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Critiques de Minetaro Mochizuki (221)
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Chiisakobé, tome 1

♫Ma maison ne serait pas

Le palais d'un grand roi

Je l'aurais construite pour toi

Seul avec mes mains

Prends l'amour que je te donne

Tu dois être forte

Quand notre fils sera un homme

Il aura beaucoup à faire♫

Si j'étais un charpentier - Johnny Hallyday- 1966 -

---♪---♫---🗻---⛩---🗻---♫---♪---

Chiisakobé s'ouvre sur un traumatisme

«Les temps ont beau changer, ce qui est important pour les hommes, c'est l‘humanité et la volonté.»

Une traversée en solitaire , le héros est hors de la société. Il n'a pas vocation à la servir. La seule chose qu'il donne à voir est la vertu de la voie en elle-même : rien, sinon l'idée que, pour maîtriser sa destinée, l'homme doit assumer pleinement ce qu'il veut être, en acceptant d'aller à des extrémités qui le mettront à l'écart de la communauté.



Manga pantomime, Chiisakobé fait parler les corps, donnés à voir en gros plans. L'inclinaison d'une tête ou des lèvres pincées sont les signes de batailles intérieures. Derrière les visages quasi impassibles, la position des bras, des mains (doigts recroquevillés, poings serrés, paume ouverte ou posée avec délicatesse) ouvre un panorama sur l'état psychologique des personnages.



L’humour de Mochizuki flirte toujours avec le malaise. Il habille un binoclard d’une dizaine d’années avec un tee-shirt de Shining. Une petite fille se promène avec un cahier recouvert de fleurs et de chatons dans lequel elle recense la liste de ses ennemis à qui elle «mettra un jour sa main dans le cul pour leur arracher les molaires»… On ne sait jamais très bien si les enfants sont des freaks en mal de tendresse ou des monstres en devenir qui bénéficieraient d’un placement. Cet humour malaisant atteint son paroxysme lors d’une réunion avec les services à l’enfance, où une bureaucrate suggère de séparer les enfants puisque, de toute façon, «comme le disaient Hesse et Jacobsen, l’homme est solitaire par nature».



Chiisakobé est un récit de survivant.

Le témoignage de celui qui reste, tandis que ses proches ne sont plus.

En ce sens, il s'inscrit dans la longue tradition d'un manga pensé comme un marqueur des convulsions du Pays du Soleil Levant.



le chemin de croix d'un barbu, fils de charpentier, sur qui pèse symboliquement l'avenir du monde, c'est pas piqué quelque part ça ?

Extraits de l'article Libération :

https://next.liberation.fr/images/2015/10/09/shigeji-artisan-de-son-dessin_1400737





Tiré d'un roman historique de Shūgorō Yamamoto (1903-1967) Célèbre romancier Japonais non encore référencé sur Babélio !!?









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Dragon Head, tome 1

Ce premier tome d'une série de mangas déjà bien ancienne est plutôt prometteur quant à la suite avec ces trois jeunes adolescents pris au piège d'un tunnel effondré alors qu'ils rentraient par le train d'un voyage scolaire. Ils semblent les seuls survivants et cette situation découverte progressivement ajoute à la densité de leur traumatisme psychique, leur physique portant apparemment des blessures bénignes.



C'est donc toute une atmosphère angoissante qui se met en place pour une fille et deux garçons, ces derniers peu soucieux de coopérer pour une survie à trois, l'un s'appropriant la lampe qu'avait trouvée l'autre et paraissant comme un dominant peureux ce qui laisse présager quelques frissons.



La fille a tardé à reprendre connaissance, elle paraît très déprimée par la situation, les garçons ne valent guère mieux, la situation ne se prêtant pas à l'euphorie.



Les dessins restituent bien, à travers l'expression des visages, les sentiments ressentis, c'est un beau travail graphique pour une lecture rapide d'une histoire qui évolue lentement.
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Dragon Head, tome 2

La tension monte dans ce deuxième volume et, avec elle, l'angoisse pour les trois survivants. Si Téru essaie de trouver une solution de survie et d'issue pour tous, Nobuo semble sombrer dans une folie destructrice. Ako tente de calmer le jeu mais elle paraît bien démunie.



Dans ce deuxième opus, l'aventure prend la place de l'inaction, surtout du côté de Téru qui cherche désespérément une solution. Aventure, fantastique sous-jacent et horreur devant les cadavres, panique, situation extrême, mais il reste huit volumes...



De l'action donc, plus prenante que dans le premier volume et, surtout, de belles planches sans légende qui permettent de savourer davantage la qualité du dessin, notamment dans le maquillage de Nobuo, les traits et le corps fin d'Ako, bref tout un ensemble qui fait la richesse de ce manga.

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Dragon Head, tome 3

Dès le début de ce troisième tome, on comprend assez vite que la sortie du tunnel est proche pour les jeunes, mais forcément au prix de nouvelles péripéties. Téru et Ako sont épuisés, assoiffés, le moral au plus bas, mais l'instinct de survie les porte à bouts de bras. Leur troisième compagnon, Nobuo, semble disparu...



Mais, la sortie du tunnel va favoriser des rencontres qui vont les aider en même temps qu'ils vont découvrir les bouleversements apocalyptiques de leur environnement.



J'aime beaucoup le début, avec de nombreuses planches sans légende, l'épisode dans la station d'épuration, ainsi que la rencontre avec d'autres jeunes...



Les dessins sont toujours aussi expressifs et favorisent une lecture et une compréhension aisées des aventures de Téru et Ako dont il faut vite aller lire la suite.
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Dragon Head, tome 6

Ako et Nimura poursuivent leur périple vers la ville où la première espère trouver un vaccin afin de sauver son ami Teru et le second du carburant pour son hélicoptère.



C'est un tome très violent où les deux protagonistes accumulent les rencontres dangereuses, constatent que des survivants en ont détruit d'autres, en très grand nombre, eux-mêmes devenant gibier pourchassé et voué à une mort certaine.



Se suivent de nombreuses scènes vilolentes, Nimura ayant tendance à tirer sur tout ce qui bouge. Ils sauvent successivement la vie l'un de l'autre, Nimura en profitant pour faire cavalier seul, laissant donc Ako qui a perdu de vue l'homme couturé, porteur de mystère qui réapparaîtra sûrement, il me semble qu'il aura à un certain moment un rôle important à jouer.



Le dessin illustre bien la violence des situations, les dialogues sont limités au strict nécessaire ce qui permet de concentrer sa vision sur les planches, toujours réussies dans l'ensemble.



Pas de fin bien sûr, il faut vite passer au tome 7 pour la suite.
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Dragon Head, tome 4

Un peu moins prenant que les trois premiers tomes, ce quatrième opus met les deux jeunes, Téru et Ako, aux prises avec d'autres hommes qui subissent aussi les conséquences de cette apocalypse faite de tremblements de terre, de pluie de cendres, d'incendies gigantesques. Mais ces rencontres qu'ils espéraient salvatrices paraissent encore plus plus dansgereuses que le déchaînement des éléments naturels.



En effet, ces hommes ont une soudaine envie de chair fraîche, féminine s'entend, et Ako est une proie toute désignée pour assouvir leurs appétits persistant malgré le contexte de survie qui les enveloppe tous. Ako parviendra-t-elle à leur échapper, peut-être à prendre le dessus sur ces êtres n'écoutant que leurs instincts? La lecture de ce tome apporte les réponses.



Le dessin reste très efficace, devenant parfois fouillis lorsque les destructions des immeubles s'imbriquent les unes dans les autres, avec moins de grandes planches et, parfois, des difficultés à identifier les nouveaux protagonistes.



La série reste toujours intéressante et l'envie de poursuivre est là.
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Dragon Head, tome 10

Une finale plutôt moyenne avec ce dixième et dernier opus qui, au lieu d'apporter toutes les réponses aux interrogations posées dans les tomes précédents, en apporte de nouvelles.



Téru va retrouver Ako, mais après avoir été en contact avec une partie du groupe de survivants qui ne connaissent plus la peur et... la regrettent. Il est maintenant évident que nombre d'entre eux ont subi des trépanations afin de retirer de leur cerveau la part qui peut engendrer la peur!



Les retrouvailles sont plutôt tristes et tragiques puisque seule la mort et la désolation règnent sur Tokyo, ville dévastée. Les deux héros tentent d'insuffler un brin d'optimisme dans une fin qui se veut ouverte vers un avenir meilleur. Mais l'auteur gomme ce faisant le présent et son dénouement n'en est pas vraiment un.
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Dragon Head, tome 7

Ce septième opus ne comporte pas les scènes violentes des deux précédents, mais c'est le déchaînement des éléments que nos héros doivent affronter depuis l'hélicoptère.



Ako et Nimura ont été récupérés à temps sur le toit de l'hôpital, Teru a été soigné et se trouve à nouveau en forme. Les quatre, avec le pilote, décident d'aller vers Tokyo mais c'est pour affronter à nouveau le nuage de cendres, l'éruption de ce qui reste peut-être du mont Fuji, un gigantesque trou noir, pour finalement se poser sur le toit de ce qui semble être un centre commercial.



Ce tome qui débute de manière plus paisible enchaîne vite avec un vol très dangereux de l'hélicoptère, il est agrémenté une nouvelle fois de réflexions sur la peur, celle de mourir, celle aussi de continuer de vivre dans un monde transformé en une apocalypse permanente.



Les dessins sont toujours très esthétiques avec un beau rendu des corps et des visages, des expressions de terreur, de la belle plastique de la séduisante Ako. C'est un bon divertissement qui donne envie d'aller vite vers la fin de la série.







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Dragon Head, tome 8

On voit moins la jolie Ako dans ce huitième tome où elle laisse le rôle majeur à Téru jusqu'à la dernière page. En effet, les quatre protagonistes ont dû fuir le supermarché prêt à s'effondrer sous l'effet d'un énième tremblement de terre, mais le malheureux Téru a fait une chute et n'a pu embarquer dans l'hélicoptère. Il se trouve donc seul, condamné à une survie hypothétique ou à une mort inévitable à laquelle il se prépare tant bien que mal.



Il finit par atteindre Tokyo, ville dévastée par les phénomènes naturels. Retrouvera-t-il Ako? En tout cas, pas dans ce tome.



On pourrait se lasser de toute la noirceur que diffuse ce manga qui tient encore la route bien qu'il paraisse temps d'aboutir à un dénouement. Les dessins conservent leur esthétique et les analyses de Téru sur la survie ou la mort sont très classiques, peut-être pas dans le cerveau d'un être aussi jeune qui devrait avoir la vie devant lui.
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Dragon Head, tome 5

Beaucoup d'action, mais aussi de réflexion, dans ce cinquième opus de Dragon Head. Les deux jeunes embarqués dans l'hélicoptère, Téru et Ako, l'un blessé, l'autre fatiguée, sont confrontés à de nouvelles péripéties menées tambour battant.



Ils vont faire une rencontre, peut-être salvatrice pour les blessures de Téru, une dame épargnée par le tsunami qui a suivi le tremblement de terre et dont la maison va constituer pour eux un nouvel abri. Ako part à l'aventure avec Nimura pour tenter d'accéder à une ville où ils pourraient trouver des médicaments pour soigner Téru probablement atteint du tétanos et du carburant pour faire repartir l'hélicoptère, mais pour aller où?



Un garçon nouvellement rencontré, au crâne couturé, semble prononcer le mot dragon, mais d'autres protagonistes apparaissent, dangereux semble-t-il et ce tome ce termine une nouvelle fois de façon abrupte, invitant à aller très vite vers la suite.



Ako est toujours dessinée de sorte à la rendre très séduisante, les autres personnages étant moins soignés. Les scènes de bataille sont un peu confuses, mais c'est le mode d'expression du dessinateur auquel le lecteur doit être maintenant habitué en atteignant la moitié de la série qui, quoi qu'il en soit, tient ses promesses.
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Dragon Head, tome 9

Encore un tome où Téru est le seul protagoniste connu lors des tomes précédents. Il a atteint Tokyo, ville quasiment détruite, s'enfonce dans les couloirs du métro étant attiré par des bruits et des voix. Il va rencontrer de nouveaux hommes couturés qui ne connaissent plus la peur, ni la douleur. Ce sont eux les têtes de dragon, lui disent-ils. Il sembleraient qu'ils aient été trépanés mais ils auraient aussi consommé des aliments contenant des produits qui auraient contribué à leur faire perdre la notion de peur.



L'histoire évolue donc vers un possible dénouement à découvrir dans le prochain tome, Téru finit par découvrir son immeuble et l'appartement où il habitait. Tout est détruit. Il est à le recherche de tombes possibles où aurait été inhumée sa famille et on en reste là pour ce neuvième et avant-dernier opus.



On apprend aussi que des secours venant d'autres continents seraient en capacité d'aider le malheureux Japon.



Cet opus livre une réflexion philosophique sur la nature humaine, ses attentes et ses contradictions, un peu plus dense que dans les tomes précédents. On approche de la fin et il est temps car quelques répétitions peuvent saturer le lecteur, encore que la lecture soit rapide tant les images parlent d'elles-mêmes.
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Chiisakobé, tome 1

J'étais curieuse de lire ce manga proche de la ligne claire qui trônait à la bibli depuis un moment. le beatnik très chevelu en bleu et la petite jeune tristounette en mini-jupe m'intriguaient. Alors j'ai emprunté le tome 1, puis les trois autres.



Shigegi le chevelu est sous le choc. C'est un jeune charpentier qui vient de perdre ses parents dans un incendie. Daitomé, l'entreprise familiale, est totalement détruite. Shigeji entend la voix de son père. Il fait le serment de reconstruire Daitomé. A la fabrique, il peut compter sur le contre-maître mais il refuse obstinément toute aide extérieure. de retour dans sa vaste maison natale, il retrouve Ritsu, la petite en mini jupe de la couverture qui elle aussi a perdu ses parents. C'est une amie d'enfance qu'il a engagée comme aide-ménagère. Mais elle n'est pas seule. Elle a laissé entrer dans la maison cinq orphelins très moches de l'orphelinat qui a aussi brûlé. Shigegi refuse l'aide de beaucoup de monde. Notamment celle du banquier d'a côté qui n'a pas l'air net. Il revient avec les services de la protection de l'enfance qui veulent récupérer les gamins. La fille du banquier intervient. Elle est très sexy et elle est instruite. Et elle s'installe aussi dans la maison pour donner des cours aux garnements...



C'est un manga sur le deuil et la reconstruction (psychologique) qui m'a à moitié convaincue. J'ai trouvé le scénario léger et la fin bien convenue . Les personnages principaux sont surtout très conformistes. Shigegi est un bon garçon qui cache un coeur pur sous sa barbe d'étudiant plus qu'attardé. Les filles sont évidemment très mignonnes et très sexy. Il y a la petite ménagère sage qui fait bien la cuisine et puis la belle étudiante bourgeoise cool à cheveux longs. Les seuls rebelles de l'histoire sont les gamins aux bouilles bizarres (sans doutes des références à d'autres mangas), en particulier une petite fille au verbe très fleuri mais ils s'assagissent très vite. le rythme est lent, très lent.

L'intérêt du manga porte avant tout sur les dessins, en particulier sur les gros plans. Les personnages parlent peu et sont souvent figés. Leurs visages sont impassibles, le visage du héros est totalement caché par sa barbe. En revanche, la position des bras, des mains, des doigts parle pour eux. Les détails du quotidien également. le rangement des chaussures, la préparation du repas ou du bento plus ou moins soigné informe sur l'évolution des états d'âme. Mochizuki insiste beaucoup sur les sous-vêtements. Cela nous renseigne sur celui qui les regarde tout autant que sur celui qui les porte.



J'ai lu toute la série en espérant qu'il y ait quelques révélations...Heu...Mais les dessins sont magnifiques du début à la fin. Si vous passez à la bibliothèque, jetez-y un oeil et vous m'en direz des nouvelles.
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Chiisakobé, tome 4

Comme vous le voyez sur la couverture,

1. C'est très joli et très tradi.

2. Cela finit bien.

3. La fille regarde le sol avec pudeur et humilité

4. Le garçon a perdu sa barbe et regarde ailleurs, au-dessus d'elle.



Pour la critique de la série, se reporter au tome 1.
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Chiisakobé, tome 1

J'avais lu Tokyo kaido du même auteur, le style un peu particulier, peu de dialogues, dessins simples avec peu de détails, m'avait marquée. Shigeji, un jeune homme, vient de perdre ses parents dans l'incendie qui a aussi détruit l'entreprise familiale et un orphelinat.

J'ai retrouvé la patte du mangaka Minetaro Mochizuki sur une histoire totalement différente mais avec des personnages aux traits très originaux : Shigeji par exemple a les cheveux longs, la barbe et les lunettes de soleil. Les orphelins semblent particulièrement horribles au premier abord. Ritsu, son amie d'enfance est très calme mais arrive à maitriser la marmaille.

La rencontre entre Shigeji, Ritsu et les enfants donne un manga d'observation avec juste assez de tension pour laisser penser à une évolution de la situation... Tout aussi curieux que Tokyo kaido, je me laisserai tenter par la suite.
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Chiisakobé, tome 3

Dans le tome trois du manga Chiisakobé nous continuons à suivre Shigeji, le jeune charpentier qui a perdu ses parents et l’entreprise familiale, «Daitomé», dans un incendie. Il continue à cohabiter avec son amie d'enfance Ritsu et avec les orphelins qu'ils ont recueillis. Ces derniers font parfois des bêtises. Un des enfant va fait une grosse "bêtise" qui va faire comprendre à Shigeji comment sont perçus les enfants qui vivent avec lui. La cohabitation entre les deux adultes et les cinq enfants n'est vraiment pas de tout repos... Arriveront t'ils malgré tout à continuer leur petit bout de chemin ensemble ?

Ce troisième tome continue à nous faire découvrir la vie de ces sept personnages. Les orphelins sont vraiment très spéciaux, et pourtant il est facile de s'attacher à eux malgré leur personnalité hors norme.

Les dessins me charment toujours autant, de même que les textes.

Il est toujours aussi difficile pour nos personnages de s'avouer leurs sentiments. Que c'est compliqué au Japon de dire aux autres qu'on les apprécie ! Et d'accepter de l'aide quand on en a besoin...

Je trouve que cette série est très réussie, je suis ravie de ma découverte et je mets quatre étoiles et demie à ce troisième tome.
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Chiisakobé, tome 1

A la bibliothèque, j'ai emprunté le tome un du manga Chiisakobé.

Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé.

Mais son retour à la maison natale s’accompagne de l’arrivée de Ritsu, amie d’enfance devenue orpheline et qu’il embauche comme assistante... mais aussi de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d’un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles...

Chiisakobé est une adaptation en manga d'un roman de Yamamoto Shūgorô, qui a été transposé à notre époque. Il s'agit d'un manga qui se lit dans le sens original, ce qui m'a un peu troublé au début.

L'histoire m'a plu. Simple, mais bien trouvée. Les personnages sont assez mystérieux. Shigeji, le jeune charpentier, a une énorme barbe, on ne voit pas trop à quoi il ressemble. Son amie d'enfance est orpheline elle aussi, elle tient aux orphelins qu'elle a recueillit même si ces derniers sont assez surprenants. Ils ont de sacrés personnalités et font parfois un peu peur. Les traits des dessins sont assez fins. J'ai beaucoup aimé les illustrations, plus encore que les textes même si ces derniers sont pertinents.

Je trouve que l'ensemble donne un bon manga. Ce premier tome pose bien les bases et m'a donné envie de lire la suite, ce qui tombe bien car je l'ai sous la main :)

Ma note : 4.5 étoiles
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Chiisakobé, tome 4

Cette bande dessinée en quatre volumes est une adaptation d’un roman de Shūgorō Yamamoto.

Shigeji est un jeune charpentier, obligé de reconstruire l’entreprise familiale après un grand incendie qui a aussi tué ses parents. S’ajoute à cela une amie d’enfance qui se retrouve sans foyer et cinq orphelins difficiles, qui sont eux aussi à la rue. Shigeji va tous les accueillir chez lui.

C’est la douceur et la délicatesse qui ressortent en premier de ces dessins au charme désuet.

Chaque geste semble nécessaire, aussi banal soit-il.

Chaque mot prononcé résonne longtemps après que le silence soit revenu.

Avec une économie de mots, l’auteur nous montre ce qu’est la bonté, comment se construit l’amour au quotidien et comment des gens n’ayant apparemment rien en commun peuvent arriver à cohabiter et à prendre soin les uns des autres.

Le récit n’a rien de mièvre, le quotidien est même parfois plutôt houleux mais on ressort de cette bande dessinée avec un grand sourire.
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Chiisakobé, tome 2

Ayant apprécié le tome un, c'est avec plaisir que je me suis plongé dans le tome deux du manga Chiisakobé.

Nous suivons toujours Shigeji, le jeune charpentier qui a perdu ses parents et l’entreprise familiale, «Daitomé», dans un incendie. Il souhaite toujours reconstruire Daitomé. Mais cela est très compliqué, et il n'est pas décidé à accepter de l'aide... Nous suivons également Ritsu, son amie d'enfance et les enfants qu'ils ont recueillit.

Dans ce second tome, on voit vraiment la complexité des sentiments pour les Japonais. Ils vont tout doucement, on du mal à se dire les choses franchement aussi bien dans leurs rapports entre humains que par rapport aux sentiments amoureux. On devine, on imagine et on ne sait pas trop où cela va aller...

Les dessins me charment toujours autant. Les textes sont toujours aussi pertinents. Et il me plairait vraiment de découvrir le roman original dont est tiré ce manga.

Ce second tome m'a autant captivé que le premier. Je suis ravie de me retrouver à Tokyo, ville que j'ai eu le plaisir de découvrir un peu il y a maintenant deux mois.

J'ai aimé l'ambiance, les personnages, les dessins et je suis bien contente d'avoir la suite sous la main.

Ma note : 4.5 étoiles
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La Dame de la chambre close - Édition origin..

La Dame de la chambre close, c'est cette très grande femme mince aux cheveux longs et à l'allure négligée, qui porte en permanence son sac à main et un grand sac craft, et qui un jour vient frapper à la porte de la chambre d'étudiant du voisin d'Hiroshi, Yamamoto. Mais il ne répond jamais, sa chambre est désertée. Hiroshi alerté par son insistance, pointe son nez...ça va être le début des ennuis ! La grande perche demande à passer un appel de chez lui pour tenter de joindre Yamomoto, et y oublie ses sacs. Pour les reprendre, elle lui demande de lui prêter ses clés...Mais avant de lui rendre, elle prend soin de faire un double. le cauchemar commence, cette femme ne va plus cesser de harceler et poursuivre Hiroshi. Celui-ci, qui est amoureux dans son lycée de la belle Rumi, n'arrive pas à lui avouer ses sentiments, et cela ne va pas s'arranger, perturbé qu'il est par l'irruption dans sa vie de cette étrange femme. Il met au courant son pote Satake, qui va physiquement éprouver la force et la résistance anormales de cet être...Un robot ou quoi ?!!! le fantôme d'une ancienne élève autrefois harcelée ? Dès lors, entre hypothèses sur la véritable nature de cette folle (son identité et ses motivations), violence et poursuites, la vie d'Hiroshi devient un enfer.



Un manga efficace, avec un rythme haletant, qui nous laisse en permanence dans une atmosphère inquiétante, angoissante. le personnage de cette femme, avec sa taille manifestement anormale (elle doit friser les 2 mètres !), ses longs cheveux pas coiffés, ses ongles longs, sa tête souvent penchée, son imperméable et ses sacs qu'elle ne lâche jamais est particulièment bien étudié, et fiche d'emblée les pétoches. On tourne les pages avec avidité en se demandant vraiment comme cela va finir.



Le dénouement laisse un peu sur notre faim côté révélations, le mystère reste largement inexpliqué, et la fin quasi ouverte, la dernière image étant ponctuée d'un mot "Fin ?" qui aurait pu laisser croire à une suite potentielle. Or ce manga paru en 1993 au Japon n'a jamais fait eu de suite, on le qualifiera donc de one-shot.



C'est quand même une très bonne lecture, car le mangaka prend soin de nous entraîner sur une piste qui s'avère fausse, c'est bien joué. de plus, le graphisme est très plaisant. Les tons sont assez sombres, le trait fin, avec un bon rendu des habitations et rues japonaises, les visages très différenciés. On l'a vu, la femme harceleuse est typée, et les autres sont beux à regarder, Hiroshi, Rumi et Satake.



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Chiisakobé, tome 4

Voilà, la série Chiisakobé se termine, sniff !

Dans ce quatrième et dernier tome de la série, les enfants et les apprentis partent pour un séjour d'une nuit dans une station thermale tandis que Shigeji et Ritsu doivent veiller sur la petite Attchan qui souffre de fièvre.

Alors que la fin de l'année approche, les personnages se révèlent, les malentendus se dissipent, pour le meilleur ou pour le pire.

Ce dernier tome m'a plu autant que les autres. Il est rare que je sois aussi charmée par tous les tomes d'une série. Aucun n'est en dessous de l'autre.

Les dessins sont toujours aussi jolis, les textes sont toujours aussi pertinents.

Les personnages se révèlent, et j'ai beaucoup aimé la fin de cette série. Je trouve que c'est vraiment une réussite. Et j'ai apprécié l'apparence de Shigeji pour conclure la série. On le voit enfin tel qu'il est.

Il y avait plusieurs fins possibles mais celle ci est celle que j'attendais depuis le début et je suis vraiment ravie que l'auteur ai choisi cette voix ci.

C'est à regret que je termine ce quatrième tome, j'ai un peu de mal à lâcher tout ce petit monde et je dois vous avouer qu'il me plairait de plus en plus de découvrir le roman dont à été tiré ce manga.

Ma note : 4.5 étoiles.
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