Le monde entier était doux et aimable comme jamais. Elle se mit à penser que c’était ainsi que les gens riches voyaient la vie. […] Ces gens qui riaient de bon coeur, qui ne haussaient jamais le ton, qui n’écrasaient pas les autres, qui faisaient vite confiance, qui ne montraient ni n’exprimaient aucune malveillance, qui ne pensaient même pas que quelqu’un puisse leur vouloir du mal. Elle était convaincue qu’ils avaient passé leur vie dans cette ambiance éthérée que procurait l’argent.