GUATEMALA
Patrie des lumières parfaites, tu étais
la fête mélodieuse, agraire et ingénue,
mais aujourd’hui des bras en croix couvrent tes champs !
Patrie, tes lacs parfaits étaient des hauts miroirs
que maintenant ta main approche du ciel
pour que Dieu puisse contempler tant de désastres !
Patrie, tes monts parfaits étaient comme une traînne
de vertes courbes qui aimantaient les aurores,
mais aujourd’hui ton horizon est en prison !
Patrie, tes jours parfaits qui s’égrenaient en heures
toutes pleines d’oiseaux, de fleurs et de silence,
ne sont plus maintenant, ô douleur, qu’agonies ! (…)