau de l’espérance…

Ce dernier opus s’ouvre dans un Sud de la France qui n’a plus de charme, qui est devenu apocalyptique. La plume de Michel Torres se veut plus revendicatrice, plus dure. Elle forge un style au marteau pilon, avec des mots qui claquent comme des coups de marteaux mais qui chantent aussi comme une enclume, avec du rythme, de l’harmonie, en cadence comme la fuite de Mô. Avec des mots qui sentent bon les fragrances de la Provence, qui, malgré la violence et le désespoir, restent poétique. La saga de Mô depuis le premier tome est toujours pleine de surprise. Elle prend des chemins inattendus, nous plonge dans les rêves d’enfance de Mô et parallèlement dans ceux de l'auteur, dans les légendes du Sud, dans la mythologie, dans le fantastique. Mais c’est aussi un conte écologique. L’auteur teinte de son amour de la Méditerranée et de l’Etang de Thau toute son œuvre. C’est poétique, ésotérique, parfois érotique, mystique, mystérieux. La saga crie contre l’injustice sociale, l’injustice des préjugés, l’injustice de la surexploitation, l’injustice de la folie des hommes. C‘est aussi une ode à la liberté, à l’amour, au droit d’être différent, marginal. Ce conte nous dit aussi que quand tout semble perdu, l’espoir n’est pas mort et que tant qu’il y a de l’espoir, il y a de la vie. (Je l’ai volontairement inversé). Depuis la première page de la Saga de Mô, je suis sous le charme de l’écriture de Michel Torres mais aussi de son imagination qui semble sans limite. C’est une cigale qui chante son Sud et qui nous le fait aimer, désirer. Il peint la méditerranée avec ses mots, enchâssant çà et là dans ses phrases de jolis régionalismes dont il faut parfois deviner le sens, au travers des phrases ou que j’ai eu la chance d’entendre là-bas et qui évoque pour moi de bons souvenirs et les amitiés que j’entretiens avec les gens du village où réside ma belle-mère. Ce sixième opus est plus que le dernier de la saga, c’est une apothéose, un bouquet final et peut-être une symphonie inachevée. J’ai adoré cette lecture et je ne peux que vous recommander de vous plonger dans « La Saga De Mô ». Je pense que l’éditeur nous annonce des livres dérivés, consacrés à Malika, Aristide et peut-être, pour ne pas rompre le fil rouge de la mythologie, une sirène… J’en rêve déjà !

Commenter  J’apprécie          132
La saga de Mô, tome 5 : Skaoté

Mô, depuis qu'il a perdu Liu, son amour asiatique, est plus que jamais devenu ermite. Il parle seul, il partage sa vie avec une araignée qui loge dans sa cabane sur les rives de l'étang de Thau. Mô est menacé d'expulsion par les autorités locales. Il braque alors un bistrot qui sert de repère aux fachos régionaux car l'étang ne le nourri plus. L'étang de Thau se meurt, pollué. La pêche à la palourde ne rapporte plus assez pour vivre. C'est alors qu'un vieux plongeur, retraité, explique à Mô que s'il est capable de plonger à 100 mètres de profondeur, il peut gagner sa vie en pêchant du corail rouge. Il met en garde Mo sur les risques de la plongée en grande profondeur mais lui certifie qu'il est l'un des rares hommes capables de descendre si profondément. Lors de sa première tentative, Mô découvre une lampe à huile datant de l'époque romaine. Cette nuit là, il fait un rêve étrange dans lequel apparaît la scène du naufrage. Dans ce rêve, une femme mystérieuse, semblant venue des pays nordiques, une belle rousse à la peau diaphane, lui vient en songe. Le lendemain, Mô décide de sortir et là, il rencontre la femme rousse de son rêve accompagnée d'un puissant molosse noir semblant sorti tout droit des enfers. Elle se nomme Skatoé. Elle décide de suivre Mô et devient son amante. Mô est plus amoureux que jamais. Il décide, accompagné de sa nouvelle maîtresse, d'entreprendre de retrouver l'épave d'où viendrait la lampe. Il la retrouve, découvre des statues antiques et s'associe au Corse pour se procurer l'équipement pour en sortir le trésor. Malheureusement, le Corse lui trouve de mauvais clients pour acquérir les antiquités de grandes valeurs...

Cinquième et avant dernier opus de la Saga de Mô. C'est avec plaisir et impatience que je télécharge ce livre. Je suis accro à cette série depuis le début de sa parution. Le livre fleure bon le sud de la France. Il est jalonné de mots méditerranéens. Le style de Michel Torres est toujours aussi affûté. Il reste très poétique et c'est avec passion que l'auteur nous décrit sa région, celle de son cœur et de son enfance. Comme à son habitude, Michel Torres nous promène entre réalité et légende, entre roman noir et fantastique. Il n'hésite pas à nous plonger dans un métissage de mythologie et d'écologie. On sent tout le poids de la solitude que modèle le caractère de notre héros qui est de plus en plus taciturne, qui vit aux frontières de la folie. Mô est de nouveau amoureux mais Mô sait que l'amour ne rend pas heureux, que les belles histoires ont toujours une laide fin. Mô reste sur ses gardes et pourtant, vieux loup solitaire, il reste généreux, il garde ses convictions humanistes et ne supporte toujours pas les autorités ni les extrêmes. Mô est devenu un ermite anarchiste. Il refuse le système qui veut standardiser notre société. Il tente de résister mais le système est fort, les lois sont de son côté et pas de celui de notre héros. Encore une fois, L'auteur nous offre une histoire puissante, émouvante, une révolte contre les injustices de la normalisation qui tentent de nous mettre en rang, soumis, la tête baissée. La prose est poétique, les descriptions de l'environnement de l'étang de Thau sont merveilleuses, elles nous invitent au voyage, elles sentent bon les embruns, le sel de Méditerranée. L'écriture nous donne envie de devenir ami de Mô, malgré son caractère renfrogné, de le défendre, de l'aider. Vraiment une belle lecture que ce cinquième opus. Une saga à découvrir, à lire et à relire...

Commenter  J’apprécie          120
La saga de Mô, tome 3 : L étang d'encre

Dix ans se sont écoulés depuis le deuxième tome. Nous retrouvons donc Mô, plus solitaire que jamais, vivant en ermite aux bords de l'étang de Thau. Il est plus acariâtre et désœuvré qu'à ses vingt ans. Il rentre chez lui quand il y découvre son oncle Henri. Il ne l'a jamais rencontré. Il ignorait même qu'il était encore en vie. C'est le dernier représentant de sa famille vivant. Henri a la réputation d'un salaud qu'il a glané lors de la seconde guerre mondiale en s'engageant du côté des nazis. L'oncle prodigue a des projets pour eux deux, promettant à Mô monts et merveilles.



Défiant, Mô décide tout de même de suivre son parent, restant sur ses gardes. Jusqu'où son oncle risque de l'entraîner dans l'horreur, est-ce qu'il aura assez de pouvoir sur son neveu pour l'influencer à adhérer à se se idées fascistes ?



Pour ce troisième opus, l'auteur prend un virage inattendu. Il nous avait initié aux légendes de sa région dans le premier tome, le teintant légèrement de fantastique mais ici, il nous plonge dans l'onirisme, je devais dire dans le cauchemardesque. Mô reste un personnage attachant, pour qui nous nous émouvons. Il semble fragile, immature mais dans l'adversité, se montre toujours déterminé. Droit, avec des convictions humanistes inébranlables. Le style est toujours propre à l'auteur, quoique dans cet épisode, il peut nous sembler parfois confus. Malgré que l'histoire prend une couleur, un itinéraire inattendu, j'ai encore accroché à la saga de Mô et je suis en attente impatiente du quatrième tome, me demandant dans quel monde va m'envoyer balader Michel Torres dont que suis devenu accro à son style, son imagination et à la saga de Mô.
Commenter  J’apprécie          120
La saga de Mô, tome 1 : La Meneuse

Entre autobiographie et légende, faits réels et fantastiques, aux abords de l'étang de Thau, Michel Torres, au travers de Mô, préadolescent éveillé dans ce monde paysan et pauvre, nous conte son enfance teintée de folklore et de fantastique.

L'histoire se déroule quelques années après la seconde guerre mondiale, où les cicatrices, les rancœurs des uns et des autres sont toujours à vifs. Dans ce microcosme paysan, à la pyramide sociale bien marquée, du sommet où se trouve le comte et les dirigeants du domaine chargés de pousser les saisonniers et les gens du cru à s'épuiser à vendanger les raisins mûrs, Mô, éveillé, cultivé du haut de ses douze ans mais aussi fantasmagorique, mélangeant parfois ses rêves à la réalité, s'amuse à observer la vie des adultes qui l'entourent et à partager ses observations mais aussi ses rêves mêlés au réel en contant ses histoires à ses camardes enfants. Tour à tour curieux, audacieux, peureux et aventureux, il navigue entre adultes dont il se mêle parfois de leurs histoires et entre les enfants qui l'accompagnent et qu'il entraîne dans ses jeux et contes imaginés.

Teinté d'expressions régionales qu'il faut parfois deviner au travers des phrases, tout en poésie, ce livre est enchanteur de la première à la dernière ligne. Par l'intérêt de l'histoire mais aussi par son style frais et surprenant, aux croisements de belles métaphores, de mots simples, de vérités sociales et de légendes du sud.

Ce roman, une heureuse surprise, sans doute une de mes plus belle découverte de l'année. Le tome 2 vient d'être publié, il devrait nous livrer une partie de l'histoire que le premier tome n'a volontairement pas révélé et nous faire découvrir un Mô post adolescent, presque adulte.

Pour moi, un ravissement, un grand moment de lecture. Je vais de suite me jeter sur la suite, impatient, avec l'espoir qu'il est aussi appétissant que le premier tome.

La Saga de Mô, tome 2: "Aristide", Publie.net, en numérique ou en papier.

Commenter  J’apprécie          104
La Saga de Mô, tome 4 : Tabarka

Mô a la cinquantaine. Il vit toujours en ermite sur les berges de l'étang de Thau. Un ami lui confie une mission qui semble facile. Récupérer un Russe en pleine mer, la nuit. Ce sera bien payé pour une simple action. Mô hésite, il connait son pote et ses coups foireux. Il prend la mission. Or, en arrivant au point de rendez-vous, le Russe n'est pas seul dans l'eau, il est accompagné d'une Chinoise. A peine sur le bateau de Mô, le Russe tente de l'assassiner. C'est mal connaître Mô qui se débarrasse du Russe. Il se rend compte aussi que la bouée à laquelle était accrochée la femme asiatique est remplie de drogue. Mô jette la dope à la mer. Fasciné par la beauté de sa passagère et voyant sa détresse, il décide de la protéger. Il la conduit chez lui. La jeune femme est droguée et lui fait des crises de manque. Mô ne résiste pas au désir et ils deviennent amants. Le seul mot que la jeune femme lui dira est son prénom, Liu. L'ami de Mô se fait assassiné par la mafia, Mô décide de disparaître avec sa belle, présentant le danger. ...

Enfin, le quatrième opus de cette saga. le troisième volet était surprenant. Ici, j'ai le plaisir de retrouver Mô dans son élément. L'histoire est prenante, Mô est fidèle à lui-même. A cinquante ans, il est toujours aussi déterminé, empreint de justice et d'humanité. Nous retrouvons le style enchanteur de Michel Torres, empli de poésie, qui chante la Provence et le sud comme personne. Jalonné d'ésotérisme, de belles métaphores, il nous entraîne dans le sillage de Mô, personnage à la forte personnalité, sauvage, attachant. L'émotion qui se dégage de ce récit est vive, elle vous prend par la main et par le coeur. Quelle belle plume. La fin est peut-être brute ou je devrais plutôt dire abrupte. Déjà, je m'impatiente pour retrouver le héros dans le cinquième tome. Combien de temps devrais-je encore patienter ? Dans l'attente, je vais rester sous le charme de ce quatrième opus, j'ai adoré cet ouvrage.

Commenter  J’apprécie          80
La saga de Mô, tome 2 : Aristide

Dans ce deuxième volet de la Saga de Mô, nous nous retrouvons dix ans après les vendanges de 1960. Mô est devenu un jeune homme, vivant en ermite sur une presqu'ile de l'étang de Thau, dans ce sud de la France encore influencé par mai 68. Il retrouve et prend sous son aile le géant microcéphale, Aristide (personnage du premier tome), qui se retrouve seul et désœuvré suite au suicide de son mentor, le vieux berger anarchiste, espagnol et sourd, Manuel. Aristide est un géant à l'esprit peu développé, à la force herculéenne et doté d'un cœur plein d'amour et de tendresse. Le duo sera rejoint par Malika, jeune prostituée que Mô et Aristide ont libéré de son frère proxénète. Malika partage alors son amour entre les deux amis. Ce nouveau trio vit d'expédients, de braconne, de pillage des fonds marins de leurs antiquités et écoule cette marchandise via le Corse, receleur de son état. L'histoire sombre alors dans le glauque quand des jeunes filles de la région disparaissent mystérieusement. La police local commence alors à soupçonner le géant Aristide, s'appuyant sur des préjugés à l'encontre de la force et du peu d'intelligence du colosse.

Quelle ambiance dans ce second volet. Le premier tome m'avait ravi, celui-ci m'a littéralement enchanté! Un vrai bonheur de lecture comme je n'en avais pas connu depuis longtemps. Le style est poétique, puissant, métaphorique. L'histoire est plus sombre encore que le premier épisode. Parfois on touche au sordide mais l'amitié, l'amour sont toujours présents dans ce roman. Cette lecture est une émotion permanente. Aucun creux dans le rythme de l'histoire. On surfe, on rebondi, on s'émeut, on s'émerveille. Un mot, un seul, magnifique ouvrage que ce deuxième volet qui pourrait être lu indépendamment du premier tome alors que c'est dans celui-ci qu'il puise ses racines.

Du début, où Mô retrouve Aristide jusqu'à la fin, que je ne vous dévoilerai pas mais qui finit en apothéose, déclenchant chez le modeste lecteur que je suis une vive émotion, je n'ai pas aimé mais adoré ce livre, cette saga qui sera sans doute limitée à ces deux épisodes. Merci Monsieur Michel Torres, je vous souhaite un succès mérité, pour ces deux histoires qui tiennent du chef-d'œuvre.

Je n'ai qu'un conseil à vous donner, si je peux me le permettre, lisez "La Saga De Mô", tome 1 & 2!

C'est tout heureux que je viens de découvrir que quatre tomes doivent encore être publiés pour compléter cette saga que j'ai tant aimé lire. Le prochain au printemps:

3 : L'Etang d'Encre ;

4 : Tabarka ;

5 : Mô ;

6: Malaïgue.

Ô que je suis impatient !

Commenter  J’apprécie          80
La saga de Mô, tome 2 : Aristide

Ce tome 2 est mon préféré de la série : plus linéaire, fluide dans sa narration que dans le 1er, on fait connaissance avec le" décor" de l'Etang et la vie de quasi Robinso-Crusoésque (adieu "Marcel Sauwer", ici !) de Mô.

On côtoie la noirceur qui s'épaissira croissant jusqu'au dernier volume.
Commenter  J’apprécie          20
La saga de Mô, tome 3 : L étang d'encre

Quelle déception après la lecture des deux premiers tomes ! Non mais c'est quoi ce délire ?!!! Je ne citerai que l'auteur en fin d'ouvrage, qui semble tout autant surpris par ce virage : "Alors je sais, c'est une histoire vraiment jetée, presque totalement barrée". du coup, j'hésite à commencer le 4ème...
Commenter  J’apprécie          10
La saga de Mô, tome 1 : La Meneuse

Un « Marcel Sawyer » ou un "Tom Pagnol" occitan saupoudré d’intrigue policière. Hâte de lire la suite !
Commenter  J’apprécie          02
La Saga de Mô, tome 4 : Tabarka

Ah !!!! Contente de retrouver l'univers des 2 premiers tomes !
Commenter  J’apprécie          01


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michel Torres (8)Voir plus

Quiz Voir plus

Le jeu des je, en chansons (1)

Qui chante : " J'ai 10 ans" ?

Jacques Brel
Thomas Dutronc
S. Gainsbourg/J. Birkin
Maxime Le Forestier
Renaud
Alain Souchon

13 questions
34 lecteurs ont répondu
Thèmes : chanteur , musique , chanson française , nostalgieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}