Micheline Duff

Esprits cartésiens s'abstenir. J'ai failli arrêter la lecture de ces contes et leur donner 2 comme appréciation. Je les trouvais trop simplistes. Puis il y a eu cette citation et ce souhait de l'auteure :



"Puissent Les contes de Grand-maman Micheline ... devenir les gardiens de l’esprit de Noël, cette merveilleuse fête de l’amour et de l’espoir." Et j'ai compris que j'avais fait fausse route.



Je me suis donc virtuellement assis dans une classe de pré-maternelle/maternelle pour écouter ces contes. Une chance que c'était virtuellement.



J'ai pu voir Proline, la petite chenille 🐛 sauvée par les abeilles 🐝 qui l'ont accueillie dans leur ruche. J'ai pu voir les petits moutons 🐑 quitter la crèche pour explorer le village miniature.



Le premier Noël de l'épouvantail est venu me chercher quelques larmes 😭 et ce ne fut pas le seul. Tous les contes avaient un point commun très clairement illustré dans "Les semences de l'amour"



"Tous, hommes ou femmes, croyant avoir rêvé, se sentirent étrangement inspirés et écrivirent un conte de Noël rempli d’amour, relatant une bonne action, un geste généreux, un acte de bienveillance”



Oui, tous ces contes se veulent des semences dans le cœur ❤️ des humains. En lisant ces contes, les humains sont ébranlés par les gestes d'amour relatés dans les contes puis choisissent de poser, eux aussi de tel gestes.



Ce n'est pas bête cette idée.



Oui, Grand-maman Micheline, je veux faire ma part en encourageant le plus de Babeliotes à lire vos contes.

Raconte la saga familiale Coulombe-Vachon et de leur descendance.

Les personnages principaux sont les 2 sœurs, Florence et Andréanne, auxquelles on s'attache dans leur vie de misère, de chaos mais aussi des petits moments de bonheur. Mais les non-dits, les secrets, le silence et l'acte ignoble de Désiré (le fils de Florence) auront raison de cette famille et la rancœur s'installe.

Disons le tout de suite ami lecteur, j'aime les sagas familiales. On a beau m'avoir fait cent fois le coup des secrets de famille, des amours impossibles, des naissances, des mariages puis des morts, j'en redemande régulièrement. D'un silence à l'autre, c'est un peu tout ça à la fois. Nous sommes au Québec dans les années 1930, dans une société où la Religion et le poids des convenances pèsent fortement sur la vie de chacun et particulièrement des femmes. L'écriture, narrative avant tout, est soignée et agréable. Les personnages sont attachants et les malheurs de Florence -plus que nombreux- rendent le récit émouvant. Alors, bien sur, notre héroïne est courageuse toussa toussa et tente de se battre contre un destin implacable. Mais ce qui, à mes yeux, rend la saga de Micheline Duff plus intéressante que je ne l'aurais cru au premier abord, c'est que nous ne sommes pas toujours du côté de la modernité. Lorsque le thème de la pédophilie est abordé, on s'éloigne de ce que l'on peut lire quand le sujet est mis en avant dans des bouquins vaguement historiques. L'auteur nous parle du choix de se taire, de cacher sans tomber dans un jugement sans appel. Elle nous parle des silences insupportables sans condescendance. Il est à la mode de vilipender à tout prix les secrets de familles -compréhensible lorsque l'on sait les dégâts qu'ils peuvent causer- et j'ai vraiment apprécié que ceux qui collaborent à sauvegarder les convenances ne soient pas ici mis à l'index.



La pédophilie, les secrets, la maternité, la place de l'écriture ou encore la question du pardon, madame Duff aborde de nombreux sujets mais j'ai trouvé qu'elle le faisait plutôt bien. J'ai passé un très agréable moment. Une jolie saga, je ne regrette pas mon achat.
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J’étais fascinée par cette île et je le suis encore plus suite à la lecture de ce petit roman. L’auteure m’a donné le goût de m’y rendre et d’aller voir les installations d’autrefois.



J’ai trouvé cela vraiment intéressant de découvrir le quotidien des gens sur Grosse-Île à cette époque. Nous sommes loin des mesures de précaution que l’on prend actuellement pour la pandémie qui sévit. Ils n’avaient aucune protection, aucun médicament pour soigner le typhus. Ils n’avaient que leur détermination et leur dévouement pour aider tous les malades qui arrivaient par centaines sur ces bateaux.



L’auteure nous dévoile tous ces éléments réels en créant les personnages de Pierre et Antoinette, deux personnages fictifs. C’était une excellente idée puisque cela permet au lecteur de découvrir tous ces éléments du passé sans alourdir le texte.



Par contre, j’ai senti que les échanges entre les divers personnages manquaient parfois de fluidité. Cela m’a quelque peu perturbé au début de ma lecture. Après quelques pages, j’ai réussi à mettre cet élément de côté pour me laisser charmer par l’intrigue et ma soif d’en apprendre un peu plus sur cette époque.



L’intrigue est captivante et c’est essentiellement dû au personnage d’Antoinette. Elle est inquiète pour son mari et cette inquiétude nous fait craindre le pire. Cela ajoute donc une dimension bien intéressante. Je n’ose même pas imaginer ce que les gens qui arrivaient sur l’île devaient ressentir. Il partait d’un pays envahit par les maladies et la famine pour mourir sur les bateaux ou bien sur cette île!



Ce petit roman m’a permis d’en apprendre un peu plus sur l’époque, mais également sur ces semeurs d’espoir qui ont osé se dévouer pour ces gens! Et puis, il était plus que temps que je découvre cette auteure, ce roman-ci est tout de même son 25e!


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Simon, affligé d'un TDAH grave, persécuté par un père violent et en butte aux harcèlement de ses compagnons de classe aura-t-il une chance de s'en sortir un jour et de mener une vie “normale”. C'est la question, importante et d'actualité, que pose ce roman. L'intention est bonne mais je ressort de cette lecture avec un avis très mitigé. D'abord certaines “coïncidences” sont tellement grosses qu'elles en perdent toute crédibilité. Un roman n'est pas un documentaire mais il n'y a pas de pélicans au Québec, la vasectomie y est gratuite et les patrouilleurs de la police ne sont pas des détectives... Plusieurs dialogues sonnent faux, les policiers parlent comme des érudits, un médecin comme Casanova et un SDF comme un linguiste. Et quand la dernière partie fait songer moitié roman Harlequin, moitié roman à l'eau de rose, je décroche sérieusement. Dommage le sujet vaut pourtant la peine d'être mieux traité!

Dans ce second volet, nous retrouvons les soeurs Laurin, installées depuis quelques années désormais en Nouvelle Angleterre. Une nouvelle fois elles devront affronter seules les difficultés de la vie puisque Joseph leur père va être emprisonné et c est courageusement que Marguerite, Anne et Camille vont aller de l avant. Ces années sont aussi celles de l amour, et si Anne rencontre un jeune journaliste et oublier les tourments à ses côtés, Marguerite elle, va vivre un amour interdit et va beaucoup en souffrir. Quant à Camille, il faudra attendre encore bien longtemps et la mort d Angelina sa bienfaitrice pour qu' elle vive à nouveau avec ses deux aînées.

Un second tome à la hauteur du premier. Une écriture fluide et des personnages que j ai pris beaucoup de plaisir à retrouver.

"La jeunesse en feu" est le tome 1 de l'excellente série "Pour les sans-voix".

Des Québécois en amour avec des Burkinabés

L’amour est plus fort que tout. Ce roman le démontre. Les chocs culturels sont loin de masquer les effluves d’Éros. On s’habitue à tout. La tolérance est sans bornes quand on aime.



Ce bouquin sur l’aide internationale au Burkina Faso se transmue rapidement en roman d’amour, voire en chick lit. Tout un chacun veut aimer et être aimé. Un coopérant québécois et sa collègue dénichent l’âme sœur parmi les Burkinabés. Les idylles naissent, les réticences fondent comme neige au soleil et l’anneau d’or pare l’annulaire.



C’est une œuvre très fleur bleue. L’auteure ne creuse pas les abysses de la passion. Les personnages, sans personnalité propre, se questionnent quelque peu et concluent que rien n’est impossible à ceux qui s’aiment. Et les voilà unis pour la vie.



Le préambule laissait présager tout autre chose. On imaginait une œuvre traitant de la difficulté d’apporter de l’aide humanitaire à un pays en émergence, comme on dit aujourd’hui. Certes, Micheline Duff aborde la thématique, mais en l’effleurant à peine. Elle bifurque aussitôt vers la voie des amours mixtes. Thématique qui aurait pu être fort appréciée si l’auteure avait approfondi davantage les tenants et les aboutissants des contrastes culturels.



En somme, le roman contenait en germe tous les ingrédients pour devenir une œuvre significative. Malheureusement, la superficialité noie les prémices. Et l’écriture aucunement griffée ne parvient pas à sauver le plat.

Une histoire touchante dont on veut absolument connaître la fin. Avec son écriture poétique, Micheline Duff parle avec pudeur d'une réalité crue. Son livre aide à mieux comprendre, pour moins juger.

Lecture assez fluide, malgré une écriture imparfaite à mon sens. Les personnages sont attachants mais j’ai été déçue des tics de langage de l’auteure qui transparaissent dans tous les dialogues. Le fameux « Peuh ! » est utilisé par beaucoup de personnages à toutes générations ce qui rend les personnages moins crédibles, moins individuels. Toutefois, je dois dire que les deux sœurs du début qui traversent les tempêtes de la vie, aussi bien que les moments de bonheur, nous offrent une lecture agréable avec un regard réaliste du quotidien de bien des familles. J’ai été aussi déçue des gros thèmes abordés les maladies, la drogue … dans le sens où j’ai eu la sensation que l’auteure voulait aborder tous ces sujets et les a distribués comme on rédigerait une liste de courses. Il aurait mieux valu à mon sens, se contenter d’un ou deux thèmes et mieux les développer.

Tellement émue et bouleversée à la lecture de ce roman.

L’histoire de Florence est touchante mais aussi révoltante. Comment une femme peut-elle subir autant de malheurs dans sa vie ? Comment continuer à faire face et à avancer ? Une bien belle leçon de courage et de pardon. Mais surtout une leçon d’amour.

Le thème très difficile et là tout le long de l’histoire et je ne sais pas vraiment comment réagir par rapport à cela car je ne sais pas comment je pourrais réagir en tant que mère. Mais je ne peux que saluer le courage et l’abnégation de cette femme, cette mère qui a affronter les orages de sa vie.

Tout comme la jeune Juliette, la quatrième génération de Florence.
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Une édition qui regroupe l'intégralité des 3 tomes de cette saga familiale canadienne.

J' ai beaucoup aimé les 2 premiers tomes de cette saga, le 3è tome a été plus fastidieux à lire, peut-être parce que j'ai lu ces quasi 1000 pages à la suite. En plus, dans la dernière partie le personnage principal est différent, alors que j'étais très attachée à cette héroïne et femme exceptionnelle, pleine d'amour pour ses enfants. Florence est le fil conducteur de cette histoire, épouse d'un mari volage et alcoolique, sœur d'une femme libre, mère de cinq enfants dont un fils ainé qui lui causera beaucoup de tracas, grand-mère et arrière grand-mère. Au cours de ces 1000 pages de lecture nous suivrons cette épopée familiale semée d'embuches...

Malgré un début où j'ai eu de la difficulté à embarquer, j'ai apprécié cette histoire d'amour interdit à cette époque.
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Très bonne lecture, très prenante! Les aléas d'une famille québéboise qui essaie par tous les moyens d'obtenir une place au soleil et peu importe l'endroit! Les épreuves que les enfants de cette famille doivent traverser sont inimaginables! Je vous le conseille!

Une très belle saga familiale qui s'étend des années 1930 aux années 2000; avec en trame l'histoire de deux soeurs que la vie va éloigner, rapprocher; avec des secrets de famille bien gardés. des blessures qui resteront ouvertes mais qui font de cette saga une très belle histoire.

Dans ce superbe recueil de nouvelles (sous la direction de Claire Bergeron), les auteurs font l'éloge de l'amour, mais souvent en explorant des facettes non traditionnelles. Aussi touchant que divertissant.

Encore une fois, la plume de Micheline Duff a réussi à captiver mon attention et à me faire pleurer.

Une belle histoire sur l'exil québécois vers les États-Unis à la fin du 19e siècle et les conséquences sur les enfants et leurs rêves
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C'est un livre qui m'a touché. À lire!

+ émotion - (un peu plus lent à la fin)

Je ne connaissais pas Micheline Duff et le fait de m'être fait proposé ce livre dans le cadre du challenge ABC a été une excellente façon de la découvrir. L'écriture est superbe et Duff allie grandement les passions aux évènements. On veut savoir ce qui va se passer par la suite. Elle prend les morts, naissances, pédophilies, guerres, beuveries et les mêle aux convenances de l'époque, convenances de l'église. On s'attache fortement à Florence, et d'autant plus à travers le journal intime d'Andréanne où on voit l'attachement des soeurs. Bien sûr, à la fin, je trouvais que la dernière partie commençait à traîner en longueur et être plus psychologique qu'autre, mais c'est le seul ombrage à ce roman qui est une douce musique à notre lecture. Envie de relire cette auteure!
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