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Critiques de Michelle Charrier (38)
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Moi, Lucifer

Moi, Lucifer est un de ces bouquins oui-mais-non-mais-si-mais-non-mais-ad-libitum-ou-ad-nauseam.



L'ange rebelle teste l'humanité en termes pratiques, puisqu'il se retrouve enfermé dans un corps humain. Celui-ci appartenant à un écrivain, Lucifer en profite pour se livrer à un exercice qui mélange autobiographie, mémoires, confessions (sic) et roman à la première personne.

Dans le même esprit, on pense aux Chroniques des vampires, plus précisément Entretien avec un vampire et le voleur de corps. Si Anne Rice n'a pas inventé le procédé qui consiste à donner la parole aux “monstres”, la popularité de ses oeuvres lui a donné un sacré coup de fouet. Comparé aux deux titres cités Moi, Lucifer se montre aussi vivifiant que le premier et aussi pompant que le second.



Le récit du Prince des Ténèbres vaut le détour ! Il revisite l'histoire du christianisme et donne la version “côté obscur”de moult événements. Qui mieux que Lucifer pour endosser le costard d'avocat du Diable ?

On retrouve pas mal de thèmes classiques, comme celui de Dieu en père suprême à la fois autoritaire et absent. Ou encore la création qui change de mains après la Création. Dieu a fait son taf, on ne touche plus à rien et vive l'immobilisme. C'est du côté des rebelles qu'on trouvera les innovations. Chacun son tour...

Au-delà de la charge antireligieuse évidente – pas tant que ça d'ailleurs, puisque Lucifer est par définition un personnage religieux – le roman raconte l'humanité. Toujours prête à suivre une religion (ou n'importe quelle idée), un dieu (ou n'importe quel gus issu de son sein), pour se livrer à toutes les turpitudes possibles et imaginables. le problème au fond, ce n'est pas tant le christianisme ni même la religion en général. Ok, dans le genre prétexte pour se massacrer à qui mieux-mieux, la foi a bien servi et a encore de beaux jours devant elle. Mais quand il s'agit de se savater la tronche et laisser parler ses bas instincts, l'humanité sait très bien se débrouiller sans. le disciple a dépassé son maître. Ses maîtres, même. le choix d'un écrivain comme hôte de Lucifer n'est pas anodin : les humains disputent son monopole au grand manitou, eux aussi peuvent créer.

Sur le fond, un bon bouquin. Sur des thèmes certes déjà explorés – c'est pas comme si la littérature ne faisait que raconter l'humain – mais une bonne synthèse sur le sujet du Mal et du Diable. Un propos iconoclaste, irrévérencieux, cynique, drôle, qui rappellera aux rôlistes les grandes heures d'In Nomine Satanis/Magna Veritas et aux sérivores certaines tribulations des frères Winchester dans Supernatural.



On arrive au “mais”. Parce qu'il y en a toujours un.

Je me suis autant marré qu'ennuyé. le roman souffre de trois défauts structurels.

Je commence par le dernier, conséquence des deux autres (je sais, niveau logique, zéro), la longueur. 350 pages, c'est facile un tiers de trop. Quitte à faire parler Lucifer, autant se contenter de la partie monologue sur sa vie et son oeuvre en tant que tels. L'histoire développée autour de son existence mortelle d'écrivain ne présente, deuxième défaut, qu'un intérêt très relatif, qui parasite le propos plus qu'il ne l'étaye. Enfin, si on n'attend pas de Lucifer, le chaos par excellence, un récit structuré, il se perd trop souvent en route. de deux façons, la première sur ce qu'il raconte, la seconde sur la façon dont il raconte. Digressions à foison, apartés, hors-sujet, inserts d'anecdotes... et au sein des phrases, des incises comme s'il en pleuvait à grand renfort de tirets et parenthèses.

Ce style donne au texte un aspect oral, spontané, familier mais ne fonctionne que sur du format court. Sur la longueur, l'enchevêtrement torpille la narration et devient un foutoir fatigant à suivre. Chaque idée avancée laisse un goût d'inachevé, parce que le fil de la pensée part sur autre chose. En attendant de raccrocher les wagons, certains passages intercalaires ne suscitent que l'ennui : on veut la suite, pas une divagation qui risque elle-même de s'embarquer dans d'autres détours.

Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai marqué une pause dans ma lecture pour dire “crache ta pastille, livre, viens-en au fait” (oui, je parle à mes bouquins, mais rassure-toi j'ai un traitement).



A l'arrivée, je classe Moi, Lucifer dans la catégorie mmmmffffff de ces ouvrages ni bons ni mauvais ni moyens. Un peu des trois mais pas vraiment. Plutôt bon dans l'ensemble par le ton et le fond mais enchepé par sa structure pesante.
Lien : https://unkapart.fr/moi-luci..
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Moi, Lucifer

J'étais en train de me dire que j'allais laisser tomber, quand je suis arrivée alentour de la page 100 sur 4 ou 5 pages qui m'ont donné envie de continuer... Je vais donc continuer, au rythme que j'ai adopté depuis la page 50, c'est à dire 5 à 10 pages par jour, parfois moins.



Le style d'écriture est éprouvant pour moi, très franchement je n'adhère pas du tout, c'est trop familier, trop "parlé", et enfin trop dans la digression permanente. Et comme dans une conversation dont le sujet est l'autre en continu, l'attention décroche très vite, mouarf !

C'est un style qui va bien pour des articles courts de blog, mais pour un roman entier, c'est pénible et laborieux, je trouve ça mauvais. Désolée pour ceux qui adorent ou vont adorer, je ne suis sans doute pas assez "djeuns" dans ma tête, même si je fais des efforts.



C'est amusant sur le fond, parfois même assez profond, mais le style d'écriture, bof, même s'il y a de très bons passages (comme celui sur "l'argent" que j'ai adoré).

Et on peut considérer ce post comme mon avis définitif sur ce livre, je ne pense pas que j'en changerai, même si je n'ai pas fini le livre (ça va être long, très long pour que j'arrive au bout...).
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Moi, Lucifer

Cette pseudo autobiographie de Lucifer est un récit pour le moins original.

Tour à tour désopilant (souvent), iconoclaste (fortement, mais moins qu'on pourrait le croire), malsain (parfois), profond (à certains instants), poétique (plus d'une fois), vulgaire (régulièrement). Capable d'atteindre des pics de drôlerie, mais également de verbiage, ce roman ne laisse, en tout cas, pas indifférent.

L'idée est simple, mais lumineuse. Dieu propose à Lucifer de passer un moment dans le corps d'un humain en lui faisant miroiter la possibilité de retourner vers les siens (les anges).

Lucifer accepte une période d’essai d'un mois avec l'idée d'en profiter un maximum et de faire vivre à son corps charnel toutes les horreurs, tout en laissant son empreinte en écrivant cette biographie.

L'auteur ne nous épargne rien, avec un langage parfois cru, parfois poétique ; en revenant sur certains grands événements du passé, mais peut on croire la version du Grand Menteur ? ;-).

Le bouquin est construit sur la digression continuelle et les pensées enchevêtrées de Lucifer. Si pendant un moment le système fonctionne, je dois dire que j'ai été lassé durant le dernier tiers du livre.

Trop de digressions tue la narration. Certains passages sont tellement réussis, que d'autres en deviennent, à mon sens, d'un ennui pesant.

L'auteur arrive tout de même à réaliser le tour de force de nous présenter, au fil des pages, un Lucifer empli de doutes et de questions existentielles. On en aurait presque pitié.

Il profite de cette satire pour faire passer un message simple mais limpide : si Lucifer prend tellement de plaisir aux petites choses de la vie d'un mortel (les odeurs, les couleurs...), pourquoi n'y arrivons nous pas ?

Au final, un roman qui aurait, pour moi, mérité d'être ramassé sur 200 pages et amputé d'une centaine de feuilles.
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Moi, Lucifer

Excellent, drôle et intelligent !

Jésus ( appelé Fiston par Lucifer ) a eu le droit à son livre. Alors pourquoi pas Lui ! Toujours dans l'ombre il tente de revendiquer son droit à la liberté !!! Son combat contre Papy ( Dieu ) est son but ultime.

Quand il se retrouve prisonnier du corps d'un écrivain suite à un pacte signé avec Dieu, il profite de l'occasion pour s'adresser aux Hommes, pour leur donner Sa version de l'histoire, de Son histoire.

Lui, Lucifer, Porteur de Lumière n'a pas toujours été l'Abominable. Non, il était parmi les anges, il chantait les louanges de son Créateur. Mais ça ne lui a pas suffit. Il s'est mis à réfléchir et à se poser des questions sur son existence. Penser que la vie pourrait être différente sans Papy ( Dieu ), faire autre chose que vivre pour lui, être libre quoi ! C'en était trop pour le Créateur, il répudie Lucifer et quelques uns de ses nouveaux disciples et les chasse du ciel. Commence alors pour Lucifer une croisade qu'il n'abandonnera jamais : prouver à Papy que les Hommes peuvent vivre détacher de son emprise...

Sa confession va heurter plus d'une oreille pieuse. Il va tout dire, tout ce qu'il a gardé au fond de lui depuis des millénaires. Rien ne sera épargné !!! il veut qu'on sache tout de son histoire, sa chute, son existence dans les ténèbres, sa rancœur contre Papy et son Fiston, ses défaites et ses victoires. Tout !!!

Le speech d'enfer du prince des ténèbres va décoiffer !!!! Il y a tellement de choses que son récit est à cent mille volts. Son parcours est tellement rempli qu'il chevauche les chevaux de l'apocalypse pour nous raconter sa Vérité !

C'est hilarant, dérangeant, complètement décalé et pourtant si intelligent.

Glenn Duncan nous offre dans ce roman caustique et dépotant, une vision différente de la Religion, et une réflexion sur les conséquences de la vie moderne sur la foi chrétienne.



Bref, lisez Moi, Lucifer, la biographie trash du Père du Mensonge. Vous ne serez pas déchus ! ....heu déçus ( Désolée, ma langue a fourchu.....fourché !!! Vade retro Satanas....)


Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Moi, Lucifer

J'ai lu le tiers de ce livre dont l'idée m'avait paru emballante: le grand Satan lui-même s'adressant directement à nous pauvres mortels pour revisiter des histoires connues: l'enfer, sa chute angélique, Adam et Ève etc. Mais je me suis découragé devant cet interminable soliloque à l'humour douteux, un cabotinage sans fin ni nuance, bourré d'allusions sexistes. J'aime les bouquins déjantés mais encore faut-il qu'ils présentent un propos quelconque même si la forme peut être quelque peu déroutante. Mais ici on me semble dépasser les bornes, tomber dans un genre de logorrhée narcissique et complaisante. Bref c'était mal parti et j'en suis resté là.
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Moi, Lucifer

La genèse raconté par Lucifer, en plus lui-même réincarné dans le corps d'un écrivain loser qui nous raconte ces impressions d'humain, le tout avec un film sur Dieu & cie ... et je sent déjà un terrible mal de tête pointer,



Énormément (TROP) d'ellipses, de moments confus, de rappels et de double histoires font que, même si le style et le contenu est intéressant , et parfois comique et irrévérencieux, le roman en devient affreusement confus. J'ai arreté au 3/4 du roman pour dire ;)



Vous aimez le mal de tête vous ?
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Moi, Lucifer

Il faut savoir que ce roman comporte trois histoires imbriquées : celle de Lucifer, celle d'un écrivain paumé et celle de Lucifer qui s'incarne dans l'écrivain paumé. La première est très intéressante et très prenante, la seconde est assez ennuyeuse et la troisième est à la limite du supportable. Le ton du texte est proche du "parler" et si c'est intéressant quand Lucifer raconte sa chute, c'est lourd dans les deux autres cas. Je vais détailler un peu plus pour chaque histoire.



Lucifer nous raconte sa chute d'une manière assez sympathique car le ton change totalement de celui qu'on penserait à utiliser quand on parle du divin. Il adopte une attitude décontractée et totalement irrespectueuse envers Dieu qui est tout à fait celle qu'on peut attendre du diable. Il n'y a aucune volonté de repentance chez lui et même si il parle quelque fois de sa souffrance, il semble que sa liberté vaille bien mille tourments. Il revisite les épisodes de la Bible avec une attitude outrageante mais qui concorde bien avec se personnalité, et ses digressions sont amusantes.



Mais ce qui est plaisant dans ces parties là est tout à fait insupportable dans le reste du roman. Je ne vais pas parler de la vie de l'écrivain car c'est plat et tout à fait inintéressant, mais je vais m'arrêter sur les passages où Lucifer a pris le corps de cet homme. J'ai d'abord trouvé ça intéressant de voir comment un être qui ne connaît pas les sensations pouvaient se sentir la première fois qu'il les ressent (odeur, textures, sons, etc). Mais tout de suite, ça part sur des histoires de fesses. A la limite, je peux comprendre qu'il choisisse d'utiliser les parties les plus sensibles de son anatomie, mais était-il nécessaire de nous raconter qu'il s'astique le manche pendant des heures ou à la sortir de son pantalon en pleine rue pour mieux sentir le petit vent frais ?

Et forcément, que fait-il maintenant qu'il est humain ? Il se drogue et il baise. Ça ne m'a pas échappé qu'on parlait du diable mais toute cette vulgarité est franchement lassante... Et quand elle s'applique à des cas de pédophilie, c'est carrément dérangeant.



Un autre point qui est vite lassant aussi, ce sont les digressions. Le récit en est truffé, et si elles sont parfois sympas, elles sont souvent fatigantes et elles m'ont parfois complètement perdue. C'est le genre de passage qu'on survole car on sait qu'il est long et qu'il ne sert à rien car il n'apporte rien à l'intrigue.



En parlant de l'intrigue justement, je m'interroge encore sur son intérêt. Est ce que c'est la vie de l'écrivain paumé que Lucifer modifie qui doit nous intéresser ou est ce que c'est la possibilité de rédemption qu'on lui offre. Dans les deux cas, ça m'est passé au dessus de la tête. Savoir si l'écrivain (dont j'ai oublié le nom tellement il m'a peu marqué) allait s'en sortir ou savoir quelle voie Lucifer allait choisir n'a provoqué aucune interrogation chez moi pendant ma lecture.



Pour conclure, je pense que ça peut quand même plaire à certains qui seront intéressés par l'histoire de quelqu'un qui se la raconte beaucoup trop et dont le deuxième prénom est vulgarité. Mais moi je n'ai pas accroché, même si j'ai quand même apprécié les passages réécrits de la Bible.
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Moi, Lucifer

Exercice original que cette autobiographie du Diable mais pas nécessairement réussi. Si l'auteur a un vrai style et sait donner à Lucifer une voix particulière, force est de constater que ce personnage manque de saveur. Parce qu'à part se la ramener, se bourrer la gueule, consommer de la drogue à outrance et se faire des putes... il ne fait pas grand chose (Il écrit un livre et un scénar de film mais honnêtement, ce n'est qu'un autre prétexte pour faire parler de lui).

Bref, je m'attendais à un personnage sublime, tragique, romantique dans le sens classique du terme. Un Diable à la Evadés de l'enfer (écrit par un autre Duncan, Hal), intense, profond, à nous mettre plein la vue.

Mais ce n'est pas si mal comme bouquin et j'aurais mis trois étoiles sans les quelques lourdeurs et scènes inutiles et cruelles de l'inquisition ou du reichsführer.
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Moi, Lucifer

Connu en France essentiellement pour sa saga du Dernier Loup Garou, Glen Duncan livre, avec Moi, Lucifer, un portrait du diable particulièrement drôle et bien écrit !

Lucifer a décidé de se livrer. A travers ce livre, cet autoportrait, il va dire toute la vérité. Sur la création et toute son histoire. Comment le « préféré » de Dieu est devenu l’ange déchu, qu’est-ce que l’enfer ? qu’est-ce que le mal ? Et lorsqu’on lui propose de passer un mois en temps qu’être humain dans la peau de l’écrivain Declan Gunn s’il souhaite retrouver sa place auprés de Dieu, comment va t’il réagir ?



D’un côté, il s’agit donc d’une oeuvre de fiction pure, avec une histoire et une progression, et en paralléle, Lucifer se livre. N’attendait pas le moindre regret de sa part cependant. Avec un langage sec et cru, il nous dévoile toutes ses pensées et ses implications. Il aurait été facile pour Glen Duncan (tiens tiens, un rapport avec Declan Gunn ?) de tomber dans la facilité en en faisant un portrait affreux, ou de l’enjoliver, ce qui lui aurait surement valu quelques soucis aux US. Ici, il arrive à tenir sur une corde raide, parvenant parfois à nous faire plaindre le personnage, mais aussi parfois à le détester. Le résultat fonctionne ainsi parfaitement du début à la fin sur 350 pages. Il arrive que l’on décroche un peu, notamment quand il commence à évoquer les anges et que leurs noms se confondent (pour peu que l’on ne soit pas un fervent croyant) mais dans l’ensemble, c’est un excellent livre que je vous conseille chaudement !
Lien : http://www.jeuxvideo-live.co..
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Moi, Lucifer

"Moi, Lucifer" aurait pu être bien meilleur que le goût amer qu'il m'a laissé... Glen Duncan avait trouvé une excellente idée pour ce roman. L'histoire est donc centrée sur Lucifer, prince des ténèbres. Il se voit proposé un marché par Dieu pour retrouver sa place d'antan. Il doit donc vivre pendant un mois dans le corps d'un écrivain en pleine déchéance, tout cela bien sûr sans commettre de hauts crimes comme le viol, les meurtres, ...

S'il respecte ce contrat, il se voit retourner au paradis avec un "sursis" avant de redevenir l'ange d'antan. Et tout cela bien sûr avant la fin du monde qui arrive à grands pas.



Mais seulement que nous propose-t-il de plus ? Une vision philosophique sur la liberté humaine, une version historique de la Chute et des grandes parts historique de la foi chrétienne. Bref, tout simplement la vision d'un monde par le biais de Satan.

Il maitrise parfaite son écriture qui se trouve être très riche, tout en donnant à son héros l'humour, le cynisme et l'égocentrisme qui le caractéristique.

Mais ce qui fait défaut par moment est que l'histoire se mélange dans divers autres récits et peu à peu, on perd l'histoire principale. On commence même à s'ennuyer vers le milieu du livre...

A force de dévier par d'autres histoires qui n'ont pas lieu d'être dans le roman, notre intérêt tombe très vite.

De plus, Lucifer est un personnage intéressant à travailler de part son côté sombre, qu'il soit une âme torturée. Seulement, l'image que Glen Duncan envoie n'est pas un Satan cruel et sans scrupule, qu'on aimerai découvrir. Il est très loin d'être au niveau que l'on se fait d'un maître des Enfers.



Je suis donc assez sceptique sur ce roman qui est certes très bien travaillé dans l'écriture (sans ajouter les "euh", les "bah" et les "hein" qui nous agace à la longue), le côté philosophique est vraiment très intéressant, mais l'ensemble est d'une trop grande diversité, sans but à atteindre. Bien à lire, mais sans plus.
Lien : http://skoldasybooks.blogspo..
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Moi, Lucifer

Un roman étonnant et plein d'humour sur le thème, toujours moderne malgré son âge, du diable, de son rapport avec les humains, avec Dieu, avec les autres anges... L'humour est parfois un peu vulgaire pour moi mais je me sais un peu difficile à ce niveau là. Le monologue, les souvenirs, les multiples digressions...Le tout est très plaisant, on se fiche un peu de savoir où il veut en venir, est-ce que le Diable acceptera la possibilité de rédemption offerte par Dieu ou pas, c'est drôle en soi... Et malgré tout, la fin m'a un peu déçue, trop ouverte à mon goût.

Ceci dit, cela reste un livre que j'ai lu avec plaisir. Peut-être pas un que je relirai, comme ceux qui sont des coups de coeur, mais je lirai sans doute les autres oeuvres de cet auteur si elles sont un jour traduites.
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Moi, Lucifer

Voici un livre que j’aurais aimé aimer. Hélas, le texte est tellement décousu et répétitif que je l’ai abandonnée en cours de route sans la moindre envie de le reprendre. L’histoire se veut une autobiographie de Lucifer lui-même, coincé dans le corps d’un écrivain raté pour un mois avant de potentiellement regagner sa place au Paradis. N’est pas John Milton qui veut, et Glen Duncan est loin d’avoir le talent de son prédécesseur. L’accumulation d’allusions grossières pour choquer le lectorat ne fait que le lasser sans être justifiée par une vraie intrigue. À éviter !
Lien : https://www.outrelivres.fr/n..
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Moi, Lucifer

(...) Tantôt d’un humour grinçant, tantôt truculent au fil d’anecdotes guère légendaires et de désacralisation des grandes figures angéliques, parfois d’une tristesse désabusée devant ce que nous faisons de notre si riche humanité, « Moi, Lucifer » est une œuvre à tant de facettes qu’il sera difficile de l’apprécier immédiatement et en totalité. Au plaisir immédiat de la lecture de certains passages savoureux s’ajoutera plus tard la vision globale, complexe, de ce mélange chaotique où les larmes affleurent souvent sur un vernis de sarcasme, de distance et d’humour noir.
Lien : http://www.yozone.fr/spip.ph..
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Moi, Lucifer

Moi, Lucifer est une autobiographie du Diable. Incarné pour l’occasion dans le corps d’un médiocre écrivain fraichement suicidé, il ne cesse d’osciller entre la mythologie biblique et la société contemporaine, en passant par quelques épisodes marquant de l’histoire de l’humanité. Ce faisant, Glen DUNCAN remet en cause sans vergogne les fondements de la religion chrétienne et dénonce sans concessions les excès des hommes qui, de tragédies en tragédies, en sont arrivés à vivre dans un monde où le paraître, la performance et l’individualisme sont devenus la norme. A ce titre l’auteur dénonce tout particulièrement le monde des people.

Glen DUNCAN dote Lucifer d’un ton à la fois recherché et cru. C’est ainsi qu’il attaque de front le sujet des déviances sexuelles comme la pédophilie ou la prostitution sans jamais être vulgaire, ce qui est une belle performance. Le rythme de la prose est soutenu, rappelant parfois celui que des auteurs comme Chuck PALAHNIUK ou Christopher MOORE peuvent donner à leurs romans. Rappelons d’ailleurs que MOORE a lui aussi abordé le même thème en mettant en scène l’ange Gabriel (que l’on retrouve aussi dans ce roman) ou le Christ. DUNCAN se démarque toutefois de MOORE en ne faisant pas de son roman une farce. Chez-lui, l’humour est noir et sert à illustrer la tragédie de la condition humaine depuis la nuit des temps.

Si à ce dernier titre Moi, Lucifer est un roman d’une grande richesse, on peut toutefois lui reprocher un caractère décousu, conséquence du rythme de la narration. L’auteur enchaîne en effet les séquences sans transition, semant parfois le trouble dans l’esprit du lecteur. Bien que cela soit présenté comme intentionnel par le narrateur, Lucifer donc, force est de constater que cela nuit trop souvent à la clarté du récit pour ne pas le regretter.
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Moi, Lucifer

Livre abandonné au bout d'une soixantaine de pages. Je pensais m'amuser avec ce texte mais je n'ai fait que m'ennuyer... De longs paragraphes pour répéter quasiment toujours la même chose. Ça tourne en rond et même le côté malsain me semble juste gratuit dans le but de provoquer. Je passe peut être à côté de quelque chose mais ma lecture en devenait tellement pénible que je préfère m'arrêter... Dommage
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Moi, Lucifer

Malgré un effort d’originalité dans l’exhibition ce livre est inconfortable au possible, ps de chapitre, blasphématoire (on s’en doutait), vulgarité juvénile et un foutoir incommensurable bref abandon sans scrupule après 150 pages pendant lesquelles j’ai tenté de comprendre qui parle de quoi … décevant.

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Moi, Lucifer

J'ai été piégé par un titre accrocheur, une couverture sympa et par l'image que j'ai de la série "Lucifer". Et j'ai traversé ce livre en me forçant.



Ce livre est un énorme pot de marmelade industrielle ratée: très chouette au début mais vite gavant. Des bouts de fruits puis des cristaux de sucre et de nouveau du fruit.



Style trop haché, pas de fil rouge clair, digressions a gogo. Malgré quelques réflexions intéressantes sur l'angélité du diable, ces 340 pages n'apportent rien.



Ami lecteur, passe ton chemin!
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Moi, Lucifer

J'ai trouvé le concept intéressant. Mais le style est un peu trop fouillis à mon goût et le scénario reste terne.
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Moi, Lucifer

J'ai mis un temps fou à finir ce roman qui, sur le papier, s'avérait séduisant, avec cet ange déchu qui se voit "emprisonné" dans le corps d'un écrivain raté durant un mois. La faute à une histoire finalement pas si géniale que ça, qui se résume peu ou prou à la découverte de la condition humaine par un Lucifer hâbleur qui raconte sa vie, son rapport à Dieu, à ses comparses... Certains personnages sont vraiment caricaturaux et le style de l'auteur, qui adore abuser des italiques pour appuyer son propos et fait visiblement une fixation sur les pets et autres considérations anales, ne m'a pas particulièrement convaincu. Quelques bons passages n'arrivent pas à sauver la mise de cet ouvrage tout à fait dispensable.
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Moi, Lucifer

Étrange et dérangeant... M'enfin vu le protagoniste principal le contraire serait étonnant.

Un Lucifer dubitatif, las se décide à écrire ses mémoires.

Et elles sont... Comment dire...

Une drôle d'impression, de l'empathie pour un monstre.

Les questions qui traverse le crâne au cours de la lecture, les et si ?

Le drôle de goût dans la bouche, mais le rire aussi...

Ouais particulier étrange et dérangeant.
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