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Critiques de Mitchell Zuckoff (18)
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Le jour où les anges ont pleuré

Au départ j’ai acheté ce livre pour ma fille -21 ans- qui, évidemment était bien trop petite pour se rappeler de ses tours jumelles s’effondrant sous nos yeux effarés mais qui a vu et lu de nombreux documentaires sur ce sujet. Elle l’a dévoré et m’a incitée à le lire…



C’est chose faite et je dois dire que cet ouvrage me laissera des souvenirs indélébiles. Notamment le témoignage d’un urgentiste qui a vu une femme au sol, terriblement blessée mais consciente qui lui disait « Je ne suis pas morte, je ne suis pas morte » alors qu’il s’éloignait pour tenter de sauver des blessés moins graves. Je me demande encore ce qui est arrivé à cette femme, elle est morte sûrement mais quand ? J’espère très rapidement et/ou que quelqu’un a pu s’arrêter près d’elle et la rassurer, rester près d’elle avant qu’elle ne s’éteigne…

L’auteur raconte les attentats minute après minute et, bien que je sache ce qui s’est passé, il m’a fait des découvrir des faits que j’ignorais. On parle toujours des tours jumelles quand on évoque le 11 septembre mais pas souvent du Pentagone ou du vol 93 : quel courage il a fallu à ces passagers pour se révolter contre les terroristes qui avaient détourné leur avion et comptaient apparemment le faire s’écraser contre le Capitole. Cet ouvrage fourmille de témoignages émouvants, effrayants, héroïques ou extraordinaires. Tous vous prennent à la gorge et vous renvoient à ce jour où « les anges ont pleuré ».



Challenge Pavés 2022

Challenge Multi-défis 2022

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Le jour où les anges ont pleuré

Très très difficile à lire, je m'y plonge sur des heures d'affilées malgré tout. (Survolant certains passages trop intimes pour moi.)

Se remémorer et apprendre toutes les circonstances reconstituées des attentats du 11 sept 2001. Travail documentaire de dizaine d'années, l'auteur mêle témoignages, phrases rapportées, histoires de vies avant pendant et après, explications des aiguilleurs, des scientifiques, des secours, des constructions des tours. Oui j'ai appris beaucoup de choses. Quand j'aurai peut être voulu continuer à ne pas en savoir plus.

C'est très riche et l'écriture pourra être accessible à tout à chacun. Mais mon dieu que c'est effroyable de revivre cette époque là. Le livre a été fait dans le but de ne pas oublier. Et de relater aux générations qui n'ont pas connu 2001.

20 ans après, la lecture des faits est toujours aussi atrocement ressentie.
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Les disparus de Shangri-La

13 mai 1945. Alors qu’il survole un territoire jusqu’alors inexploré de la Nouvelle-Guinée Néerlandaise, un avion de l’armée américaine s’écrase en pleine jungle. Sur les 24 passagers, seuls trois survivront, dont deux grièvement blessés. Isolés, totalement perdus, à la merci des tribus autochtones qu’ils imaginent belliqueuses et s’adonnant avec plaisir à l’anthropophagie, les survivants tentent de s’organiser au mieux en attendant d’éventuels secours. Mais la zone est tellement inaccessible que l’armée va éprouver les pires difficultés pour localiser et récupérer ses soldats.



Alternant la description de l’épopée des survivants et les préparatifs du sauvetage sur la base militaire de Hollandia, Mitchell Zuckoff ne cède jamais à la tentation de la fiction. Chaque événement rapporté est strictement conforme à la réalité. Citant ses nombreuses sources et multipliant les notes en fin d’ouvrage, l’auteur s’est attaché à restituer les faits, rien que les faits. Au-delà de l’aspect « robinsonnade », le récit s’avère souvent passionnant, notamment lors des passages s’attardant sur le mode de vie et les croyances des tribus de la vallée. Rendez-vous compte, ces peuplades coupées du monde n’avaient jamais vu d’hommes blancs ! Dans l’épilogue, on comprend que depuis ce premier contact les choses ont bien changé et que cette région appartenant désormais à l’Indonésie est exploitée pour ses richesses naturelles sans aucune considération pour les populations indigènes continuant à y vivre.



Les disparus de Shangri-la relate une incroyable aventure humaine. Petit reproche, les trop nombreuses digressions autour de personnages « secondaires » alourdissent quelque peu le propos et me semblent loin d’être indispensables. Il n’empêche, l’enquête menée par Mitchell Zuckoff , solidement documentée, se révèle palpitante et l’ensemble se lit d’une traite.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Les disparus de Shangri-La

Une peuplade nue, la peau enduite de boue, vivant de la culture de patates douces et de l'élevage de cochons, ces derniers valant aussi monnaie, animaux de compagnie et totems sacrés. Sur l'île gigantesque de Nouvelle Guinée, dans un site cerné de montagnes, près de 100000 âmes que la civilisation avait oubliées. S'ils maîtrisaient le feu, ils ignoraient la roue et le métal, figés depuis l'éternité à l'âge de pierre.

Quand un avion de l'armée américaine basée dans le Pacifique survole cette vallée oubliée, c'est une rencontre du 3e type. 10000 ans séparent les deux cultures. Et lorsqu'un de ces avions se crashe en pleine jungle, laissant trois survivants gravement blessés, l'aventure devient contraction de l'espace-temps.

Au-delà du récit documenté (32 pages de notes) des opérations de sauvetages quasi impossibles dans cette région hostile, c'est dans cette rencontre insolite que réside l'intérêt de ce livre extrêmement factuel et qui ne se veut ni ethnologique ni scientifique.

Sept semaines de cohabitation aux pôles extrêmes de la civilisation, une fascination réciproque, des croyances irréconciliables, le tout déroulé dans une expérience de survie qui fait fi des valeurs de supériorité des uns sur les autres.

S'il s'est ensuite avéré qu'une première expédition menée quinze ans plus tôt avait été le réel premier contact avec certaines tribus, les indigènes croisés dans cette histoire sont vierges de toute modernité.

La rencontre est pacifique, et des liens forts se nouent entre les deux communautés.

Quand enfin le sauvetage a lieu, on pourrait imaginer un baisser de rideau rendant ce peuple à son mode de vie primitif, riche d'une légende de plus, celle de dieux blancs et volants. Ce serait faire preuve de naïveté tant les appétits missionnaires et industrieux ont vu une aubaine dans cette découverte.

En 60 ans, les tribus Dani et Yali ont percuté des millénaires de progrès. Quelques semaines après leur succès médiatique planétaire, les lancers sur Nagasaki et Hiroshima seront la première illustration de la grandeur de notre civilisation...

Aujourd'hui, la Papouasie occidentale est un site touristique aussi prisé que paradisiaque ; dans la vallée de Baliem, les Dani y jouent un rôle d'attraction. Quelques vieillards s'exhibent dans leur étui pénien, et racontent, parfois, la légende de dieux blancs et volants qui ont à jamais changé leur mode de vie.
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Les disparus de Shangri-La

C‘est un ouvrage étonnant que l’on peut découvrir dans certaines librairies sur les tables des rayons romans. Pourtant, il ne s’agit pas là d’un récit de fiction. J’en veux pour preuve les 39 pages de notes qui clôturent le livre. Ecrit à la troisième personne, il raconte par le détail la disparition d’un bimoteur C-47 de l’armée américaine et la survie de son équipage dans les montagnes de Nouvelle-Guinée néerlandaise en mai 45. Sur les mers et les îles alentours, la guerre du pacifique sud fait rage.



L’histoire en elle-même est passionnante, digne des meilleurs récits d’aventure. Hollandia, capitale de la Nouvelle-Guinée occidentale, est une base arrière de l’armée américaine. Afin de tromper l’ennui et le mal du pays, le colonel Prossen organise, avec l’aval de sa hiérarchie, des vols d’agrément au-dessus de la forêt vierge et des hautes montagnes qui occupent le centre de l’île. Tour à tour, des soldats et des WACs (Women’s Army Corps) participent à ces expéditions riches en surprises. C’est l’occasion pour eux d’oublier durant quelques heures la déprimante réalité de la guerre pour s’emplir les yeux et la tête de paysages merveilleux. Peu d’hommes blancs ont parcouru ne serait-ce que du regard, ces cols inaccessibles, ces pics vertigineux et ces vallées verdoyantes inexplorées où semblent s’épanouir des sociétés indigènes méconnues. Mais le 13 mai, le Gremlin Special disparait des écrans radars. Silence radio. L’avion du colonel Prossen s’est abimé en pleine forêt vierge. Que sont devenus les 24 membres d’équipages ? C’est tout le sujet du livre.



La lecture de ce récit m’a tout de suite fait penser à un autre récit de guerre que j’ai découvert il y a près d’une vingtaine d’année et intitulé, je crois, Nom de code BAT21. Il y était question du sauvetage d’un pilote américain tombé derrière les lignes ennemies durant la guerre du Viêt-Nam. Mais ici la nuance est de taille puisque l’ennemi n’est pas militaire. L’adversaire, c’est une nature sauvage et incontrôlable où la faune et la flore peuvent tendre des pièges mortels. De surcroit, les rescapés doivent affronter un terrain très accidenté. Leur formation de soldat ne les a pas préparés à surmonter ces obstacles. Que dire enfin des indigènes dont la réputation, mélange d’a priori et de considérations pseudo-ethnographiques, n’invite pas à rechercher la compagnie.



De son côté, l’armée n’est pas disposée à abandonner ses hommes et, comme on s’y attend, elle va mettre un point d’honneur à les retrouver et les rapatrier. Toutes les solutions même les plus folles seront envisagées. Je reste d’ailleurs très étonné qu’Hollywood ne se soit pas encore emparé de cette histoire. Reste que, dès lors, tout est mis en œuvre pour parvenir au résultat escompté et le récit couvre alternativement le point de vue des sauveteurs et des survivants du crash.



J’ai pris du plaisir à découvrir ce livre dont le titre fait allusion à un lieu imaginaire, œuvre de l’écrivain James Hilton, devenu mythique. Il y est question de paix, de tranquillité et de paysages fantastiques. Dans une moindre mesure, c’est un peu ce qui ressort de notre épopée. Bien sûr, les miraculés de cet accident auront leur lot d’épreuve et de souffrance mais dans le même temps, leur vie passée est comme mise entre parenthèse. Il n’y a plus de guerre, plus d’ennemi, de stratégie, plus de destruction mais juste le souci de boire, manger, s’abriter de la pluie et tenter de communiquer, voire de fraterniser avec des tribus locales. Une leçon de vie en quelque sorte.



Mais la comparaison entre les deux œuvres s’arrête là. Rien d’exceptionnel dans l’écriture que l’on peut d’ailleurs qualifier d’appliquée. Le style est assez quelconque. Tout est orienté vers la restitution des faits, ce qui rend parfois certains chapitres laborieux à déchiffrer. On est dans le fait divers. L’apport systématique de précisions, techniques notamment, nuit parfois à la fluidité du récit. Le rythme s’en ressent. Heureuse initiative : quelques photos ici et là servent la lecture et facilitent la compréhension de la situation. Ces clichés sont issus pour la plupart des archives personnelles des protagonistes ou de l'armée. Certes, là aussi, elles brident un peu notre imagination mais elles ont le mérite de nous éviter quelques explications superflues. Au final, la construction s’apparente plus à un travail journalistique, ce qui reste cohérent avec la profession de l’auteur.



Pas un souvenir de lecture impérissable mais la découverte d’un épisode étonnant de la seconde guerre mondiale.

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Le jour où les anges ont pleuré

Mitchell Zuckoff nous livre avec ce roman, un témoignage édifiant relatant les attentats du 11 septembre 2001.

À partir des témoignages de ceux qui ont vécu de près ou de loin les événements, il reconstitue pas à pas, minute après minute, cette terrible catastrophe dont tout le monde se souvient 20 ans plus tard.

Et pour ceux qui n’étaient pas encore nés ou trop jeunes à l’époque, ce roman est un documentaire historique très instructif.

Bien que scotchée par ce qui venait de se passer à l’époque, ce livre m’a fait encore plus prendre conscience de l’ampleur de cette catastrophe humaine.

Je n’avais pas à l’époque mesuré avec justesse, l’étendue des difficultés rencontrées par les sauveteurs ni les choix qu’ils ont dû faire.

Un roman fort intéressant, et pourtant, je lui ai trouvé quelques longueurs. Trop de détails selon moi concernant les vies familiales de trop de personnages et j’ai eu tendance à m’y perdre et à lire quelques passages en diagonale. J’ai beaucoup apprécié la construction en revanche, qui nous fait revivre l’événement depuis tous les lieux stratégiques qui ont acté ou été frappés par la catastrophe. Les avions d’abord, puis les tours et le pentagone et enfin la ville elle-même.

Un roman que je ne regrette pas d’avoir lu malgré les longueurs et la noirceur du sujet.
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Le jour où les anges ont pleuré

Le 11 septembre est une date qui a marqué plus d'une génération. Ayant seulement un an au moment des faits, je n'ai rien connu qu'un résumé mal taillé en cours. Juste une date c'est tout ce que m'évoquait cet événement. Et pourtant. Il a fallu 20 ans pour que je lise ce livre et que je comprenne tout ce qui a pu se passer. J'ai été frappée de pleins fouet par le devoir de mémoire.

Chaque événement a un avant et un après. Souvent, nous cherchons ses causes et ses conséquences en ponctuant toutes ces réflexions par des "et si...". Dans cet essai, rien de cela. Mitchell Zuckoff s'occupe de nous livrer le "pendant", du 10 septembre au 12 septembre 2001 aux États-Unis. L'auteur remet des noms sur les personnes ayant vécu ces attentats : pilotes, passagers, employés des tours, du Pentagon, des centres aériens, personnes de passage, pompiers, policiers mais aussi bourreaux. Il nous livre leur récit tel un reporter de terrain. Suivre les actes de bravoure, de solidarité et de fraternité face à l'horreur qui frappe sans prévenir se révèle vital. Ce livre s'ancre dans un devoir de mémoire qui doit continuer à perdurer. Ne pas oublier ces quelques heures qui, il y 20 ans, ont changé à jamais la vie de milliers de personnes.

Lisez le. N'oubliez pas tous ces gens qui se sont battus ce jour là. N'oubliez pas la fraternité que ça a engendré. N'oublions pas.
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Les disparus de Shangri-La

l'histoire : durant la Deuxième Guerre Mondiale, les Usa disposent de nombreuses bases dans le Pacifique; certaines d'entre elles se trouvent en Nouvelle Guinée Néerlandaise; suite à des vols d'exploration, l'un des pilotes américains découvrent une vallée inconnue qui semblent peuplée de tribus vierges de tout contact avec l'extérieur. Ce vol devient rapidement un loisir pour les soldats américains et leurs homologues féminines. Malheureusement pour un groupe d'entre eux, ce moment de détente devient rapidement un cauchemard suite au crash de l'avion qui les avait embarqués.



Verdict : attention ce livre est loin d'être un roman. L'auteur décrit, explique, se passionne pour les évènements historiques et relate les faits d'après les nombreuses recherches et documents qu'il a pu réunir à cette effet. Car c'est avant tout un livre documentaire qui nous est proposé.



C'est un livre extrèmement riche au niveau des informations tant sur l'armée américaine, les appareils, le fonctionnement que sur l'aventure en soi; ces hommes et femmes livrés à eux memes au milieu d'un environnement extrèmement hostile tant sur le plan de la nature que sur le plan humain.

C'est d'ailleurs à ce sujet que sont rassemblés selon moi les passages les plus interéssants mais aussi les plus tragiques; en effet tout le côté découverte des tribus indigènes et de leur mode de vie est passionnant, mais c'est aussi la fin pour ces mêmes tribus de leur moeurs car ce premier contact involontaire va malheureusement permettre de nombreux autres contacts dont des missionnaires catholiques....



De par la construction du livre et les nombreux documents d'archives et témoignages il est facile de chercher à approfondir le sujet relaté par l'auteur.



Un bon moment pour ce livre qui ne tombe jamais dans le récit sans toutefois devenir trop pesant comme parfois le font les romans historiques.





Un grand merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour cette découverte.
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Les disparus de Shangri-La

Une fois n’est pas coutume, me voilà de nouveau embarqué dans l’Opération Masse Critique de Babelio. Au menu cette fois, un « épisode méconnu de l’histoire que nous raconte Mitchell Zuckoff d’une plume alerte au terme d’une longue enquête ». La quatrième de couverture poursuit : « dans ce formidable récit d’aventures, tout est véridique : la découverte d’un monde perdu, idyllique et hostile à la fois, la confrontation avec des tribus vierges de tout contact avec la civilisation, l’héroïsme des rescapés et leur bouleversant témoignage ». Voilà, qui est pour le moins alléchant et qui laisse présager un agréable moment de lecture.



Ce qui ne fut cependant pas le cas cette fois… Je ne suis pourtant pas un public particulièrement difficile. D’autant plus que l’histoire est intéressante. Qu’on en juge. Alors que la seconde Guerre Mondiale n’est pas encore achevée, dans le Pacifique, en Nouvelle-Guinée pour être plus précis, pour distraire les troupes on organise régulièrement un survol de l’île. Mais ce 13 mai, un malheureux concours de circonstances va entraîner la chute de l’avion, avec à son bord 24 passagers. Pour les rares survivants, c’est le début de l’aventure. Comment vont-ils pouvoir regagner leur base, perdus dans la jungle, blessés ? Comment va-t-on pouvoir les retrouver, alors qu’on connaît très mal ce territoire, aux régions encore totalement inexplorées ?



S’il est parfaitement documenté, il manque néanmoins un petit quelque chose à ce livre qui m’a laissé sur ma faim. Sans compter les longueurs… Certes, il est nécessaire de connaître l’histoire des principaux protagonistes, mais on a l’impression que parfois, cela n’apporte rien au récit, ou si peu…



Les seuls points dignes d’intérêt sont la découverte des peuples indigènes (quasiment inconnus du monde alors et la confrontation des deux camps et leurs a priori) et le sauvetage proprement dit des rescapés. A force de baigner dans le confort technologique, on a souvent l’impression que rien n’arrête l’Homme et qu’il suffit qu’il le veuille pour que sa volonté se réalise. On est parfois cruellement ramener à la réalité de la nature et à ses contingences.



Ce n’est donc pas forcément un livre que je conseillerai, et je ne suis pas persuadé que le livre ait autant de succès qu’aux Etats-Unis (200 000 lecteurs) car ça reste avant tout une aventure très américano-américaine avec tout le folklore militaire qu’Hollywood et les séries nous ont appris à connaître.
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Les disparus de Shangri-La

Lorsque j’ai reçu le livre, j’ai d’abord été impressionnée par la qualité de l’ouvrage papier, on dirait un peu un manuscrit précieux, ça m’a tout de suite donné envie de l’ouvrir et de commencer ma lecture.

Au-delà de relater l’accident survenu en Nouvelle-Guinée, ce livre est très riche en connaissances diverses. Chaque élément de l’histoire des disparus est sujet à des explications : de l’anthropologie pour mieux comprendre la vie et le ressenti des indigènes rencontrés par les américains, de l’aviation, des évènements historiques de la seconde guerre mondiale…

Je ne me suis pas ennuyée une seule fois lors de ma lecture et j’ai appris une tonne de chose, ce fut très enrichissant.

La grande force de ce livre : il ressemble à un roman mais tout est vrai et l’auteur a évité l’écueil de certains livres historiques trop descriptifs qui deviennent vite pénibles à lire.

Ce livre m’a permis de découvrir une facette de la seconde guerre mondiale que je ne connaissais pas et que l’on n’apprend pas en France à l’école (elle concerne plus les Etats-Unis que la France, c’est sans doute pour ça).

Le livre se termine sur ce que sont devenus les différents « acteurs » de l’histoire. Si d’un côté, tout à l’air de s’être plus ou moins bien terminé pour les américains, il n’en va pas de même pour les indigènes pour qui se fut le début de la fin. Surtout lorsque l’auteur explique qu’après la découverte de cette région préservée, des missionnaires catholiques sont venus pour évangéliser les tribus de la forêt tropicale… J’ai donc refermé ce livre avec une boule dans le ventre.
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13 heures, les soldats secrets de Benghazi

Un fourmillement d'informations, un récit précis, comme si j'y étais (enfin presque quand même !), et une presque-incapacité à stopper la lecture au démarrage d'un chapitre, voilà ce que je retiendrais de cette lecture.



Je me suis plusieurs fois arrêté sur tous ces détails qui semblent tellement précis, en me questionnant sur leur validité. La lecture ne m'a apporté aucun doute sur la globalité ou la chronologie de ce qui s'est passé, mais je me suis étonné qu'il soit possible de faire un compte rendu si fiable et si précis, la position d'un véhicule, d'un passant qui tourne au détour d'un chemin, de la position d'un objet ou des mots d'un participant. Ma lecture s'est aussi accompagnée d'un sentiment de blockbusterisation et de relents de culture américaine, ce qui me semble assez logique vu le sujet et qui le raconte, alors pourquoi pas. Et vu que rien ne semble pouvoir démentir ce qui s'est passé, que ce livre a été écrit au maximum 2 ans après les faits, et devant l'engagement des hommes pris dans la tourmente, j'en suis arrivé à saluer ce qui est décrit sans y trouver de reproche, juste prendre les informations et les suivre à la manière d'un spectateur immergé dans le feu de l'action.



J'ai eu quelques difficultés par la multitude de détails, la mise en place, description des personnages, des lieux, les mouvements réalisés, beaucoup d'information à emmagasiner pour comprendre précisément le déroulé des faits. Mais finalement, après avoir relu ci et là, j'ai (eu l'impression d'avoir) réussi à rattacher tous les morceaux.



Et puis je n'ai pas compris d'où provient le titre de 13 heures, vu que l'action a démarré le 11 à 20h30 pour se finir par l'évacuation à 5h30 le lendemain.



Férus de descriptions de combat précises, avec toute l'habileté et le professionnalisme de forces spéciales, allez-y. Les nombreuses remarques et décisions décrits m'ont donné une impression de l'ampleur de leur expérience et de leurs compétences. Et ça m'a également donné un éclairage sur ce qui peut se passer dans le monde qui nous entoure et dont j'ignore majoritairement l'existence. Instructif !
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Le jour où les anges ont pleuré

Rédigé comme un roman, Le Jour où les Anges ont pleuré est un récit ultra documenté sur les attentats du 11-Septembre 2001. Véritable fresque humaine ce livre est remarquable par son écriture et sa lecture humaniste mais jamais pathétique des faits. S'il est vrai que de nombreux passages sont terriblement émouvants, Mitchell Zutcoff maîtrise à la perfection l'art de ne pas donner aux lecteurs l'impressions d'être des voyeurs de cette tragédie. Il retrace les faits avec précision et détails tout en parvenant à les rendre haletants ; sa maîtrise de l'ironie dramatique est parfaite et sa façon d'évoquer les milliers des vies impliquées (victimes et familles, évidement, mais aussi témoins, sauveteurs, militaires appelés en renfort, aiguilleurs du ciel, opérateurs téléphoniques, les personnels religieux, etc.) est toujours profondément respectueuse. Le préface de Marc Trévidic apporte un regard français sur cette tragédie américaine qui a profondément marqué le monde entier et nous rappelle ses conséquences internationales. Le ivre, enfin, nous rappelle l'importance de cette histoire dans notre Histoire, son poids et comme ces attentats continuent, vingt ans après, à faire des victimes.
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Les disparus de Shangri-La

A lire absolument ! Une aventure humaine incroyable, qui oscille entre drame, récit d'aventures, récit de guerre et découvertes ethnologiques. C'est très bien raconté, passionnant, enrichissant et les photos, très émouvantes, apportent beaucoup au récit. Une histoire terrible, des personnages forts.
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Les disparus de Shangri-La

Ne vous attendez pas à un roman d'aventures en lisant ce livre, ce n'en est pas un. Disons plutôt qu'il s'agit du récit d'un sauvetage, point.



Ce qui m'a déçu, donc, c'est qu'il n'y a pas d'émotions, juste des faits.



Alors certes, l'auteur détaille la généalogie de chaque personnage ; nous fait part des différentes hypothèses et tentatives de sauvetage ; décrit les rencontres entres les américains et les Danis, les "sauvages". Mais aucune émotion ne transparaît pas dans ce livre.



Trop cartésien, trop descriptif, je me suis ennuyée à la lecture de ce livre.



Oui, ces personnes ont eut du courage d'affronter la jungle avec pour seul nourriture des bonbons et des blessures purullentes duent à leurs brûlures. Pour autant, je n'ai pas compatie à leur malheur.



Tant pis....



L'image que je retiendrai :



Celle de Maggie se coupant les cheveux pour pouvoir avancer et ne pas être prise dans la végétation luxuriante.
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Le jour où les anges ont pleuré

Une couverture pastelle pour un récit qui n'a rien d'édulcoré... 20 ans après, à partir de témoignages de rescapés, de sauveteurs, d'enregistrements de conversations téléphoniques, l'auteur reconstitue minute par minute le déroulement de cette catastrophe sans précédent. Le travail de documentation est phénoménal, les détails sur ce que faisaient des victimes la veille ou le matin de la catastrophe immergent le lecteur et au fur et à mesure que l'on avance, le récit devient de plus en plus poignant. Toute une première partie traite de ce qui s'est vraisemblablement passé dans les aéroports et dans les avions détournés. Une deuxième partie détaille les événements au niveau des tours et une troisième partie, beaucoup plus courte, évoque l'après 11 septembre.

J'ai vraiment apprécié le travail de l'auteur et le niveau de détail de la succession des événements mais je dois avouer qu'à partir de la deuxième partie du livre, la lecture fut de plus en plus difficile et poignante. J'ai dû faire des pauses dans ma lecture pour prendre du recul. Âmes sensibles s'abstenir, certaines descriptions sont très dures, mais l'auteur mets aussi en avant les héros de cette journée, qui ont contribué à sauver des vies, certains au détriment de la leur. Les services de secours mais aussi des anonymes, ceux qui se sont rebellés contre les terroristes pour que le vol 93 ne s'écrasent pas sur la cible visée, mais aussi ceux qui ont sauvé un ou des collègues de travail, ou des inconnus.

En effet, 20 ans après, l'émotion est intacte !
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Les disparus de Shangri-La

Déçu par cette lecture. On nous vend du rêve avec cette histoire, mais finalement quand vous avez lu la 4ème de couverture vous avez tout vu. La véracité du récit et les photos restent des éléments positifs.

Je pense tout de même que ça peut valoir le détour si l'on a un intérêt pour l'un des univers présents comme WW2, ou l'étude des peuples indigènes.

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13 heures, les soldats secrets de Benghazi

Dans la nuit du 11 au 12 septembre 2012, le bâtiment de la Mission diplomatique américaine et la base secrète de la CIA à Benghazi, en Libye, furent attaqués par des terroristes islamistes de la milice d’Ansar al-Sharia.

Durant 13 heures, six anciens soldats des forces spéciales américaines, engagés comme opérateurs privés dans le Global Response Staff (GRS) de la CIA pour protéger les employés de l’Agence et le personnel diplomatique, repoussèrent les assauts successifs des assaillants.

L’ambassadeur américain, Christopher Stevens, alors en déplacement à Benghazi, fut tué durant l’attaque, piégé dans un bâtiment incendié par les terroristes.

Deux opérateurs, Tyrone « Rone » Woods, et Glen « Bub » Doherty, tous deux anciens Navy SEALs, perdirent également la vie au cours des combats.

Ce livre est le récit très détaillé des événements relatés d’après le témoignage des opérateurs qui ont survécu à cette nuit de combats.

Mitchell Zuckoff a pris le parti de ne rien romancer. L’histoire est racontée du seul point de vue des opérateurs - le chef de la CIA sur zone, « Bob », ayant refusé de s’exprimer. Les dialogues sont reproduits d’après leurs souvenirs précis.

Ce livre ne s’adresse pas aux lecteurs qui chercheraient un récit haletant, un thriller militaire inspiré de faits réels. L’auteur est journaliste et son but est de coller au plus près des témoignages, employant le plus souvent les propres mots des opérateurs et transcrivant fidèlement leur ressenti à chaud.

Mitchell Zuckoff n’évoque que très brièvement la polémique qui a suivi l’attaque. Le Président Barack Obama et Hillary Clinton furent en effet pris à partie par les Républicains. Les débats firent alors rage au Congrès. En cause, la sécurité défaillante des bâtiments et la controverse au sujet d’un ordre donné aux opérateurs de ne pas intervenir.

Mitchell Zuckoff ne cherche pas à alimenter la polémique qui a ressurgi il y a quelques mois à peine lors du lancement des primaires aux Etats-Unis.

Son livre doit être lu comme un ultime hommage aux soldats qui ont courageusement combattu dans le plus grand secret, et à ceux qui ont perdu la vie, pour défendre le personnel américain.

On peut regretter les quelques fautes qui polluent le texte, ce qui est d’autant plus dommage que Nimrod éditions proposent un catalogue unique de thrillers militaires et de témoignages exceptionnels de soldats au nombre desquels on peut citer le désormais célèbre American Sniper de Chris Kyle (adapté par Clint Eastwood sous le titre American sniper avec Bradley Cooper) et Le Survivant de Marcus Luttrell (Lone Survivor avec Mark Wahlberg).
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Les disparus de Shangri-La

Belle surprise, livre agreable a lire, tres interessant et tres bien ecrit. Une aventure tres documentee et vivante

A conseiller
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