L’Amérique du Sud, en particulier la Colombie, était une terre de prédilection pour les prises d’otages, mais on en dénombrait aussi quelques-unes sur le territoire même des Etats-Unis. Ces dernières affaires n’étaient pas très médiatisées : il ne s’agissait surtout pas de donner des idées à qui que ce soit. Et, en dépit du nombre croissant de sociétés qui contractaient des assurances anti-enlèvement, la plupart des agents formés à la négociation et aux opérations de libération étaient occupés à jouer les gardes du corps au Moyen-Orient.