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Citations de Mireille Calmel (394)


Le respect, Read, c'est comme la confiance, ça se mérite et ça doit se gagner.
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- J'ai besoin que vous viviez longtemps, Aliénor, pour tenir nos fils sous ma coupe. Mais sachez que, désormais, pour moi vous êtes morte, ainsi que le sont toutes feuilles qui, par trop de soleil, ont fini piétinées par l'automne.
Elle redressa le menton. Si tu l'avais pu voir, Anne, à cet instant ! Cette fierté ! Ce panache !
- Rendues à la terre, les feuilles nourrissent le pied des chênes qu'elles ont embellis, Henri. Au soir de votre mort, des bourgeons seront verts...Et je les regarderai pousser.
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Le plus beau visage de l'amour est celui que l'on porte au fond de soi, comme un secret.
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Le lendemain mit Louis au supplice. Il bouillait. Écartelé entre son désir d'être agréable à Bernard de Clervaux et celui de lancer à l'orée du bois de Vincennes une horde de soldats qui ne laisseraient sur leur passage que cadavres.
D'un côté Dieu, de l'autre le diable ; encore cette incessante balance entre le bien et le mal, entre la raison et le charnel, entre le châtiment et le crime, qui meurtrissait depuis toujours son âme.
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Et lorsque dans un cri elle le reçut en elle,
Oubliant sous son joug tous ses amants passés,
Elle s'offrit enfin aux danses éternelles
Qui de deux corps défunts, en font un qui renaît.
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Les coutumes sont parfois cruelles au coeur d'une mère, mais elles forgent le caractère des dames et je veux parier que vos filles l'ont assez bien trempé pour d'une contrainte faire une destinée.
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S'abandonner. Entre les mains de l'espoir. Se mettre en danger. Vraiment. Elle en valait la peine. Plus qu'aucune autre. Oui, elle valait la peine qu'il en perde la tête, le cœur, l'âme.
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— Non, j’ai dit NON ! s’insurgea Algonde en repoussant les mains un peu trop empressées de Mathieu vers sa taille. — Juste un petit baiser, alors. Un tout petit baiser, insista le fils du panetier en arrondissant la bouche.

— Suffit ou mon genou calmera tes ardeurs ! menaça la jouvencelle.

Elle ne plaisantait pas. Mathieu s’écarta d’elle, inquiet pour son entrejambe. Ils se chamaillaient depuis le berceau et il savait bien de quoi sa belle était capable. Choisissant une autre approche, il s’installa en tailleur sur la litière de la vache qui meugla de désapprobation, tandis qu’Algonde glissait un tabouret sous ses flancs.
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Elle voulait le sel sur la peau de Corneille et partager pleinement ce qu'elle avait trahi tant de fois.
"Tu ne seras jamais une lady", lui avait-il dit un jour.
Il se trompait. Ses titres de noblesse, elle les gagnerait le sabre au poing.
Oui, Mary Read était en train de renaître. Ou plutôt de naître enfin, au-delà des lois, de la vengeance et de la foi.
Elle serait lady pirate.
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Il fixa, imperturbable, tout au moins en apparence, les grands yeux fulminants jusqu’à ce qu’ils perdent de leur intensité. Aliénor sentit un sanglot lui nouer la gorge. Raymond se moquait d’elle. Il aimait la soumettre, la dominer du haut de sa vingtaine superbe.

— Lâche-moi, gémit-elle, des larmes dans la voix.

Il obtempéra. Elle se détourna, glacée, et lâcha d’une voix éteinte :

— Je sais ce qu’il me reste à faire. Puisque personne ne veut de moi, je n’ai plus qu’à disparaître. Adieu !

Raymond se retint de rire. Il hasarda :

— Où vas-tu ?

— Mourir, messire, lança-t-elle, très digne, en sortant de la pièce.
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On s'indiffère des exactions commises en temps de guerre, mais l'on s'indigne qu'un cul se soit fait fouetter [par plaisir] ! N'est-ce point aberrant en vérité ?
(p. 42)
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Preuve en fut qu’il la remercia avant de citer Platon :
« On peut aisément pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité. La vraie tragédie de la vie c’est lorsque les hommes ont peur de la lumière. »
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-- Mes beaux seigneurs, soyez les bienvenus dans ma modeste demeure... J'ai pour vous plaire ce jourd'hui quelques...
Il suspendit son discours en reconnaissant au bras d'Aliénor les lions d'Aquitaine brodés d'orfroi. Il allait, comme le petit palefrenier, s'embarrasser de courbettes. Henri le lui interdit d'un regard terrible. L'homme se reprit aussitôt, racla sa gorge.
-- Bien, bien, bien. J'ai une table là-bas qui fera, je crois, votre affaire.
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A propos des dossiers de Concino Concini. Ce ne sont pas uniquement les secrets des puissants, et ceux de Richelieu en particulier, que j'espère en arracher, mais un autre.
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A Venise, la recherche du plaisir s'apparentait à un art aussi noble que la peinture, la sculpture, la poésie, le théâtre ou la musique. Chaque amant rêvait en secret d'égaler le Tintoret.
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J'aime l'intrigue. C'est sans doute un défaut, mais il me plaît de penser qu'une femme ne serait pas complète sans son goût pour les mystères. Ils lui permettent souvent de s'élever dans une société où, hélas, on ne lui prête qu'une place relative. En clair, mon cher, j'aime écouter, surprendre et vibrer de détenir certains secrets qui m'assurent une respectabilité et une impunité totales. Souvenez-vous-en, mon garçon. La liberté des êtres est à ce prix. Car on ne respecte en ce bas monde que ce que l'on craint.
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- noblesse, XVIIIe siècle -
Le bonheur d'une femme, ma fille, passe par trois choses : un rang élevé, des enfants dociles et la bonne tenue de sa maisonnée. Les trois nécessitent l'usage d'un époux. Peu importe qu'il soit beau ou laid, aimant ou indifférent tant qu'il a les moyens de les assumer. (p. 28)
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Le loup ne devient agneau que pour pénétrer à l'intérieur du troupeau...
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Comme disait sa mère : "On peut lire Erasme, parler anglais et français autant que flamand, sortir premier du collège et se comporter comme le dernier des ânes bâtés ! "
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Ne te perds pas en voulant trop gagner.
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