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3.73/5 (sur 217 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Yokohoma (préfecture de Kanagawa) , le 8 mars 1967
Biographie :

Elle suit des études de littératures et de philologie à l'université de Waseda (Tokyo), de 1985 à 1989. C'est durant son cursus qu'elle publie son premier livre, Shojo shôsestsu (Roman de filles).
Après avoir écrit des romans jeunesse, elle se lance de l'écriture de romans à destination d'un public adulte.
Ses ouvrages furent, dès ses débuts, récompensés par divers prix.
Elle obtient ainsi en 2005 le prix Naoki pour son livre « Celle de l'autre rive », premier de ses romans traduits en français (Actes Sud, 2008).

Source : Editions Picquier, Wikipedia, Actes Sud
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Mitsuyo Kakuta, mention spéciale du Prix Émile Guimet de littérature asiatique 2021


Citations et extraits (74) Voir plus Ajouter une citation
Sur l'autre rive,on trouvait les vestiges d'une ligne de chemin de fer désaffectée enfouie dans les herbes, et plus que le bas du pont, plus que l'immense ciel,c'est cet endroit qu'Aoi aimait.Nanako disait que cette ligne désaffectée était sinistre, mais elle avait l'impression qu'en suivant la voie ferrée à travers les herbes ,elle pourrait aller là où elle voudrait.p.64
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Pourquoi prend-on de l'âge? Pas pour fuir dans le quotidien et fermer la porte mais pour se rencontrer à nouveau. Pour choisir de se rencontrer. Pour aller de son plein gré vers l'endroit choisi.
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C’est ça, avoir commis un crime, en vint-elle à penser. Cela ne libérait pas, mais enfermait dans un lieu bien plus exigu que soi-même.
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Cette façon qu'elle avait de s'appliquer comme si elle repassait soigneusement les plis d'un vêtement lui semblait constituer une carapace pour se protéger et repousser les gens.p.259
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Le soleil déclinait lentement, couvrant d'un manteau doré le vert des rizières. Les cigales faisaient entendre les diverses strophes de leurs chants, comme un bruit de pluie.
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Il y avait des vêtements de créateurs à toutes les pages, et j'ai trouvé cela étrange. Deux ans auparavant, je lisais ce genre de magazine avec attention, notant les prix, réfléchissant aux façons de coordonner mes vêtements et j'attendais mon salaire avec impatience. J'étais quelqu'un d'autre.
Maintenant tout cet étalage de mode me faisait le même effet que les chansons de Cindy Lauper diffusées à fond dans le salon de coiffure, ce n'était rien d'autre qu'une pollution.
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Pour échapper à l'atmosphère lourde de cette maison pleine de tabous, semblable à un champ de mines, aux souvenirs amers, au silence de mon père et à l'instabilité de ma mère, la seule solution était que je m'extraie de moi-même de cet endroit.
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J'allais vivre dans cet endroit avec Kaoru. C'était ici que j'allais me libérer du souvenir de cet homme, de sa femme qui m'avait tant injuriée. Mon nom, mon passé, ma carrière, les souvenirs du temps où je me croyais heureuse, les souvenirs des gens que j'avais tant haïs, ici, un jour, je serais capable de m'en libérer, simplement, comme j'avais pu me défaire de mon argent. Ainsi, allais-je peut-être pouvoir me délester du poids de mes actes.
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Ce jour-là s’étaient produits deux événements. l’un, même si ce n’était que pour un temps, avait ébranlé la société, l’autre s’était déroulé en silence dans la maison. Et chez les Fujishiro, yoshitsugu était le seul à avoir assisté aux deux faits en temps réel. Évidemment, bien d’autres incidents étaient sans doute arrivés dans le monde. Des fusillades et des accidents d’avion, des avalanches et des tornades, des carambolages et des incendies. Mais ce jour-là, Yoshitsugu avait été le témoin de ces deux événements.
C’était le jour de fermeture hebdomadaire de leur restaurant chinois jade.
Et comme tous les jours de fermeture, Shinnosuke, son père, était sorti depuis le matin. Sans doute était-il au pachinko près de la sortie est de la gare ou chez son ami du quartier d’Akebono. Fumie, sa mère, était partie faire des courses pour le déjeuner vers dix heures et, à midi passé, n’était pas encore rentrée. là aussi, comme d’habitude, elle avait sans doute rencontré quelqu’un en route et se trouvait dans un café ou chez cette
personne, en pleine conversation. Quant à Taijiro, frère cadet de son père, qui habitait avec eux depuis que Yoshitsugu était enfant, comme toujours, jour de fermeture ou pas, il avait pris le journal qu’il lisait au café le Cheval blanc. Sa grand-mère, Yae, s’était apparemment absentée, il ne l’avait pas vue.
Si Yoshitsugu se trouvait à la maison, c’est qu’il était resté captivé par la télévision. Comme son oncle Taijiro, jour de fermeture ou pas, il ne se levait pas avant neuf heures, allumait le poste de quatorze pouces dans sa chambre et, après avoir replié ses futons, s’asseyait dessus et fumait une cigarette en regardant distraitement la télévision ; il avait pris cette habitude depuis qu’il avait arrêté de travailler trois ans plus tôt. Ce jour-là, il écoutait le son de la télévision tout en pliant ses futons mais, intrigué par la voix surexcitée du reporter, il avait porté le regard sur l’écran et n’avait pu en détacher les yeux. Un individu avait détourné l’autocar faisant le trajet de Shinjuku à Iida. Le détournement avait vraisemblablement eu lieu plusieurs heures auparavant et les hélicoptères des médias et les camionnettes des chaînes de télévision étaient sur place. Quelques minutes après avoir passé l’aire d’autoroute de Futaba, l’un des passagers s’était soudain levé, un couteau à la main, et avait sommé le chauffeur de rouler sans s’arrêter. le reporter répétait la même chose en criant, le chauffeur avait prévenu par radio le centre de contrôle, c’est ainsi que l’on avait appris l’affaire, mais les exigences du pirate n’étaient pas encore claires. Peut-être parce que les congés d’Obon étaient terminés ou que les autres véhicules s’étaient réfugiés ailleurs, le car roulait seul sur l’autoroute, les quelques voitures se tenant à distance étant sans doute des véhicules de police. Tout en se disant qu’un imbécile faisait encore des siennes quelque part, Yoshitsugu fixait la télévision. Et plutôt qu’intéressé par ce détournement de car, il se sentait légèrement excité par le fait qu’un événement se déroulât “actuellement” sous ses yeux.
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Fuir n’est pas une faute. Si l’on comprend que l’on a fui, ce n’est pas si grave. Le salut n’est pas que dans le combat.
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