Mireille Thibault

La légende du doppelgänger, terme allemand qui signifie double marcheur, concerne un double parfois maléfique de l'individu lui-même. il peut également représenter un sosie mais aussi une sorte de démon, d'esprit ou toute autre forme surnaturelle prenant l'apparence de l'individu. Dans de nombreuses cultures, voir son double représente un danger parfois même une mort prochaine, par ailleurs celui-ci peut tricher ou entraîner la personne vers un danger ou du moins générer divers problèmes.

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"Le secret des archives qui concernent les bêtes non encore reconnues est assuré par une triple enceinte d'incrédulité, de paresse intellectuelle et d'arrogance." (Bernard Heuvelmans)

Laisser-moi vous rapporter un cas particulier d'incube afin de vous mettre tout de suite face aux données disponibles. La victime est une femme au tempérament quelque peu mystique, née en 1487 à Aguilar en Andalousie. Toute jeune déjà, elle est dévote et pieuse à tel point qu'un beau jour, encore enfant, elle entre en extase et voit dans l'église un ange jeune et beau qui lui apparaît. Elle effectuera également des guérissons miraculeuses et sera adorée de tous comme une future sainte. D'un mysticisme maladif, elle s'infligeait de sévères peines corporelles et cessa de s'alimenter pendant des mois. Admises chez les sœurs clarisses, une colombe viendra se poser près d'elle lors du prononcé de ses vœux, confirmant ainsi sa pureté. Des stigmates apparaîtront ensuite sur son corps induisant ainsi la pensée des gens, la réelle sainteté de cette mystique. La femme est souvent en extase, humble, effacée, elle semble en effet, toute désigné pour devenir une sainte...

En 1953, à Houston, dans l'État du Texas, trois personnes prennent l'air dans un jardin. L'une raconte avoir d'abord aperçu une ombre énorme qui bondit, puis les témoins distinguent une silhouette d'homme avec des ailes de chauve-souris, portant un ensemble gris ajusté. Il mesure au moins 2 m et porte une sorte de cape noire ainsi que des bottes.

Ce type de feu spontané peut à l'occasion ne pas être relié à des corps humains. En 1889, à Findlay, aux États-Unis, des meubles sont incendiés à plusieurs reprises, sans cause apparente et sans qu'il y ait de traces de brûlures sur les tapis. Les flammes consument les meubles, mais elles lèchent les rideaux sans y mettre le feu. Il existe aussi des cas où des documents prennent feu spontanément dans des tiroirs fermés.

L’étude menée dans le présent ouvrage ne s’en tient donc pas simplement au plaisir d’étudier l’étrange et l’inédit, mais jette les racines de recherches criminologiques pouvant permettre de comprendre le comportement criminel par le biais de gestes rarissimes et inusité. Il convient non seulement d’étudier la cause première de ces actes délictueux, mais également les circonstances de ceux-ci pour en déterminer les composantes dans le but ultimes de parvenir à les prévenir en identifiant les personnes à risque de passer à l’acte pour l’une ou l’autre raison. Nous pouvons remarquer également le rôle de l’évolution scientifique dans l’avancée de la compréhension de l’individu délinquant. Les disciplines de toute nature sont un appui aux systèmes juridiques permettant de faciliter la détermination des motivations et responsabilités des individus criminalisés et d’ainsi favoriser une meilleure prise en charge de ceux-ci par le biais d’un mode pénal plus pertinent.

Daniel dit tenir son don de double vue de sa mère et n'accepte jamais un sou pour ouvrir des séances médiumniques - des hôtes généreux l'habillent et le nourrissent.

En 1940, en Angleterre, par une nuit froide et neigeuse , un certain George Dobbs marchait le long d'une route lorsqu'il aperçut un cycliste. Survint une voiture qui passa sur le cycliste sans sembler se rendre compte de sa présence. Sans doute sous l'effet de la lumière des phares, le témoin eut l'impression que ce dernier n'avait pas de tête. Il alla immédiatement à son secours sans pourtant découvrir quelques traces que ce soit de sa présence. C'est à l'auberge voisine que le fossoyeur du village lui apprit que, voilà 25 ans, jour pour jour, un cycliste avait eu la tête arrachée par une voiture à ce même endroit.

Également, Dionne décrit autrement l'histoire de Louis Lebel, il prétend que celui-ci cherchait à rencontrer le petit personnage de légende. Légèrement ivre, le batailleur s'était même armé d'une hache dans l'éventualité de cette rencontre. Mais à la vue du gnome, il fut terrorisé et chuta comme l'on sait.

Le criminologue américain Philip Jenkins qui a effectué en 1988 une recherche sur ce type de meurtriers a découvert que la moitié d'entre eux ont servi dans les forces armées ou la police. Notons qu'un individu de notre compilation était policier, que deux autres ont personnalisé des membres des forces de l'ordre à l'aide de faux documentset que sept autres ont tenté d'entrer dans divers corps policiers.

Passant inaperçus, ils rôdent et étudient le milieu dans lequel il compte agir, poussés par une pulsion de mort qu'ils admettent ressentir et qui les incite à tuer. Même s'il agissent de manière impulsive, leur intelligence les amène néanmoins à planifier leurs crimes, cherchant à ne laisser aucune trace.

Robert K. Ressler, agent retraité du FBI, souligne que le tueur en série sévit habituellement dans son groupe ethnique et que le crime le plus ancien commis par un tel individu est le plus révélateur, car c'est celui qui sera le moins parfait. C'est également le crime qui sera commis le près de son domicile.

N'ayant jamais vu pareil créature, il tente de l'atteindre avec son fusil mais la bête s'enfuit. Quelques jours plus tard, Drew Bell, l'un des fils de la famille, aperçoit un immense oiseau qu'il tente également de toucher avec son arme, et bien qu'il le voit tomber, le jeune homme ne retrouve jamais la carcasse.

Asmodée reivent parler à la prieure, puis elle entend une autre voix, plus grave, disant s'appeler Isacaron, démon de l'impureté. Ces entités maléfiques auraient saisi soeur Jeanne des Anges pour la tirer chacune de son côté.

Guy Desnoyers saisit alors un révolver et la tue d'une balle à la nuque. Mais il doit également s'occuper du bébé: il sort un canif pour ensuite dévêtir la jeune femme et pratiquer une césarienne, retirant l'enfant du corps de sa mère. C'est une petite fille, vivante, qu'il baptise puis tue d'un coup de couteau dans le coeur, pour ensuite la défigurer.

On apprend ensuite qu'à divers moments au cours de sa carrière ecclésiastique, il avait pratiqué une ouverture dans son confessionnal pour tâter les femmes se présentant à confesse, et qu'il proposait à des femmes enceintes de les avorter. Il donnait également aux hommes des mixtures visant à diminuer leur état de santé le temps d'être exemptés du service militaire, et faisait déshabiller les jeunes gens qu'il auscultait. Même les bêtes subirent ses assauts contre nature...

Entré dans les ordres sous la directive de ses parents, mais versé dans la débauche, la perversion et le satanisme, il ne se présente pas au tribunal en tenue de prêtre, mais vêtu en civil. Grand, osseux, chauve et à la fois forte charpente, l'homme est alors accusé de deux assasinats, de trois incendies, de plusieurs vols et d'un bon nombre d'attentats aux moeurs.

Le procureur de la République à Prades, M. Lelong, est pour sa part plus préoccupé par les rumeurs concernant deux empoissenements reliés au curés qu'à sa conduite indécente.

Il faut savoir également qu'au cours de l'histoire religieuse il fut une époque où le rôle des papes était plus politique que spirituel, et que certains d'entre eux n'hésitèrent pas à utiliser des procédés dignes des dictateurs et des criminels.

Cette proximité ne semble pas impliquer de leur part un attachement quelconque envers leurs victimes, la plupart de ces meurtriers tuant pour se débarasser de celles-ci qu'ils jettent comme des objets devenus inutiles. Il s'agit d'un mode de fonctionnement qui consiste à utiliser le meurtre comme résolution de problèmes, sans état d'âme ni questionnement.