Landowski écrit " Toutes les religions disparaîtront, évolueront. Le culte des morts persistera toujours. Un jour viendra où il sera le seul culte." (p.14)
« F.L.-C : Je trouve cette idée de redresser les morts formidable ! « Ces morts, je les redresserai ! » C’est la foi en la sculpture et en la création, en l’homme créatif qui redresse l’homme. Il [ Paul Landowski] était prêt à accepter toutes les religions, à accueillir toutes les idées ; cette ouverture d’esprit le caractérise parfaitement » (p.71)
"Ces morts, je les relèverai !" s'était promis Landowski en 1916, alors que, nombre de ses confrères artistes, il est incorporé à la section camouflage dans la région de Noyon.
Ses compagnons d'infortune se nomment Dunoyer de Segonzac, Guirand de Scévola, Jacques Villon, Forain, Bouchard... Sur place, Landowski couve ses carnets de dessins de portraits de poilus, de croquis anecdotiques, tragiques ou comiques, sur la vie du camp, la popote, les corvées, les pieds gelés...la guerre l'épouvante, lui, l'ami de Barbusse, lui qui, déjà, a l'idée d'édifier un temple à la gloire de l'esprit humain" - "Les Fantômes" par Michèle Lefrançois (p.13)