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Critiques de Michele Masiero (12)
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Deadwood Dick, tome 2

Poursuivant mes aventures avec Nat Love, mieux connu sous le nom de Deadwood Dick, je l’ai rejoint sur une attaque par des pillards sadiques : la bande de Rayo.



Les emmerdes vont commencer et ne vont pas se terminer avant la fin de cet album, le faisant plus ressembler à un western sanglant de Tarantino qu’à un épisode de la vie dans l’Ouest.



Le premier tome était assez violent, mais la violence me semblait "juste", non exagérée, mais ici, c’est massacres et compagnie, à tel point que le scénario se retrouve noyé dans les coups de feu tirés par Deadwood Dick et ses opposants qui veulent lui faire la peau.



Pourtant, Deadwood ne demandait qu’une chose : pouvoir enterrer l’homme qu’il avait croisé, coincé sous son cheval, au pied d’un arbre. Le cimetière avait l’air bien, j’y ai même aperçu la tombe d’Arch Stanton (cfr "Le Bon, la Brute et le Truand" – "Il buono, il brutto, il cattivo" : "Bill Carson m’avait seulement dit : La tombe marquée Inconnu, à côté d’Arch Stanton").



La ville de Hide and Horns est un vrai modèle de sauvagerie, de barbarie, d’inhumanité. Peuplé de mecs bas de plafond ou d’un proxénète chinois véreux, qui voient tous d’un mauvais œil l’arrivée d’un Buffalo Soldier, Noir de peau, qui veut y enterrer un autre Noir.



Un bain de sang, voilà le résumé de cet album qu’il faut lire avec les tripes bien accrochées, tant c’est du western super violent, sans concession, avec une pointe de lumière tout de même, sur le final.



Les dessins de Pasquale Frisenda sont différents de ceux du premier album, dessinés par Corrado Mastantuono. Entre nous, je préférais les premiers. Corrado Mastantuono avait un coup de crayon qui me plaisait mieux pour Deadwood Dick.



Mais Pasquale Frisenda réussi à rendre la glauquitude de la ville et de ses habitants. Pour peu, on sentirait bien l’odeur de poudre, de sang, de tripes qui se rependent, de la merde, de la pisse et du sperme, parce que d’après les filles, Deadwood en a une grande et elle est toute noire !



Je préférais le premier tome, où il y avait un scénario moins violent, même s’il n’en manquait pas et que ce n’était pas un album pour les petits enfants. Ici, c’est encore pire, en ce qui concerne la violence et le racisme (ce qui était normal à l’époque), mais cela noie un peu le scénario dans des scènes de flingage dignes du roman "Une assemblée de chacals" de S. Craig Zahler.



Un western ultra-violent, à réserver aux cœurs bien accrochés ou à celles et ceux qui ont envie de vivre l’Ouest dans ce qu’il avait de plus crasse, de plus gore, de plus dégueu.


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Deadwood Dick, tome 1 : Noir comme la nuit

Lorsqu’on est un Noir dans l’Amérique Blanche, peu de temps après la fin de la Guerre de Sécession, il vaut mieux faire profil bas et ne pas regarder la croupe incendiaire de l’épouse Blanche du type qui t’emploie à couper son bois pour des clopinettes.



En ce temps-là, on lynchait les Noirs pour un rien, le Blanc ayant toujours raison. Non, tout n’est pas encore parfait à l’heure actuelle.



La première chose qui m’avait attirée, dans cette bédé, c’était le nom de l’auteur Joe R. Lansdale. Je connais ses romans, sa gouaille, ses portraits réussis des personnages, quelque soit leur couleur de peau.



Ce gros album en noir et blanc, aux dessins réalistes et superbement bien dessinés, commence par un épisode rempli de suspense de la vie de notre Nat Love, jeune Noir connu pour le moment sous le nom de Dick. Aux prises avec un Indien, il nous interpelle, commençant par nous raconter sa vie et comment il en est arrivé là.



La particularité de Dick, c’est qu’il s’adresse à nous, lecteurs, tel un Deadpool. C’est assez inhabituel et j’apprécie toujours la chose. Les épisodes de sa vie vont s’enchaîner, avant que nous le retrouvions là où nous l’avions laissé, en mauvaise posture, avec un Indien vindicatif.



Notre personnage est irrévérencieux, ce qui le rend hautement intéressant. Il sait parler, il sait baratiner, il sait se vendre, mentir ou omettre une grande partie de la vérité. Sans sombrer dans la caricature, Deadwood Dick est réaliste et ses aventures ont un goût de vécu, ce qui fait que l’on dévore cet album de 128 pages sans s’arrêter.



Ceci n’est pas un album pour les enfants, bien entendu, c’est trash en plus d’être irrévérencieux, mais sans pour autant virer à l’exagéré ou tomber dans la facilité de la violence pour la violence ou des scènes de sexe.



Sachez juste que ce n’est pas lissé comme dans les Lucky Luke ou les Jerry Spring, on se trouve dans un tout autre genre de western. Imitant les dime novels (les romans à 2 sous), ce western envoie du lourd.



Le scénario est intelligent, bien pensé, les dialogues ne manquent pas d’humour noir, d’ironie et ils dénoncent, avant tout, le comportement des Blancs envers les autres peuples, qu’ils soient Noirs ou Rouges.



Un western réussi, à réserver pour les amateurs du genre, mais pas que ! Moi, j’attends avec impatience de trouver les deux suivants pour les lire sans plus tarder !


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Deadwood Dick, tome 1 : Noir comme la nuit

Deadwood Dick narre les aventures d’un Noir né esclave que l’Abolition a affranchi. Vivant de petits boulots, Dick est surpris par un cow boy suspicieux et vindicatif en train de reluquer le postérieur avenant de sa sœur. Pris en chasse par le frère déshonoré, Dick s’enfuit ventre à terre vers l’Ouest. Sur la piste, il croise celle de Cullen, un Noir affable avec qui il sympathise. Les deux hommes vont chercher à se faire enrôler dans le régiment des Buffalo Soldiers de Fort McKavett sous les ordres du colonel Hatch. Ils peuvent espérer trouver un confort relatif et une probable sécurité mais les guerres indiennes font rage et le contingent de soldats noirs risque sa peau dès qu’il franchit la ligne des fortifications.

Habilement composé, l’histoire introduit Dick luttant à mort avec un Apache. A la fin de la seconde planche, Dick est mis en joue par son ennemi. Les pages qui prennent la suite déroulent la vie de Dick en accéléré, de sa naissance à son enrégimentement. Hormis cette entrée en matière dans le lard, le reste serait plan-plan si les rêves érotiques de Dick ne se muaient inévitablement en pendaison haute et courte. Corrado Mastantuono rive le regard du lecteur tant son graphisme est précis, enlevé, élégant et visuellement époustouflant. Les éditions Bonelli se dévergondent quelque peu avec leur nouvelle collection intitulée « Audace ». Elles prennent soin d’avertir le lecteur que le contenu est explicite. Toutefois, il n’y a rien de bien osé. Néanmoins, pour le lecteur habitué aux histoires muselées de Tex Willer où Mastantuono excelle, c’est un régal de voir ses représentations de femmes étourdissantes et sensuelles. La nouvelle du prolifique écrivain américain Joe R. Lansdale est adaptée par le scénariste Michele Masiero. La série semble s’être achevée au n° 7.
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Deadwood Dick, tome 1 : Noir comme la nuit

Un western hardboiled

Le western a plus que jamais le vent en poupe et les aficionados de l’ouest sauvage peuvent se jeter sans vergogne sur ce premier opus de Deadwood Dick…



Formidablement adapté du roman de Joe R. Lansdale par un Michele Masiero très inspiré, remarquablement bien écrit, possédant une petite musique très personnelle, explorant un pan méconnu de l’histoire du western en mettant en scène un cowboy afro-américain, ce western drôle, violent et irrévérencieux est aussi remarquablement mis en image par l’impressionnant Corrado Mastantuono…



Si vous aimez le western ne passez pas à côté de cette pépite !
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Deadwood Dick, tome 2 : Rosso come il sangue

Dick et Cullen, soldats du régiment noir de Fort McKavett partent en mission de reconnaissance avec un détachement sous la houlette du colonel Hatch. Laissés en cantonnement près d’une rivière avec un petit groupe d’hommes pendant que le plus fort de la troupe part chasser, ils se font rapidement assaillir par les Apaches bien décidés à les occire jusqu’au dernier.

Second volet qui clôt l’aventure initiée dans le n° 1 de la série, « Rosso come il sangue » répond à « Nero come la notte », passant de l’enrégimentement à la guérilla, du noir au rouge, de la vie ordinaire du fort au corps à corps implacable passé l’enceinte protectrice.

Si le scénariste Michele Masiero introduit d’honnête manière la série « Deadwood Dick », le plaisir de lecture émane essentiellement du dessinateur Corrado Mastantuono. Capable d’adapter son style au contenu de l’histoire (voir son graphisme « ligne claire » en osmose avec le thriller d’anticipation schizophrène et glacé intitulé « Klon »), Corrado Mastantuono travaille dans « Deadwood Dick » superbement ses aplats noirs et restitue une magnifique ambiance crépusculaire. L’encrage est décisif quant au rendu alors que le crayonné constitue le soubassement de la planche. Dès que ce maître transalpin s’attelle à la tâche, il délivre, par son graphisme grandiose, une œuvre éblouissante. Qu’importe alors le flacon (une histoire moyenne) quand l’ivresse est assurée par la maestria graphique d’un tel auteur !
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Deadwood Dick, tome 1 : Noir comme la nuit

Très bel album en noir et blanc, raconté avec panache et qui doit beaucoup aux dessins et à l’encrage magnifiques de Corrado Mastantuono, dessinateur aguerri de la saga Elias le Maudit aux Humanoïdes associés, il est au départ d’une nouvelle saga irrévérencieuse, trash et lourde de sens sur notre propre époque et nos préjugés sociaux.
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Hollywoodland



Une lecture vivement conseillée !
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Deadwood Dick, tome 2

Suivez Deadwood Dick, entre le Texas et l'Enfer, et faites attention à vos arrières. Pas sûr que vous vous en sortiez indemnes..
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Deadwood Dick, tome 1 : Noir comme la nuit

"Deadwood Dick" est une réussite sur le fond comme sur la forme. Un véritable cadeaux pour tous les amoureux de grand Ouest Sauvage : à ne pas rater.
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Deadwood Dick, tome 1 : Noir comme la nuit

Sous-titré « Noir comme la nuit, rouge comme le sang », le premier volet de la trilogie « Deadwood Dick » inaugure un western savamment travaillé en noir et blanc et adapté des romans de Joe R. Lansdale.
Lien : http://bdzoom.com/165606/act..
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Deadwood Dick, tome 1 : Noir comme la nuit

Le dessin en noir et blanc de Mastantuono est excellent, il ne laisse pas indifférent. A aucun moment, il ne tombe dans la caricature en illustrant ces hommes de couleurs, qu'ils soient noirs ou rouges. Tout est là pour rester réaliste. Et c'est ce qui fait la force de cette série, prévue en trois volumes. Très recommandée.
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Deadwood Dick, tome 1 : Noir comme la nuit

Le dessin en noir et blanc de Mastantuono est excellent, il ne laisse pas indifférent. A aucun moment, il ne tombe dans la caricature en illustrant ces hommes de couleurs, qu'ils soient noirs ou rouges. Tout est là pour rester réaliste. Et c'est ce qui fait la force de cette série, prévue en trois volumes. Très recommandée.
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