Tu es un bon pilote dans une voiture modeste, avec un boss tyrannique. Tu fais de ton mieux et tu es prêt à tout pour satisfaire tout le monde. Mais tu ne peux pas ! Tu te mets en danger pour les rendre tous heureux, les rassurer, leur éviter toute peine.
Cette année, j'ai peut-être perdu mon job mais j'ai retrouvé mon âme soeur. J'ai compris quel combat j'avais envie de mener et je crois que je suis maintenant guérie de la find e ma carrière. Avec Owen à mes côtés, je sais que je vais rebondir.
« J’aimerais parvenir à lui faire suffisamment peur pour qu’il me croie, qu’il se contrôle et que les choses rentrent dans l’ordre avant la tempête. Parce qu’elle arrive et aucun de nous n’est prêt à en subir les conséquences. »
Tout ce que je sais, c'est qu'à présent, Mike est parti. Nous allons devoir apprendre à vivre avec la douleur et sans lui. Nous allons devoir nous relever, reprendre nos vies. Ne sont-elles pas trop courtes pour les gaspiller à pleurer ? C'est ce qu'il nous aurait dit de faire.
Je crois que le meilleur hommage que je pourrais lui rendre serait de simplement vivre, d'être heureuse et d'avoir quelque chose à lui raconter quand je le retrouverai.
Il va faire des ravages au paradis.
Je sais qu'il n'est pas seul là où il est.
Je l'espère.
« Voyez FreakyRealm comme l’Eden du diable, m’amusé-je. Ici, la rédemption passe par le péché… Vous connaissez les règles de mon royaume : il n’y en a aucune ! Alors freaks, montrez-vous-en dignes ! »
Si j’ai écrit ce texto en pensant rigoler, à peine l’ai-je envoyé que je réalise que le ton utilisé laisse passer un tout autre message. Heureusement, Owen a préféré me rassurer que de s’en offenser. Il me connaît assez bien pour réagir parfaitement à mes petites attaques, même involontaires.
« Je ne peux pas la laisser bousiller mes chances ni me retourner le cerveau, me faire à nouveau du mal. »
En réalité, tout ce mariage m'échappe. Même si j'apprécie mon fiancé, je ne l'ai pas choisi. Mes parents l'ont habilement posé sur mon chemin en prenant soin de barrer toutes les intersections. Je ne l'aime pas. Je dois accepter ce que l'on attend de moi.
Commence par monter sur un podium avant de chercher à me faire descendre du mien.
— Ta vie vaut moins que ton siège alors ?
— Je vis pour courir, donc oui.
— J’ai vraiment besoin de toi. J’ai besoin de tes soins, de ton soutien et de ton silence, insiste-t-il.