Sinoun n'a rien dit et ne se confiera peut-être jamais à moi, à cause de la honte qui engendre un silence de béton armé chez nous. On n'a pas appris à gémir, à dire le mal qu'on nous fait, surtout pas aux proches qu'on risquerait de salir avec. Et Sinoun et moi étions les plus proches de l'univers avant son départ.