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Critiques de Mikael Niemi (22)
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Comment cuire un ours

Je dois avouer que si c'est le titre qui m'a attirée,il est en fait très peu question d'ours dans ce roman,du moins si l'on parle d'ursidae! La nature quant à elle est bien au rendez-vous et tient une place de choix même si elle doit partager la vedette avec la religion et une intrigue policière bien palpitante! Mikael Niemi nous projette dans la Suède du XIX ème siècle avec des personnages hauts en couleurs,attachants ou détestables mais aucun ne m'a laissée Indifférente. Jussi est un jeune nippon qui a été recueilli sur le bord d'un chemin par Lars Levi Laestadius,pasteur lutherien ( ayant réellement existé) , homme plein d'amour et de sagesse mais aussi original dans sa façon de prêcher et sa volonté d'ouvrir la religion à une autre sorte " d'éveil". C'est également un botaniste qui possède des capacités d'observation qu'il va mettre à profit pour tenter d'élucider deux meurtres de jeunes filles dans sa paroisse,au grand dam du commissaire qui apparaît bien lourdingue dans ses méthodes !

C'est un roman foisonnant de sujets passionnants. La plume de l'auteur a agit sur moi comme une super machine à remonter le temps,me faisant oublier le présent un peu à la façon de Jessie Burton. L'intelligence du pasteur dans ses observations concernant l'intrigue m'a rappelé le Lecteur de cadavres d'Antonio Garrido. Il y a de la réflexion,de l'humour,de l'amour,un regard historique et sociologique passionnant,bref,un roman très riche que je conseille vivement même à ceux qui n'aiment pas cuisiner le gibier!
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Le goût du baiser d'un garçon

Fin des années soixante et début soixante-dix, Matti et son ami Niila vivent à Pajala, une petite ville tranquille du nord de la Suède. À mesure qu'ils grandissent la magie de l'enfance, peuplée de sorcières et de revenants, est remplacée par celle de la musique rock, l'alcool et le sexe. Petit à petit, ils intègrent le monde adulte. En évoquant ces souvenirs de jeunesse, Mikael Niemi capture les subtilités de la vie sociale d'une communauté rurale un peu particulière, celle des Tornédaliens, "un tantinet incultes, un tantinet pauvres d'esprit ", pas tout à fait Suédois, pas vraiment Finlandais non plus. Cette communauté, l'auteur la connait bien puisque, tout comme Matti, il est né et a vécu à Palaja.

Une lecture bien sympathique pour découvrir le mode de vie particulier, un peu brutal et éloigné de la modernité, de la minorité linguistique dont est issu l'auteur. J'en ai apprécié le langage plutôt fleuri qui m'a fait sourire à de nombreuses reprises.

Le titre original est Populärmusik från Vittula. Dommage que l'éditeur français ait choisi la dernière phrase comme titre du roman. On ne peut de prime abord en goûter la saveur particulière. Avec ce titre aux relents de guimauve, j'ai eu presque honte en l'achetant ! L'illustration de couverture, à mon avis, ne reflète pas non plus l'esprit du texte de Niemi.

Ces (mauvais) choix éditoriaux n'ont pas dû aider la promo de ce roman qui mériterait d'être découvert par un plus grand nombre de lecteurs car, croyez moi on n'y trouve pas de mélasse sentimentale. Rien que du rude, du touffu, du viril ! Du tornédalien, en somme.
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Comment cuire un ours

Dans la Suède du dix-neuvième siècle, dans la région reculée où Mikael Niemi situe son histoire, la loi des notables, la peur de l’Enfer et les hystéries collectives rendent toujours le pire possible. Et cela ne laisse guère de place pour la bienveillance. C’est sans doute la raison pour laquelle le pasteur local et le jeune Sami qu’il a pris sous sa protection se lancent, a fortiori, dans une une enquête objective sur la mort effroyable d’une jeune bergère.

Mais alors que nous raconte « Comment cuire un ours »

En 1852, à Kengis village apparemment tranquille, Lars Levi Laestadius, botaniste et pasteur luthérien, tente de lutter contre l’athéisme et l’alcoolisme des villageois. Il recueille Jussi, un jeune Sami affamé et illettré, puis il lui enseigne la botanique. Dans la forêt, le corps d’une servante est retrouvé et l’inspecteur local accuse un ours du crime. Lars et Jussi mènent l’enquête lorsqu’une deuxième jeune fille disparaît mystérieusement.

Comment cuire un ours est une histoire sanglante et fantastique sur le prédicateur revivaliste Lars Levi Laestadius un prêtre luthérien suédois ayant vécu dans la première partie du 19e siècle et ayant en partie des origines sâmes et d’un jeune garçon Sami Jussi qu’il sauve du fossé et prend sous son aile. Jussi qui a fuit aussi la faim et surtout la violence de son géniteur alcoolique. Dans cette partie du monde, proche du cercle polaire la vie est rude et les caractères forcément bien trempés. Et si le dans ces régions reculées le climat est rigoureux, le jugement des autochtones l’ai souvent aussi. Mikael Niemi mélange ici réalité et fiction dans un polar historique où le peuple Sami est plus que jamais discriminé. Les Samis sont la cible de théories nauséabondes et de pratiques pseudo-scientifiques racistes. Notre auteur a un don pour recréer la vie et aussi l’état d’esprit des habitant de cette région arctique de l’époque. Page après page, ce monde d’hier fait froid dans le dos à plus d’un égard : obscurantiste, miné par les ambitions, les lâchetés et les rancœurs individuelles, manipulé par ses politiques et ses religieux. De ce fait, Comment cuire un ours est aussi un conte philosophique et un roman captivant, brutal aussi, une lecture touchante et fascinante à la fois.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Der Mann, der starb wie ein Lachs

J'aime les polars et le grand nord, y compris l'humour absurde des Finlandais. On trouve tout cela dans ce livre de Niemi datant de 2006 (vo: 2006, "Mannen som dog som en lax" et 2008 pour la traduction allemande que j'ai lue "Der Mann, der starb wie ein Lachs", ce qui donnerait en francais "l'homme qui est mort comme meurent les saumons"). Tout cela et bien plus et c'est là que les problèmes commencent... Confus, très confus, absurde? désordonné, inachevé?? en tout cas pas très convaincant à mon goût. L'auteur n'est pas le seul à changer de meurtrier toutes les trois pages. Il n'a pas non plus inventé la condamnation par la justice de la mauvaise personne (ce qui reste à prouver dans le cas du roman), ni le mélange d'histoire et de fiction, celui des époques, des styles... Mais l'ensemble garde un côté "forcé": du genre "dans ce chapitre il me faut une bonne dose d'absurde, même et surtout si cela n'a rien à voir avec l'histoire". Bof.

Dommage j'aime beaucoup les parties du texte concernant la langue de la minorité finlandaise et pas mal d'autres aussi. Beaucoup de bons ingrédients mais au final la soupe est ratée car indigeste.
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Comment cuire un ours

Lars Levi Laestadius, né dans la misère dans une petite paroisse de la Laponie suédoise, est un pasteur revivaliste qui a tenté d'evangeliser les populations samies, en prêchant une grande rigueur morale et surtout en luttant contre l'alcoolisme des populations les plus pauvres. Il était également féru de botanique et possédait une grande culture.



Ce roman le montre sous l'aspect d'un homme bienveillant qui a recueilli un jeune Sami devenu son disciple et à qui il apprend à lire. Sous l'aspect d'un Sherlock Holmes lapon, il va aussi mener l'enquête pour résoudre le meurtre de deux jeunes filles, prétendument tuées par un ours.



Le roman est savoureux, aussi bien dans la description des transes religieuses qu'il provoque, que dans les portraits des différents protagonistes. Une grande attention est portée à la description de la nature et aux conditions de vie de la population.

Qui plus est, l'éloge de la lecture est porté par le jeune Jussi qui se libère en la pratiquant.
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Comment cuire un ours

Une jeune vachère a péri, et les habitants de ce petit coin du grand nord suédois, en cette dure année 1852, en sont sûrs: c'est un ours le coupable! Le pasteur, lui, Lars Levi Laestadius, qui au passage a vraiment existé, en est beaucoup moins sûr, et trouve que ces soi-disant traces de griffes ressemblent sacrément à des traces de couteau! Pas si facile de trouver la vérité quand le pasteur lui-même est emmêlé dans les soucis de son mouvement de renouveau charismatique, que son plus fidèle allié, un jeune sámi qu'il a recueilli, disparaît à tout bout de champ, et que sa campagne contre l'alcoolisme, qui fait des ravages dans le pays, lui a créé beaucoup d'ennemis.

Un bon roman, très prenant, qui fait voyager et découvrir des pans peu connus de la Suède!
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Comment cuire un ours

Mikael Niemi. Comment cuire un ours. 2017. Stock 2021. 516 p. 3,5 étoiles

670.000 signes environ.

Excellente traduction par Françoise et Marina Heide (les poèmes sont bien rendus.

Je suis heureux d’avoir découvert cet auteur qui a bouclé avec « comment cuire un ours » (surréaliste isn’t it ?) son 4ème roman.

L’histoire se déroule dans le Nord de la Suède. 19 è siècle. Un jeune vagabond lapon est recueilli par un prêtre chrétien qui n’a pas sa langue dans sa poche quand il est face aux pécheurs.

p. 35. Un 1er prêche pour les cabaretiers… 😊 - amusement

Le récit parle des lapons (comme Jussi) et des roms (considérés comme des sous-hommes par la population de l’époque).

p 44. Quand une mère blesse son enfant avec les mots - tristesse

Dès les 10 premières pages, quelque chose, une émotion, me noue l’estomac. Je sais que ce livre va me plaire ou tout au moins que je le lirai jusqu’au bout.

Le rythme est rapide. Le conteur a beaucoup de talent. On est touché par la beauté des phrases qui se succèdent comme une pluie de diamant. p. 46. Description poétique de la rivière et de la cascade - beauté

Comme si chaque mot possédait une âme.

Les thèmes abordés sont nombreux et génèrent des émotions contrastées:

p. 80. le récit bascule dans un registre différent, plus « violent ».

Heureusement entrecoupés de beaux moments et p.ex. l’auteur nous fait vivre à travers Jussi son apprentissage de la force des lettres et de la lecture (comme évasion, élévation). Sensibilité à la poésie et à la puissance des mots. Avec un très bel apex de la page 151 à 156…

p. 200. La jeunesse de Jussi : comment sa sœur est élevée…ce récit (peu ragoûtant) aurait pu être évité (qu’apporte-t-il ?).

p. 240. Jussi, passionné par les mots et leur pouvoir symbolique, passe de l’apprentissage de la lecture à l’écriture.

La puissance de la maîtrise d’une langue. J’ai bien aimé là où, à la fin de l’histoire, très étonnamment, cet enseignement mène Jussi.

Quelques incohérences (dernier ¼) vite oubliées vu l’intensité du récit.

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Comment cuire un ours

Une belle découverte que ce livre au titre intriguant, dont l'action se déroule en 1852, et qui narre les aventures du pasteur Lars et de Jussi, le jeune autochtone en déshérence qu'il a recueilli. Deux personnages atypiques et attachants qui se trouvent forcés bien malgré eux de mener l'enquête, afin de rétablir la vérité concernant la mystérieuse disparition de deux jeunes filles au sein de leur village, à la frontière entre la Suède et la Finlande.



L'auteur choisit ici de s'attarder sur un pan de l'histoire de la Suède au 19è siècle. En particulier sur le rôle joué par des pasteurs qui ont évangélisé ce territoire et sur lesquels se sont abattues les foudres d'une partie de leurs paroissiens ; les accusant de déclencher des transes parmi leurs fidèles avec leurs prêches et de prôner des vertus trop rigoristes - dont la sobriété.



Il y a beaucoup d'humanité dans ce texte, qui dénonce avec sagacité le concept de bouc-émissaire, réhabilite les valeurs du peuple nomade Sami trop longtemps stigmatisé et persécuté, et qui n'oublie pas au passage d'offrir à ses lecteurs une des plus belles déclarations d'amour à l'écriture et à la lecture qui puisse être.
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Comment cuire un ours

Deuxième titre proposé par mon libraire au début des grandes vacances, et là je suis tout de suite transportée avec plaisir dans le grand nord de la Suède. Rien que pour le titre, j'aurai acheté l'ouvrage!

Jussi est un jeune lapon trouvé par le pasteur Lars Levi Laestaedius. Il lui donne vie en l'enregistrant sur le registre de la paroisse du village de Kengis, au Nord de la Suède. Il l'élève, lui apprend à lire, écrire, à connaitre les plantes et la nature.

Quand une jeune fille disparait et est retrouvée morte, c'est avec Jussi que le pasteur mène l'enquête, développant son sens de l'observation et de la réflexion. L'enquête du pasteur et de Jussi les mène régulièrement en travers de la route du commissaire et de son adjoint Michelsson... Car il y aura d'autres rebondissements...

Comment cuire un ours peint le grand nord scandinave (suédois en particulier) à du milieu du XIXes, dressant des portraits et des modes de vie haut en couleur, montrant les relations sociales, les hiérarchies qui s'établissent en fonction du rang ou des origines. Jussi le lapon est bien placé pour le savoir. Et le poids de la religion est bien présent, très présent même, puisque Laestaedius est pasteur.

C'est un roman policier dépaysant au pays du froid, que j'ai bien aimé.

Bon, je ne sais toujours pas faire cuire un ours, à part le faire bouillir dans une grande marmite, si vous avez une recette, je suis preneuse, on ne sait jamais, ça peut servir.
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Comment cuire un ours

La quatrième de couverture avec son allusion au "Nom de la rose" m'a irrémédiablement attirée. Direction le Grand Nord avec ses forêts, les Lapons.1852: la vie est rude dans ces contrées. Lars Levi Laestadius,personnage ayant réellement existé, botaniste reconnu et pasteur de son village, a recueilli un jeune Lapon vagabondant dans les bois, Jussi, l'éduquant comme s'il était son propre fils, tandis qu'il s'efforce de répandre un mouvement un peu rigoriste. Jussi est le narrateur des trois quart du livre: lui vouant une dévotion inaltérable, il suit le pasteur dans son quotidien, même si de temps en temps, il éprouve le besoin de disparaitre des jours voire des semaines. La disparition d'une jeune fille puis plus tard la découverte de son corps, le meurtre d'une deuxième jeune fille poussent le pasteur à enquêter et à découvrir petit à petit qui est le coupable, tandis que Jussi découvre la bonheur de la lecture, de l'écriture, les jeunes filles, le désir de Maria. Un peintre-danseur séducteur, un commissaire souvent enivré, détestant le pasteur qui marche sur ses plate-bandes avec beaucoup plus d'efficacité, un garde forestier frustre.

Ce roman est jubilatoire à plus d'un titre: l'intrigue, l'écriture poétique, la description de l'injustice tant les préjugés triomphent, l'éloge de la lecture.

Une fois plongée dans ce roman, il est difficile de le lâcher. Enorme coup de coeur.
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Le goût du baiser d'un garçon

A première lecture, le titre de ce livre n'est pas très inspirant. Mais quelques critiques positives ainsi que le résumé de la couverture, me persuadent du contraire. Bien m'en a pris, sous des chapitres décrivant des petites anecdotes d'un jeune garçon puis adolescent, on découvre l'enfance du narrateur en Suède, dans les années 60, près de la frontière finlandaise ; la religion, l'alcool, les filles... Quelques uns de ces épisodes (malgré des descriptions assez longues) sont assez insolites, bizarres, surréalistes alors que d'autres carrément tordants et amusants ... ou touchants comme celui où il embrasse son ami. A lire, déguster, savourer.
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Comment cuire un ours

Comment cuire un ours (au titre aussi génial qu'efficace bien qu'assez éloigné de ce qu'est ce roman) de Mikael Niemi est un roman original. Son synopsis est des plus alléchants et l'écriture qui lui donne vie absolument délicieuse.

Pourtant – est-ce parce que je viens de donner naissance à ma deuxième fille ? Que mes préoccupations sont à mille années lumières de cette pseudo-intrigue historique ? – il m'a semblé manquer de quelque chose :

d'un grain de sel, d'une pointe de vie, d'une once de je ne sais quoi qui aurait donné au tout une couleur plus chatoyante.



L'éditeur invoque le Nom de la Rose en guise de comparaison. Il parle de Comment cuire un ours comme d'un roman policier savoureux, d'une histoire d'amour déchirante et d'une peinture sociale de la Suède du XIXème siècle fascinante.

S'il va sans dire que ces adjectifs donnent envie de se plonger dans le texte à corps perdu, j'avoue, en refermant le livre, les avoir trouvés un brin trop enthousiastes.



La plume de l'auteur est certes fine et sensible, l'intrigue joliment menée et le paysage dans lequel elle se déploie intelligemment donné à voir, mais le sentiment de longueur qui m'a parfois envahie au cours de cette lecture doublé d'une certaine vacuité m'a dérangée.

Je peine, en réalité, à identifier le pourquoi du comment. Il me semble que ce livre manque tout bonnement de passion. Il a quelque chose de scolaire, de sage – difficile, de fait, à comparer avec le Nom de la Rose !



Les dernières pages m'ont par ailleurs passablement déçue. Je les ai trouvées un peu « faciles » et hasardeuses.

Comme un cheveu tombé dans un fond de soupe tiède.



Il n'empêche que Comment cuire un ours de Mikael Niemi porte en lui quelques très belles pages, que j'ai appris beaucoup sur la Suède de l'époque et qu'il y a quelque chose de réellement délicieux à se laisser emporter par une intrigue policière transcrite dans un contexte historique autre que le nôtre.



Un avis en demi-teinte donc pour un roman qui n'est pourtant pas sans intérêt.

Peut-être ne l'ai-je tout bonnement pas lu au bon moment ?
Lien : https://www.mespetiteschroni..
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Comment cuire un ours

Dans les rayons de la bibliothèque le livre avait été mis en évidence

Je l ai emprunté pour son titre ,allechant,"comment cuire un ours" et aussi pour la petite phrase au dessus du titre" un pur plaisir de lecture"

J ai vite oublié le titre ,,qui n à presque rien à voir avec le contenu, mais j ai réellement pris plaisir à lire le roman.Addictif!

Dans le Grand Nord suédois de 1850,un Pasteur qui a d ailleurs réellement existe,est aussi passionné par la conversion de ses ouailles que par l herboristerie .

Au fil des pages on découvre toute la nature sauvage de ce Grand Nord.On y est,l odeur de la terre ,les plantes,les marais,un régal!

Et puis un meurtre sauvage est commis

Sans doute l œuvre d un ours( le revoilà!)

Mais le Pasteur a des doutes.Et le voilà qui se met à la recherche d indices....

Il est accompagné par un garçon,un lapon, qu il a recueilli dans la forêt et à qui il a tout appris et notamment la lecture

Il y a un passage touchant sur la lecture dans lequel ceux qui aiment lire se reconnaitront

Les voilà donc tous les deux sur la piste de l ours?...

Bonne lecture

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Comment cuire un ours

Ma deuxième pépite de 2022 sur 6 livres lus. Le lieu, le nord de la Suède près de la frontière finlandaise, l'époque, 1852, les protagonistes, un pasteur prédicateur et son fils adoptif issu du peuple sami et recueilli à 11 ans alors qu'il mendiait. Tout cela pourrait faire penser à un livre ardu et pourtant c'est loin d'être le cas. Voici une enquête policière digne de Scherlock Holmes, un hymne à la nature, une peinture sociale sans concession des communautés villageoises aux confins du royaume suédois durant le dix-neuvième siècle. Très savoureux.
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Comment cuire un ours

Excellente question ! Point de recette culinaire dans ce roman (quoique ?) mais une aventure romanesque en diable qui n’est pas sans rappeler l’immense plaisir de lecture d’un certain « roman de la rose ».

En plein milieu du XIXème siècle, une modeste servante est retrouvée assassinée tout au nord de la Suède. Le commissaire du coin se dépêche d’imputer le crime à un ours pour mieux pouvoir le chasser. C’est sans compter sur Lars, pasteur de son état, secondé par un étrange mais attachant gnome. L’homme du livre et de la connaissance suivi de son serviteur sámi, se lancent alors dans une enquête quitte à s’attirer l’hostilité d’une communauté renfermée sur elle-même, insensible aux bienfaits de la nature et à l’émancipation par la culture.

Basé sur des personnages réels, « Comment cuire un ours ? » tient autant du roman policier que de l’histoire d’amour et d’une réflexion sur l’évolution chaotique des sociétés. Il évoque aussi avec une rare justesse la beauté d’une nature sauvage, la lumière pure d’un petit matin ou encore la douceur duveteuse d’une fleur.

A la fois truculant et drôle, profond et intelligent, ce roman tient son lecteur en haleine de bout en bout.

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Le goût du baiser d'un garçon

Le narrateur, Matti, nous raconte son enfance dans un village suédois très au nord, proche de la frontière finlandaise, situé sur le cercle vodkaique et ce jusqu'à la fin de l'adolescence.

 

C'est une succession de découvertes (les filles, le rock 'n' roll, l'alcool), de situations les plus délirantes les unes que les autres : l'exorcisme de la grand-mère de son ami qui vient le hanter dans son sommeil, la chasse aux rats qui finit en une hécatombe monstrueuse, les beuveries familiales, le concours de sauna.

 

Ça été un peu dur de se mettre dedans mais une fois que j'ai réussi à m'y mettre j'ai vraiment eu du plaisir à le lire. Ça faisait même longtemps que je n'avais pas ri en lisant un livre.



Le goût du baiser d'un garçon est sûrement l'un des meilleurs romans que j'ai pu lire cette année.
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Comment cuire un ours

Comme le souligne l'éditeur, il y a bien évidemment un petit côté Nom de la rose dans ce roman policier suédois : remplacez l'Italie médiévale par la Suède du XIXè siècle, le moine franciscain par un pasteur luthérien et le novice par un jeune Same, et vous voilà plongé dans l'histoire du mouvement læstadien qui sert de cadre à ce roman policier. Les deux romans ont aussi en commun de faire l'apologie du savoir comme source de liberté. Si l'intrigue policière est somme toute assez classique, et la collecte d'indices parfois étonnamment facile, ce roman n'en est pas moins habilement construit et souvent drôle. Les personnages, tiraillés par leurs doutes et leurs propres contradictions, sont de ce fait très humains et crédibles. L'aspect documentaire sur le læstadianisme ou sur les conditions de vie des Sames au XIXè siècle est très intéressant
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Le goût du baiser d'un garçon

Les avatars d'un bon premier livre ! L'auteur nous fait pénétrer dans une région peu documentée, la frontière suédo-finlandaise. Livre de formation vécu de l'intérieur qui prend tout son intérêt, car les coutumes locales sont aussi fortes qu'actives et formidablement documentées. Il y a des passages à vide qui freinent la lecture, mais pas assez denses pour l'arrêter et c'est tant mieux, car l'évolution du héros permet de renouveler l'intérêt.
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Comment cuire un ours

1852, dans un petit village de Suède, une femme de ferme disparait et est retrouvée sauvagement assassinée. Devant l'incompétence du commissaire local un pasteur, aidé d'un orphelin qu'il a pris sous son aile, vont mener l'enquête. L'homme de foi, amateur de botanique et le jeune garçon un brin sauvage sont persuadés que l'attaque n'est pas le fait d'un ours, comme les autres habitants semblent le croire. Lorsqu'une servante manque d'être violée il apparait évident qu'un autre type de prédateur hante les parages. Un roman policier dans la droite lignée du Nom de la rose, dans lequel croyances et dépendances font plus ou moins bon ménage...
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Comment cuire un ours

Une plongée au bout du grand nord suédois au milieu du 19ème, de quoi être dépaysé, bien mené à travers le regard d'un "innocent", un jeune homme extirpé du gouffre de la pauvreté et de la maltraitance. Le récit est entrainant, avec une intrigue à la Sherlock Holmes, un Sherlock des campagnes et de la nature face à un monde d'une extrême rudesse. Très bon ressenti des sentiments peu ou mal exprimés entre les êtres. Le reproche concerne certaines longueurs où le roman s'attarde parfais sur de longues descriptions très 19ème, auquel nous ne sommes plus habitués.
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