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Critiques de Michèle Perret (68)
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Terre du vent : Une enfance dans une ferme ..

On entre dans « Terre du Vent » comme dans un labyrinthe de senteurs. L’émotion est diffuse, prégnante dès les premières lignes. Fiction ou document de vie, on est tour à tour sur les deux niveaux. On avance à tâtons dans ce dédale d’images ourdies de doigts d’orfèvre, dans une écriture charnelle douée d’une âme libre.



Dans cette évocation d’une ferme de l’Algérie coloniale, Michèle Perret donne à ressentir des personnages et se sont eux qui tissent la trame de « Terre du Vent », que l’on suit et accompagne à pas de voleur, parce qu’on les surprend dans l’intime de l’ombre, dans le sacré qui suinte subrepticement de l’inconscient, dans les affects ressurgis, inattendus. On s’éprend de Choune, la petite héroïne dont on devine que c’est l’auteur enfant. On écoute Mado. On rêve sur la folie de Majda. On entend le rire clair des enfants dans ce jardin qui n’existe plus et on évite de croiser les djinns ou les petits morts au visage sans regard ; on a peur de voir le diable dans le miroir la nuit. Tout l’inconscient collectif d’un univers envolé nous est brossé en touches subtiles. En puriste de la langue française, Michèle Perret sait ciseler ses mots ; ses chapitres coulent dans un ordre alangui, écrasés de soleil, à l'ombre bleue des casuarinas.



En filigrane, c’est tout un monde oublié qui se met en branle. Une période qui couvre les années de la guerre mondiale : 1939 – 1945. L’orage dévaste l’Europe mais gronde aussi au Maghreb. Et sous ce ciel trop bleu qui présage déjà la tourmente, Choune s’éveille au bonheur de vivre, à la sensualité ou plutôt la sensitivité, toute pétrie de cette terre qui ne laisse aucun de ses enfants indemnes. Chapitre après chapitre, comme on feuillette un vieil et cher album rempli de photos précieuses, on s'attarde sur les images, on sent monter une émotion, et on n'a surtout pas envie de terminer le livre. Et puis la dernière page tournée, reste un trouble venu de si loin, du pays mystérieux de l'enfance, avec ses légendes, ses vieilles peurs et son espérance.
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Les arbres ne nous oublient pas

"On est de son enfance comme on est d'un pays"Antoine de Saint Exupéry

Je remercie Masse Critique de m'avoir permis de découvrir ce livre et une maison d'édition avec une belle appelation:Chèvre-feuille étoilée.

C'est un récit intimiste,touchant,émouvant,poétique et simplement écrit où se superpose le passé et le présent,l'Algérie coloniale et l'Algérie contemporaine.Michèle Perret se pensait trop moderne,trop tournée vers l'avenir pour être un jour gagnée par la nostalgie,et pourtant...Avec elle et ses amis,nous nous promenons dans Oran,Sidi Bel-Abbès et leurs environs pour finir par la découverte de la propriété familiale"Saint-Jean du Moulin"fondée par son arrière grand-père,que son grand-père et son père ont continué à mettre en valeur et qu'ils ont profondément aimé.Dans cette propriété laissée en grande partie à l'abandon,l'auteure nous emmène à la rencontre des nouveaux propriétaires,de ses souvenirs et de ses fantômes...Dans ce récit comme elle le dit,elle absorbe de tous ses sens et compare...et elle nous restitue toute son émotion."Alors,pendant que le soleil se couchait sur le plus beau domaine du monde,sur la plus belle terre du monde,mon coeur s'est serré..."et le mien aussi.
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D'ocre et de cendres : Femmes en Algérie 1950..

Treize courtes histoires d'avant l'Indépendance, denses, terribles, vraies. Treize destins de femmes de toutes origines et religions, toutes murées dans leur dépendance vis-à-vis des traditions, de leur famille, des préjugés, du combat politique.



L'époque semble tellement lointaine pour nous et pourtant : Halima la laveuse ressemble tellement à ma propre grand-mère venue à pied de l'autre côté des Alpes, qui marchait de villa en villa, elle aussi, pour faire la lessive des « riches », les mains gercées plongées dans l'eau froide et touillant avec un grand bâton les immenses baquets fumants. Son histoire fut moins triste que celle de la pauvre Fatiha qui économise sou à sou pour acheter une maison et meurt sous les coups de son mari pour avoir voulu récupérer les pièces d'or qu'elle avait cachées. Plus insouciantes, ces filles-fleurs dans leurs jupons empesés froufroutants sous des jupes en Vichy rose et blanc, qui vont danser dans les surprises-parties pour trouver un mari convenable … exactement comme en Métropole à la même époque. Il y a aussi cette petite fille perdue après une manifestation pacifique des Algériens de Paris, recueillie par un jeune couple qui remuera ciel et terre et parcourt tous les bidonville pour retrouver sa famille.



Il n'est pas nécessaire d'écrire des kilomètres pour transmettre l'émotion et le chagrin, mais il faut le style : imagé, pur, sincère. Pour que nul n'oublie la détresse de cette petite bonne femme blonde qui se croit comblée par la vie et découvre la trahison ou pour partager le sort de la petite Leïla, lapidée par ses frères pour une question d'honneur …



Michèle Perret, la linguiste distinguée, la médiéviste diplômée qui met à la portée des jeunes générations les grands textes du Français ancien, nous replonge - après Terre du vent - dans un monde colonial oublié, fait de générosités et de mesquineries, de poésie et de cruauté … Peu de pages, beaucoup d'émotion.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Introduction à l'histoire de la langue française

Il s'agit certainement d'un des meilleurs ouvrages du genre. À recommander absolument à tout apprenti linguiste.
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Le premier convoi 1848

Excellent roman historique, précis et très documenté, sur la fondation de la première colonie agricole d'Algérie, la commune de Saint Cloud : après les émeutes de juin 1848, le gouvernement avait décidé d'exporter la misère parisienne en Algérie, terre récemment conquise et "pacifiée" dont il avait été décidé de faire une colonie de peuplement. Agréable à lire, le roman relate, à partir des aventures de deux couple, la misère du peuple de Paris après la fermeture des Ateliers Nationaux, le long voyage des transportés sur les canaux de France et la décevante installation sur une terre aride. Une histoire de pionniers, comme un western, le choléra en plus.
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Les arbres ne nous oublient pas

Un livre dont le titre, perdu au milieu des dizaines d'autres de la liste « fleuve » de la Masse Critique de ce début 2016, m'a littéralement appelé. Pourtant je n'en connaît absolument pas l'auteur.



Dès les premières lignes, j'ai eu envie de partager une citation sur Babelio. Et pourtant, c'est loin d'être un réflexe chez moi. Puis au fil des mots, j'ai vite compris la vacuité de cette soudaine lubie : il m'aurait fallu retranscrire quasiment l'intégralité du livre.



J'ai été séduite par ce cheminement, sur les routes du présent, au coeur du passé personnel de l'auteur. Je me suis laissée happer par cette mise en abîme sans cesse renouvelée, par ces odeurs et couleurs d'alors et de là-bas (ce là-bas que je ne connais que par les récits que m'en faisait une amie algérienne lorsque j'étais étudiante ; cet alors que je connais à peine, inculte que je suis).



Ces lignes sont empreintes de nostalgie et d'une certaine honte, ou du moins d'un malaise, face à L Histoire avec un grand H entre ces deux terres que sont l'Algérie et la France. Mais elles sont aussi parcourues par un immense amour et un respect profond pour ces lieux et les hommes qui les ont parcourus et ceux qui les parcourent aujourd'hui, quelque soit leur lien à L Histoire et avec le passé personnel de l'auteur.

C'est un livre humble, doux et rude parfois, notamment quand sont évoquées les cicatrices encore à vif de ces peuples et de cette terre. C'est ce qui fait sa beauté. Il aurait mérité une édition plus « sophistiquée », si je puis me permettre. Par exemple pour les photos (dont une beaucoup plus que les autres, ceux qui liront le livre la retrouveront aisément) pâtissent énormément de la qualité du papier et de l'impression trop médiocre ; elles auraient mérité d'être imprimées en haute définition et « en couleurs » réelles (même passées) sur papier glacé mat ou brillant. Je suis consciente que ces choix auraient été difficilement tenables techniquement et surtout financièrement.



Pour qui n'a pas lu Terre du Vent, comme moi, il est difficile de s'y retrouver. Peut-être l'édition aurait-elle mérité d'être double : Terre du Vent et Les arbres ne nous oublient pas, dans un même volume. J'ai parfois eu de mal à saisir les sens des italiques utilisés. Mais au final, cela ne m'a pas tant gênée. J'ai aimé ce voyage.
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La véridique histoire de la fée Mélusine

L'histoire est intéressante, bien racontée et fait pensé à un conte du Moyen Âge (période que j'apprécie tout particulièrement). L'écriture de Michèle Perret est fluide et prenante. Les chapitres sont courts et rythment bien le roman. Ce que j'ai également fort apprécié, ce sont les notes de bas de page, qui apportent des précisions fortes utiles pour comprendre certains points de l'histoire. Appendices, Postface et Repères chronologiques sont eux aussi très utiles pour apporter des complément aux lecteurs.

Il y a aussi de belles illustrations en noir et blanc, qui reprennent certaines scènes de l'histoire et cela permet aussi de voir comment Sylvain Bourrières se représentait les scènes et les personnages. En tout cas, j'ai trouvé ses illustrations superbes.

On se laisse emporté par l'univers, les personnages, la légende de Mélusine. D'ailleurs, j'ai beau habiter à La Rochelle, je ne connaissais absolument rien de cette légende, avant de m'inscrire à la Masse critique jeunesse et de lire ce livre (à part que Mélusine était une fée). J'ai donc était tout particulièrement contente de recevoir ce livre de la part des éditions Tertium, qui m'ont permis de découvrir une légende provenant de chez-moi.



L'histoire, les personnages, les différents lieux (on voyage en France, en Europe, au Moyen Orient...), les détails apportés par l'auteur forment un tout vraiment très appréciable et qui saura enchanter aussi bien les petits que les grands, car même si cet ouvrage faisait parti de la Masse critique jeunesse, il peut être lu par tout le monde.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture et je le relirais sûrement encore.
Lien : http://les-lectures-de-roxy...
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Erreurs de jeunesse

Bénies soient certaines erreurs de jeunesse qui nous donnent à lire des poèmes bouleversants. Car la jeunesse ne sait pas encore que l’on peut survivre aux amours mortes.

Cette naissance à l’amour, qui est le propre de la jeunesse, est ce qu’il y a de plus troublant. D’ailleurs n’a-t-on pas cette mystérieuse conviction que l’amour est lié à la jeunesse, qu’ensuite et bien ensuite… on aime. Mais l’amour ! Cette ravageuse vague qui déferle du bout des mondes invisibles pour nous entamer l’âme et battre la chair, cette sublime torture aux délices infernaux, seule la jeunesse en a la clé.

Quand hélas le temps a fui, que cet âge d’or n’est plus qu’un lointain souvenir, parfois magnifié, parfois vomi, selon la façon dont on aura transcendé son parcours, on peut alors saisir un recueil de poésie, le plus humble soit-il, un écrit de jeunesse, le sien ou celui d’autrui, un poète de passage aussi éphémère que l’est la jeunesse, cette héroïne aux ailes de géant qui l’empêchent de marcher, d’être à l’aise, d’être « installée »… et là, on retombe en jeunesse.

J’ai entre les mains un de ces recueils réchappés de l’oubli ou du déni : « Erreurs de jeunesse » de Michèle Perret. Je l’aurais intitulé « Merveilles de jeunesse »… mais n’est-ce pas, à chacun son propre regard sur l’ineffable traversée…

Ce recueil peut s’ouvrir au hasard et vous recevez un jet de lumière archaïque. Cela vous baigne instantanément dans cette aura que vous avez connue et oui, autrefois. Je parle aux lecteurs d’entre vous qui n’ont plus vingt ans depuis longtemps mais…. Quant aux autres, à ces extraordinaires passagers de la jeunesse, inconscients de cette grâce fugitive, ils y liront leur âme…

Oublions la poussière du temps qui a voilé notre primitive gloire, et « Assourdie de bonheur/émerveillée d’amour… » « Tandis que j’aime en rêvant »… tirons le nectar de cette lecture. Non pas des yeux, mais de tout le poids de notre virginité réinventée.

Oui des mots tout simples, des mots sentis. Des évidences qui plantent leur glaive dans l’attente, « la tendre et longue absence » : « Tu m’as dit une seule fois que tu m’aimais/Tu me l’as dit j’en suis sûre… » . Et la fureur, sainte fureur qui nous boude désormais : « Que vous rencontriez votre honte/Et que vous mordiez en elle/A belle dent à pleine bouche/Comme dans le fruit juteux de l’amour »…

Plus qu’un essai, mieux qu’un roman, les poèmes lapidaires de jeunesse révèlent l’ouragan qui est passé, semant désordre, larmes, replis mais tant d’espérance aussi ! Construisant la femme, l’homme du devenir. Un recueil à lire en cet octobre aux lumières fanées, aux si plaintives plaintes du temps dépassé…

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Le premier convoi 1848

Ouf ! J'ai été tellement déçue des deux romans historiques reçus dans le cadre des masses critiques de Babelio que j'appréhendais... Et cet ouvrage de Michèle Perret se montre à la hauteur de mes attentes : passer un bon moment de lecture tout en apprenant quelque chose. Le XIX eme siècle est un trou noir pour moi pourtant amatrice d'histoire à l'école. Que s'est-il passé pour que je n'en apprenne rien ? Mystère ! En tout cas ce livre vient poser une belle pièce dans ce puzzle historique. J'ai découvert de plus près les barricades de 1848, les expéditions punitives dans la capitale et puis ce premier départ pour la nouvelle colonie. Grâce à l'auteure, je me suis plongée dans un roman qui m'a rappelée les Misérables ou L'Assommoir mais justement sans le côté assommant. Michèle Perret écrit simplement, son style est agréable sans être simpliste. On est pris par l'histoire de ces héros et surtout de ces héroïnes ordinaires. Les suivre de Paris à leur lopin de terre à défricher en Algérie s'est révélé un voyage bien agréable pour moi, malgré la dureté de cette histoire. Les personnages sont creusés, leur évolution au fil de la première année est saisissante.

Merci Madame pour ce roman historique qui a comblé mes lacunes et qui me servira pour instruire mes enfants. Merci aux éditions Chèvre Feuille Étoilée (même s'il reste quelques coquilles...)
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Terre du vent : Une enfance dans une ferme ..

Pour ma 600ème critique sur Babelio j'ai plaisir à renouer avec mon âme enfantine car voici un merveilleux voyage dans la pensée d'une toute petite fille, au fil des souvenirs que nous aussi, avons enfouis au plus profond de nos circonvolutions cérébrales. Et il faut un extraordinaire talent de conteur pour retrouver les sensations, les angoisses, les rêves et les cauchemars de la petite Choune, qui vit dans un monde isolé, jusqu'ici préservé, au milieu d'une troupe d'enfants rieurs, taquins, blonds ou bruns de peau.



Son univers, c'est d'abord ce jardin sableux parcouru en profondeur d'un fin réseau de rigoles acheminées patiemment depuis le puits profond foré par son père, ce père sourcier et nourricier. Et puis il y a la mère, tendre, élégante, cultivée. Les nounous. La ferme, c'est un peu Malagar au milieu de la plaine de la Mekerra avec, tout autour de la maison des maîtres, celle des collaborateurs : la famille du gérant du domaine, les ouvriers agricoles, et puis tout près, les hectares de vignes. Chacun y tient son rôle, reste à sa place : la hiérarchie des « petits blancs » y fonctionne ici comme ailleurs. Mais pas pour les enfants. Choune apprend bientôt qu'elle a une petite sœur que l'on prénomme Ise, qui sera bientôt pour tout le monde La Cerise. Autour d'elles gravitent Mado, Néna, Adèle, Mouchka, Djibril, Yayia, Manolo, Farid, la famille Fabre qui méprise les Hernandez, qui se jugent supérieurs aux Bergasco, qui regardent de haut, naturellement, les Ben Mansour « malgré l'allure de seigneur du gardien ». Un certain équilibre que vient bousculer la guerre, au loin …



Choune grandit, elle apprend vite, entourée de mythes, elle écoute les contes de Mado qui invente pour elle le folklore et les légendes de cette terre à ses yeux sans passé. Choune se gave de lumière, du vent qui pousse les ronces, du frôlement des arbres, de l'image des pigeons-paons qui font la roue. J'ai découvert pour ma part la silhouette des casuarinas aux fines aiguilles retombant comme les plumes des casoars, des caroubiers. Ils m'ont ramenée à ma toute petite enfance, dans un grand jardin en friche, celui de mes grands-parents inconnus. Une envie irrésistible de retrouver ces sensations.



Une vision rêvée de la vie coloniale en Algérie ? Non, mais la poésie de la petite enfance entourée d'amour et de respect des uns et des autres, juste avant un premier bouleversement – la guerre de 40 – qui en déclenchera un autre, avant le grand exode.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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La véridique histoire de la fée Mélusine

Très belle légende, bien écrite et surtout, super bien documentée sur les us et coutumes au Moyen-Age.

C'est l'ancêtre du roman historique où l'on garde la chronologie et où les personnages et leurs hauts-faits sont grandis pour plaire aux lecteurs.

Sur le ton de la chronique d'antan, l'auteure nous chante l'amour et la famille. Elle nous promène à travers l'Europe dans un monde où la religion tient une place de choix, où chaque événement est le fait de Dieu ou du Diable, où la frontière entre le réel et le surnaturel est parfois bien mince.



Très belle édition aussi, bien illustrée et d'une lecture facile.



Merci à Masse Critique pour ce bel ouvrage et à l'éditeur pour son petit mot écrit sur une jolie carte postale insérée dans le livre.
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L'énonciation en grammaire du texte

Un bon petit ouvrage d'initiation à la linguistique très bien fait, abordé du point de vue de l'énonciation : adverbes de temps et de lieu, articles, temps etc. Particularité amusante : tous les exemples portent sur deux personnages , Zoé et Gaspard, dont on suit les aventures au fil du texte.
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Introduction à l'histoire de la langue française

Un ouvrage accessible à tous et très intéressant pour qui veut découvrir les origines de la langue française. Ce livre s'adresse principalement aux étudiants en licence de lettres, mais il est en réalité idéal pour tous les curieux ! Aucune notion de linguistique, ni de latin ou autre n'est nécessaire à sa compréhension, le langage utilisé par l'auteur est très simple et efficace, et surtout je trouve que l'ensemble est très bien fait, bien structuré en parties, chapitres, sous-chapitres (on trouve même un résumé récapitulatif de chaque sous partie en début de chaque partie ainsi qu'une chronologie et d'autres documents et outils utiles à la fin du livre). Je recommande !
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Terre du vent : Une enfance dans une ferme ..

Déliceux récit d'enfance, évocation d'une "Algérie heureuse", plus rêvée que réelle, mais séduisante
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D'ocre et de cendres : Femmes en Algérie 1950..

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Introduction à l'histoire de la langue française

Cet ouvrage est un très bon résumé de l'histoire de notre langue. Plein de petites anecdotes et de petits faits historiques, il est très agréable à lire.



Ouvrage indispensable pour les apprentis linguistes bien sûr mais tout le monde peut s'y retrouver. C'est un ouvrage universel, très abordable et vraiment intéressant.
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Le premier convoi 1848

Je n'ai pas l'habitude de lire des romans historiques, mais celui-ci m'a beaucoup intéressée et donné envie de lire davantage de livres de ce genre.



Le premier convoi de 1848 raconte une épopée qui m'était jusque là inconnue. Des révolutionnaires de Paris sont envoyés en Algérie, colonie française depuis peu, pour construire des villes, cultiver les terres, peupler cette nouvelle région de colons français. Toutefois, ce sont les familles qui se sont portées volontaires pour ce voyage, avec de l'argent, des propriétés à la clé, et pour échapper aux peines de mort si les rebelles sont attrapés et jugés pour leur participation aux barricades meurtrières.



La plume de l'auteure est très belle et riche de détails, on sent tout le travail de documentation derrière, car on a réellement l'impression d'être retourné à cette époque, et de vivre parmi ces gens, taverniers, artisans, petit peuple, de parcourir la France puis d'arriver en Algérie en ce milieu du 19ème siècle.



Une belle découverte !
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Introduction à l'histoire de la langue française

Oh que de (bons) souvenirs de cours... Cet ouvrage toujours planqué dans la bibliothèque y restera encore bien au chaud quelques années... LE titre pour se plonger dans l'histoire et interroger notre quotidien.
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Le premier convoi 1848

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La véridique histoire de la fée Mélusine

Un magnifique roman inspiré de l'époque du Moyen Age des croisades en Terre Sainte. Ce livre nous transporte à travers le temps, dans un monde réellement historique et extraordinairement féerique, tout se mêle parfaitement grâce à la qualité de l'écriture de cet auteur qui a fait de son roman une œuvre littéraire dont seule une historienne qualifiée peut en être l'Auteure. Cet ouvrage magnifique est conseillé aux jeunes qui auraient la curiosité de partir sur les routes des beaux royaumes de France et d'ailleurs... en cette fantastique époque. Croiser des fées et des monstres sacrés, des fontaines enchantées, des étendards claquant dans le vent, des flottes brillantes d'hommes d'armes au départ, des chevaux drapés richement d'or et d'argent et .. page 37 : … Partout s'affairait une foule de seigneurs, de dames, de pages, de suivantes et d'écuyers, de serviteurs enfin, dont le plus humble était plus richement vêtu que les plus grands seigneurs du comte de Poitiers....

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