Havel [...] parce qu'il aimait sa femme il faisait tout pour soulager ses tourments. Cette fois encore, il essayait de l'aider : il exagérait ses douleurs et la gravité de son état, car il savait que la peur que sa femme éprouvait à la pensée de sa maladie était pour elle une peur tonique et réconfortante, tandis que les craintes que lui inspirait sa bonne santé (pleine d'infidélités et d'embûches) la minaient.