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Critiques de Min Jin Lee (352)
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La famille Han

Une fresque familiale comtemplative qu'il vous sera difficile de lâcher



Mon ENC préférée jusqu'à présent et aussi la plus compliquée à chroniquer.



La force de ce roman se trouve dans les personnages, on y suit une galerie de personnages dont aucun n'est manichéen et c'est pour moi la prouesse de ce roman fort sur les inégalités raciales et financières.



On y suit principalement les personnages féminins et coréens tentant de naviguer dans les eaux troubles de la jeunesse dorée de New-York, faisant face à des obstacles de la vie de tous les jours rendus plus compliqués par le racisme sous-jacent d'une ville qui vous regarde de haut.
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La famille Han

1993. Casey Han a vingt-deux ans. Immigrée coréenne (chrétienne) depuis ses plus jeunes années, elle a été élevée dans un appartement modeste à Helmhurst (quartier du Queens à New-York) par ses parents (Leah et Joseph) en compagnie de sa cadette de deux ans (Tina).



Cette dernière répond bien plus aux aspirations de son père (elle va entrer en faculté de médecine) un homme rigide qui voit en elle une « vraie » jeune fille coréenne. Casey, de son côté, a préféré choisir des études plus « littéraires » (à Princeton) et a l’habitude de tenir tête à son père. Elle est – au contraire – un pur produit américain, ce que Joseph exècre ! Les sempiternels regrets de son père insupportent Casey : il est vrai que Joseph fait preuve d’une forme de racisme (anti-américain) incompréhensible et rejette totalement l’idée même que sa fille ainée puisse fréquenter un blanc au lieu de se conformer à ses propres désirs : faire des études de droit et épouser un coréen … Leur dernière confrontation sera violente, aussi bien moralement que physiquement : les liens sont rompus …



Sans appartement et sans travail, ayant quitté Jay, son petit ami (infidèle), Casey va connaitre l’angoisse du manque d’argent … Et le symptôme du ventre vide (celui qui empêche de trouver le sommeil …) Il lui faut urgemment dénicher un emploi … Casey la « superficielle », passionnée par la mode, est également une battante : elle tentera vraiment tout pour s’en sortir …



Un (très long !) roman, traitant notamment des aspirations professionnelles – tout autant qu’existentielles – d’une jeune femme d’origine asiatique, dans le New-York « surfait » de la fin du XXème siècle. Une jeune femme volontaire, qui peine à s’y faire la place à laquelle elle estime avoir légitimement droit. Pour cela, elle se servira de ses relations et amis si nécessaire. L’auteure peint (sur quelques années) un tableau de la société de l’époque et nous présente – pour se faire – un bon nombre de protagonistes (Sabine, Isaac, Jay, Ted, Delia, Ella, Unu, Douglas, Virginia, David, Kevin, Hugh, etc, etc …)



Min Jin Lee sait de quoi elle parle : émigrée aux États-Unis (en 1976) à l’âge de sept ans avec sa famille, elle a grandi à Elmhurst (lieu de résidence de sa famille Han …) Et pour l’anecdote : tout comme Casey (son héroïne) elle adore « Middlemarch », le chef-d’oeuvre de George Eliot …



Un récit (qui se déroule principalement dans un milieu américano-coréen) intéressant et agréable à lire (même si je l’ai un peu moins apprécié – je le reconnais – que « Pachinko »)
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La famille Han

Alors que ses parents, immigrés coréens installés dans le Queens, ont travaillé d'arrache pied dans un pressing afin d'aider leurs filles à réaliser des études, Casey ne voit pas la vie de cette façon et les tensions entre eux sont palpables. La jeune femme rêve de paillettes et de luxe à l'image des personnes rencontrées durant ses études. Au détour d'une énième querelle, Casey va prendre son envol vers une vie qu'elle espère plus gratifiante...



Min Jin Lee nous dépeint avec réalisme et précision, le quotidien de cette jeune femme rêvant d'un avenir luxueux. Cette dernière fait de mauvais choix, vit régulièrement au-dessus de ses moyens et nous sommes spectateurs de la dégradation de sa qualité de vie.



Des grandes entreprises où elle fera une croix sur sa santé mentale et physique, aux relations qu'elle entretiendra avec les hommes, Casey va être en proie au doute à maintes reprises. À ses côtés, nous passons par un panel d'émotions telles que l'espoir, la désillusion et la douleur profondément tenace face à la réussite des autres.



Nous suivons également le quotidien de sa soeur, de sa meilleure amie et de ses parents. Tous doivent faire face à leur condition et à un chemin qu'ils n'avaient pas imaginé. La plume incisive de Min Jin Lee apporte l'humanité indispensable à cette histoire pour en faire un roman exceptionnel.
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La famille Han

"La famille Han" c'est un livre qui parle d'une communauté immigrée qui jongle entre les traditions et le rêve américain. C'est l'histoire d'un clan qui se déchire et qui se reconstruit. Mais c'est surtout le récit de milliers d'autres personnes qui tentent d'atteindre le soleil sans trop se brûler les ailes.



Un roman qui ne vous laissera certainement pas indifférent.e de par son poids (800 pages quand même) mais également de par les thèmes multiples (place de la femme, tromperie, pauvreté, religion) qu'il aborde et qui poussent les lecteurs à avoir un esprit critique face à la société qui nous est décrite. Sans nous ménager, l'autrice vient nous dépeindre une réalité où l'excès guide (et suffoque) le devenir des jeunes rêveurs tels que Casey, une jeune fille indécise et instable qui se retrouve tiraillée par ses désirs et ses fantasmes.



J'ai tout simplement adoré suivre ce panel de personnage aussi varié que complexe. Une complexité culturelle, sociale et morale qui aura rendu cette lecture profondement nécessaire et incroyablement intriguante.



Néanmoins, je dois avouer ne pas avoir été totalement convaincue par notre "héroïne" principale qui aura eu un effet à double tranchant. Alors que je commençais à m'identifier à elle grace à ses réflexions et sa façon de voir le monde, j'ai très vite déchanté face à ses prises de décision (souvent illogiques) qui m'ont fait lever les yeux au ciel plus d'une fois. Des erreurs à répétition qui m'a poussée à croire qu'elle aimait rendre sa vie impossible....



En bref, une lecture quelque peu mouvementée mais riche en réflexion et en profondeur qui m'aura convaincue de découvrir le roman à succès de cette même autrice : "Pachinko" !
Lien : https://www.instagram.com/bo..
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La famille Han

Immiscés au sein de la famille Han d’origine coréenne, nous suivons leur quotidien en Amérique. L’autrice a mis l’accent sur le rêve américain et sur la pression de l’ascension sociale permanente.

En traitant l’intégration américaine des immigrés asiatiques, Min Jin Lee aborde forcément son lot de problématiques : Le racisme, la misogynie, la discrimination vis à vis des classes sociales.

D’une part nous découvrons les multiples épreuves que la famille a subit dues à leur immigration sur le continent américain, et d’autres part nous ressentons aussi une réelle pression familiale au sein du foyer, à propos de la réussite des enfants (études et richesse) et de la religion.



Aux cotés de plusieurs personnages du roman, nous suivons particulièrement Casey, jeune fille de la famille Han, qui tente malgré tout de surmonter ces difficultés comme elle le peut. Même si contradictoire, c’est une jeune fille qui rêve d’indépendance et qui se démène pour terminer ses études, qui tombe parfois dans la luxure, les crédits financiers, mais qui n’est que le reflet des conséquences de la pression permanente qu’elle subit. Le réalisme dans les protagonistes de Min Jin Lee permet une lecture continue, car même si dépourvue de rebondissements sensationnels, l’histoire reste prenante.



Casey est entourée de plusieurs femmes au long de sa vie, telles que sa mère, son amie ou encore sa patronne, et l’on suit l’évolution de chacune au fil des années, et observons la peine qu’elles ont endurée. Les personnalités sont très approfondies, ce qui, malgré des passages moins rythmés, nous permet de comprendre les comportements de chacun.



C’est un roman qui aborde plein de questionnements interessants, et en choisissant de dépeindre le quotidien des personnages, l’autrice révèle la souffrance subie dans de multiples foyers.
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La famille Han

J’ai adoré Pachinko du même auteure, alors je me devais de lire celui-ci.

C’est en faite son premier roman, qui est réédité en raison du succès de son second livre. Au début de l’ouvrage, l’auteure raconte son histoire pour écrire son second livre, ainsi que son combat contre la maladie. Je suis d’autan plus touché et j’espère qu’elle continuera à nous faire rêver avec ses futurs écrits.



J’ai trouvé la lecture agréable et on se laisse facilement emporté par le récit. J’ai tout de même moins apprécié que le précédent.



Casey Han, le personnage principal est moins attachant, plus intéressé par l’argent, la mode et la réussite.

Même si à l’évidence ça a un côté plus réaliste, eh bien, cela m’a plus déçu, que fait rêver.



Un auteure à suivre…



Bonne lecture !



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La famille Han

Casey Han, fille d'immigrants coréens est en totale rupture avec les valeurs insufflées par son éducation. Ses parents, propriétaires d'un pressing, lui ont permis, à force de sacrifices, d'intégrer Princeton. Cet accès aux études supérieures lui ouvre les portes d'un nouveau monde où luxure et richesse s'offrent à elle.

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La famille Han est le premier roman de Min Jin Lee même si nous connaissons les talents de l'autrice grâce à son sublime roman Pachinko.

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Casey est ici une réelle figure de l'ambivalence qui peut hanter chaque jeune souhaitant s'élever socialement. Désireuse de ne pas s'enfermer dans le modèle familial régi par la discrétion, l'obéissance, la tradition ou encore la religion, elle se perdra dans un monde d'excès avec toutes les dérives que cela entraîne.

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Au-delà d'une génération, le roman met en avant une communauté, celle d'immigrants coréens aspirant au rêve américain. Le modèle archaïque qui est dépeint vous révoltera au vu des valeurs que nous portons dans notre société actuelle.

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Le récit comporte certes quelques longueurs mais le rythme global est entraînant et ponctué d'évènements marquants qui vous percuteront tout au long de votre lecture.

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L'autrice a pris le parti d'attribuer à ses personnages des traits de personnalité caricaturaux en adéquation ou non avec les valeurs de leur communauté. Les clichés affluent alors mais, on ne sait par quel processus, la magie opère !

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Ce roman constitue une mise en lumière de la complexité de la construction identitaire, des relations intra-familiales, intergénérationnelles mais aussi de couple.

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Entre mauvais choix, manipulation, désillusions et remises en question, l'histoire de Casey vous embarquera au sein d'un conflit, celui de deux mondes que tout oppose !

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La famille Han



«Un excellent page-turner qui creuse, avec un vrai talent narratif, les mécanismes sociaux et familiaux de l'addiction». Nils C. Ahl, Le Monde des livres



«Attention ! Danger ! Une fois commencé vous ne pourrez plus le lâcher ! Vous serez fasciné par cette héroïne que l’on aime ou déteste selon les pages !». Gérard Collard, La Griffe noire



«Min Jin Lee excelle dans l’analyse du couple mixte et dans les devoirs incombant aux jeunes vis-à-vis de leurs parents. Mais un vent de liberté souffle à New-York ; et ça fait du bien. Ce roman ne vous lâchera pas, comme Pachinko. Il vous habitera longtemps ; Casey avec son caractère trempé et ses conquêtes, comme Leah, sa maman, sont inoubliables. Foi de Lydie !». Lydie Zannini, librairie du Théâtre



«Un roman très séduisant qui a toutes les caractéristiques d’un grand roman américain. Une autrice remarquable». The Times



«Un premier roman ambitieux et remarquable». The New York Times



Mon ressenti :

Tout d'abord je tiens à remercier Babelio qui m'a sélectionnée lors de la masse critique littéraire pour lire cet excellent ouvrage. De suite, j'ai été embarquée par Casey Han, une Casey au caractère bien trempé et qui refuse l'avenir que lui offre son père, va se fâcher avec lui et se retrouve à la rue...

Elle va se réfugier chez son petit ami et là, une grande déception l'attend... Je ne peux vous en dévoiler plus...

Un ouvrage qui se dévore, on ne peut le lâcher et je ne peux que confirmer les commentaires ci-dessus que je me permets de reprendre dans ma chronique.

Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce formidable roman, 795 pages qui se dévorent pratiquement d'une traite ! Bonne lecture à vous toutes et à vous tous.
Lien : http://binchy.canalblog.com/..
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La famille Han

𝐋𝐚 𝐅𝐚𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐇𝐚𝐧 👒

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𝐌𝐢𝐧 𝐉𝐢𝐧 𝐋𝐞𝐞

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Casey Han vit dans le Queens et est issue d'une famille d'immigrés coréens. Elle sait pertinemment que ses parents ont travaillé dur pour que sa sœur et elle puissent aller à l'université. Mais Casey n'a pas vraiment d'ambition professionnelle, elle rêve d'argent, de vêtements et de pouvoir...

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N'ayez pas peur de l'épaisseur de cette merveille 🥰 L'histoire se déroule sur plusieurs années avec pas mal de péripéties ce qui fait qu'on ne s'ennuie aucunement !

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Casey est un personnage féminin complexe : tantôt agaçante et tantôt forte. Tantôt surprenante et tantôt attachante. Un personnage aux diverses facettes qui ne laissera personne indifférent.

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Mais il n'y a pas que Casey, il y a également Leah, Ella, Hugh, Délia, Unu et bien d'autres ❤ Chaque personnage amène à la rencontre de nouveaux personnages qui sont tous si différents et qui enrichissent l'histoire 🥰

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J'ai aimé ce roman car il est réaliste et j'ai plusieurs fois été émue... Il m'est difficile de décrire ce que je ressens quand je lis ce genre de livre car il dégage une atmosphère calme tout en traitant des sujets sérieux.

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Encore un grand merci aux éditions Charleston de m'avoir fait découvrir ce livre ❤
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La famille Han

Avec ce livre, Min Jin Lee nous fait découvrir la famille Han, une famille Coréenne qui vit et élève leurs 2 filles dans le Queens à New York.

Et c’est à travers le personnage de la fille ainée Casey Han, qu’on découvre toute leur histoire.



J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur qui se laisse facilement lire malgré les 800 pages (en format poche) qui pourrait croire au contraire.

L’auteur nous y raconte à merveille le décalage des traditions et éducations très fermés des Coréens dans un pays assez libre que sont les Etats Unis.

Et comment ne pas s’attacher au personnage de Casey Han, qui malgré ces défauts m’a directement beaucoup plu. Diplômée de Princetown, elle qui pourrait pourtant avoir un bel avenir, se retrouve complètement perdue. On aimerait qu’elle arrive à trouver sa voie, mais ces décisions et sa façon de vivre font en sorte qu’elle n’aura pas aussi facile.

La famille Han est son premier livre, elle a après également écrit Pachinko que je lirai probablement plus tard quand le temps me le permettra et qui au vu des critiques est aussi bon, voir meilleur que celui-ci.



Ce livre est donc une excellente découverte d’une histoire intéressante et très complète que j’ai adoré lire et que j’ai eu du mal à refermer définitivement !

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La famille Han

Avec La famille Han, je découvre enfin la plume de Min Jin Lee, une auteure qui ne lésine ni sur la quantité ni sur la qualité. Ce joli pavé de plus de 800 pages se lit tout seul et nous permet de suivre intimement un éventail de personnages si bien travaillés qu’ils nous paraissent authentiques.

À commencer par Casey Han, fille ainée de la famille, qui contrairement à sa jeune sœur Tina, refuse de laisser peser sur elle le poids d’un héritage culturel et des croyances religieuses régissant le quotidien des familles immigrées coréennes.

Elle rejette en bloc les idées conservatrices d’un peuple fier et obstiné où le regard des autres importe tellement que la médiocrité et les écarts de conduite ne sont pas une option.

Elle s’insurge contre l’autorité d’un père dont elle ne supporte plus ni les jérémiades ni les corrections, tout en encaissant la pression constante qu’elle s’inflige à elle-même pour toucher du bout du doigt le fameux rêve américain. Ses désirs peuvent la dépeindre comme une personne égoïste et superficielle, de même qu'elle aime le luxe alors qu'elle n'a clairement pas les moyens de se le permettre, ce qui ajoute un côté irresponsable à un profil déjà peu glorieux.

Pour autant, difficile de ne pas s’attacher à cette battante qui ne cesse de lutter pour trouver sa place et sa voie malgré l’opposition farouche d’un père qui ne veut plus d’elle sous son toit. Suite à la proposition d’Ella Shim qui lui propose de l’héberger le temps qu’elle se retourne, Casey va mettre sa fierté de côté et apprendre qu’accepter une main tendue est aussi une preuve de courage.

Des liens se nouent, d’autres se craquèlent.

À travers une écriture sobre, mais efficace, l'auteure nous livre les ressentis de chacun en passant d’un point de vue à un autre, sans pour autant utiliser les pensées internes. Certains de ces changements m’ont paru relativement étranges car un peu abruptes, mais avec quelques jours de recul, je me demande si ce n’est pas justement cette manière de procéder qui m’a permis de mieux appréhender les aspérités et les motivations de ces couples adultères, de ceux qui poursuivent la gloire et l’argent quoi qu’il leur en coûte, et de ces femmes résilientes incapables de s’affirmer. Pire, qui acceptent leur condition sans broncher, comme Leah, la mère de Casey, dont la naïveté et la docilité m’a fait grincer des dents à plusieurs reprises.

Malgré quelques longueurs, ce roman a su me garder captivée et susciter en moi une pléthore d’émotions qui me gratouillent encore en cet instant.



Pour finir, je soulignerais juste le fait que des notes de bas de pages auraient été appréciables pour certains mots typiquement coréens comme galbi, godori, cartes ha-toh, jajangmeon, ou des expressions employées dans les dialogues. Par exemple, lorsque le professeur Hong de la chorale s'adresse à Leah en lui disant simplement "shi-jak", nous ne sommes pas supposés savoir en tant que lecteurs, que ce mot vient du verbe "commencer". Pour ceux qui sont étrangers à la langue, il me semble que ce manque d'explication pourrait être frustrant.



Hormis ce bémol, je m'avoue conquise par tous ces portraits de femmes et par la sincérité de cette œuvre, qui je l'espère, trouvera le succès qu'elle mérite.
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La famille Han

Casey Han, 22 ans, issue d'une famille pauvre d'immigrés coréens aux Etats-Unis, a toujours travaillé dur, soutenue par ses parents pour se construire une vie plus confortable que la leur. Tout juste diplômée de Princeton, la jeune fille semble pourtant se trouver dans une impasse : contrairement à tous ses camarades issus de familles aisées qui peuvent continuer leurs études à l'étranger, profiter de vacances bien méritées ou intégrer l'entreprise de papa ou de ses amis, Casey est coincée entre ses rêves d'intégrer la haute société new-yorkaise et la dure réalité de ne pas avoir un sou en poche, encore moins quand ses parents la mettent à la porte. Jusqu'où la jeune fille ira-t-elle pour construire la vie qu'elle souhaite vraiment sans renier ses origines ?



De Min Jin Lee, je n'ai toujours pas lu le célèbre Pachinko qui est pourtant dans la liste de mes Pense-Bête depuis longtemps, aussi quand Babelio m'a proposé de recevoir dans le cadre d'une Masse Critique son second roman (qui est en fait le premier par ordre d'écriture !) j'ai sauté sur l'occasion pour découvrir cette auteure. Je dois dire que j'ai d'abord été un peu déroutée par cette famille Han : même si l'écriture est fluide et le style très agréable, nous permettant de nous couler sans effort dans les premiers chapitres de ce joli pavé, j'ai trouvé que l'histoire était très longue à se mettre en place et ai eu au début du mal à comprendre où l'auteure voulait en venir. Il faut dire que le personnage de Casey est d'abord difficile à cerner : drôle de fille, au caractère bien trempé, qui en quelques minutes se fâche irrémédiablement avec son père en lui répondant et en attisant sa colère au lieu d'accepter de se taire, qui est prête à dépenser les dollars qu'elle n'a pas dans des articles de luxe alors que sa vie s'effondre et qu'elle ne sait pas où elle dormira le soir et qui semble si intransigeante, si persuadée qu'elle mérite une vie meilleure, que j'ai au départ eu du mal à l'apprécier ou à la comprendre vraiment. Et puis au fil des pages, son caractère se dévoile petit à petit, on apprend à mieux la connaître et j'ai commencé à apprécier le talent de l'auteure pour brosser des portraits par petites touches, pour sonner juste et créer des personnages complexes qu'il faut justement du temps pour appréhender tant ils ne sont pas de simples caricatures ou archétypes.



Autre point qui a rendu ma lecture un peu compliquée au début : ce roman est très américain dans son contexte et son récit et j'ai parfois eu l'impression de manquer de quelques références culturelles ou connaissances pour apprécier vraiment ses nuances. Les premiers chapitres nous font passer de l'univers des facultés et des Business School américaines à celui des banquiers d'investissements, brokers et autres courtiers et, même si pourtant je lis beaucoup de littérature américaine et l'apprécie, j'ai parfois été un peu perdue pour comprendre soit le système scolaire américain (et ses nuances entre études initiales, diplômes complémentaires, facultés réputées ou non), soit l'univers des grandes banques (et le poste proposé à Casey, bien loin de ce à quoi elle pourrait prétendre avec son diplôme). Heureusement au fur et à mesure que l'on progresse dans la lecture, ces questions deviennent plus secondaires, l'intrigue prend de l'ampleur avec différents personnages qui gravitent autour de Casey et que l'on apprend eux aussi à mieux connaître et la lecture devient petit à petit plus agréable puis totalement passionnante à mesure que je suis rentrée dans le roman. Il ne se passe pourtant pas grand chose dans ce roman, de petites scènes de la vie quotidienne, des couples qui se font et se défont, les amis qui progressent professionnellement et Casey qui continue à se chercher et malgré tout cela sonne totalement juste, comme une chronique un peu désenchantée d'une jeunesse qui s'en va petit à petit, des rêves que l'on poursuit plus ou moins longtemps sans savoir si on les réalisera un jour. L'auteure a beaucoup de talent pour saisir toutes les nuances des relations sociales, tous les non-dits des classes sociales, de la distance qui sépare forcément une jeune fille issue de l'immigration et sans le sou et ses amis descendants de grandes familles bien établies. Ce roman est aussi une très belle et amusante description de la double culture coréano-américaine des descendants d'immigrants comme Casey et de la complexité à concilier deux modes de vie et deux systèmes de valeurs si différents.



La famille Han est donc au final un roman qui vaut totalement le coup de s'accrocher un peu au début pour entrer dans l'histoire : j'ai ensuite été emportée par le récit sensible et juste de l'auteure et j'ai adoré passer toutes ces années avec Casey et ses proches. C'est aussi un très beau portrait d'une jeune femme qui refuse de rentrer dans le moule et d'abandonner ses rêves, croyant à son talent et cherchant sa place pour briller, un personnage auquel je me suis totalement attachée et que j'ai été triste de quitter. Une belle découverte qui me convainc (encore plus) qu'il me faut vraiment plonger bientôt dans Pachinko !
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La famille Han

Je termine cette lecture sur un avis mitigé.



Pourtant l’histoire commençait bien, j’ai apprécié le fait de suivre Casey, jeune femme americano-coréenne qui est prête à aller à l’encontre des principes familiaux et du racisme pour vivre la vie New-Yorkaise dont elle rêve. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage d’Ella qui, cette fois, ne se bat pas contre les autres mais contre elle-même afin d’y trouver le plein epanouissement.



Alors sur les 2/3 du roman, l’autrice traite majoritairement de ces sujets et de la vie de ces deux femmes et j’ai adoré ! Bien que parfois agacée par quelques réactions de Casey, je trouvais tout de même le récit dynamique et intéressant.



Malheureusement sur le dernier tiers du roman, Min Jin Lee s’intéresse plus particulièrement à un troisième personnage féminin et peu à peu tout s’est essoufflé selon moi. En plus de ne ressentir aucun intérêt pour ce personnage, j’ai trouvé que tout partait un peu en cacahuètes. Casey, particulièrement m’a énormément énervée dans ses décisions et ses réactions. De plus certaines résolutions orchestrées par l’autrice m’ont semblé bancales voir incohérentes. Après avoir eu un gros coup de cœur pour Pachinko, j’avoue avoir trouvé ce roman bien en dessous en terme d’intrigue.



En bref, « La famille Han » a été pour moi une lecture prometteuse qui m’a finalement déçue. J’aurais aimé des personnages et des intrigues moins caricaturales. C’est ce qui m’a lassé dans cette lecture. Dommage !
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La famille Han

Avec La famille Han, Min Jin Lee nous offre un portrait de la communauté immigrée coréenne à New-York dans toute sa diversité. Du quartier ouvrier du Queens aux luxueuses rues de Manhattan, nous assistons aux tentatives successives de Casey pour s’extraire de sa pauvreté et atteindre la sphère fastueuse de l'Upper East Side.



À première vue, ce contexte contemporain dans un monde d’ultras privilégiés n’est pas ma tasse de thé. Mais les personnages que Casey rencontre sur sa route sont autant de prétextes permettant à l’autrice d’aborder des thèmes plus profonds comme les différences culturelles et la place des femmes, l’ascenseur social, le sexe et surtout, l’argent.



J’écris « surtout », car on a là plusieurs facettes de cette ressource si convoitée et omniprésente dans l’histoire. Sa nécessité pour survivre et la pression qu’elle engendre comme son inutilité lorsqu’elle est aveuglément désirée comme fin en soi pour accéder au bonheur.



Pour ce qui est du rôle des femmes dans la société américaine et coréenne, plusieurs passages sont très parlants, j’ai beaucoup annoté et surligné des citations à ce sujet. La scène entre Casey et sa mère à la fin m’a émue aux larmes.



A l’instar de « Pachinko », on retrouve le talent de Min Jin Lee pour dépeindre un récit riche d’une multitude de personnages décrits avec consistance. Même si je les ai tout de même trouvés ici moins appréciables et parfois moins approfondis.



L’héroïne



J’ai mis du temps à m’attacher à elle, qui a un côté assez antipathique au début, mais ses doutes et inquiétudes face à l'avenir ont eu raison de moi, je me suis identifiée à elle. En même temps, c’est pour ça qu’on aime lire Min Jin Lee, les grands héros ne l’intéressent pas.



J'aime lire des personnages et des récits nuancés. Ici, on a d'un côté une fille qui a dû grandir avec le manque terrible laissé par l'absence d'une mère et une autre qui s'arrache à la sienne pour trouver la liberté. Un père faisant promettre à son fils de ne jamais rentrer afin qu’il connaisse une vie meilleure et un autre bannissant sa fille qui ne répond pas à ses attentes. 
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La famille Han

Une lecture qui me tentait terriblement mais qui m’effrayait par la taille du roman. Un sacré beau bébé de plus de 800 pages, une belle brique que l’on peut utiliser comme arme en cas d’intrusion.

J'ai adoré Pachinko et lorsque je me suis plongée dans ce roman, j’ai tout suite été happée par la plume de l’autrice que j’étais ravie de redécouvrir.



Nous rencontrons Casey, jeune coréenne qui a immigré avec sa famille aux États-Unis. Nous allons suivre son parcours à la suite de l’obtention de son diplôme et à ses choix de vie.



J’ai adoré Casey qui se retrouve tiraillée entre sa famille coréenne profondément ancrée dans la tradition coréenne et le respect des traditions et sa vie de jeune fille qui vit aux États-Unis, pleine de rêves et d’ambitions. Son souhait ? Gagner de l’argent et faire ce qu’elle veut. J’ai beaucoup aimé le fait que tout le long de la lecture on la suive dans la découverte d’elle-même. Un peu perdue, elle ne sait pas qui elle est vraiment. Qu’on soit d’accord ou non avec ses choix de vie, je me suis accrochée à elle. Sous ses airs rebelles, se cache une jeune fille en plein questionnement, en plein doute qui a besoin d’attention et d’amour.



Dans ce roman, nous rencontrons également des personnages de la vie de Casey et découvrons leur rôle dans la vie de la jeune fille.

L’autrice traite de thématiques réelles et actuelles : le respect des aînés, la violence familiale, l’amour, la trahison, les rapports à l’autre, l’ascension et l’échec social. Ainsi, grâce à tout ce monde, j'ai vraiment été immergée dans la vie de Casey.



Grâce à une plume juste et avec beaucoup de pudeur, j'ai vraiment été transportée dans l'histoire. Vous le savez la Corée du sud est un pays cher à mes yeux et j'ai beaucoup aimé retrouvé dans ce livre tout l'aspect culturel autour de ce pays.



Ce livre, je l’ai dévoré en trois jours tant il m’était difficile de le refermer à la fin de journée.

C’est une véritable fresque familiale où amour, amitié sont les maîtres mots et où on ressent également beaucoup du vécu de l'autrice qui a tout comme Casey, immigrée.


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La famille Han

Premier roman-fleuve de l’autrice à succès de Pachinko (Charleston, 2021), La Famille Han est un excellent page-turner qui creuse, avec un vrai talent narratif, les mécanismes sociaux et familiaux de l’addiction – qu’il s’agisse du jeu, de l’ambition, de la cigarette, de l’alcool, du sexe ou d’autre chose.
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La famille Han

Je suis navrée, mais je ne vais pas être tendre durant cette chronique. Déjà, il faut se le dire, ce pavé de 800 pages, je ne l’aurais jamais lu par moi-même. C’était loooooong 😞 Ce roman m’a fait ni chaud, ni froid. Ici, l’autrice nous dépeint la vie d’une famille coréenne, immigrée à New York dans les années 90. On y rencontre Casey, une jeune femme qui rêve de mener sa vie comme elle le souhaite, sans le carcan et les traditions familiales. Qu’est-ce qu’elle m’a agacée… Toujours à se plaindre, elle m’a exaspérée à s’endetter pour des vêtements de luxe alors qu’elle n’a pas de quoi faire les courses. Alors qu’elle se retrouve « à la rue » après que son père l’ait mise à la porte, elle va devoir se débrouiller par ses propres moyens. Elle est indécise, instable et dans l’excès à ne penser qu’à assouvir ses envies.



Le sujet de la religion & du sexe reviennent constamment, ainsi que la thématique de l’addiction. À travers ce récit, on découvre les injonctions de la culture et on découvre certaines traditions coréennes. Plusieurs personnages gravitent autour d’elle qui ne sont pas épargnés par la vie. De nombreux chapitres sont dédiés à différents personnages, et certains n’apportent rien. Bref, je me suis ennuyée, j’ai trouvé Casey insupportable. Je me suis dit qu’après tout ça, il y aurait une fin sympa, mais non, il ne se passe rien 😂 Bref, ça ne me pousse pas à lire « Pachinko » de la même autrice. J’étais contente de refermer ce pavé pour de bon !
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La famille Han

C'est le premier roman que je découvre de l'autrice et j'ai passé un très bon moment de lecture.

On découvre Casey Han, une jeune femme issue d'une famille coréenne et vivant à New York dans les années 90.

C’est un personnage complexe parfois agaçant mais aussi indépendant et fort. Elle rêve de mener sa vie comme elle l’entend, et de réussir professionnellement.

C'est un roman fort sur l'intégration des immigrés coréens en Amérique.

On découvre les conflits de classe et de culture, entre américain et coréen, et entre homme et femme.

Ce pavé de 800 pages se dévore, je vous le conseille.
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La famille Han

J'avais beaucoup entendue parler de cette romancière surtout avec Pachinko, malgré les 800 pages de ce roman, je me suis lancée certainement en en attendant beaucoup.



Casey Han est une jeune américaine dont les parents des immigrés coréens qui ont tout fait pour leurs deux filles avec l'envie ultime de les voir réussir une carrière professionnelle accomplie. Elle va vite se confronter aux valeurs de son père qui est en décalage de cette jeunesse qui à ses propres rêves. Casey va quitter sa famille après une énième dispute avec le patriarche.

De ce point de départ que va être sa vie on va la suivre de galère en réussite et puis à nouveau en galère. C'est un peu perpétuel dans cette histoire.



Malheureusement cela n'a pas fonctionné avec moi, je n'ai pas aimé Casey ni vraiment sa famille, je n'ai pas réussi à me projeter et à avoir de l'empathie. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de longueurs, il y a quelques rebondissements mais sinon pour moi c'était trop plat. Je l'ai terminé en version audio pour vraiment le finir rapidement, si ça n'avait pas été dans le cadre du Prix Harper Collins Poche je l'aurai abandonné.



Si vous l'avez lu, je suis curieuse d'avoir votre avis.
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La famille Han

Les éditions Charleston ont eu la bonne idée de publier le premier roman de Min Jin Lee à la suite du succès de « Pachinko », son second roman devenu best-seller international. Si ce premier succès se concentrait sur l’immigration d’une famille coréenne au Japon, ce sujet est également le motif de fond de « La famille Han », mais dans un cadre différent, peut-être plus directement personnel, puisqu’on va principalement suivre l’évolution de Casey Han, une jeune femme qui, diplômée de Princeton, va chercher l’orientation à donner à sa vie, dans une certaine douleur.



Car Casey est écartelée entre ses envies de jeune adulte américaine ambitieuse et snob sortant d’une université de l’Ivy League – gagner le plus d’argent possible et tout claquer dans des vêtements de luxe, mais sans pour autant s’en donner réellement les moyens – et la stricte éducation coréenne reçue de ses parents – obéir à ses aînés et réussir pour s’élever socialement –, ce qui a tendance à l’étouffer et à la pousser à la rébellion, dépensant en cela une énergie folle. Qui est-elle ? Que veut-elle ? Elle ne le sait pas vraiment… Même si elle est persuadée que si elle veut réussir, ce sera à sa façon, et seule, refusant à tout prix la solidarité que son réseau amical et universitaire pourrait lui apporter. C’est ainsi qu’au début du roman, Casey répond une fois de trop à son père et se fait virer de chez elle. Comment fera-t-elle pour s’en sortir ?



Min Jin Lee y répond en plus de 860 pages et si, quand on ouvre ce pavé, on se sent au même stade que Casey, soit partir de zéro, il se dévore plus que facilement. On suit ainsi cette fière jeune femme avancer dans sa vie en faisant des choix, plus ou moins bons, qui réussiront en tout cas à la faire évoluer et gagner en maturité. On suit également le parcours de son amie Ella Shim, à qui semble tout réussir : elle est jeune, elle est belle et d’une gentillesse à tout épreuve, et elle semble prête à réussir à sa vie en se fiançant à Ted Kim, un golden boy, lui aussi d’origine coréenne, qui brasse déjà des millions de dollars à moins de trente ans. Mais le parcours d’Ella sera-t-il plus facile, malgré les apparences ?



Les éditions Charleston présentent ce roman sur sa quatrième de couverture (ceux qui m’ont déjà lue savent ce que je pense de celles-ci…) comme s’inspirant des romans victoriens. Si dans un premier cela m’a un peu surprise parce qu’on n’est pas dans du Dickens, au final on s’y retrouve assez puisque « La famille Han » est clairement un roman d’apprentissage, celui-ci se faisant à la dure, aucun personnage n’échappant aux difficultés (Casey, en se cherchant, approfondit ses dettes et ne peut s’empêcher de tourner en rond ; Unu, son compagnon, dégringole dans l’échelle sociale en passant de trader à chômeur ; Ted Kim perd le respect de sa famille en connaissant les affres de la passion, Leah, la mère de Casey, transgresse une tradition de sa communauté et le paye au prix fort…) digne des meilleurs romans moralistes du xixe siècle. S’esquisse ainsi une certaine critique de la société américaine typique des années Clinton, marquée par la réussite économique et cette quête du succès à la sauce « Loup de Wall Street » qui peut vite écraser, du fait de préceptes à la positivité assez oppressante (du type « sky is the limit »…). Comment y faire face quand on baigne en outre dans une culture différente, ici asiatique, mais pas moins dénuée de pression ? Comment ne pas céder à une certaine schizophrénie, incarnée ici par une Casey en apnée, handicapée par la volonté de s’affranchir des conventions imposées par sa communauté (trouver un bon fiancé coréen à épouser, témoigner du respect dû à ses parents) tout en essayant de s’y adapter, mais à sa façon ?



J’ai beaucoup aimé ce roman, aimé ses personnages nuancés et ambigus, et me suis attachée à Casey malgré une personnalité qui ne plaira pas à tout le monde. Sa ténacité (ou son entêtement, au choix) à faire face à toutes sortes de situations désagréables pour se trouver est admirable. Min Jin Lee réussit un premier roman maîtrisé, fruit d’un effort qu’elle décrit dans un avant-propos dédié à son apprentissage passionnant, et qui me fait soupçonner qu’elle a mis beaucoup d’elle-même (ou en tout cas de son parcours) dans son héroïne.

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