Et pourtant ....
Pourquoi repousser les limites du temps
Si c'est pour errer dans cette immensité ?
Je voudrais pourtant vivre au-delà du présent,
Allonger les heures et les remplir de souvenirs,
Creuser une rivière où coulent des diamants,
Eteindre les étoiles pour ne pas vieillir.
Et vêtir l'Univers de ces habits de lumières,
Peindre les nuits aux couleurs du soleil d'été,
Nous recouvrir d'or, effacer tous les hier
Et tracer l'avenir aux éclats de beauté.
Pourquoi m'accrocher aux rives de la Liberté
Si c'est pour me noyer dans mes sentiments ?
Je voudrais pourtant, n'avoir que toi d'horizon,
Etre la rosée qui t'éclabousse de baisers,
Eveiller tes désirs sous un feu de passions,
Epouser les formes de ton corps, soupirer
Entre tes bras et vibrer sous tes caresses,
Etre le sourire sous l'empreinte de tes pas
Et me perdre dans les rimes de ta tendresse
Où je deviens Muse sous tes doigts délicats.
Pourquoi traverser le miroir de l'Eternité
Si c'est pour rester enchaînée aux espérances ?
Je voudrais pourtant, me baigner dans ton regard,
Plonger dans ton âme, en remonter les joyaux
Et, pour retenir nos larmes, ériger un rempart
Autour de l'espoir où, égaré, rôde un vaisseau ....
Et pourtant ....
J'ai encore assez de musique dans mon coeur
Pour faire danser ma vie, pour rêver et t'aimer.
A mon doigt est suspendue la clef du bonheur
Celle ouvrant les portes de notre destinée.
Maman, chaque soir je puise ma force dans ton regard
Pour moi tu es la fleur du pouvoir
Une femme modèle car malgré la souffrance
De ton enfance
Tu t'es battu
Et tu as vaincu
Les mots que tu me dis
A toi on ne les a jamais dit
Pour tous ce que tu as vécu je te respecte
Je t'aime maman !
Extrait de C'est à toi que j'écris
Il n'est plus de présent à respirer sans toi,
Juste le besoin de parler à ton absence,
De m'humilier encor, vautrée dans la démence
De t'entendre toujours murmurer à mi-voix...
....Que résiste l'amour quand passe la saison.
Que j'aimerais chasser ces pensées qui m'habitent !
Guérissons-nous jamais des hommes qui nous quittent ?
Assurément le jour où j'oublierai ton nom.
Extrait de Adieu
C'est un livre fermé, toi et moi -et ton ombre-
Engloutis par la nuit, la lumière qui fuit
En un mea culpa, et le matin qui bruit
Sans le chant de ta voix perdu dans la pénombre.