Keiichi est en vacances chez sa grand-mère à Kyoto. Un soir de lune bleue, alors qu'il se promène, il croise Saki, une jeune fille un peu fantasque, qui essaie de pêcher les étoiles avec son parapluie.
Love under the blue moon est une très jolie romance. Avec son intrigue d'une grande simplicité et pourtant efficace, le roman nous plonge dans une rencontre amoureuse impossible. Keiichi, jeune lycéen tokyoïte n'aurait pas dû croiser Saki, mais la magie de la lune bleue s'en est mêlée pour rapprocher ses deux êtres.
J'ai trouvé les personnages de cette histoire attachants. Lui est proche de sa famille, serviable avec sa grand-mère, grand frère idéal. Elle est orpheline, soucieuse du bonheur de sa "fratrie" de l'orphelinat. Mais Saki attend tous les soirs son premier amour, empêchant alors Keiichi de lui avouer ses sentiments.
Si l'intrigue n'entraîne pas les rebondissements à tout va, on reste accroché à ce pas de deux plein de petits bonheurs et d'émotion.
L’artiste, ayant mis tout son cœur à l’ouvrage, finissait toujours par atteindre celui du public. Le mien, qui était resté au repos tout ce temps-là, venait soudain de s’éveiller à la chaleur de la passion.
La vie est souvent cruelle. Tout le monde hésite quant au chemin à suivre. Mais en définitive, nous n’avons pas d’autre choix que de persévérer, car la lumière nous attend peut-être au bout du chemin et de toutes ces épreuves.
Si mon rêve se concrétisait et que Saki finissait par être mienne, bien sûr que je ferais tout ce qu’il faut pour la combler de bonheur. Mon désir le plus cher était de la voir sourire en permanence.
Lorsqu’elle m’adressa ce sourire, j’eus l’impression de sentir une fleur s’épanouir en moi. C’était comme si des milliers de bourgeons avaient éclos, les uns après les autres, tout au fond de mon cœur. Et ce soir là, j’avais, en face de moi, une petite fleur fragile recouverte de rosée.
Si douce et si gentille, elle aurait donné envie à n’importe qui de rester pour toujours à ses côtés.
De magnifiques yeux pétillants qui ne portaient aucun jugement et regardaient le monde avec modestie. A travers eux, on pouvait facilement sonder son âme.
C'était tout moi ça. Au lieu de me réjouir simplement de sa gentillesse, je plongeai dans la confusion.
Je comprends. Tu n'es pas d'ici, alors tu ne peux pas connaître la véritable nature de cet endroit.