Mika Satonaka

Toujours aussi sympathique, ce shojo prend cependant un tournant on ne peut plus classique et un brin agaçant, en apparence, dans ce tome avec l'arrivé du rival pour former le fameux triangle amoureux.



Alors que l'autrice venait de nous offrir le joli développement romantique qu'on attendait entre Nagisa et Yamato, quand patatras débarque Ryô, le premier amour de cette dernière. L'autrice s'amuse à nous contrarier soufflant le chaud et le froid tout au long du tome mais enchaînant les scènes plus qu'adorables autour de ce sympathique trio.



Les triangles amoureux, c'est un peu le passage obligé dans les romances lycéennes malheureusement, j'avais donc quelques appréhensions ici avec l'arrivée de Ryô, qui écartait logiquement Yamato, alors que celui-ci était en train de devenir de plus en plus adorable avec Nagisa. Heureusement, comme beaucoup d'autrices actuelle, Mika Satonaka ne tombe pas dans le piège et nous offre plutôt ici un joli moyen pour que l'héroïne tourne la page de son passé. Ryô n'est donc pas le sale type attendu. Il est au contraire gentil et solaire mais a aussi ses failles. Il ressemble pas mal à Nagisa. Il est nostalgique de leur passé. C'est donc mignon de les suivre. Yamato, lui, n'est pas le sale type jaloux qu'on a parfois, il est juste protecteur. Et au final, l'autrice ne fait pas trainer les choses et permet plutôt à son héroïne de peu à peu trouver sa voie.



Je regrette juste que le thème de la ville et de la photo soit peu à peu mis de côté au profit de la romance. J'aurais aimé que les deux se mélangent et se nourrissent un peu plus, comme c'était le cas au début car cela donnait une vraie couleur singulière à ce shojo, qui maintenant se démarque moins de ses confrères.



Arrivée à la moitié de sa série, l'autrice a bien fait avancer l'histoire. Grâce à ce tome charnière où l'héroïne se confronte à son passé, elle comprend mieux qui elle est désormais et ce qu'elle veut. Il faut juste espérer qu'il n'y ait pas trop de mélodrames pour compliquer et délayer les choses.
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Toujours aussi mignonne et douce, cette série comble mes envies de lectures fleurs bleues avec un couple adorable qui connaît une belle évolution et construction.



Après avoir fait découvrir au héros une nouvelle vie plus tranquille à la campagne qui lui a permis de se retrouver, se ressourcer, elle lance celui-ci à la reconquête de sa passion : tourner des films et des séries. C'est avec plaisir que nous l'avons vu retrouver ses marques dans le tome précédent. C'est toujours avec bonheur qu'on le voit devenir de plus en plus sûr de lui et reconnu pour cela, dans ce tome. J'aime beaucoup cet aspect-là de la série même si je sais que tout y est assez enjolivé. Cependant, cette dynamique positive où un jeune homme se met à travailler pour sa passion et peut se servir de son expérience pour s'améliorer me plaît beaucoup. J'aime aussi beaucoup sa transformation de jeune garçon arrogant à jeune homme fiable et réfléchi qui va aider son prochain dans le milieu.



Et si on en est là, c'est grâce à Nagisa, celle à qui il s'est attaché dans cette nouvelle vie, une jeune fille fraîche et nature. J'aime les scènes où ils se ressourcent l'un près de l'autre. C'est simple et apaisant, tranquille et plein de douceur, sans rien de compliqué. Ils se mettent donc ensemble naturellement, presque sans aucun mélodrame et c'est tout mignon. Oui, ce sont des scènes vues et revues. Oui, c'est attendu mais qu'importe c'est aussi ce qu'on cherche ici, ce genre de moment de pur bonheur.



Mais j'aime que l'autrice ne s'arrête pas là et ne fasse pas oublier la vie qu'il y a autour. Ainsi, non ils ne font pas filer le parfait amour. Non, Yamato ne va pas tout abandonner pour elle. Au contraire, Nagisa le comprend et l'encourage dans sa passion nouvellement retrouvée. Il va donc tout donner pour elle et elle le soutiendra, mais ce ne sera pas une relation déséquilibrée puisque Yamato est toujours présent autant qu'il peut pour elle et n'hésite pas à montrer ses sentiments. C'est charmant.



Il y a bien sûr quelques petits éléments clichés qui m'ont agacée : les rivaux, que ce soit en amour ou au travail. Ils n'ont pas beaucoup de présence ni de relief et on devine chacune de leurs actions. Cela montre à nouveau une image clichée du milieu de spectacle et on retombe sur les mêmes psychodrames que d'habitude sur le monde du spectacle qui refuse à ses stars de s'afficher en couple, ou les rivaux qui cherchent à leur faire des crasses pour choper les meilleurs jobs. Très peu pour moi mais c'est un peu un passage obligé j'ai l'impression.



Ainsi, dans son classicisme Stray cat & sky lemon m'apporte toujours un joli moment de douceur. J'aime beaucoup l'évolution de Yamato qui porte le titre à bout de bras pour moi. Sa relation toute douce avec Nagisa est reposante. On a aussi des intrigues intéressantes, quoique déjà vues, autour du monde du spectacle mais ça fait du bien de voir un jeune passionné par son boulot. Maintenant place dans quelques mois au dernier tome de cette charmante bluette.
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Stray Cat et Sky Lemon est exactement le genre de petit shojo ultra classique mais bien et plein de bons sentiments que j'adore lire pour me mettre en joie sans trop en demander, et en plus ici, c'est parfaitement exécuté.



Après la rencontre des héros dans le premier tome et le début de leur drôle d'amitié, le deuxième se concentre sur Yamato. En effet, depuis qu'il s'est rapproché de Nagisa et qu'il est devenu ami avec elle, il se sent tout bizarre, sans arriver à poser les mots dessus. Et nous voilà embarqués dans l'histoire d'un jeune lycéen qui découvre l'amour pour la première fois. C'est mignon tout plein à défaut d'être original, mais ce tome a la particularité de raconter l'histoire presque uniquement de son point de vue, ou du moins en mettant l'accent sur ses sentiments à lui, et ça change un peu.



La jeunesse de Yamato le rend hyper maladroit et touchant. C'est attendrissant de le voir se questionner sur ses sentiments, d'avoir envie de se tromper sur la réponse mais de ne pouvoir s'empêcher de vouloir aider Nagisa. En effet, celle-ci ne se rend compte de rien tant elle est focalisée sur son ami d'enfance dont elle attend le retour depuis des années. Malheureusement cela n'arrive pas et elle a de plus en plus de mal à cacher sa déception.



Une double dynamique s'installe donc d'ores et déjà avant même que la troisième figure de ce futur triangle amoureux apparaisse. Cela donne des petits moments plein de tension et de tiraillements entre Yamato et Nagisa, le premier étant jaloux de cet éternel absent et la seconde limite en dépression de ne pas le voir, ni d'avoir de nouvelle. Mais en même temps, cette tension permet de les rapprocher puisque Yamato se montre adorable avec elle, l'aidant à surmonter son manque et ses doutes. Il y a vraiment une belle complicité entre eux.



L'autrice profite donc de cette dynamique pour bien approfondir le personnage de Yamato qui montre toute l'étendue de sa personnalité en dehors de son étiquette "d'acteur". On découvre d'ailleurs que ce n'était pas un grand acteur et qu'il lui reste au contraire beaucoup de choses à apprendre ce que sa rencontre avec Nagisa va lui permettre de faire. Il devient un vrai petit rayon de soleil, mais aussi une épaule solide sur laquelle s'appuyer et parfois pleurer, voir se serrer contre. C'est ultra mignon et attendrissant.



Il faut dire que les dessins frais et légers de l'autrice, plein de douceur et de bonne humeur aident beaucoup. Elle a le chic pour cadrer sur les visages de ses héros quand ceux-ci sont plein d'incertitude, ce qui les rend encore plus attachants et choupi. J'aime beaucoup la rondeur de son trait et la clarté de ses regards qui n'est pas sans me rappeler le travail de Sorata Akiduki sur Shirayuki.



Ce deuxième tome a donc confirmé tout le potentiel adorable que je pressentais dans cette douce série sur les amours naissants à l'adolescence. C'est frais et adorables, dans un cadre côtier campagnard dépaysant où on sent presque la brise marine nous caresser le visage. Exactement le genre de lecture pour se détendre en cette saison ^-^
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Classique à la base. Nagisa vit toujours dans les souvenirs de Ryo parti à Tokyo il y a quelques années. Elle prend tout en photo. Débarque alors Yamato, enfant star très imbu de lui même mais pas si méchant. Une rencontre explosive mais qui l’air de rien leur fait du bien mutuellement. La ville d’Onomichi est également un plaisir et un régal pour les yeux.

Yamato est comme un chat errant, un peu sauvage. avec ses propres soucis et des réponses pas très sympathique vis à vis de ses camarades. Nagisa commence à l’apprivoiser d’une certaine manière, en tout cas son statut de star ne lui fait pas peur.

Nous avons déjà une belle avancée dans ce premier tome qui va se finir lors d’un événement classique la fête de l’école et une pièce.

Les beaux jours sur la petite île d'Onomichi s'enchainent, rapprochant doucement mais surement Nagisa et Yamato. Avec ce second tome, Mika Satonaka donne un ton plus dur et poignant à "Stray Cat and Sky Lemon", même si certaines scènes plus légères du duo subsistent. Ce shojo a beau être très classique, n'innovant clairement pas le genre, cela reste tout de même une lecture très agréable.

Le baiser de Yamato pendant le final de la pièce de théâtre surprend Nagisa, mais pas seulement ! L'acteur endurcit par des rôles dans des séries romantiques est lui aussi prit au dépourvu. Il commence à comprendre ce qu'il ressent pour sa voisine et première amie. Cette dernière n'a que Ryo à l'esprit et il va falloir que Yamato la pousse à bout pour qu'elle se décide de lui rendre visite à Tokyo. Rien ne se passe comme elle l'espérait, bien heureusement, Yamato est à ses côtés pour la soutenir.

Dans l'ensemble, l'avancée de la romance n'a rien de surprenant, au contraire c'était plutôt prévisible. Cependant, il y a tout de même certaines surprises bienvenues en chemin qui rajoutent du piment. L'évolution se fait plutôt du côté des caractères des protagonistes. Tous deux apprennent à lâcher prise, oublier le passé afin de pouvoir avancer et s'épanouir. Chacun à leur façon entrent enfin dans l'adolescence et profitent de leur quotidien ensemble.

Alors que le rythme de l'histoire est assez lente, ce n'est pas un défaut, cela permet d'avoir un moment plus doux et calme, une petite sucrerie à se mettre sous la dent à tout moment.

Nos petits chats ont fini par trouver leur maître et Mika Satonaka nous raconte leurs dernières aventures avec douceur et bienveillance.



Ce petit shojo classique m'aura ravie de bout en bout. Sur la thématique du héros idol, il aura proposé une jolie déclinaison campagnarde avec un acteur ayant besoin de se ressourcer et se retrouver. Yamato a bien changé depuis le début et c'est ce que la mangaka nous montre dans cet ultime volume.



Dur dur la vie d'idol quand tout ne doit être que paraître. Dur dur d'aimer, d'avoir une relation, d'être soi-même. C'est peut-être bateau, mais c'est aussi une réalité. Il y a vraiment des contrats leur interdisant toute relation pour qu'ils puissent faire rêver leurs fans et ça les fait souffrir, alors c'est bien d'avoir également des titres montrant que ça peut et doit changer. La révolution est en cours.



Dans ce tome, j'ai ainsi beaucoup apprécié de voir nos héros ensemble. Ils sont mignons tout plein. Leur candeur et leur naïveté sont rafraîchissantes. J'ai aimé les voir se retrouver, j'ai aimé les voir surmonter les obstacles. Nagisa est peut-être un brin trop passive et soumise aux contingences de la vie pour moi. Je trouve son personnage trop classique. En revanche, Yamato a la force et la candeur que j'aime. C'était chouette de le voir lutter.



Le cadre dépaysant que Mika Satonaka nous avait promis est tenu jusqu'au bout et ce fut charmant de les suivre aussi bien dans leur petite ville que dans le vaste Tokyo vu par Nagisa. Ce couple guimauve est aussi attendrissant au bord de la jetée que dans un planétarium.



Stray Cat & Sky Lemon fut donc une charmante bluette adolescente sur fond d'idol qui cherche à se reconstruire et à allier vie normale et passion. C'était rafraîchissant comme cette ville portuaire où le héros était venu se ressourcer. Certes, c'est classique, certes, l'héroïne manque un peu de force et de charisme, mais c'est compensé par la belle évolution de Yamato et le jolie discours sur le bonheur personnel. Avis aux amateurs.
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Ça y est on entre dans la seconde moitié du manga. Après une première partie centrée sur la rencontre entre notre passionnée de photo et notre jeune acteur rebelle, puis à l'arrivée du rival aussitôt écarté, place au rapprochement en vue leur faire former un couple. Mais des difficultés sont bien sûres au rendez-vous.



Malgré une narration fort classique et prévisible,, Mika Satonaka nous embarque dans une histoire pleine d'une belle chaleur humaine. Sans que les mots soient posés, nos héros se comportent désormais comme un jeune couple et un petit couple trop adorable. Les scènes mignonnement romantiques se multiplient à renfort de rougissements et autres promesses sans jamais franchir la limite et sans jamais qu'aucun ne joue franc jeu. C'est joliment fait pour titiller notre intérêt et garder notre attention.



Mixé à la reprise de la carrière de Yamato, cela donne une intrigue savoureuse. On aime voir Yamato reprendre du poil de la bête et reprendre sa carrière en main. On le suit lors d'une audition très importante puis lors de la préparation à un rôle et dans les débuts du tournage. C'est un autre garçon par rapport au début. On voit combien sa relation avec Nagisa a nourri son jeu et c'est appréciable.



Ce qui l'est moins, c'est encore cette obligation d'ajouter une nouvelle rivale pour les empêcher de vraiment être ensemble. Ça et l'interdiction lancée par son manager à cause de sa réputation. Bof bof, c'est archi vu et franchement ça n'apporte rien à part nous faire grincer des dents. Surtout, ça pollue une relation archi positive devenue adorable entre eux où chacun soutient l'autre et l'aide à grandir et avancer. J'adore voir Yamato amoureux, il est trop touchant. J'aime bien Nagisa aussi mais sa naïveté me fait un peu lever les yeux au ciel.



Avec son dessin ultra chaleureux et pétillant à grand renfort de sourire, Mika Satonaka nous offre un début de tome lumineux et respirant la candeur. Sa romance bien que classique est solidement écrite et développée, cochant toutes les cases du genre. C'est mignon tout plein et avec un poil de mélodrame qui plaira aux amateurs. Mais surtout, elle propose des personnages positifs et un héros qui connaît une jolie évolution. On souhaite juste que les éléments perturbateurs ne les perturbent pas trop longtemps pour qu'ils se trouvent vraiment ^^
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J'avais beaucoup apprécié le premier tome que j'avais trouvé léger et très drôle. Je pense avoir encore plus apprécié ce deuxième tome. J'ai beaucoup aimé le chemin que prend la mangaka. À la fin du premier tome, le cliffanger nous laisse sur notre fin avec ce baiser que donne Yamato à Nagisa et j'étais un peu inquiète que la suite suive le chemin tout tracé que l'on retrouve généralement dans les Shojo. Mais pas du tout, ou en tout cas pas vraiment. J'ai trouvé que Mika Satonaka prenait les stéréotypes à l'envers et cela marche super bien. Le fait que les personnages soient construit avec finesse et que leurs réactions soient plutôt réaliste ancre je trouve ce récit. Je me suis laisser prendre au jeu et la fin de ce tome me donne d'autant plus envie d'avoir la suite. La mangaka va telle aller vers un chemin tout tracé ou comme dans ce deuxième volume me surprendre? Vivement la suite!

Pour finir les dessins sont toujours aussi beau. Ça reste des graphismes très Shojo mais ils sont fait avec finesse et douceur.

Je ne suis pas toujours fan des shojos que publient les éditions Soleil mais ils ont le chic parfois de sortir des petites histoires qui ne paient pas de mine et qui sont adorables, c'est le cas avec Stray Cat et Sky Lemon.



L'autrice, Mika Satonaka, est déjà connue chez nous pour sa précédente série Love in Progress (9 tomes) que l'éditeur a déjà publié et qui mettait en scène un trio très dynamique. Elle revient ici avec une série terminée en 6 tomes qui a été publiée dans le magazine Margaret au Japon, un magazine que j'affectionne tout particulièrement puisqu'il a publié entre autres des titres de Nagamu Nanaji (Banale à tout prix), Yoko Kamio (Hana Yori Dango) ou Ayumi Komura (Bless You).



Sous le décor d'une romance lycéenne on ne peut plus classique, l'autrice nous offre avec cette nouvelle histoire le portrait d'adolescents particulièrement touchant et lumineux, en jouant comme le titre l'indique sur les opposés qui s'attirent.



Tout commence lorsque Yamato, enfant et adolescent star, arrive dans la petite ville d'Onomichi après avoir causé un sacré scandale en frappant un réalisateur. Il rencontre la lumineuse Nagisa, qui chaque jour prend cette ville en photo sous mille et une facettes afin de les partager avec son ami Ryô qui est est parti il y a de cela 4 ans. Ils sont de suite comme chien et chat à se disputer, mais très vite une belle complicité nait aussi de leur compréhension et attirance mutuelle.



Un peu comme Nagamu Nanaji l'avait fait dans son titre Moving Forward, l'autrice a choisi ici un cadre fort pour poser et porter son histoire avec la charmante ville d'Onomichi. Entre mer et montagne, celle-ci offre un cadre reposant à cette rencontre hors du commun. Yamato a besoin de se poser après ce qu'il vient de lui arriver et Nagisa est une grande amoureuse de sa fille. Yamato est sombre et solitaire, tel un chat errant. Nagisa est lumineuse et pleine d'énergie telle une limonade bien fraiche l'été. On comprend vite où l'autrice veut nous conduire.



Alors certes, cela n'aura rien de révolutionnaire. On a déjà vu pas mal d'histoire où des stars débarquent dans des petites bourgades comme ici. On a déjà vu des histoires avec des héros mal dans leur peau comme Yamato qui a toujours été seul. On a déjà vu nombre d'histoires avec des opposés qui s'attirent et font ressortir le meilleur de l'autre. C'est pour ça que ça n'a rien d'orignal et pourtant le titre fait mouche par sa fraicheur et sa simplicité. On s'attache très vite à la personnalité lumineuse et rayonnante de Nagisa qui est capable de reconnaitre ses torts pour avancer. On trouve aussi adorable les failles de Yamato, qui derrière sa belle gueule et son narcissisme, est à fleur de peau.



Les dessins sont également mignons et plein de fraicheur avec un côté très taquin qui m'a beaucoup plu. Ils n'ont pas été, parfois, sans me rappeler le trait de Yuka Shibano, une autrice que Soleil avait brièvement publié il y a quelques années avec Runways of Lovers et dont j'avait beaucoup aimé la pêche et le trait assez mode.



Pour l'histoire, ce premier tome est une jolie mise en bouche qui permet de découvrir le cadre, les principaux personnages et les plus gros secrets de chacun. Il est certain que l'autrice ne va pas s'arrêter là. Elle promet de développer une romance toute mignonne sur font d'acceptation de soi et d'ouverture aux autres. J'espère qu'elle pensera à développer également des personnages secondaires un peu timides pour le moment, ainsi que la passion de Yamato pour le théâtre et le jeu en général, car c'est un thème qui m'a toujours plus. En tout cas, j'ai été charmée par ce premier tome.
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Mika Satonaka est connue en France pour sa série précédente Love in Progress qui ne m'avait absolument pas intéressée, mais après avoir lu le premier tome de Stray Cat and Sky Lemon, je vais peut-être lui donner une chance. Cette nouvelle série de la mangaka m'a vraiment plu, c'était mignon et touchant à la fois, avec une certaine qualité au niveau du dessin et un petit cliffhanger final qui donne envie d'en savoir davantage.

Nagisa est une lycéenne comme tant d'autres qui profite de la vie au jour le jour, faisant de son mieux pour se faire de magnifiques souvenirs et ne jamais oublier de les prendre en photos afin de les partager avec son ami d'enfance Ryo qui est partit depuis plusieurs années à Tokyo. Franche et gentille de nature, on ne peut que s'attacher à elle, elle ne mâche pas ses mots, ce qui m'aura bien faire rire, surtout dans ses interactions avec son nouveau voisin.

Mais ce fameux nouveau venu n'est pas n'importe, car Yamato est un enfant-star, un acteur renommé qui se retrouve exilé à Onomichi après avoir frappé un réalisateur de cinéma. Sa carrière entre parenthèse, il doit se faire oublier et réapprendre à vivre comme un lycéen normal, lui qui n'a jamais connu cette normalité et qui est toujours seul dans son coin. Ce taciturne au grand cœur va se révéler être un grand timide qui a du mal à s'ouvrir aux autres, sauf Nagisa.

Dès leur rencontre, ce duo fait des étincelles entre la jeune fille qui ne s'intéresse pas aux célébrités et l'acteur arrogant. La comparaison avec un chat est assez bien trouvé, son côté sauvage qui montre les dents à tout le monde mais qui recherche juste un peu de chaleur, c'était intelligent de la part Mika Satonaka.

Stray Cat and Sky Lemon reste un shojo classique avec une romance qui se met doucement en route et un potentiel triangle amoureux à venir, mais c'était une lecture très agréable, j'ai accroché aussi bien à l'histoire qu'au personnage et je lirais la suite avec grand plaisir.

Nagisa vit dans la petite ville de Onomichi. Cela fait 4 ans que son meilleur ami est parti vivre à Tokyo et qu'elle l'attend. Elle ne pense qu'à lui et aux albums souvenir qu'elle fait pour lui, jusqu'à l'arrivée de Yamato, une étoile montante du cinéma japonais en disgrâce. Après avoir frappé un réalisateur influent, il se retrouve en exile à Onomichi. D'abord hautain et égocentrique, le jeune home se révèle plus attachant que prévu.



Un premier volume sympa à lire. Rien d'extraordinaire pour l'instant, ni de très original mais les personnages sont attachant et ma lecture a été agréable.



A voir pour la suite !

L'intrigue est plus classique dans ce tome mais sans que la mangaka ne s'appesantisse non plus trop sur le côté mélodramatique que l'on peut trouver dans les triangles amoureux. Il s'agit là plus d'une excuse pour explorer les changements qui se produisent inévitablement sans que l'on s'en rende compte et la vision idéalisée que l'on se fait d'un rêve qu'on a longtemps chéris. Ce n'est pas le tome que j'ai préférée parce que je ne suis pas une grande fane des ménages à trois mais j'ai conscience que c'était un cap obligé pour faire avancer l'histoire et la relation entre nos deux héros. Les dessins sont toujours aussi beaux et rafraîchissants. Les personnages hauts en couleurs. Mon seul bémol seraient le manque d'apparition des personnages secondaires mais les événements ne se déroulant pas au lycée cela reste logique. Je suis impatiente de lire la suite!

Avec ce premier tome, Stray cat & sky lemon coche toutes les cases pour me faire passer un agréable moment, même si l’histoire n’est pas spécialement originale. Son héroïne solaire et attachante tout comme le charme de la ville d’Onomichi achèvent de me convaincre de continuer la série.



On dirait un petit bonbon acidulé, qui revigore autant qu’il met du baume au cœur. C’est ce côté feel good que j’apprécie énormément !
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Irruption de célébrité dans un quotidien tranquille japonais, romance assurée !
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Si on parlait un peu Shojo aujourd’hui ? Cela faisait un petit moment que je n’en avais pas lu (en tout cas, cela fait plusieurs mangas d’un autre type que j’enchaîne ^^’).



Nagisa vit à Onomichi et elle vit sa vie de lycéenne comme n’importe quelle fille de son âge. Elle attend son premier amour, partie dans une ville éloignée. Ce dernier lui avait promis de revenir la voir un jour, pourtant, cela fait un moment qu’il ne répond plus à ses messages…



Mais son quotidien va être chamboulé, car va débarquer dans sa vie un jeune garçon, Yamato. Ce dernier est un jeune acteur, qui aurait frappé son manager et qui du coup se retrouve sur la touche, le temps que cela se calme. Le plus surprenant, c’est que ce dernier se retrouve à être le voisin de Nagisa. Étonnement, cela va faire naître chez eux des sentiments inattendus.



Ce manga est vraiment mignon et léger comme tout. Si tu aimes les Shojo et que tu veux lire quelques choses sans prise de tête, je pense que ce titre te plaira sans aucun doute. Par contre, attention, ce dernier est très classique et cliché. En effet, pour ma part, cela ne m’a pas dérangé, mais si jamais tu es à la recherche d’une romance qui sort du lot et qui change, ce ne sera pas le cas avec ce titre.



En bref, une romance classique et clichée, mais qui pour ma part, m’a bien plu. J’ai passé un bon moment lors de la lecture de ce dernier et je suis curieuse d’en découvrir la suite !
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Fin prévisible mais qui colle bien avec l'histoire, que j'ai apprécié suivre.

J'ai eu un coup de cœur pour le personnage de Wakui.

J'ai bien aimé le fait que ce tome se centre beaucoup sur Wakui. C'est un personnage que je trouve très attachant depuis le début !

Après un petit plot twist où on apprend que la fille qui a été blessée par Shun c'est Hinako, elle se déclare et se prend un râteau car monsieur se sent trop coupable de l'avoir fait tomber quand elle avait 4 ans et qu'elle a des séquelles -une cicatrice et une peur des hommes qui a bien disparu depuis le début de l'histoire. Oui, c'est cliché. Oui, on sait pertinemment ce qu'il va se passer ensuite -elle va se rapprocher de l'autre garçon qui est amoureux d'elle mais de fil en aiguille, celui qu'elle aime va l'aimer en retour. Néanmoins, je vais lire la suite parce que je suis addict de shojo et que ça fait du bien d'en lire !

Hinako a toujours été dans des écoles pour filles, mais pour des raisons financières, ses parents l’ont inscrite à un lycée mixte. Pour la première fois, elle va côtoyer des garçons, beaucoup de garçons, l’école étant mixte depuis peu, et ça l’effraie. Heureusement, elle a ses amis Azusa et Hana, qui trouvent la situation amusante voire plaisante pour ce qui est de trouver un petit copain, le choix étant étendu.



Bien vite, un triangle amoureux se forme pour Hinako, avec Wakui, le brun jovial qui lui fait des avances, et Shiina, le châtain clair froid qui repousse les filles mais cache un bon fond.



Je ne sais pas ce que j’aurais pensé de ce manga dans d’autres circonstances mais, après Gakuen Ouji, ça fait du bien : pas de viols, d’attaques au tazer, de lames de rasoir qui tapissent un cahier. C’est doux et bon enfant. Hinako est intimidée par tous ces garçons, mais elle est attachante.



Concernant ses deux potentiels prétendants, ma préférence va à Shiina, je trouve Wakui plutôt lourd : il annonce que plus Hinako fuira, plus il insistera, et lui interdit d’aller voir son rival malade, alors qu’elle n’est pas sa petite amie. Il y a aussi la classique fille amoureuse de Shiina qui n’apprécie pas qu’une fille approche son bien-aimé. Les deux amies de Hinako sont encore discrètes, Azu est la jolie fille qui prend soin de son apparence et cherche un copain, et Hana est la fille mignonne et douce qui attire tous les garçons malgré elle, ça change du garçon manqué comme Chizuru du manga Sawako ou celle de Fruits Basket, ou la copine plus sérieuse comme dans Orange et, encore une fois, Fruits Basket.



Il y a des clichés comme Shiina enrhumé ou la chute de l’un évitée par les réflexes de l’autre, mais ils ont été détournés : c’est Hinako, forte en sport, qui rattrape Shiina qui perd l’équilibre. C’est elle aussi qui, au lieu de le trouver malade chez lui et lui faire à manger, l’amène chez lui à vélo avant que ce soit Wakui, le rival, qui l’aide à monter dans sa chambre. J’ai bien aimé ces petits changements bienvenus.



Pour conclure, une lecture agréable, une des meilleures en ce qui concerne les éditions Soleil Manga, à mon humble avis.