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4.33/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint Etienne , 1947
Biographie :

Michelle Zancarini-Fournel est historienne.

Elle est professeure émérite à l’Université Claude Bernard-Lyon-I.

Elle a commencé sa carrière, en 1969, comme enseignante dans le secondaire. Dirigée par Yves Lequin, elle entreprend une thèse de doctorat d'histoire, "Parcours de femmes: réalités et représentations, Saint-Étienne, 1880-1950", qu'elle soutient en 1988 à l'Université Lyon 2.

Codirectrice de la revue CLIO, histoire et sociétés, spécialisée dans l’histoire des femmes et du genre.

Elle fut responsable, avec Geneviève Dreyfus-Armand, Robert Frank et Marie-Françoise Lévy, du séminaire de l’Institut d’histoire du temps présent sur "Les années 68" (1994-1998).

Elle est notamment l’auteure, avec Mathilde Dubesset, de "Parcours de femmes". Réalités et représentations, Saint-Étienne (1880-1950) (Presses universitaires de Lyon, 1993), et a codirigé, avec Geneviève Dreyfus-Armand, Robert Frank et Marie-Françoise Lévy, "Les Années 68 : le temps de la contestation" (Complexe/IHTP, 2000).

Elle a également publié "L’Histoire des femmes en France XIXe-XXe siècle" (PUR, 2005).

En 2015, dans le cadre de la réforme du collège 2015 et dans un contexte polémique vis-à-vis des nouveaux programmes d'histoire, elle co-signe une tribune dans Le Monde d'historiens universitaires pour soutenir les "projets de programmes, issus du travail collectif présenté par le Conseil supérieur des programmes".

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Source : www.editionsladecouverte.fr
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Bibliographie de Michelle Zancarini-Fournel   (19)Voir plus

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[1968- 2018 : 50 ans de mai 68] Quelles images pour se souvenir de mai 68 ? Cinquante ans après, que retenir ? Éloignons-nous des représentations éculées pour revenir à l?essentiel : la foule immense de visages inconnus, ces anonymes dans les rues parisiennes et dans les occupations d?usines. C?est grâce aux photographies des correspondants bénévoles de l?Humanité que l?on aperçoit aujourd?hui les visages de ceux et celles qui ont fait 68. Elles représentent un fragment de l?incroyable diversité des luttes et des aspirations de ces années-là. "68, une histoire collective" relate ce « moment 68 » en l?inscrivant dans une longue séquence historique, de la fin de la guerre d?Algérie en 1962 à l?élection de François Mitterrand en 1981, de la révolution cubaine à la révolution iranienne. Cet ouvrage collectif exceptionnel invite à parcourir l?histoire de ces vingt années qui ont transformé la société française en profondeur. "68, une histoire collective", sous la direction de Philippe Artières et Michelle Zancarini-Fournel, est paru en 2008. Dix ans après, ce pavé de 860 pages, devenu culte, ressort dans une édition augmentée. Un grand merci à Dominique Grange qui nous laisse utiliser ses paroles et sa musique pour illustrer cette sortie. « Grève illimitée » résonnent toujours aussi bien 50 ans après ! ? Pour en savoir plus : https://frama.link/AwuFTkJV Photographies © Correspondants Humanité Légendes des photographies : La manifestation du 24 mai 1968. Lendemain d?émeutes, rue de l?Ancienne-Comédie, mai 1968. À l?angle de la rue des Écoles et de la rue Monge, face à la Mutualité, mai 1968. Occupation de l?usine Renault de Cléon (Seine-Maritime), mai 1968. «30e jour de grève », entreprise électrique Gérard Mang (Vernouillet, Eure-et-Loir), mai 1968. Occupation des ateliers RATP de Championnet (Paris, XVIIIe), mai 1968. « Magasin occupé », 24 mai 1968. La manifestation du 29 mai 1968. Occupation de l?usine Dassault-Aviation à Saint-Cloud, mai 1968. La nuit du 23 au 24 mai 1968, dans le quartier Latin. Occupation de la Compagnie générale de télégraphie sans fil, 1968. Le 11 mai 1968, France-Soir titre : « Désolation au quartier latin ». Vente de montres Lip à la cantine du ministère de l'Agriculture, août 1973. Manifestation pour la retraite à 60 ans à Saint-Nazaire, mai 1971. Centenaire de la Commune de Paris : défilé au Père-Lachaise, mai 1971. Pétition pour la construction de HLM dans le quartier de Ménilmontant à Paris, juin 1971. Manifestation de femmes au marché de Corbeil, 23 octobre 1971. Comité national pour la défense et la libération d?Angela Davis, Meeting à la Mutualité, mars 1972. Délégation japonaise à la manifestation de soutien au peuple vietnamien à Paris en février 1972. « Debré ou de force, nous garderons le Larzac ! » Paris, janvier 1973. Musique : © « Grève illimitée » Paroles et musique : Dominique Grange, accompagnée par le groupe Accordzéâm. Chanson extraite du livre-vinyle « Chacun de vous est concerné », Éditions Casterman, 2018.

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
En 1938, le gouvernement Daladier s'applique à limiter la circulation des "étrangers indésirables", préparant l'opinion publique à intégrer les propos xénophobes et antisémites.
Des réfugiés affirment alors ironiquement que la devise de la France est devenue " liberté, égalité, carte d'identité".
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Le 22 mai 1881, en se séparant des groupes socialistes, les anarchistes s'étaient déclarés autonomes ; ils prônaient alors la négation du suffrage universel et établissaient une distinction entre la patrie - le lieu où l'on est né et où l'on a vécu - et le patriotisme, qui conduit à la haine de l'autre, à la xénophobie et au culte de l'Etat.
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En 1953, le président du Conseil Georges Laniel veut aligner la retraite des fonctionnaires sur le régime général de Sécurité Sociale pour réduire le coût des régimes de retraite...
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Il nous revient que notre compatriote Maximilen Falade, naturalisé français pourtant, a été malmené par les agents de police... Ce citoyen français de couleur avait beau déclarer aux agents de police qu'il était un "français", mais n'ayant pu montrer aucune "étiquette", il a été passé à tabac et contraint à l'hospitalité de la taule...

15 novembre 1927
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Etat d'urgence, recours au 49.3, volonté pour certains de revenir à la peine de mort ou à l'internement arbitraire : voilà qui n'est que trop familier.
Suite aux attentats de 2015 et 2016, les tendances les plus sombres creusent leur sillon.
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À sa première arrestation, un vagabond mendiant est puni d'un mois d'enfermement à l'Hôpital général, et à cinq ans de galères à la deuxième arrestation ; les femmes sont vouées au fouet et au carcan. Après une troisième arrestation, les hommes sont condamnés aux galères à perpétuité, les femmes au bannissement et à la flétrissure (marque indélébile sur le corps).
[...]
Avec la fin de la figure christique du pauvre, la charité laisse progressivement place à la répression contre les réfractaires à l'idéologie du travail.

(page 62)
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La méfiance de l’étranger est très présente dans la communauté paysanne dont la vie collective, marquée par une xénophobie latente, repose en partie sur l’exclusion des « forains », fauteurs de troubles potentiels : soit les mendiants, les bandes, les jeunes du village voisin ou encore les agents du fisc. Les Bohémiens et les juifs sont aussi montrés du doigt. Il s’agit donc bien là d’une définition extensive de l’étranger. Pour désigner l’autre, les mots sont légion : « l’aubain » se distingue du « régnicole » (du royaume), le « natif » du « horsain ».
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On sait lire et écrire dans la famille et, fait intéressant, la fille est instruite à grands frais chez un maître d’école d’un bourg voisin. Comme laboureur, il occupe une place relativement élevée dans la hiérarchie de la société paysanne mais il n’est pas très riche et doit vendre des terres à la suite de difficultés financières. Il emprunte beaucoup et ne rend pas toujours à temps. Il élève des brebis et des agneaux pour la viande, les revend ensuite à des bouchers et ce commerce occupe nombre de pages de son journal.
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Comme pendant la Grande Guerre, le soupçon d’adultère pèse sur les épouses. Le voisinage entend surveiller leur conduite et les femmes infidèles, considérées comme déviantes, sont condamnées par l’opinion publique et la justice. En « trompant » leur mari, elles trahissent l’État français.
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Le mendiant, qui n’est pas forcément un errant, ne peut pas ou plus travailler et mendie parfois dans son propre village. Le vagabond, quant à lui, passe par des moments de travail où il offre ses services (battre le blé dans les granges par exemple) et d’autres où il va d’un lieu à l’autre quelques jours, ou plus éventuellement. Le XVIIe siècle est le siècle de l’enfermement avec la création de l’Hôpital général (avril 1656) dans un triple but d’assistance, de rééducation et de répression. L’assimilation entre mendiants et vagabonds, déjà avancée par ordonnance royale en 1661, est confirmée par la déclaration royale du 13 avril 1685 – décidément une année terrible –, qui fait la chasse aux oisifs.
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