AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Mireille Calmel (394)


Il faut aller à la vérité avec toute son âme.

Platon.
Commenter  J’apprécie          50
Alors, quand le roi de France me l'a arraché en toute injustice, tout cet amour, immense, éperdu, s'est transformé en haine. Et cette soif de vengeance a fait de moi l'être impitoyable que l'Histoire a retenu sous le nom de la Tigresse bretonne.
Pour que ma vérité s'entende, voici ma confession.
Sans espoir de pardon. Et sans regrets.
Commenter  J’apprécie          50
Il faut s'occuper la tête avec les mains disait maman. Quand on ne peut rien faire pour changer les choses, il faut s'occuper la tête avec les mains, répéta-t-elle.
Commenter  J’apprécie          50
En passant devant l'une des horloges, Flore remarqua qu'elle avait été arrêtée sur deux heures.
L'heure où s'est éteint Léonard, se dit-elle.
C'était une coutume du pays. Arrêter toutes les pendules d'une maison quand quelqu'un de cher mourait.
Commenter  J’apprécie          50
Léonard doit continuer à faire pétiller les yeux des gens. Je veux qu'il reste immortel dans leurs esprits ! Que l'on continue de s'interroger sur le sourire énigmatique de Mona Lisa, de rêver devant les fabuleux dessins de ses machines incroyables.
Commenter  J’apprécie          50
...complice de ce Dieu d mensonge qui associait l'amour à la boucherie, la punition à la Rédemption, le martyre à la vérité du Christ.
Commenter  J’apprécie          50
Tout était là pour faire un beau roman à la Ken Follett (amour, complots, époque mouvementée) mais il manque quelque chose. Je me suis moins senti transposé comme je l’ai été avec Les Piliers de la terre.
Dommage que la plus part du roman soit raconté à la première personne par Loanna de Grimwald. Je trouve que ce type de narration coupe le suspense, car le narrateur est ici omniscient en grande partie. Contrairement à certains commentaires, j’ai préféré la 2e partie qui était un peu plus rythmé avec un petit peu plus d’action. Dans la 1ère partie il y a beaucoup de sexe et après plus du tout, ça crée un déséquilibre comme s’il y avait 2 styles d’écriture.
J’aurai aimé suivre les différents protagonistes avec leur ressenti, leur trahison, leur stratégie de complot etc…
Je mets quand même 3 à la note car je voulais savoir la suite de l’histoire ce qui est un critère pour moi, de vouloir connaître la suite.
Commenter  J’apprécie          50
(...) Je frappais désormais aussi fort qu'elle et je la sentais peu à peu s’essouffler et diminuer d'ardeur. C'était un des enseignements de Merlin : se nourrir de l'énergie de l'assaillant pour grandir sa propre force. Je n'avais jamais eu l'occasion auparavant de le vérifier, mais je constatais avec plaisir que, pour une fois, mon savoir m'était utile.
Commenter  J’apprécie          50
De maussade qu’il avait été ces jours derniers, le printemps confinait à l’été en cette matinée du 3 juin 1484. Philippine de Sassenage en fut saisie par la clarté éblouissante d’un franc soleil qui vint brutalement agacer ses yeux par-delà même ses paupières closes.
- Allons debout damoiselle Hélène. Le cortège est annoncé, la heurta plus encore la voix nasillarde de la servante qui venait sans ménagement d’écarter les tentures de sa chambre, dans cet hôtel particulier qu’on avait alloué à sa famille dès leur arrivée à Romans, la veille.
- Votre matinel est prêt. Il ne faut pas traîner ou vous ne verrez pas le Prince passer, insista la jouvencelle.
Parée d’une excitation toute juvénile, son timbre montait dans les aigus, le rendant plus détestable encore qu’elle l’était elle-même par sa disgrâce et sa maladresse. Celle que ses parents avaient eu le mauvais augure de prénommer Bonnemine quatorze ans plus tôt, ne venait-elle pas en pénétrant dans la chambre de se prendre les pieds dans le tapis, manquant de verser son plateau d’argent chargé de vaisselle, d’un bouillon clair, d’un œuf coque et d’un fruit? Il eut fallut que Philippine soit sourde pour n’être pas tirée gaillardement du doux rêve qui la tenait alors et dont elle peinait à sortir.
Commenter  J’apprécie          50
J'avais toujours exécré ces prélats trop riches qui priaient pour la miséricorde d'un peuple mourant de faim, entre deux bouchées de mets surabondants dont un seul eût suffi pour nourrir une famille.
Commenter  J’apprécie          50
Parce que si rien n'est jamais ce qu'il paraît dans la parade des ombres, il appartient à chacun d'entre nous de le changer.
Commenter  J’apprécie          50
Guillaume de La Broce se glissa au milieu des éventaires qui ruisselaient de soieries, de camelins, de passementeries, de dentelles, de broderies, auxquelles, au bout de perches enroulées de rubans, s'ajoutaient des petits bijoux de parure, des ceintures ornées de cabochons de pierres fines, des fermaux ou des coiffes. Les volubiles accents italiens se mélangeaient à ceux, plus rugueux, des Flandres et à cette gouaille à nulle autre pareille des Parisiens.
Commenter  J’apprécie          40
Si difficile que cela te sera, mon garçon, n'oublie jamais que les devoirs ,d'un roi excluent les faiblesses du chagrin, de l'empathie ou de l'amour, lui avait-il enseigné.

(Paroles de Philippe Auguste à son petit-fils, futur Louis IX (Saint Louis)
(page 74)
Commenter  J’apprécie          40
Une chose demeure : j'ai été prisonnière d'une vengeance sans nom et sans pitié. Mais c'est l'amour, ton amour, qui finalement, au terme de cette vie m'a rendu ma totale, mon ultime liberté. Celle de pouvoir de nouveau prétendre au paradis et y retrouver ceux que j'ai perdus. Jusqu'à toi, j'étais convaincue que c'était l'enfer qui m'attendait. Que je ne les reverrais jamais.
Commenter  J’apprécie          40
C'était pure folie, sans doute. Mais Flore n'avait jamais été comme les autres filles de son âge. Elle se comportait comme un garçon, n'était amie qu'avec des garçons. Elle se moquait des convenances. Encore plus des remontrances du curé qui martelait, excédé :
"Combien de fois faudra-t-il que je te le répète ? Les filles avec les filles, les garçons avec les garçons. De la naissance jusqu'au mariage, c'est comme cela que ça doit être !"
Entêtée, Flore se moquait bien de ne pas être convenable. Elle continuait de rejoindre ses amis dans leur repaire, de rire avec eux et de mettre en pratique les leçons de Léonard. Depuis quelques mois, sa mère s'était résignée, preuve en étaient les crèmes qu'elle réservait quotidiennement à leur groupe. Son père, lui, essayait encore de lui apprendre les bonnes manières. Ces fois-là, il lui donnait une belle volée.
Par défi, elle serrait les dents, retenait ses larmes et attendait que cela passe.
C'était cette force, cette détermination, cette résistance à la douleur qui lui servaient aujourd'hui. Elles lui offraient une carapace qui, malgré les éléments déchaînés, malgré le froid, malgré la peur, la poussait à continuer.
Commenter  J’apprécie          40
Na Loba. Simon de Montfort. Deux démons unis dans un lit de flammes.
Commenter  J’apprécie          40
Le génie d'un homme ne vaut que s'il sert le bonheur de tous.
Commenter  J’apprécie          40
Elle pivota dans ce bliaud rouge rehaussé de fils d'or et souleva Marie. Pour sa fille aussi, cet anniversaire avait quelque chose de particulier. Il marquerait le jour de son baptême.
Commenter  J’apprécie          40
Camilla haussa un sourcil, faisant remonter la verrue de sa pommette.
- Mettriez- vous en doute l'omniscience de Dieu ?
- Oui, lâcha Hersande dans un souffle, craignant presque un châtiment immédiat.
Camilla se figea. Autour d'elles, tout n'était plus que silence. Mêm les abeilles avaient cessé de bourdonner.
- Oui, reprit l'herboriste, plus bas encore. Car je suis sûre que c'est un être innocent qu'il a condamné.
Commenter  J’apprécie          40
Elle sentit ses lèvres fines se gonfler, son nez aquilin frémir sous la brusque poussée de ce désir interdit qu’il éveillait en elle.Elle essaya de repousser l’image obsédante de son corps nu contre le sien, de son souffle rauque sur ses seins, son bas-ventre.Va au diable ! Si tu ne l’as déjà fait… Mais sans moi cette fois…
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mireille Calmel Voir plus

Quiz Voir plus

Jeanne de Belleville, dame de Clisson et de Montaigu

Où Jeanne croise, pour la première fois, Olivier de Clisson ?

A Hennebont
Sur le quai de Nantes
Sur le quai de Vannes
A Versailles

15 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : D'écume et de sang de Mireille CalmelCréer un quiz sur cet auteur

{* *}