AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Michèle Desbordes (53)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La demande

Quel bonheur de suivre, comme au cours des eaux calmes de La Loire, l'installation en France de Léonard de Vinci. Tout est lent et paisible dans ce roman, comme la tendresse qui va naître entre un immense Humaniste, Léonard, et son humble servante.
Commenter  J’apprécie          60
La robe bleue

L'écriture de Michèle Desbordes est magnifique, l'une des plus belles qu'il m'a été et m'est donné de lire. Méconnue pourtant, elle est exceptionnelle de poésie, d'émotions, d'intensité et dit l'indicible, le taisant, le puissant. C'est pour moi l'un des plus grands auteurs français hélas décédée. Mais j’en oublie de parler de ce livre dont le récit me hante qui narre l’internement de Camille Claudel et par flash back ses relations avec Paul, sa famille, Rodin... mais c’est au delà du sujet que tout se joue
Commenter  J’apprécie          50
La demande

Un livre poétique où tout est dit sans être dit. Où les silences et les 'non-regards' donnent un sens à des vies qui suivent le rythme de la nature, des saisons, des années avec une langueur et un renoncement qui font toute la beauté des personnages. C'est un livre qui ressource, qui rappelle que les petites choses, les gestes quotidiens sont souvent a l'origine des grands bonheurs de la vie.
Commenter  J’apprécie          50
L'habituée

L'histoire d'une famille retirée et solitaire, un père autoritaire et réservé, réfugié dans le silence, une mère trop tôt disparue, les trois filles qu'une grande affection unit, l'attente et l'espoir d'une vie plus exaltante, les premiers temps de liberté, les premiers émois, avant le désastre, la guerre va bouleverser la vie paisible et figer le temps. Beaucoup de poésie, une écriture exigeante (elle n'est pas sans me rappeler Sylvie Germain dans l'exploration de l'intime) et des textes magnifiques, lumineux, lu avec bonheur, à voix haute.
Commenter  J’apprécie          50
La demande

Lu une fois dans le train, et aussitôt oublié.

La douceur du tableau de la couverture m'a redonné envie de le lire.



Une langue précieuse et précise, une musique lente, douce et triste, des couleurs qui restent neutres, effacées tout comme les personnages. En toute discrétion.

Une petite parenthèse, où tout s'écoule au rythme de ses pas à elle, de son regard à lui.
Commenter  J’apprécie          50
L'emprise

Dans un texte d’une écriture très travaillée, exigeante et poétique, l’auteur explore son enfance, les secrets, les rares bonheurs fous, les souvenirs lointains et brumeux liés à la guerre, elle parle de cette enfant qu’elle était comme d’une étrangère dont elle essaierait de percer les mystères de l’âme, les tourments, la soif d’amour, les égarements de la mère, les absences du père, les tragédies qui ont marqué la famille. Le texte est empreint d’émotion retenue, de sensibilité à fleur de peau, de douleur et de solitude dans une tentative de réconciliation avec ce passé idéalisé et perdu pour toujours. Comme Hélène Lafon, elle donne vie et humanité aux « taiseux » avec des mots touchants, justes et d’une beauté lumineuse. C’est d’autant plus poignant que l’on sait que ce texte-là sera l’ultime avant sa mort et qu’elle le sait.
Commenter  J’apprécie          50
Les Petites Terres

Par l’autrice de La Demande (un chef-d’œuvre), de La Robe bleue (magnifique), ce livre (bribes, fragments,parcelles) publié à titre posthume et dont Charlotte Gainsbourg lit un large extrait (un peu modifié et adapté) à la fin du film Les passagers de la nuit, de Mikhaël Hers (2022).

« Il y aura ce que nous avons été pour les autres, simplement nous étions là, il y avait quelque chose de chaud, d’éternel, et nous n’étions jamais les mêmes, ces inconnus magnifiques, des fragments de nous, ces passagers de la nuit. »



Un livre autobiographique, d’une traite et pourtant décousu, sur l’amour, la souffrance, la séparation - un long exil, puis la maladie qui dévaste et la mort. Les regrets, beaucoup de non-dits et de pudeur, les paysages de Loire chers à l’autrice et qui apaisent, l’hostilité d’une île sous les tropiques, la douceurs de voyages en train.

Parfois difficile, mais toujours poétique et sensible.
Commenter  J’apprécie          40
La robe bleue

Commenter  J’apprécie          42
La robe bleue

C'est avec plaisir que j'ai relu ce livret de 155 pages, concernant, pour moi, la figure la plus talentueuse et la plus dramatique des artistes du XXe siècle.



Qui ne connaît pas la photo emblématique de cette vieille dame, assise sur une chaise, les mains croisées sur ses genoux, les yeux perdus dans le vague de ses souvenirs, une moue désabusée dessinée sur les lèvres, dans l'attente interminable de quelqu'un venu la délivrer de l'enfer de l'asile ? Michèle Desbordes s'est emparée de cette image lugubre, d'une tristesse infinie, pour imaginer le déroulement monotone de la vie d'aliénée de Camille Claudel. Car il s'agit bien de cette passionnée de la vie, de l'amour et de son art, cette femme au talent incommensurable à laquelle on a coupé les ailes.



Que faire dans un lieu si tristement désolé hormis attendre, attendre Paul, attendre son "petit Paul", ce frère pour lequel elle s'est battue bec et ongles pour qu'il puisse réaliser son projet d'écriture, ce frère qui parcourt le monde entier au gré de ses mutations d'ambassades, ce frère qui a signé sa demande d'internement et par là même, l'arrêt brutal de toute forme d'expression, orale comme sculpturale, ce frère qui ne vient que rarement la voir, même lors de ses passages en France, ce frère qui la néglige et qu'elle aime malgré et plus que tout.



Sur sa chaise bancale, devant le pas de la porte, Camille rêve et ressasse les temps forts de sa vie ; son enfance à Villeneuve, entourée de l'amour paternel, bridée par la dureté de sa mère ; son échappée vers Paris, intégrant l'atelier du Maître, Auguste Rodin ; son ardente passion pour cet homme ; ses divagations dues à l'alcool, la malnutrition, l'insécurité, le sentiment de persécution, qui finiront par l'engloutir au fond d'un asile.



Reprendre "La robe bleue", c'est me replonger dans la détresse et dans la solitude d'une femme que j'admire depuis longtemps. Ce livre est un réel hommage à l'impétueuse et à la rebelle Camille, dévorée par la passion de son art et de son amour brûlant pour Rodin. Je suis toujours aussi bouleversée devant ses sculptures qui sont une mise à nu de l'artiste, à chaque période de sa vie. La sensualité de la "Valse" ou de "Vertumne et Pomone" (ou Sakountala, ou L'Abandon), le désespoir de "L'implorante" retrouvée dans "L'âge mûr", la finesse dans "Les Causeuses" ou "La vague", me submergent à chaque fois.



Le talent n'occulte pas les démons qui ont pris possession de l'esprit fiévreux de Camille. À son époque, la psychiatrie était à ses balbutiements et les délires de paranoïa avec lesquels elle se bat n'ont pas de traitement. Seul l'enfermement est préconisé pour retirer l'inopportun à l'abri des regards. Aujourd'hui, l'origine du mal serait attribuée à un burn-out dû à un travail intense, acharné, sans manger ni dormir. Devait-elle être rayée de la famille et subir l'isolement, privée de visites et de correspondance pour autant ? De cette "folle furieuse, dévergondée", qualificatifs abondamment utilisés par sa mère, il reste les œuvres, celles qu'elle n'a pas détruites, celles qui laissent entrevoir tous les trésors qui ont disparu. C'est grâce à sa petite-nièce, Reine-Marie Paris, petite-fille de Paul, que le travail de cette sublime artiste sort de l'oubli. En 1958, cette jeune femme a 20 ans et découvre, presque par hasard, le travail de son aïeule, maintenu à l'ombre du tabou familial.



Je n'ai jamais eu une grande admiration pour la littérature de Paul Claudel. Son comportement d'évitement vis-à-vis de sa sœur, ne m'a pas mise dans de bonnes dispositions à son égard. Reine-Marie Paris, a confié lors d'une interview de 2014 :"Mon grand-père avait nourri une énorme culpabilité toute sa vie, au-delà de la mort de Camille. Il pensait ne pas avoir fait ce qu'il aurait dû." Sa conscience l'aurait-elle démangée un tout petit peu ?



Ce roman, bien que basé sur la correspondance et inspiré de la vie et des œuvres de Camille Claudel, est une fiction. Par son style original et sa magnifique écriture, Michèle Desbordes imagine la détresse de cette femme, livrée à ses démons, recluse et abandonnée à une détresse gênante, ballottée de l'asile de Ville-Évrard en Seine-Saint-Denis à celui de Montvergues à Montfavet en Avignon comme un paquet encombrant. Son internement durera trente ans, sans qu'elle touche un seul gramme de terre glaise, et pendant lesquels son "petit Paul" adoré ne lui rendra visite qu'une dizaine de fois ! En 1943, à 78 ans, Camille Claudel meurt dans l'indigence, le froid et la faim, comme 40 000 malades mentaux en France. Dans l'indifférence générale, elle sombre dans l'oubli. Aucun membre de sa famille n'assistera à son inhumation, ni ne réclamera son corps, qui finira dans l'ossuaire du cimetière de Montfavet. Seule jusqu'à bout !



« Une inordinaire solitude » M. Desbordes



« Rien ne dit la peur ou la tristesse, ni la violence d'un désespoir. » M.Desbordes



« Il y a toujours quelque chose d’absent qui me tourmente. » Camille Claudel, Lettre à Rodin, 1886



Commenter  J’apprécie          40
La demande

Ce livre-là, c'est la Loire elle-même qui l'a écrit. La Loire entre Orléans et Tours, la Loire lente, alanguie, sans violence apparente, dont les couleurs ne crient jamais, dont les saisons ne connaissent pas les extrêmes. Toute en nuances, en impressions fugitives à redécouvrir à chaque heure des journées différentes. Dont la beauté, même aux jours d'été les plus purs, garde une mélancolie douce.

Il sera difficile maintenant de regarder la Loire sans penser à la servante.
Commenter  J’apprécie          43
La robe bleue

Dans une langue aux longues phrases, peu ponctuées, et maniant la répétition, Michèle Desbordes nous immerge dans les pensées et souvenirs de Camille Claudel, internée et en attente de la venue de son frère. L'imaginaire s'appuie sur les correspondances et quelques photos, la poésie fait le reste. Est-ce possible d'accéder à ce livre sans rien connaitre de l'histoire de Camille, Rodin et Paul ? J'ai aimé avoir des images, des repères, pour ne pas me perdre complètement dans l'écriture. Il me semble que c'est un livre de retrouvailles avec un personnage, plus que de découverte.
Commenter  J’apprécie          40
La demande

Comment est-ce qu'un livre aussi petit peut être aussi imbuvable ?



Quelle lente et pénible agonie… Je n'en pouvais plus en arrivant à la fin. Des descriptions lentes et inutiles d'un paysage sans intérêt, des descriptions des allers et venues de chaque personnage plus insignifiant que celui d'à côté, des descriptions de comment la servante sert… Oh mon dieu ! Que quelqu'un arrête le massacre. Aucune action, aucun intérêt.



Le pire dans tout ça, c'est que je n'ai même pas compris cette fameuse demande. Rien dans ce livre n'est expliqué clairement de l'interaction des personnages ou de leurs pensées. Quelle frustration de lire "la demande" et de ne même savoir quelle est cette demande. Même les résumés sur le net sont cryptiques !



Faites que j'oublie vite ce livre !
Commenter  J’apprécie          43
Un été de glycine

Un été de glycine n'est ni un essai, ni un roman, il ne s'agit pas non plus d'une biographie, au sens littéral du terme, mais plutôt d'une étude très compète de la personnalité tourmentée du romancier et nouvelliste de renommée internationale, William-Faulkner, mêlant intimement et judicieusement la psychologie trouble du grand écrivain et ses œuvres novatrices du début du 20ème siècle. Ses ouvrages portent déjà un regard visionnaire sur l'évolution de nos sociétés...



Né dans le Mississippi en 1897, William Cuthbert Faulkner mènera une vie hors-norme, loin des convenances sociales et familiales qui lui pèsent et dans une époque fortement marquée par la ségrégation raciale entre les Blancs et les Noirs. Ce n'est pas un hasard d'ailleurs si l’auteur, Michèle Desbordes reprend dans cette étude explicitée, le style erratique de l’écrivain dont les écrits sont le reflet d'une existence tourmentée, en raison de nombreuses frustrations et d'une suite d'échecs personnels, notamment sentimentaux, qui le feront sombrer dans l'alcoolisme. Il se jettera à corps perdu dans l'écriture afin d'oublier son mal être. Doué d'une grande imagination, affabulateur et raconteur hors pair, il se fabriquera un monde fictif, bien à lui, dans lequel la vraie vie, souvent tragique, entrera en communion avec des rêves dans lesquels les fantômes de son passé ressurgiront.



A la faveur d'une belle écriture, ce livre représente un grand intérêt biographique sur la vie et l'œuvre de l'écrivain américain. Cependant, les effets de style, assez surprenants, employés par la romancière, peuvent éventuellement déboussoler et laisser perplexe les lecteurs non-initiés ou peu coutumiers de ce genre littéraire particulier.

Commenter  J’apprécie          20
La demande

Particulièrement difficile de trouver à redire à ce petit livre: rarement le silence aura atteint pareille densité. La rencontre entre le peintre italien et la vieille servante prouve, une fois de plus, la mystérieuse unité de l'expérience humaine; la langue, à la manière de Vercors, s'épure sans s'appauvrir, et les personnages à peine silhouettés jettent le même trouble que si, soudain, apparaissait une forme de femme dans l'arrière-fond d'un maître du Quattrocento. La lecture en est très sensuelle.
Commenter  J’apprécie          20
La robe bleue

L'autrice retrace une partie de la vie de Camille Claudel, oscillant entre les périodes, comme si elle retraçait archéologiquement les fils de pensée des différents personnages. Ce style assez original n'est pas toujours facile à suivre et même s'il donne un caractère très particulier à ce roman, il m'a parfois un peu perdu.



La vie de Camille Claudel reste effroyablement bien retranscrite, avec toute l'injustice de cet enfermement et l'abandon progressif de cette femme sur tout ce qui fait le goût de la vie.
Commenter  J’apprécie          20
La demande

La Demande de Michèle Desbordes est un roman court à l'écriture très poétique qui relate la fin de vie de Léonard de Vinci en France, au Clos-Lucé. Il rencontre une servante et ils vont faire connaissance sans jamais vraiment se parler (d'ailleurs, il n'y a aucun dialogue, que des phrases au discours indirect lorsqu'ils se parlent). Si au début, les phrases qui sont très longues et qui sont écrites avec une ponctuation particulière ne me plaisaient pas, je trouve qu'au final c'est ce qui rajoute du charme au roman. En effet, l'écriture va très bien avec l'histoire qui sont toutes les deux poétiques. C'est d'ailleurs cet aspect que j'ai préféré dans ce roman : le fait que les personnages ne se parlent pas (du moins, pas souvent) mais qu'une relation se construise tout de même grâce aux regards mais aussi grâce à la compréhension des sentiments de l'un et de l'autre est une approche de l'amitié intéressante et originale (Ce n'est pas une relation qui existerait dans la réalité !). J'ai aussi beaucoup aimé le thème de l'observation, avec tous les moments du quotidien et les paysages décrits. C'est grâce à ce sens aiguisé de l'observation que la relation se construit. Et aussi, les thèmes du temps qui passe et de la mort sont très bien retranscrits, avec beaucoup de fraicheur. Un livre à lire si on veut être de bonne humeur. Néanmoins, je conseille de regarder un documentaire ou de se renseigner sur la vie de Léonard de Vinci avant de lire ce livre au risque de ne pas comprendre grand chose.
Commenter  J’apprécie          20
La demande

Un livre subtil fin et délicat qui se lit d’un trait comme un hors temps. Très beau et touchant.
Commenter  J’apprécie          20
La demande

A mon tour de ne pas être convaincu par ce petit livre que les excellentes éditions Verdier poche viennent de ressortir en l'accompagnant d'une 4e de couverture fort élogieuse. Malgré les premières pages, qui sont une manière de prologue, quelle déception !

La maîtrise de la langue par l'auteure n'est pas en cause, non plus que le mal qu'elle s'est probablement donné pour écrire son récit, presque deux années de calendrier s'il faut en croire l'indication de fin de texte. Malgré ses évidentes bonnes intentions, malgré un soin minutieux, peut-être trop minutieux, accordé à la forme, je n'y ai pas vu, ou goûté, la poésie que certaines critiques présentes par ailleurs mettent en valeur.

Certes, tout cela est très doux, coule absolument sans aspérité aucune, mais justement il se trouve si peu de relief dans ces pages que je n'ai jamais ressenti grand-chose, sauf en de rares occasions, après la page 80 entre autres, et n'ai pratiquement éprouvé aucun intérêt pour l'histoire de cette servante, dépeinte d'une manière probablement trop impressionniste, pointilliste devrais-je dire pour filer une métaphore picturale.

La ponctuation, ou plutôt son absence, comme cela aurait pu se faire au temps du Nouveau roman, a ajouté à mes difficultés de recherche d'un quelconque plaisir avec, c'est peut-être idiot, presque une sensation d'essoufflement (!) à parcourir des phrases aussi interminables que malheureusement assez peu évocatrices. On peine à se transporter au 16e siècle, ne serait-ce qu'un 16e siècle de convention, on n'éprouve aucun intérêt pour la petite dame, et à peine plus pour ce fantôme de peintre (Léonard de Vinci ?) sur le déclin, alors que quantité d'ouvrages savent camper avec talent les temps anciens !

Un récit aussi ciselé (on ne peut le nier) ne doit pas être qu'un exercice de style, ou alors il faut posséder celui de Proust ou de Julien Gracq.

Tout cela souffre d'un biais initial trop ambitieux peut-être ou trop "intellectuel" : la littérature n'est pas que travail d'orfèvre sur les mots, encore faut-il que ceux-ci aient une couleur et vous parlent. Si beaucoup de lecteurs n'y ont pas vu un obstacle, cela n'a pas été le cas pour moi. Une fois encore, quel dommage !
Commenter  J’apprécie          20
La demande

J'ai trouvé ce roman par hasard chez un bouquiniste, pensant avec nostalgie à ma visite du Clos Lucé. Dans ce court récit, où le maître, Léonard de Vinci, n'est jamais nommé, nous suivons l'arrivé d'un artiste âgé et de ses élèves dans une demeure du pays Angevin. Leur arrivée provoque des changements dans la maisonnée, une domestique est chargée de s'occuper des besoins des invités. L’intérêt de ce roman se trouve dans la façon très poétique de décrire la relation entre le maitre et la domestique. Tout les oppose mais ceux ci développent une sorte de fascination l'un pour l'autre. De Vinci se délecte d'observer les faits et gestes de la servante, dont la vie est loin d'être facile; la servante est curieuse du maître et de son travail. Le récit nous conte cette fascination mutuelle et cette relation qui se tisse. Nous découvrons également certains détails liés au travail et à la fin de vie de Leonard de Vinci, ainsi que la dure réalité de la vie des domestiques à cette époque. C'est avec un autre regard et une grande délicatesse que l'auteur nous conte la rencontre de deux mondes qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Un petit roman surprenant qui ravivera es souvenirs des visiteurs du clos Lucé.
Commenter  J’apprécie          20
La demande

J'ai lu presque d'une traite ,sans me forcer,oserais-je dire avec plaisir ? La Demande de Michèle Desbordes,car ce récit sur les dernières années d'un peintre ,qu'on devine être Léonard de Vinci et de sa servante ,me laisse une impression d'effroi et de tristesse vu l'âpreté de la vie de cette servante...
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michèle Desbordes (314)Voir plus

Quiz Voir plus

Hercule Poirot ou Miss Marple ?

L'affaire Prothero ?

Hercule Poirot
Miss Marple

15 questions
120 lecteurs ont répondu
Thème : Agatha ChristieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}