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Critiques de Michel Verrier (30)
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Le cheval de l'espoir

Emoi à Lantignié , plus exactement à Thulon, un petit hameau, non loin de Villefranche sur Saône au coeur du Beaujolais et de ses vignes: Simone Cotillon , la doyenne du village, a été sauvagement agressée chez elle. Les regards se tournent aussitôt vers Grégoire, l'adolescent , le fada, victime d'un chauffard tout gamin alors qu'il circulait à vélo, un chauffard qui a pris la fuite comme d'ailleurs peu de temps après le père de Grégoire laissant Hélène sa compagne se "débrouiller"..

Il faut l'intervention de l'"étranger" , le bel homme, la trentaine, depuis peu installé au village, le plus proche voisin de la maison d'Hélène et de Grégoire pour dédouaner l'adolescent de tout soupçon.

Alexandre occupe en fait la maison de sa grand-mère. Il a fait un choix, radicalement changé de vie, abandonné sa carrière de financier pour se consacrer à sa passion: la peinture sur vitrail.

Alexandre rapatrie Placido son cheval, l'installe dans l'enclos qu'il a préparé autour de sa maison ... et Grégoire fasciné entre en crise , se précipite au devant de l'animal .. Alexandre heureusement , peut intervenir à temps et éviter le drame .. Première d'une longue série, cette rencontre se révèle magique. Grégoire , sous l'oeil bienveillant d'Alexandre, découvre un univers différent, son rapport à l'animal et au monde qui l'entoure s'apaise, son langage évolue .. et le village observe.

Bien d'autres évènements vont se succéder mais je vous laisse les découvrir...



Michel Verrier dépeint avec talent ce hameau en pleine ruralité, la curiosité insatiable, les rideaux qui frémissent derrière les fenêtres, les regards qui scrutent, les sous entendus qui parfois se font entendre... Et surtout il s'attache aux liens qui se tissent entre Grégoire, Alexandre et Placido sous le regard craintif d'Hélène ..



Un roman lumineux découvert grâce à Virginie des éditions De Borée. merci beaucoup

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Le cheval de l'espoir

A Lantignié, une vieille dame a été agressée chez elle. Tous les villageois sont réunis et les accusations fusent. C’est alors qu’une femme exprime ce que beaucoup pensent : le coupable est Grégoire, un adolescent souffrant de troubles psychiques importants. Ce sont des séquelles de son accident, survenu quand il était petit ; un chauffard l’avait renversé et n’a jamais été retrouvé. Depuis, il a des comportements imprévisibles et agressifs. Or, son nouveau voisin affirme que le jeune garçon n’a pas quitté sa maison de l’après-midi.



Cela fait deux mois qu’Alexandre vit dans l’ancienne maison de sa grand-mère. Il a tout quitté pour se consacrer à la peinture sur vitraux. Solitaire, il ne se mêle pas aux autres. Cependant, il s’étonne que sa voisine ne réponde pas lorsqu’il la salue. Lorsque cette dernière remarque qu’il installe une clôture, elle est inquiète. En présence d’animaux, son fils a des réactions hystériques. Hélas, elle n’a pas eu la possibilité de prévenir Alexandre, avant que Grégoire ne se rue sur Placido, un cheval. Heureusement, la réaction d’Alexandre est exemplaire. Il parvient à désamorcer la situation. Un autre épisode montre que l’animal a un effet apaisant sur Grégoire.



Même si, pour son fils, Hélène accepte qu’il passe du temps avec Placido (sous surveillance), elle ne change pas d’attitude avec Alexandre. Elle est très froide et méfiante. Il ne comprend pas ce qu’elle lui reproche. Il n’imagine pas les hypothèses qu’elle formule à son sujet. Il ne sait pas que des éléments la troublent excessivement : c’est une mère en détresse, attentive à tous les détails. Aussi, il interroge ses proches et saisit ce qui la torture.



J’ai été très émue par le lien qui se noue entre Placido et Grégoire. Ce dernier est attiré par le cheval et manifeste sa joie, avec exubérance. Avec douceur, Alexandre lui apprend à s’en occuper et à ne pas l’effrayer. A son contact, l’adolescent se maîtrise et entrevoit des possibilités. J’ai apprécié que les changements soient furtifs, j’ai eu la sensation que l’évolution progressive était réaliste. J’ai été ébranlée par les douleurs de sa mère, Hélène, par ses questionnements, ses doutes et ses tentatives de contrôle d’elle-même et de ses pensées. Je pense que si j’avais été confrontée au même drame qu’elle, j’aurais agi de la même manière. J’ai aimé qu’Alexandre essaie de la comprendre. Son empathie m’a touchée.



Mais, parfois, la vérité peut-être aussi destructrice que le doute…



J’ai adoré ce roman, mâtiné d’un soupçon de suspense, qui traite avec émotion de handicap, de relation avec un animal, de lien maternel, de trahison et de bienveillance.


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La Maison au bout du chemin

Après la Deuxième Guerre, Rémi Oswald achète une vieille bâtisse délabrée. Nous savons qu’il ne l’a pas choisie par hasard, mais nous ne connaissons pas la raison. A la grande surprise des villageois, il s’y installe. Personne ne le connaît. Tous l’observent, sans oser l’approcher. Son arrivée attise la curiosité. En effet, ses dons de guérisseur commencent à être connus et la transformation de la maison époustoufle ses voisins. Cependant, les mystères au sujet de son passé, sa personnalité solitaire et son caractère, d’apparence renfermée, le placent au cœur des ragots. Il parle peu, ne se confie pas : il n’en faut pas plus pour se méfier. Au fil des pages, nous découvrons que son silence est volontaire. Par son vécu, il connaît parfaitement la nature humaine : il anticipe les réactions des habitants et il se trompe rarement. Hélas, il n’avait pas prévu certains évènements, nés de la jalousie. Seule une femme connaît la vérité : obsédée par le bel inconnu, elle l’observe continuellement.



L’histoire de Rémi se dévoile petit à petit et notre attachement à lui grandit. J’ai été émue par ses actes passés et par ses épreuves. Une grande part du récit est consacrée à la recherche de sa fille, disparue pendant la guerre, alors qu’il l’avait mise à l’abri. Il est un homme meurtri. Il cherche des réponses ; l’espoir de retrouver sa fille vivante ne le quitte pas. J’ai espéré que sa quête ait une issue heureuse. J’étais touchée par le destin inconnu de cette enfant et par la détresse de son père.



En opposition aux vilenies perpétrées par certaines personnes, l’amitié est un thème fort du roman. Rémi est appuyé dans ses démarches par Georges et Mélanie, ses anciens voisins. Déménagement, recherches, travaux, etc. : ils répondent toujours présents. Lui-même leur offre ce qu’ils ne pourraient obtenir sans lui. J’ai aimé leurs sentiments purs et leur fidélité. J’ai aussi apprécié que certains personnages se démènent pour Rémi, sans le connaître, au nom de la justice.



La Maison au bout du chemin est un roman émouvant et captivant dans lequel s’entremêlent des mystères, de l’émotion, des malveillances, des faits cruels, du courage, de l’amour, des amitiés indéfectibles et des secrets de différentes natures. J’ai adoré.


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La petite fille qui se cachait dans les arb..

Depuis son mariage avec Jean, Mireille est la cible des mauvaises langues du village. Régulièrement, de « bonnes âmes » disent, à son époux, qu’elle est infidèle. Pendant quelque temps, la naissance de leur premier enfant, Marie-Laure, apaise le mari jaloux, mais très vite, les rumeurs reprennent. Lorsque leur deuxième fille vient au monde, il est persuadé qu’elle est le fruit d’un adultère. De la main de son père, la petite Louise ne connaît que les coups ; de sa bouche, elle n’entend que des brimades. Même sa mère a renoncé à la protéger, seule sa sœur essaie d’adoucir sa peine. Mais que peut une enfant, face à la violence d’un parent ? Les arbres offrent un refuge à Louise. L’orme géant, âgé de deux-cents ans, est son ami : depuis la plus haute branche, elle observe la vie des villageois. Pour les animaux, elle est la petite fille qui se cache dans les arbres. Un jour, Jean franchit la ligne noire.





J’ai été très touchée par l’histoire de Louise. Le récit est inspiré de faits réels et cela se ressent. En effet, Michel Verrier décrit, avec émotion, le calvaire de cette petite fille, l’impuissance de sa mère à la sauver et le courage des enfants qui surpassent celui des adultes. Ces derniers savent, mais détournent les yeux. Louise est victime de la haine vouée à sa mère. Petite, elle ne peut se rebeller, car elle n’a aucun soutien. Le silence entoure son existence tout entière, il fait partie d’elle ; lorsque les limites sont dépassées, il devient son cri. Nous percevons la détresse de Louise. Elle sait qu’elle n’a aucun pouvoir, elle subit et n’a aucun espoir. Son mal-être est parfaitement dépeint. Le contexte l’enferme dans un état d’acceptation des coups et des maltraitances. L’auteur analyse, également, les séquelles des sévices qu’elle a subis et explique la difficulté à faire confiance, les angoisses, les sursauts, etc.





La personnalité des personnages adultes est forgée à partir d’une dualité. Aussi, la douleur provoquée par leurs actes ou par leur immobilisme est encore plus forte. Michel Verrier montre combien il est difficile pour Louise de comprendre la cruauté dont elle a été victime. De plus, des découvertes rendent sa reconstruction encore plus complexe. J’ai été très émue par Louise, enfant, puis jeune fille. Ses traumatismes et ses espoirs sont d’une grande justesse. L’auteur parvient à maintenir l’équilibre entre la douceur de Louise et de ses sœurs et les brutalités familiales. Malgré le sujet tragique, parfaitement traité, l’espérance est en filigrane.





J’ai été très touchée par La petite fille qui se cachait dans les arbres, que j’ai adoré.






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Pour l'amour de Marie

Marie est fille de vignerons, dans le Beaujolais. Le propriétaire de l’exploitation de son père est, également, à la tête d’une entreprise de textile dans laquelle la jeune fille et sa sœur sont employées. C’est à son travail que Marie rencontre Thomas Burger, un ingénieur alsacien, venu former le personnel à un procédé de teinture qu’il a mis au point. Amoureux l’un de l’autre, ils se marient. Pierre Chevalier, le père de la mariée apprécie son gendre, mais il ne peut retenir ses larmes quand sa fille emménage en Alsace. Il sait qu’il la verra moins souvent. Le jour du printemps 1934, Marie donne naissance à une petite fille : Jeanne.





En ce début d’année 1934, les Alsaciens, qui sont frontaliers de l’Allemagne, s’inquiètent. Le pays voisin décide de ne plus payer les dommages de guerre et vit « dans l’espoir d’une revanche populaire pour laver l’affront qui lui avait été imposé par le traité de Versailles en juin 1919. » (p. 51). Hitler gagne du pouvoir et le Reich se militarise. Lorsque la guerre est déclarée, les Alsaciens comprennent qu’ils seront les premiers à être envahis. Au début du mois d’août 1939, la région devient une province allemande. Tous les symboles français sont alors interdits. De plus, les Germaniques imposent « l’expulsion des Juifs, des Tsiganes et des citoyens français arrivés en Alsace après 1918. » (p. 53) Marie risque d’être expulsée sans sa fille, qui est née en Alsace. Thomas convainc son épouse de partir, en zone libre, chez ses parents, avec Jeanne. Sans lui… car s’il quitte la région, il se retrouvera dans un camp, ainsi que ses parents. Comme de nombreux Français, le jeune couple est persuadé que la séparation ne durera que quelques semaines.





Hélas, pendant plusieurs années, les communications entre l’Alsace et le Beaujolais sont coupées. Plusieurs années pendant lesquelles Marie ne sait pas si son mari est encore vivant, s’il est en Alsace ou en Allemagne. Plusieurs années pendant lesquelles elle voit sa fille perdre son sourire, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de son papa. Six ans d’angoisse : par les murmures qu’elle entend, Marie connaît le sort des Alsaciens, enrôlés de force dans l’armée de l’ennemi et envoyés en première ligne. La jeune femme prend des risques pour tenter d’avoir des réponses, certaines personnes se mettent en danger pour essayer de soulager sa peine. Malheureusement, pour beaucoup, elle est la femme d’un « boche », alors que lors de son mariage, Thomas avait la nationalité française. Dans son village natal, la Résistance s’organise et les collabos profitent de la guerre, pour régler leurs différends. Au moment de la Libération qui remplit les cœurs de joie, des Résistants de la dernière heure retournent leur veste et commettent le pire.





La famille de Thomas ne sait toujours pas ce qui est advenu de lui. Ce roman poignant montre la condition des Malgré-nous, ces hommes français, obligés de combattre contre leur pays. Il révèle de quelle manière ils étaient perçus, ainsi que leurs proches. Marie est la cible de médisances : des voisins qui ont perdu un proche, la tiennent pour responsable et sa famille risque d’être dénoncée pour n’importe quel motif fallacieux. Ce roman montre aussi comment la Résistance s’est organisée et de quelle manière elle était infiltrée. C’est aussi l’histoire de ces hommes et de ces femmes qui ont compris que si la population n’agissait pas, la Libération n’arriverait jamais. Ils ont préparé le terrain pour le débarquement, en affaiblissant l’occupant. Pour L’amour de Marie décrit, également, ce que chacun a fait pour survivre et que des actes résultent de la décision de choisir le moindre mal. Certains ont fait comme ils pouvaient, pour ne pas mettre leurs proches en danger. Enfin, dans les moments de liesse de la fin de la guerre, l’auteur montre que des Français se sont comportés de manière abjecte. Souvent, ce n’étaient pas ceux qui avaient été des héros pendant le conflit ; beaucoup de vrais Résistants étaient choqués par ces condamnations sans jugement.





J’ai eu un coup de cœur pour ce roman empli d’émotion et qui montre que l’Occupation n’était pas la même sur tout le territoire français, mais que, pourtant, tous souffraient. L’horreur prenait plusieurs formes. Je me suis énormément attachée aux familles Burger et Chevalier. Seront-elles réunies ?




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La merveilleuse promesse

Depuis le mois de septembre 1840, la pluie ne cesse de tomber, dans la Saône-et-Loire. Fin octobre, la situation se dégrade et les affluents de la Saône sortent de leur lit. Début novembre, c’est un véritable déluge : des communes sont submergées et des familles sont forcées d’abandonner leur maison. Les forces de l’ordre organisent les évacuations. Des volontaires les remplacent dans leurs missions de sécurité et empêchent les vols. Pierre Geoffroy se distingue par sa force et par son courage. Ce jeune homme de vingt-quatre ans est pêcheur, la journée ; la nuit, il travaille au poste de chevaux. Ses deux emplois permettent à peine à sa famille de survivre. Son père, ancien grognard, souffre des séquelles des blessures reçues au champ de bataille. Pierre est un soutien précieux pour ses proches.





A Belleville, le port est englouti. Les plus téméraires circulent en barque et ceux qui n’ont pas fui leur habitation demeurent à l’étage. L’eau est montée si haut que les deux fils du meunier sont tombés dans le canal qui conduit l’eau à la roue du moulin. Mélanie Seignebert, la fille du plus gros négociant de la ville, essaie de les aider, mais elle est, elle aussi, emportée par le courant. Tous les trois sont sauvés de la noyade par Pierre Geoffroy.





Le héros est remercié par les parents des petits garçons, mais pas par celui qui se fait appeler « le Comte ». Pour la première fois, sa fille se révolte. Depuis son enfance, Mélanie vit recluse, ne sortant que pour se rendre à l’église. Son père comprend qu’elle est attirée par son sauveur et cela lui est intolérable. Il s’emploie alors à empêcher toute rencontre entre Pierre et sa fille, qu’il destine à un mariage fructueux pour ses affaires. Son plan est machiavélique et détruit plusieurs vies. Les qualités de Pierre sont reconnues par tous, mais peu osent s’opposer à Jean Seignebert. Celui-ci détient les richesses, mais aussi le pouvoir.





Mélanie se fait alors une merveilleuse promesse. La vie lui offrira-t-elle la possibilité de l’honorer ? C’est une jeune fille admirable, élevée dans un milieu qui ne correspond pas à sa nature généreuse. Emprisonnée par l’éducation cruelle et les terribles desseins de son père, son existence n’est pas tendre. Pourtant, son cœur est pur.





Pierre est un jeune homme extrêmement attachant. Il est un fils et un frère exemplaire, un voisin serviable et un compagnon dévoué. Seule l’envie de faire le bien semble diriger ses actes. Il est d’une humanité exceptionnelle, il est altruiste et il est courageux. Même dans les épreuves les plus cruelles, il montre qu’il conserve ses valeurs. Pourtant, un homme a juré sa fin. Pierre survivra-t-il à la terrible injustice qui le frappe ?





Je ne peux révéler le cœur du roman. Je peux simplement vous dire que l’histoire est terrible et émouvante à la fois. Des passages m’ont fait frémir en raison de la violence et la perversité de certaines personnes, mais aussi de celles de certaines institutions françaises au XIXe siècle. Ces moments dramatiques sont éclairés par les qualités humaines et la résistance de certains personnages. Aussi, malgré les drames et le chagrin, l’espoir domine et mon attachement aux protagonistes a submergé mon cœur.





J’ai eu un coup de cœur immense pour La Merveilleuse promesse.




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La Maison au bout du chemin

"La Maison au bout du chemin" est un roman captivant et émouvant qui m'a transportée dans un charmant village de la Dombe. Michel Verrier dépeint avec talent les paysages enchanteurs de cet endroit mystérieux.



L'histoire nous plonge dans la vie de Rémi Oswald, un homme énigmatique et attachant, qui suscite la curiosité des habitants et qui est déterminé à se faire accepter par ses voisins. Grâce à son don de guérisseur, il parvient à se faire une place parmi eux, mais les questions persistent : qui est-il réellement et pourquoi a-t-il choisi de s'installer ici ? Ces interrogations m'ont tenue en haleine jusqu'aux dernières pages.



La recherche désespérée de Rémi pour retrouver sa fille Marie, disparue pendant la guerre, ainsi que les secrets de ses origines révélés par un mystérieux manuscrit, ajoutent encore plus de profondeur à l'histoire.



Il y a aussi Mathilde, une jeune femme rebelle, mariée à Louis, un homme désagréable et tyrannique pour qui je me suis également prise d'affection.



Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai été captivé par l'écriture fluide et précise de Michel Verrier, une belle découverte auteur dont je lirai d'autres romans qui attendent déjà dans ma bibliothèque. Sa capacité à mêler habilement romance, mystère et émotion dans ce cadre bucolique est tout simplement remarquable.



En refermant ce roman, j'ai ressenti une pointe de tristesse, car j'aurais aimé prolonger davantage cette belle histoire.



J'ai passé un très bon moment de lecture avec "La Maison au bout du chemin" et je remercie Virginie et les éditions De Borée de m'avoir permise de faire cette belle découverte.
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La merveilleuse promesse

Ce roman débute en 1840 lorsque la Saône connaît une crue historique : Pierre Geoffroy, jeune pêcheur, sauve de la noyade deux enfants et une jeune bourgeoise. De ce jour, le destin des deux jeunes gens va basculer. C'est un roman sur les traditions familiales et sociales, sur l'amour malgré tout. J'ai trouvé des longueurs et de nombreuses redites alourdissant le récit.
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Pour l'amour de Marie

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement les éditions deBorée pour l’envoi du livre de Michel Verrier : « Pour l’amour de Marie ». J’ai beaucoup aimé ce roman sur fond historique parfaitement documenté qui nous plonge dans les arcanes de la seconde guerre mondiale et nous fait parcourir le Beaujolais et l’Alsace. Un récit passionnant prenant pour témoin une période douloureuse de l’Histoire et mêlant horreurs de la guerre et histoire d’amour. J’ai été séduite par la belle plume de l’auteur et par les personnages attachants. Un livre que je n’ai pu lâcher avant le mot Fin.

Un très bon moment de lecture !

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La Maison au bout du chemin

Mon avis

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse non rémunéré, « La Maison au bout du chemin », roman de Michel VERRIER dont j'ai lu plusieurs ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.



L'auteur nous emporte dans le village de la Dombe où Rémi Oswald a acheté une vielle maison qu'il a rénovée. Tous les villageois se demandent qui est ce colosse aux dons de guérisseur et la raison pour laquelle ce mystérieux nouvel habitant est venu s'installer vers chez eux...

Nous faisons connaissance également avec Mathilde, jeune femme fort attachante, mariée à Louis un homme tyrannique et antipathique.

Intriguée et attirée par Rémi, celle-ci va tout faire pour le faire accepter par les voisins, mais y parviendra-t-elle ?



C'est avec son don habituel de conteur que Michel VERRIER nous fait découvrir le destin de Rémi et les secrets bien gardés....



J'ai beaucoup aimé ce roman régional très bien écrit, passionnant, émouvant et empli de mystère, que j'ai lu d'une traite et refermé à regret.



Voici une belle romance bucolique que je recommande vivement aux amateurs du genre.



Très bon moment de lecture.



Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

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Le cheval de l'espoir

Alexandre Thievenaz, jeune trentenaire vient d'emménager dans la vieille maison de ses grands-parents dans un petit village du Beaujolais. Il a décidé de quitter la ville, son métier de banquier pour changer totalement de carrière et vivre de sa passion : la peinture sur verre.



Tous les habitants se demandent pourquoi ce jeune a décidé de venir vivre ici et surtout de quoi il vit. En plus, il n'a pas l'air commode. Ils vont s'en rendre compte au moment où la doyenne du village se fait agresser chez elle et qu'il a pris la défense de Grégoire, un jeune handicapé. La plupart des villageois ont accusé Grégoire de s'en être pris à la vieille femme.

Il n'a pas eu de chance dans la vie Grégoire. Il y a 10 ans un chauffard l'a laissé pour mort sur le bas-côté de la route après l'avoir renversé à vélo. Le coupable n'a jamais été arrêté et son père s'est fait la malle peu de temps après. C'est donc sa mère qui l'a élevé seule pendant toutes ses années. Mais plus Grégoire grandit et plus il fait des crises violentes. Sa mère a de plus en plus de mal à le contenir. Et ses crises sont amplifiées quand il voit des animaux.

C'est donc le jour où Alexandre ramène son cheval Placido que la rencontre se fait. Hélène ne voit pas d'un bon œil l'arrivée d'Alexandre dans le village. Surtout qu'elle est persuadée qu'il a quelque chose à voir avec l'accident de son fils.

Alexandre va tout mettre en œuvre pour prouver son innocence et convaincre Hélène qu'il ne lui veut que du bien. Surtout que Grégoire se prend d'amitié pour lui.



J'ai adoré cette histoire. Les personnages sont forts, attachants, surtout Grégoire et Alexandre. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il y ait un mystère à découvrir dans ce roman. Pour ma part, j'avais deviné le nom du coupable mais ça n'a pas gâché ma lecture. J'ai dévoré ce roman en une journée. C'est le genre d'histoire qu'on n'a jamais envie de terminer. J'avais envie de découvrir l'atelier d'Alexandre, de voir ses merveilleuses peintures sur verre décrit merveilleusement par l'auteur. J'avais envie de partir en balade sur le dos de Placido et de découvrir cette belle région. Ce roman est un coup de cœur.
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La Belle guérisseuse

Un livre qui ne me laissera pas un grand souvenir. Trop de longueurs, une fin très prévisible. Pourtant, le sujet était intéressant : les relations entre les français et les Allemands après la seconde guerre mondiale.

C'était la première fois que je lisais cet auteur et ce sera sans doute la dernière.
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Le mystère de Millepertuis

Un livre qui parle de campagne, de famille, de dispute et de morts suspectes.

Ce livre dévoile la vie compliquée de certaines famille et l'amour d'un père pour sa fille.

Un beau livre un vrai livre
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La Maison au bout du chemin

Le genre de roman pour lequel on se dit « encore un chapitre et j’arrête ». Un excellent moment de lecture.



Nous sommes dans un petit village de la Dombes, peu après la 2ème guerre mondiale. Rémi Oswald vient d’y acheter une vieille bâtisse, inhabitée depuis plus de quinze ans. Que vient faire un « étranger » dans cette région ?



Rémi a des dons de guérisseurs, ce qui fait très vite le tour du village. Certains l’accueillent bien, d’autres non. Que craignent-ils ?



Tout ce que nous savons de lui, c’est qu’il est veuf et que sa fille a disparu pendant la guerre. Il a choisi cette vieille maison parce qu’elle pourrait le conduire à un mystérieux trésor…



J’ai découvert un auteur que je ne connaissais pas. Et j’en suis ravie ! Il a très bien su rendre l’atmosphère d’un petit village à cette époque, où tout le monde se connait, l’ambiance assez douteuse et épaisse qui y règne. Ainsi que les ragots, l’hostilité, l’amitié, les silences et non-dits parfois un peu lourds.



Michel Verrier a su me retenir dans les filets de son récit. Un roman « de terroir », assez noir par moments, avec un certain suspense.



Rémi, le personnage principal, est attachant et assez secret. Ce qui fait que j’ai eu envie de le suivre, de découvrir son histoire et jusqu’où aller le mener l’auteur. Je ne pouvais pas m’empêcher de lui souhaiter le meilleur, ou au moins de trouver réponses à ses questions.



L’histoire est « simple » et très convaincante. Un roman régional qui fait la part belle à l’atmosphère et aux ressentis des personnages, avec juste ce qu’il faut de descriptions.



L’écriture est très agréable à lire et nous emmène presque malgré nous aux côtés des différents personnages (et certains ne sont vraiment pas très sympathiques…). J’aurais aimé rester plus longtemps avec eux, mais les pages se sont tournées presque toutes seules…



Je terminerai par une citation : « C’est souvent facile de faire un peu de bien, pour peu qu’on le veuille et qu’on ait envie de donner du bonheur aux autres. ».
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Le cheval de l'espoir

C’est le genre de roman agréable dans lesquelles vous savez que rien de mal ne peut se passer et où il y a toujours une belle fin ! Ce roman m’a fait passer un doux moment. Il a réussi à me transporter dans un univers riche en mystère, en émotion et en beauté. Les personnages, en particulier Grégoire et Alexandre, sont particulièrement bien développés.
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La merveilleuse promesse

Novembre 1840, la pluie est omniprésente dans la région de Saône et Loire et la Saône sort de son lit pour inonder tous les villages aux alentours. De nombreux paysans et pêcheurs vont tout perdre en l'espace d'une semaine. Plusieurs personnes vont trouver la mort également en se noyant. Pierre Geoffroy, 24 ans, a le cœur sur la main. Issu d'une famille de pêcheurs, il est l'unique soutient de sa famille depuis que son père souffre du dos et ne peut plus bouger. Un soir en allant prendre son poste au garde des postes il voit les deux enfants du meunier pris dans les flots et prêt à être emporté par la roue du moulin. Une jeune femme qui tentait de les sauver se retrouve également dans une fâcheuse posture. Pierre ne réfléchit pas à deux fois avant de se jeter dans la crue pour sauver tout le monde. S'il connait déjà les enfants du meunier, il n'a aucune idée de qui peut être la jeune femme. Elle se nomme Mélanie Seignebert, fille du "comte" de la région un homme impitoyable et très riche.



Les deux jeunes gens vont avoir un véritable coup de foudre. Mélanie qui n'est quasiment jamais sortie de chez elle et n'a jamais rencontré de personnes de son âge ressent une profonde affection pour Pierre et surtout une éternelle reconnaissance de l'avoir sauvé des eaux. Mais le père de Mélanie a choisi un mari pour cette dernière et il est hors de question qu'elle refuse cette union qui va l'enrichir un peu plus. Mélanie quant à elle, voudrait que son père remercie Pierre comme il se doit pour l'avoir sauvé de la noyade. Elle va lui tenir tête jusqu'à ce que son père décide de se débarrasser du jeune de la pire des manières.



Je pense que ce roman est le meilleur que Michel Verrier a écrit ! C'est un immense coup de cœur en ce qui me concerne. Je l'ai lu quasiment d'une traite jusqu'à 3h du matin hier tant je voulais connaître la fin. J'ai tout aimé dans cette histoire, les personnages de Mélanie et Pierre avec leur grand cœur. Pierre est un homme très apprécié dans le village, il aide son prochain sans rien attendre en retour et sa bonté et son honneur lui sauveront la vie.

Il n'était pas bon d'être la fille d'une personne puissante à cette époque, devoir subir les mariages arrangés et ne pas pouvoir aimer et épouser celui qu'on aime. J'ai aimé la force de caractère de Mélanie qui fera tout pour aider Pierre et sa famille malgré le désaccord de ses parents.



Je vais vous faire une merveilleuse promesse, lisez ce roman vous ne serez pas déçue !
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Les vents de la colère

Les Champaillet sont paysans de père en fils. Mais la rudesse de la vie et l'exode rural font que François, le fils souhaite autre chose que de rester vieux garçon et paysan. Lorsqu'une société allemande souhaite implanté un parc d'éoliennes sur une partie sauvage de leur terrain, le père et le fils voient enfin un autre avenir pour eux. Mais ce n'est pas vraiment l'avis des soeurs de François, Agnès et Julie, qui sont contre le projet.

Joaquim, l'ingénieur allemand va découvrir lors d'une visite à la ferme, la photo de Julie qui est le portrait craché de sa grand-mère adoptive Irma. Simple hasard? La suite va lui apprendre qu'il n'existe pas de hasard.



Ce roman est sans le vouloir partagé en deux parties. Tout d'abord la partie sur le projet du parc éolien. L'auteur a fait un très bon travail de recherche sur les énergies renouvelables, sur les avantages et les inconvénients des éoliennes et sur les problèmes écologiques que notre planète rencontre de plus en plus. Tout l'administratif, et le politique qui en découlent sont aussi très bien retranscrit. Petit bémol, parfois un peu de longueurs et de redondance dans toutes ses explications. Il nous raconte ensuite très bien la vie des paysans en montagne, l'entraide qu'il existe entre eux quand l'un est dans le pétrin. L'accueil est tout aussi merveilleux et j'ai eu l'impression d'avoir été invité à passer un agréable moment à la Ribaudière.



Et puis comme en fond sonore, nous avons le mystère de la ressemblance entre Julie et Irma, la grand-mère de Joaquim. Pur hasard, secret de famille ? Joaquim va partir à la recherche de la vérité. En cours de route il y trouvera l'amour. J'ai plus particulièrement aimé cette partie de l'histoire. Mon petit côté fleur bleue je pense, surtout que c'est très très fleur bleue. J'avais vraiment hâte de connaître moi aussi la vérité sur cette histoire et j'ai donc englouti ce livre en deux jours.

La plume de Michel Verrier est toujours aussi magnifique. Les dialogues sont beaux, les descriptions des paysages encore plus. Il a su aussi créer des personnages attachants qu'on a envie de rencontrer. Je suis triste en refermant ce livre de les quitter. (...)
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Le cheval de l'espoir

C'est la couverture et le titre qui m'ont tout de suite attirée dans ce roman. J'aime les chevaux, celui de la couverture m'a fait penser au cheval de trait que nous avons eu il y a quelques années, ces animaux sont dotés d'une grande empathie et sensibilité, ils font des miracles avec les personnes qui les cotoient. Je me souviens m'être souvent confiée à mon cheval, et je me sentais tellement bien après. En lisant le résumé de ce roman, je me suis rendue compte qu'on allait être aussi dans ce schéma du cheval soigneur, pour mon plus grand plaisir. En plus, j'aime beaucoup les livres de cette maison d'éditions, qui sont de véritables histoires du terroir, proches de nous. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour que je passe un bon moment de lecture.



Et ce fut le cas. L'histoire se passe dans le Beaujolais, dans un petit village non loin de Villefranche-sur-Saône, dans les vignes. Tout le village est en émoi, car la doyenne du village a été retrouvée inanimée chez elle, sauvagement agressée. Les gendarmes arrivent pour les premières constatations, les villageois accusent le jeune Grégoire, un adolescent handicapé, qui pique parfois des colères. Ce pauvre gamin a été renversé par une voiture alors qu'il était enfant et en a gardé de graves séquelles. Sa mère Hélène fait très attention à lui, le chauffard coupable de cet acte, n'a jamais été retrouvé. Lors de cette vindicte populaire, va intervenir Alexandre, qui certifie avoir vu le jeune garçon chez lui et ne pas avoir bougé de la matinée. Il le sait car il est le voisin direct d'Hélène et Grégoire. Mais les doutes persistent pour certains villageois. Car ils ne connaissent pas Alexandre. Ils l'ont vu venir s'installer récemment dans la maison de ses grands-parents. Alexandre a fui la ville et son métier dans une banque pour des raisons personnelles, et s'est installé à la campagne pour vivre de sa passion, la peinture sur verre et la réalisation de vitraux. Il ramène également chez lui son cheval, Placido. Hélène, sa voisine, est catastrophée de voir cet animal si proche de chez elle, car Grégoire pique d'énormes crises incontrôlables quand il voit des animaux, n'importe lesquels d'ailleurs. Elle ne peut tout de même pas demander à Alexandre d'enlever son cheval. La rencontre entre Placido et Grégoire aura lieu, et Hélène en sera toute retournée. Elle ne voit pas d'un bon oeil que Grégoire parle à Alexandre, car elle a de gros doutes sur lui, il possède une camionnette blanche avec un phare cassé, ce qui pousse à Hélène à avoir des soupçons. Sont-ils fondés, ça je vous laisse le découvrir. Et comment empêcher Grégoire de se lier d'amitié avec lui, plein de questions pour lesquelles il va falloir trouver des réponses...



Je me suis très vite attachée aux protagonistes, à Alexandre et à Grégoire en particulier. Ce sont tous deux des personnages marqués par la vie, ils n'ont pas été épargnés. On comprend aisément, en sachant ce qu'Alexandre a vécu en ville, son besoin de déconnexion, d'isolement. Et au fur et à mesure des pages, il se révèle être un homme très sensible, très empathique. Il aide facilement les autres, il est très compréhensif avec Grégoire, l'aide à surmonter ses crises. Il l'est aussi avec d'autres personnes qu'il aide aussi. C'est un voisin qu'on aimerait tous avoir. Grégoire est évidemment très attachant, de par son passé, et par son histoire. Hélène est une femme qui m'a beaucoup touchée aussi, la surprotection vis-à-vis de son enfant est compréhensible, je pense qu'on ferait tous pareil, sa défiance aussi. Ce sont de très beaux personnages. J'ai aussi beaucoup aimé les secondaires, les grands-parents de Grégoire par exemple, ou le jeune gendarme. Tous les personnages sont vraiment beaux et très bien travaillés par l'auteur, il les a rendus très humains, très réels. J'avais l'impression de les regarder évoluer, je me suis attachée à eux comme à des amis et ai eu un peu de mal à les quitter. 



J'ai beaucoup aimé le style de Michel Verrier, sa façon de me prendre par la main, de m'emmener dans ce village et de me raconter l'histoire de ces personnages. Il a réussi à piquer ma curiosité en y introduisant un suspense autour de certaines questions qui reviennent souvent. Et puis bien sûr, il y a les lieux. Je connais un peu les paysages autour de Villefranche-sur-Saône, j'ai vraiment eu la sensation d'y être. L'auteur dépeint très bien la campagne, les vignes, les chemins alentour. Il décrit aussi très bien la vie dans un village, la mentalité des habitants, leur manque de confiance en l'autre, leur façon de les considérer comme des étrangers, alors qu'ils sont du même pays. Cela m'a toujours exaspérée. Cela fait plus de vingt ans que j'habite dans un petit village du Jura, et je suis encore considérée comme l'étrangère, tout ça parce que je n'y suis pas née, c'est très compliqué de se faire une place. Michel Verrier dépeint tout cela très bien, je me suis souvent reconnue dans Alexandre. L'auteur parle aussi très bien du handicap, du changement dans la vie qu'il bouleverse. D'autres sujets sont aussi abordés toujours avec beaucoup de finesse et de sensibilité. 



J'ai passé un excellent moment avec ce livre. La narration à la troisième personne m'a permis de garder une petite distance avec les personnages qui n'étaient pas négligeables. Les sentiments sont tellement forts, que cela m'a permis d'être un peu moins touchée. La lecture s'est faite sans difficultés, elle était prenante, j'ai eu bien du mal à quitter le livre. Mon seul petit regret serait que la fin va un peu trop vite pour moi. Je m'attendais à plus d'explications. Je ne peux pas trop en dire, mais j'ai trouvé que les événements se précipitaient un peu, j'aurais aimé prendre plus de temps. Mais cela ne m'a pas empêchée d'aimer ce final proposé par l'auteur. Et cela n'entache pas ma bonne opinion de ce roman et de son auteur.



C'est un livre que je vous recommande de lire. J'ai aimé la place de l'animal dans cette histoire, l'auteur a su montrer sa beauté, son caractère, et la nécessité de l'humain à rester humble devant la belle noblesse du cheval. Il est capable de miracles dans les relations humaines. 



Je suis très contente de mon côté d'avoir lu ce livre, et d'avoir découvert la plume de Michel Verrier que je relirai avec grand plaisir. Il y a certains titres de sa bibliographie qui m'intéressent beaucoup et qui rejoignent ma wishlist. 
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Le cheval de l'espoir

Une histoire à la fois palpitante et touchante. Un page Turner rural qu'on referme avec gratitude. La description du microcosme villageois est amenée habilement, par petites touches qui créent le suspens tout en préservant la clarté. L'écriture est fluide. On s'attache aux différents personnages : Grégoire et sa maman, meurtris par la vie, et Alexandre, le voisin taiseux et mystérieux qui a tout quitté pour venir vivre dans la maison de sa grand-mère. Merci à Babelio masse critique. Je vais m'intéresser aux autres livres de Michel Verrier !
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Le cheval de l'espoir

Les personnages sont attachants :

- Alexandre pour sa bienveillance et sa passion pour le vitrail

- Hélène, malgré son attitude froid et discrète, m'a touchee par son courage pour élever seule, malgré l'aide de ses parents, son adolescent handicapé depuis 10 ans.

- Grégoire, de par son handicap, n'arrive pas à communiquer. Son évolution est fulgurante grâce à son amitié avec le cheval d'Alexandre, Palacido.



L'écriture est très fluide. Les pages se tournent toutes seules. Je n'ai pas vu passer les 300 pages passer.



Je quitte ces personnages à regrets. Je me sentais bien auprès d'eux.


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