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3.81/5 (sur 148 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 15 octobre
Biographie :

Mireille Disdero-Seassau est née dans la région d’Aix-en-Provence. Elle a deux enfants jumeaux. Actuellement, elle habite à Bangkok, en Thaïlande.

A Aix, elle a validé sa maîtrise en travaillant sur la syntaxe du français parlé ; à Aix toujours, elle a obtenu son DEA de Lettres Modernes en littérature comparée (Lettres et Arts).

Elle a enseigné ensuite le français pendant quelques années puis elle a changé de trajectoire, traversant divers métiers dont l’édition, la librairie, les bibliothèques...

Elle a écrit... des romans :
"Un ogre dans la ville", l’Harmattan (2006)
"La nuit des loups", Bastberg jeunesse (2000)
"16 ans et des poussières", Seuil (2009 / 2011)
"Ma vie océan", Seuil (2012)
"A l'ombre de l'oubli", Seuil (2013)
"Ronde comme la lune", Seuil (2015)

Des nouvelles :
"Ombres de femmes", Ed. Du Cygne (2006)

Des poèmes :
Jean Nicolas Arthur Rimbaud, L’Harmattan (2005)
Nuange, Alba (2003)

Ses derniers romans s'adressent surtout aux adolescents.

Elle a été membre du comité de lecture des bibliothécaires et libraires "La Marmite à Lire" pendant dix ans.
Elle est membre de la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse.
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Source : www.sistoeurs.net
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Trailer "16 ans et des poussières" par Rémi Giroux


Citations et extraits (91) Voir plus Ajouter une citation
Je souhaitais qu'ils sachent à quel point ma vie était devenue un poids que je devais tracter chaque jour, mais aussi la nuit, dans mes rêves qui ne décollaient plus.
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J'ai mis du temps à pouvoir en parler, à demander de l'aide puis à réclamer justice, je n'en avais pas encore la force. C’était comme tenter de marcher quand on n'a plus de jambes. D'abord on rampe, on se traîne, on a mal et on saigne mais on ne se plait pas. Ensuite, on se fabrique des mollets de bois puis de fer, on se redresse et plus jamais on n'est la même... mais on avance. On se remet à marcher. Coûte que coûte. C'est le moment, ce point qu'il faut atteindre pour ne plus jamais reculer.
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C'est arrivé sans prévenir, quand on chahutait pour se piquer des frites qu'on partageait à la cafète, avant le cours de 13 h 30. On avait pris l'habitude de camper toujours à la même table, au fond, derrière un palmier en plastique. Quand Violette s'est esclaffée en avalant la dernière frite, son rire aigu, je l'ai pris pour moi seul... un cadeau exclusif. Là, ma main a saisi la sienne, ce n'était pas calculé. Vaguement fiévreux, on s'est contemplés durant de longues secondes, sans les mots pour décorer ce moment et surtout... ne sachant comment continuer avec le désir qui se pointait.
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Violette a un caractère particulier : peur de rien, loyale, mais mal à l'aise avec le mot " non ". Incapable de rejeter même les pires spécimens de la race humaine et, donc, vraiment pas douée pour se débarasser d'un pleurnichard (Sven) ou d'un type collant (Ahriman). Pourquoi ? Sûrement par besoin d'être acceptée et aimée de tous.
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Je ne parvenais plus à faire la part des choses. J'avais besoin qu'on me soutienne, qu'on me console, qu'on m'explique que ce n'était pas moi la fautive, ni moi l'inconsciente ou la " paumée " et que je n'avais pas perdu le beau, en moi. J'avais besoin de savoir qu'il restait quelque chose de moi, de celle que j'étais avant.
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Un jour en novembre quelque chose est arrivé.
Le chaos a suivi et, dans ce chaos, j'ai surnagé comme un sachet plastique sur le fleuve. Troué, ballotté, puis rien d'autre.
[Violette]
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Les entrailles me brûlent. La violence du venin tord mes membres, me rend difforme, me terrasse. Je meurs de soif, j'étouffe, je ne puis crier. C'est l'enfer...
Rimbaud, Une saison en enfer
[citation d'ouverture du roman]
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Au début, cette attirance entre elle et moi m'a dérangé. ça risquait de tout compliquer puis de saboter l'essentiel : notre amitié. Alors...dans un premier temps, j'ai freiné l'attraction.
Mais la gêne n'a pas duré. On a vite compris qu'on changeait à très grande vitesse, et que faire de la résistance ne servirait à rien. Aller de l'amitié vers l'amour? C'était risqué mais surtout, c'était bon, de plus en plus. Car la tension, le flux continu entre nous...préfigurait une suite. Mon imagination se mettait à galoper vers elle en accéléré.
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" Mais, hélas ! Qui ne sait que ces loups doucereux,
De tous les loups sont les plus dangereux. "
Extrait du Petit Chaperon rouge, des Contes de Perrault.
[citation d'ouverture du chapitre 27]
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Parfois, à l'adolescence, on grossit. Le corps change, quitte l'enfance, et toi avec. Tu as choisi de te cacher derrière ta chair. Mais quand tu décideras de te montrer aux autres sans flancher, tu ralentiras tes rations seule, sans régime. Alors, tout reprendra sa place.
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