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Critiques de Mo Gadarr (157)
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T'as qu'à maigrir, tome 2

Je n’aurais pas dû avoir un coup de cœur mais Mo Gadarr me l’a arraché avec conviction….

Petite info, je ne suis pas adepte des doubles versions. Une mauvaise surprise quand j’ai découvert que le tome 2 serait un recommencement. J’adorais déjà Ulrich donc je voulais une suite… Je vais devoir prendre mon mal en patience jusqu’à la fin de l’année snif snif snif…

Mo Gadarr a des choses à dire et nous le fait avec brio dans le portrait d’Ulrich. Elle maîtrise son sujet. J’ai enfin compris le pourquoi d’une version 2 même si elle garde encore des secrets sous sa bottes. Sa trilogie devient limpide et j’espère que le dernier opus offrira une double voix. J’ai un message fort, un roman bouleversant remuant vos tripes.

Mo Gadarr annonce la couleur. Une prise de position que j’admire. Elle ne s’arrête pas sur l’apparence, l’obésité, le culte du corps. Elle ne prône pas la minceur à tout prix. Elle va beaucoup plus loin. Un roman beaucoup plus complexe que ne laisse présager cette couverture chick lit. Ses thèmes abordés : la confiance en soi, la beauté qui ne rentre pas dans les cases conventionnelles, les jugements hâtifs sur l’obésité, les dangers des régimes drastiques, l’amour sincère mais aussi la remise en question pour l’accepter.

Slim et Ulrich ont un travail à faire sur eux-mêmes pour pouvoir s’aimer librement et sans tabou. Une magnifique histoire d’amour qui m’a chamboulé. Un très beau roman, touchant qui entrouvre les portes du cœur malmené d’Ulrich.

Je suis Slim. Je suis Ulrich. Je veux maintenant un Slim/Ulrich heureux ensemble !

Merci Mo Gadarr pour cette magnifique performance livresque !

PS : je note quelques coquilles mais pas grave.
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Black feelings, tome 1

Une très belle découverte qui débarque dans le catalogue Hugo Roman. Un concours sur fyctia, un thème principal "dark attraction" et on s'approche d'une jolie tuerie… Mo Gadarr a brillamment tiré son épingle du jeu et surtout m'a bien scotché. Mais dommage que ce ne soit pas parfait, erreur qui est vite pardonnée car c'est un premier roman….

Un premier tome puissant dont j'espère que la suite sera aussi bonne. Désolée je mets la pression mais quand je découvre un auteur à fort potentiel j'attends qu'il m'épate toujours plus. Mo Gadarr nous propose une trame bien d'actualité, qui est le harcèlement scolaire. Et au lieu de nous embarquer dans une énième ville des USA, elle nous offre un décor bien français : Bordeaux. Ville que j'affectionne.

De quoi nous parle Black feelings? Amandine 16 ans (j'en reparle plus tard de ce détail) en 2001 tombe amoureuse du bad boy du lycée Mattéo. Lors d'une soirée lycéenne, sa vie va basculer dans l'horreur la plus totale. 16 ans plus tard, Amandine est devenue Mandy. Elle a bien changé et elle se retrouve à faire le job de ses rêves. Pour sa première année elle aura pour tuteur Mattéo celui par qui tout le mal à commencer dans sa jeunesse.

Un sujet addictif. Un roman à deux temps et avec plusieurs voix. Nous avons celles d'Amandine, Mandy et bien Mattéo. Un roman qui nous plonge dans l'horreur avec les calvaire vécu par Amandine et sa meilleure amie. Un roman qui nous permet de comprendre la vengeance froide de Mandy. L'auteure y va très fort sans en faire des tonnes. C'est dur à lire mais il faut en passer par là pour comprendre toutes les rouages qui se passent dans l'esprit de Mandy. J'ai trouvé que Mo Gadarr maitrisait son sujet à la perfection. C'est rythmé, bien cadencé. On un suspense bien maintenu. Je me suis demandée si ces brimades elle les avait vécues. D'ailleurs je lui félicité sur la psychologie complexe qu'elle a su montrer d'Amandine/Mandy. J'ai beaucoup aimé aussi la place qu'elle accordait à Mattéo, une place plus humaine, qui ne fait pas de lui un super héros et surtout qu'on a le droit de faire des erreurs tant qu'on grandit…. Un jeune homme avec des faiblesses et qui apprendre à ses dépends. J'ai apprécié à sa juste valeur cette note d'espoir avec la seconde chance.

Il y a beaucoup à dire sur le premier roman de Mo Gadarr. D'abord elle répond à pratiquement tous mes critères de ce que j'attends d'une new romance. C'est pratiquement tout fluide. Elle gère ses personnages et ses actions sans en faire trop. Par contre elle s'est plantée sur l'âge des personnages. Ce n'est pas grave en soi mais je suis plutôt œil de lynx et j'aime la cohérence et la crédibilité dans la new romance.

Petite explication qui n'est pas un spoile. Amandine a 32 ans quand elle devient professeur en 2017. En 2001, elle a donc 16 ans et non 14 comme le prétend l'auteur. Je pense à un anniversaire où elle fête ses 15 ans…. Après Amandine a 16 et en seconde je le conçois. Mais Mattéo 20 ans j'ai un peu plus de mal… Il a beaucoup redoublé le pauvre….

Un petit loupé qui n'est pas grave car cela ne gâche en rien la lecture agréable et addictive. Il y parfois des phrases un peu longues et bancales mais je pense que cela s'améliora avec le temps. L'auteure a tout le potentiel pour rentrer dans ma liste fétiche. Il me tarde de lire la suite sur Nathan pour confirmer mon avis enthousiaste. En tout cas, c'est félicitation pour ce premier roman et le concours fictya.

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Be sweeter, tome 2 : Be stronger

Je suis Slim !

Je suis Ulrich !

Je suis à fond Mo Gadarr !



Depuis Black feeling, cette auteure me touche, me parle, m’envoûte. Elle me transporte dans ses histoires fortes émotionnellement.



Ce ne sera pas un coup de cœur mais pourtant j'accorde un amour particulier et infini à ses deux héros. Mo Gadarr rentre dans ma liste très sélecte des auteures que je vais suivre et surtout aura sa place dans ma bibliothèque papier.



Une trilogie T'as qu'à maigrir bluffante. Un message puissant. Une romance qui va au delà de message principal. A travers les régimes de Slim, l'auteure aborde des thèmes forts : l'acceptation de soi, les préjugés sur les obèses, les diktats de la mode, le deuil, les secrets familiaux...



Je me demande si l'auteure n'a pas vécu cette traversé du désert... Pour être moi-même considérée obèse selon les chiffres médicaux, j'ai ressenti toutes les émotions de Slim. Mo Gadarr me parlait à moi aussi.



MG nous pose une très belle intrigue pour garder sa lectrice captive et en alerte. Deux âmes sœurs évidentes mais pourtant doivent passer les stage « communication ». L'auteure joue avec nos nerfs. J'ai souffert le martyre un long moment.



Je reprochais l'opus Ulrich mais avec ce final il était logique. Ne jamais se fier aux apparences le leitmotiv de T'as qu 'à maigrir. L'image surfaite, l'auteure nous le jette en pâture et provoque une effondrement des idées préconçues.



Un merveilleux moment livresque. Je suis passée par toute une palette d'émotions fortes. J'ai vibré pour le couple Slim/Ulrich.



PS : je remarque que nous avons les mêmes gouts livresques.
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T'as qu'à maigrir, tome 2

Quelle joie d’avoir pu découvrir ce deuxième opus que j’attendais avec grande impatience. Autant le premier avait été une excellente lecture, autant celui-ci est un véritable coup de cœur ! 💞 C’est comme si ce roman était la pièce manquante de l’histoire de Slim et Ulrich (bon…en attendant le 3 évidemment, car leur histoire ne s’arrête pas là, c’est certain!).



Sachez que pour ce deuxième tome, on recommence au début, mais on change de point de vue. Si dans le premier, on a surtout appris à connaître Slim, c’est au tour d’Ulrich d’être sur le devant de la scène dans cette suite ! Ne vous effrayez-pas, il ne faut absolument pas avoir peur d’une redite du premier car Mo Gadarr parvient brillamment à nous proposer autre chose tout en revivant des scènes que j’avais adoré sous le point de vue de Slim. Je peux vous dire que j’ai tout aimé dans cette nouvelle version de l’histoire, surtout le fait de comprendre les fêlures du héros, d’où provient son aversion pour l’obésité, et pourquoi sa vie semble si « sous contrôle ». Je suis tombée amoureuse de cet homme et il m’a profondément touché (pourtant, c’était pas gagné!).



J’ai trouvé la plume de Mo parfaite, comme d’habitude, mais emplie d’une empathie toute particulière dans ce second tome. On ressent un amour de ses personnages, et du sujet qu’elle traite avec beaucoup de réflexion et d’émotions même. Je peux déjà vous dire que cette saga fera partie de mes meilleures lectures de l’année. C’est solaire, ça concerne un sujet qui me touche et c’est traité avec justesse. Bravo Mo Gadarr !



En fait, en ressortant de cette histoire, ma seule question était : comment vais-je tenir jusqu’au tome 3 ? 😂 Une chose est sûre, je serai dans les starting-blocks dés qu’elle sera disponible. Et en attendant, évidemment, je vous conseille plus que fortement les deux premiers tomes. 🙂 (Le deuxième tome sort le 15 septembre).

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Black feelings, tome 1



Dans « Black feelings, saison 1 », nous allons suivre Amandine, une adolescente pas du tout populaire, mais qui a une vie tranquille et sans embrouille. Jusqu’au jour où elle se fait remarquer par l’un des garçons les plus populaires de son lycée : Mattéo. A une soirée, elle veut lui montrer qu’elle n’est pas la jeune fille réservée que tout le monde pense qu’elle est. Amandine couche avec lui et sa meilleure amie, Chloé, en fait de même avec Xavier, le meilleur ami de Mattéo. Malheureusement pour elles, elles se font filmer à leur insu et la vidéo se retrouve sur internet. Va alors commencer un harcèlement hors norme qui va complètement bouleverser la vie des deux jeunes filles…

Plusieurs années plus tard, Amandine se fait appeler Mandy. Elle n’a jamais digéré son passé, ce qu’il lui est arrivé malgré elle et tout le mal qu’a dû subir également Chloé. Nouvellement nommée professeur, elle a fait ce choix pour lutter contre le harcèlement scolaire. Sauf qu’à la rentrée des classes, elle se rend compte que son tuteur n’est autre que Mattéo. Ce dernier ne la reconnaît pas. D’abord choquée, elle va petit-à-petit mettre en place une sombre vengeance pour faire souffrir l’homme qui lui a volé son adolescence et son innocence.



Ce livre n’est clairement pas à mettre entre toutes les mains.

Mo GADARR livre une histoire dure, sombre et effroyable à plusieurs niveaux.



Nous allons suivre Amandine entre passé et présent.

Dans son présent à elle, Amandine est devenue une magnifique jeune femme d’apparence sûre d’elle. Son chemin va la mener par hasard dans celui de son bourreau, Mattéo, et nous allons voir comment elle va mettre en place sa vengeance.

Des chapitres sont également au passé, tout au long du livre, retours en arrière qui nous délivrent tout doucement ce qu’elle a vécu et toutes les horreurs qu’elle a subies avec sa meilleure amie.

C’était très difficile de ne pas tout savoir avant de commencer à suivre la Amandine adulte. D’avoir uniquement que quelques passages de son passé, pour faire monter la tension. Le pire c’est que quand l’on croit que ça ne peut pas être plus horrible, on se trompe. Les personnages vivent une véritable descente aux enfers qui est atroce à lire.



Concernant le sujet du harcèlement scolaire, je trouve que Mo GADARR arrive avec facilité à nous faire ressentir tout le mal être que ressentent Amandine et Chloé. Personnellement, j’ai été très touchée et remuée par ce qu’elles ont vécu.

L’auteur aborde beaucoup de points concernant le harcèlement. Tant l’importance des réseaux sociaux qui peuvent être dévastateurs. Le fait que personne ne leur vienne en aide, mais également qu’aucun adulte ne croit vraiment les deux filles harcelées lorsqu’elles décident finalement à en parler. Elle traite également la dépression et le suicide, car malheureusement le harcèlement mène à cela lorsque ça va trop loin.



Alors que j’ai été particulièrement remuée par le passé d’Amandine, j’ai eu beaucoup de mal à aimer la version adulte qu’elle est devenue.

Je peux comprendre qu’elle ait besoin de se venger de son passé, de Mattéo, mais j’ai eu du mal à croire qu’elle veuille en arriver jusque-là. Elle veut vraiment détruite la vie de cet homme, sans aucun scrupule, comme ce qu’elle a vécu. J’ai trouvé sa version adulte un peu immature et loin d’être crédible malheureusement.



Les chapitres alternent donc entre les points de vue de Amandine dans le passé et le présent, mais il y a également des moments où l’on suit Mattéo.

J’ai beaucoup apprécié les chapitres de son point de vue, même si j’ai été un peu déçue par son comportement. Il a une vie rangée, il est fiancé et bientôt marié, mais dès qu’il revoit Amandine ( sans savoir qui elle est vraiment ), c’est comme s’il changeait du tout au tout et redevenait l’adolescent qu’il était. Un peu à l’image d’Amandine, je l’ai trouvé immature et peu crédible.





En conclusion, « Black feelings, saison 1 » me laisse un peu mitigée. Mo GADARR livre un récit entre passé et présent qui ne laissera personne indifférent. J’ai été très chamboulée par la manière dont elle traite le harcèlement scolaire. Sans mettre de filtre, elle nous montre toute la noirceur et la dureté des enfants entre eux et comment des vies peuvent être détruites. Au contraire, je n’ai pas trop aimé la version adulte de Amandine, que j’ai trouvé immature et sa quête de vengeance qui est peu vraisemblable.

Un récit en demi-teinte qui m’aura touché par les messages que l’auteur veut véhiculer à travers lui, mais beaucoup moins par les protagonistes qui ne m’ont pas convaincus.
Lien : http://lectrice-lambda.blogs..
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Black feelings, tome 1

Whaou ! J’annonce la couleur direct ! [BLACK FEELINGS] est un gros coup de cœur pour moi. Je pense que je suis clairement encore sous le coup de l’émotions. Mo Gadarr est vraiment allé au bout des choses avec ce roman. Elle a brodé une intrigue diaboliquement bien menée autour du thème du harcèlement scolaire. J’ai encore la tête qui tourne rien que d’y penser.



Non seulement elle sensibilise les lecteurs au harcèlement scolaire mais elle nous divertit d’une façon totalement troublante. J’ai dévoré ce roman d’une traite, tournant la dernière page à 2h12 du matin dans un état second. Totalement choquée par la puissance de cette histoire. Ce roman coup de poing vous hantera, vous n’oublierez jamais l’histoire de Mandy…



Que feriez-vous si vous retrouviez le bourreau de votre jeunesse ? Celui qui vous a anéanti et réduite à l’état de coquille vide ? Ressentiriez-vous cette haine brutale ? Cette envie de vengeance dévorante ? C’est ce que Mandy va vivre…



Mandy a vécu l’enfer au lycée. Elle a été la victime d’un harcèlement scolaire destructeur. Elle a vécu des choses dramatiques qui ont façonnées celle qu’elle est devenue… Elle a fait le deuil d’Amandine pour devenir Mandy, une femme qui n’a qu’une envie, se venger… Et le destin va mettre Matteo, son ancien bourreau, sur son chemin. La vie fait bien les choses n’est-ce pas ? Mandy a voulu devenir professeur de français, c’était en quelque sorte un rêve, mais c’était surtout pour pouvoir sensibiliser les lycéens contre le harcèlement scolaire. C’est une cause qu’elle défend avec hargne après en avoir été elle-même victime. Et l’heure de la vengeance a sonnée ! Nous allons la découvrir dans cette quête de vengeance… Mandy est prête à tout, tant pis pour les dommages collatéraux.



Ce roman est un véritable tremblement de terre… Il va vous faire trembler, il va vous bousculer et vous ouvrir les yeux sur le fléau qui sévit depuis des années déjà mais qui ne cesse de s’amplifier avec l’émergence des réseaux sociaux… Le harcèlement ne se limite plus aux murs des établissements scolaires, non il vous suit insidieusement chez vous pour mieux vous détruire. L’histoire de Mandy est déchirante ! Franchement, cette héroïne m’a vraiment retournée. Ce qu’elle a vécu m’a secouée et vraiment attristée. Mo Gadarr a vraiment réussi à me percuter de plein fouet. Son histoire est articulée avec beaucoup d’intelligence et le côté dark est vraiment très bien inséré dans l’intrigue. Le récit alterne passé et présent pour renforcer l’effet poignant de l’histoire. Le harcèlement dont a été victime Mandy est tout simplement ignoble, vraiment écœurant et effrayant. Le harcèlement scolaire est vraiment quelque chose que je crains, j’ai peur pour mes enfants, j’ai peur qu’ils se retrouvent dans la tourmente, mais aussi qu’ils deviennent bourreaux. Je suis très sensible et j’essaye autant que possible de dialoguer avec mes enfants, de les mettre en confiance pour qu’ils n’aient pas peur de se confier si un jour ils sont victimes de harcèlement mais en lisant l’histoire de Mandy, je me suis aperçue que c’est bien plus compliqué que cela…



J’ai aimé la plume de Mo Gadarr… Je dois dire que son style est vif et incisif. Son récit est nuancé, palpitant, perturbant et terriblement addictif. Elle a pris son temps pour nous livrer une histoire cohérente et percutante. Le côté de dark n’est que la répercussion de l’évolution de notre héroïne qui a totalement été détruite pendant son adolescence. Elle a tout perdu, elle n’est plus qu’une enveloppe de chair qu’elle alimente avec du sexe sans attache, c’était sa façon à elle de survivre, de ne pas sombrer… Mais était-ce réellement une solution à long terme ? Mandy est une héroïne qui m’a énormément touchée, je l’ai trouvé merveilleuse. Elle illustre vraiment bien la jeune fille qui ne demande rien à personne, qui a des rêves et qui tombe amoureuse du mauvais garçon… Vous savez comment on est quand on a 14/15 ans… Un crush est vite arrivé… Amandine a succombé au charme de Mattéo, il était adorable, il l’a mise en confiance et s’est bien moqué d’elle… Mais le pire était à venir… Ce fut le début de la descente aux enfers… Humiliations, moqueries, insultes et violence physique et morale. Amandine s’est progressivement transformé en Mandy… J’ai aimé cette dualité, notre héroïne est une jeune femme complexe aveuglée par sa soif de vengeance… J’ai vraiment aimé Mandy, même si elle m’a fait peur à certains moments, elle m’a fait peur car elle s’est clairement mise en danger, elle s’est autodétruite après cette période mouvementée de sa vie. Une période qui a conditionné la femme qu’elle est devenue. J’ai aimé la psychologie qui se développe autour de son personnage. L’auteure a eu assez de recul pour que tout s’imbrique avec logique et cohérence. Elle nous pousse à vouloir en savoir plus sur Mandy et sur ses choix de vie. On la découvre sous ses deux facettes, Amandine et Mandy et c’était captivant de suivre sa métamorphose. Mo Gadaar met en lumière les conséquences du harcèlement scolaire, ce que cela engendre…



Ce roman est peuplé de personnages essentiels au déroulement de l’histoire. Mattéo, notre héros/bourreau est tellement intéressant. Je dois dire que je n’ai pas pu me résoudre à le détester. Au fil des pages, on découvre ce que Mandy a vécu, on comprend qu’elle n’était pas la seule victime dans l’histoire. Son amie Chloé a un rôle très important, c’est une jeune fille touchante et j’ai souffert aussi avec son histoire. Je n’irai pas plus loin avec Chloé, je ne veux pas trop en dévoiler. Revenons à Mattéo… Mandy va enfin avoir sa vengeance, elle va le séduire et apparemment ce ne sera pas une tâche difficile mais dans la vie cela ne se passe jamais comme on l’avait prévu. Mattéo est un homme nouveau, il est bien loin de celui qu’il était étant jeune. C’est un personnage que j’ai aimé découvrir, il est assez facile à aimer car on a l’occasion de découvrir l’histoire en même temps que le présent. Il y a une sacré alchimie entre lui et Mandy, un lien qu’il a du mal à comprendre… C’est difficile d’en dire plus…



Les personnages secondaires ont tous une importance capitale. Vous les aimerez, vous les détesterez…. Mo Gadarr les met en scène avec des buts précis, renforcer les émotions qu’elle nous transmet, nous faire réagir tout au long de l’histoire.



L’intrigue est vraiment intelligente et divertissante. Le thème du harcèlement est au cœur du récit… On va découvrir les conséquences désastreuses que cela engendre chez les victimes. J’ai vraiment trouvé ce roman poignant, il est dur et je dois vous avouer que la violence a aussi sa place dans ces pages… J’ai aimé le dénouement et les nombreux rebondissements qui nous plongent dans une ambiance anxiogène, parfois malsaine… Le sexe devient une arme de destruction massive, utilisé à bon escient, il devient viral, obsessionnel et ravageur… L’amour, tel un poison va s’inviter dans cette danse motivée par la vengeance.



Ce roman n’est pas innocent, il est tout simplement exceptionnel. Il pointe du doigt un des pires fléaux de notre époque. Mo Gadarr peut se féliciter de proposer à ces lecteurs un roman coup de poing très divertissant. J’ai été vraiment stupéfaite par cette histoire. L’auteure a su me surprendre, elle m’a tenue en haleine du début à la fin. J’avoue que j’ai été touchée à tel point que j’ai pleuré à plusieurs reprises. J’ai ressenti le désarroi de notre héroïne et compris ses envies de prendre sa revanche. Le plus intéressant, c’est que l’auteure a réussi à étoffer son histoire pour que la morale soit totalement claire à la fin, le harcèlement est un thème qui est traité dans le passé mais aussi dans le présent car Mandy devient tout simplement le bourreau de son bourreau… et j’ai trouvé cela terriblement sournois, bien joué ^^ Ce roman n’est qu’émotions… Un vrai tourbillon !



En bref, ce roman m’a percuté de plein fouet. L’excellence du récit captivera tous les lecteurs. Mo Gadarr nous livre là une histoire qui se veut moderne, poignante et terriblement addictive. Elle appuie là où cela fait mal, elle a su aborder le thème du harcèlement scolaire de manière très intelligente et imagée… Elle a poussé le vice très loin en mettant en scène une héroïne qui a soif de vengeance. J’ai aimé les personnages qui sont travaillés avec soin. Vous ne pourrez pas oublier cette histoire ^^ [BLACK FEELINGS] c’est une histoire dans l’air du temps, c’est un roman coup de poing qui vous mettra ko… Mais attention, Mo Gadarr n’a pas omis le côté divertissant et ce livre contient tous les éléments pour en faire une romance qui a un côté sombre et excitant. L’auteure a contourné pas mal de codes propres à la romance pour sublimer son histoire qui va transmettre des messages très forts aux lecteurs.
Lien : http://www.lmedml.fr/2018/02..
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Be sweeter, tome 2 : Be stronger

Ça y est, après 3 tomes, il m’aura bien fallu dire au revoir à Slim et à Ulrich. Ils auront fait palpiter mon cœur, m’auront énervés et m’auront fait mourir d’amour pour eux… J’ai adoré ce troisième opus.



Au travers de cette trilogie, et bien avant d’être une romance, l’autrice fait le pari de traiter d’un sujet délicat : le surpoids et l’image de soi qui en découle ! Un sujet pour moi difficile vu que c’est mon quotidien, à chaque fois que je pose mon regard dans un miroir et que je détourne les yeux. Alors oui, si j’ai tant aimé cette saga, c’est aussi parce qu’en Slim, il y a une part de moi, de ce que je cache, de cette faille que je m’évertue sans cesse à dissimuler derrière un joli sourire. Au fil des tomes, et c’est là que je trouve que l’autrice parvient à tirer son épingle du jeu, elle nous prouve que les apparences sont souvent bien trompeuses et que c’est dans les failles de ceux que l’on considère comme parfait que l’on se retrouve le plus… ⠀



Cette saga est un hymne à l’acceptation de soi, une revendication, un droit à la vie, à l’amour, qu’importe son tour de taille. Mo Gadarr remet au centre avec brio les êtres humains imparfaits que nous somme , avec le droit de se trouver belle, même dans une taille qui n’est pas considérée dans la « norme ». ⠀



Alors, simplement, merci à l’autrice. Car même si cette histoire n’est pas parfaite, c’est dans ses petites imperfections qu’elle m’aura transpercé le cœur. Une trilogie que je n’oublierai pas. 💘⠀
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Be sweeter, tome 1

Un thème plus que sensible, et réaliste qui touche de plus en plus de personnes .



Le surpoids, l' obésité, la grossophobie, les régimes et,... ces thèmes sont ici abordés.



Mais ce qui est aussi intéressant, c'est le point de vue de l'héroïne, Slim, qui fait face aux commentaires et jugements des autres (familles, collègues, inconnus etc.) . La souffrance que ça engendre même si elle ne le montre pas et mène une vie heureuse jusqu'à jour où son compagnon la quitte .



Elle décide de maigrir pour le reconquérir.



Bonne ou mauvaise idée ?



Avec une bonne dose d'humour, des milliers d'émotions et quelques situations rocambolesques, ce roman promet quelques heures de lecture agréable.



Résumé :

Slim a une vie qui pourrait paraître idyllique : un boulot qu'elle aime, une petite fille adorable, un mec beau comme un dieu ainsi qu'une amie à la personnalité de dingue qui est toujours là pour elle. Seulement, Slim a aussi un appétit redoutable, le tour de taille qui va avec, une maladresse systématique et un terrible manque de confiance en elle.

Quand son compagnon la quitte du jour au lendemain, elle est déterminée à le reconquérir, quitte à remettre en question ce qu'elle est : une femme ronde.Quitte aussi à supporter et accepter l'aide de son coach, Ulrich, un véritable connard de première.Entre son challenge et les épreuves que la vie lui réserve, Slim pourra-t-elle tout encaisser sans se perdre elle-même ? Doit-on maigrir pour être heureuse ?





Hâte de lire le second tome.



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Cops and love, tome 1 : Will Hunter, le bad..

Je remercie une fois encore Mo Gadarr de m’avoir fait parvenir son nouveau livre – et je suis sincèrement désolée de publier mon avis si tard ! c’est que j’ai terminé ma lecture tout début août, or nous voilà déjà un mois plus tard ! La bonne excuse : avec le congé d’été des enfants, qui implique certes une riche vie en famille, mais aussi un énorme manque de disponibilité pour mes activités propres, dont la rédaction des chroniques de mes lectures, je n’ai plus rien écrit depuis plusieurs semaines. Heureusement, j’avais eu l’idée de me noter un avis bref dès la fin de ma lecture ; ainsi, même si bien des détails se sont désormais estompés, j’ai une trace de mon premier ressenti, que je peux essayer de retranscrire malgré le temps passé.



Ceux et celles qui me connaissent le savent : depuis ma découverte de « T’as qu’à maigrir », que j’avais adoré (certainement le tome 1), je suis l’autrice avec plaisir – ce n’est pas pour rien que j’ai postulé pour devenir l’une de ses lectrices « privilégiées » ! Tout ne m’a pas emballée au même niveau depuis lors, mais je reste fan de sa plume fluide et agréable. Ici, non seulement elle déploie tout son talent avec brio, mais en plus, j’ai tout particulièrement apprécié le fait qu’elle se soit complètement renouvelée, en s’attaquant à un sous-genre de la romance relativement peu exploité (du moins, à ce que je sais…) : une romance policière, teintée d’un évident érotisme parfaitement maîtrisé. Pourtant, j’étais public difficile à la base : c’est que je lis beaucoup moins de romances qu’à une époque, au profit des polars et autres thrillers, l’un de mes genres de prédilection depuis bien longtemps ! Or, avec cette romance policière, Mo Gadarr m’a tout à fait convaincue !



On est dans une romance de type « ennemies to lover », et la construction de cet aspect de l’intrigue est définitivement classique – ce qui n’est pas un reproche, mais clairement, ce n’est pas là que Mo Gadarr a voulu se démarquer. Ainsi, Will Hunter, le benjamin d’une famille de 4 garçons, tous flics de père en fils, croit s’être épanoui dans son côté rebelle, ayant choisi et assumant une vie à l’opposé des autres membres de sa famille : il rêve de devenir patron de la boîte de nuit dont il est déjà gérant, il enfile les nuits cocaïnées et autres mauvais plans, etc. Cependant, lors d’un repas de famille (où ses frasques montrent à quel point il veut s’afficher différent de son père ou de ses frères, envers qui il semble n’éprouver que des sentiments négatifs), il croise le chemin, de façon très électrique, d’une certaine Ranza. Cette jeune femme, orpheline comme lui (Will a perdu sa mère très jeune), recueillie par un oncle et une tante qui ne sont pas tout à fait ravis de cet état des choses, s’épanouit quant à elle dans la cuisine, mais se heurte sans cesse au refus de son oncle, traiteur, de laisser s’exprimer son talent. Hélas, oncle et tante décident de rentrer « au pays » (on l’a compris : au Mexique, d’ailleurs Ranza, de son vrai nom Esperanza, restera caractérisée par son accent assez marqué tout au long du livre), elle se retrouve seule à devoir gérer sa petite sœur encore lycéenne et, n’ayant plus les moyens d’assurer l’entreprise de son oncle, elle n’a d’autre choix que de trouver un autre emploi rapidement. Elle répond ainsi rapidement à une annonce pour une pole-danseuse dans une boîte de nuit (car elle a aussi ce talent caché, dont l’origine n’est jamais tout à fait expliquée : on sait qu’elle a exercé un tel métier dans des bars lugubres au Mexique autrefois, mais pourquoi et comment a-t-elle appris à danser, jusqu’à être l’une des meilleures, alors que sa seule passion affichée est la cuisine : mystère, ou alors j’ai loupé quelque chose…). Et, vous l’avez deviné : elle se retrouve ainsi face à Will, qui décide cependant de l’embaucher, car vraiment elle est la meilleure.



Eh oui : ce sont des personnages stéréotypés à souhait, le bad boy encore adulescent qui se rebelle contre sa famille de flics, et la jolie Mexicaine aux multiples talents qui va lui tenir tête… mais ils sont tellement bien travaillés tout au long de l’histoire, avec çà et là un flash-back utile à la compréhension des réactions de chacun, ou ces petites scènes du quotidien, chacun de son côté, qui disent tellement qui ils sont réellement, que « ça marche » ! En effet, nombre d’autres romances « ennemies to lovers » m’ont ennuyée, car la relation « ennemies » semble si souvent très artificielle, comme créée exprès pour qu’il y ait une histoire à raconter. Au contraire, ici, les personnages sont tellement humanisés qu’on y croit tout à fait : la souffrance de Will dans ses souvenirs après la mort de sa mère, par exemple, fait vibrer, comme la passion de Ranza pour la cuisine ou son souci constant de tout faire pour que sa petite sœur ait le meilleur avenir possible, le tout avec un caractère fort et des réactions qui font sourire, la rendent très attachante ; dès lors, la relation explosive entre les deux fonctionne et, même si on devine que ça va bien finir (il n’y a aucun mystère sur ce point), on est attentifs aux rebondissements et on y croit !



En parlant de rebondissements : l’autrice a su créer une tension de type polar qui monte crescendo, avec cette boîte de nuit pas très catholique ; l’héritier des patrons, un type vaguement mafieux qui veut être calife à la place du calife (et certainement à la place de Will) sous des dehors d’une politesse exagérée ; la relation de ce bellâtre avec Ranza, qui met le lecteur mal à l’aise, sentiment amplifié par le fait que Ranza s’imagine quant à elle avoir trouvé le prince charmant alors qu’on devine/sait qu’il n’en est rien (mais on ne sait pas encore jusqu’à quel point on aura raison ! mais chut, c’est du spoil !) ; ou encore les relations de Will avec sa famille ; son obsession à cacher le fait qu’il est fils et frère de flics, etc. C’est une tension parfaitement exploitée et qui ne se dément jamais, dont je ne dirai aucun détail car ce serait divulgâcher, mais en tout cas, on frémit réellement pour nos protagonistes, on tourne les pages pour voir comment ils vont se sortir de telle ou telle situation tendue, et Mo Gadarr ne nous épargne pas l’une ou l’autre scène vraiment dure, si bien que le cœur du lecteur habitué, sans doute, à des romances plus soft, est embarqué dans un train de montagnes russes… pour son plus grand plaisir !



Enfin, j’ai envie de dire « last but not least », on est ici dans de la new romance, ce qui implique la présence de quelques scènes érotiques. J’ai déjà lu un certain nombre de romances de cette tendance, si bien que ce n’était pas inattendu (j’ai d’ailleurs été étonnée de lire certains commentaires qui mettaient en garde face à ce fait, alors que c’est juste « normal » dans ce sous-genre moderne de la littérature sentimentale).

Tout cela pour dire que ces quelques scènes-là sonnent terriblement juste, comme si elles étaient un véritable prolongement de cet amour véritable qui s’installe peu à peu entre nos deux protagonistes : je peux dire sans aucune hésitation que, dans la littérature plus ou moins érotique que j’ai déjà parcourue, les scènes de ce livre-ci sont parmi les plus belles que j’aie jamais lues. Le plume de Mo Gadarr est ici au sommet de son talent (et on espère qu’elle y restera encore longtemps !) : chapeau !



Bref, je ne peux que vous conseiller de découvrir cette romance « ennemies to lover » à la construction classique mais tout à fait crédible (ce n’est pas toujours le cas), et c’est aussi une romance policière où une tension de type polar est parfaitement exploitée et ne se dément jamais, portée par tout le talent de l’autrice. Ajoutons à ça, comme je viens de dire, quelques scènes érotiques toutes empreintes d’un véritable amour, qui comptent parmi les plus belles que j’aie jamais lues dans ce type de littérature : bravo !

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J'ai juste cliqué !

C'est une romance que j'ai beaucoup aimé, elle est très moderne et traite des relations virtuelles. L'histoire est simple et parfaite. Adam et Ysé sont très attachants chacun à leur façon. J'ai aimé avoir leur avis sur cette relation naissante. Nous comprenons qu'ils portent un fardeau qui les empêchent d'avancer. Cette rencontre va bouleverser leur vie même s'il va y avoir beaucoup de rebondissement qui vont mettre à mal leur relation.

Je retire que du positif de ce roman: il est très sympa à lire et nous sommes tout de suite plongée dans l'ambiance. Ce livre donne espoir aux personnes qui n'y crois plus 😉
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Be sweeter, tome 1

J’ai beaucoup aimé lire Mo Gadarr dans ses précédents romans, la façon dont elle a de présenter la psychologie de ses personnages m’avait marqué. Le thème qu’elle aborde ici, est une réalité à laquelle beaucoup de femmes sont confrontées : être en surpoids, voir même en obésité. Un thème sensible qui me touche personnellement et je savais que j’allais forcément m’y retrouver.



Je ne sais pas si l’on lit ce livre, de la même façon quand on est « grosse » et quand on ne l’est pas !? dans ma tête, j’ai envie de dire non, en tout cas on ne l’appréhende pas de la même manière. Disons que quand on est « grosse », on ressent à cent pour cent, ce qu’elle vit, la façon dont les autres la traitent car nous l’avons vécu et ça fait mal. Si on ne l’est pas, on peut comprendre ou s’imaginer ce que cela ferait mais c’est différent toutefois. Par contre je pense que la plume de Mo Gadarr a cette facilité à exposer l’aspect psychologique des sujets qu’elle traite, suffisamment bien pour rendre les émotions intactes et palpables. De mon côté, j’ai été saisie par l’intensité des émotions que j’ai éprouvé en lisant ce roman. J’ai été profondément touchée par ce que vit Slim, et à aucun moment, je ne l’ai jugé car je sais à quel point cette situation est dure et pénible à vivre.



Ce roman, c’est l’histoire de Slim, oui c’est son prénom, cette jeune femme, maman d’une petite fille, en couple, travaille à l’accueil d’un collège. Slim est obèse, elle le vit dirons-nous d’apparence plutôt bien puisqu’elle est heureuse, avec un homme qui l’aime et donc c’est que son poids ne cause pas de problème. Pour elle, tout semble allait bien, malgré les critiques, les remarques sur son apparence physique et ce d’inconnus, comme de collègues ou encore des membres de sa famille. Mais voilà que son homme lui annonce qu’il la quitte, et l’une des raisons mise en avant pour expliquer cette séparation, c’est le fait qu’elle se soit laissée aller. Pour elle, c’est donc son obésité le problème, et perdre du poids va devenir quelque chose d’obsessionnel, s’imaginant que son ex reviendra lorsqu’elle ne sera plus obèse. Elle se lance alors dans un régime stricte, suivie dans des instituts spécialistes.



C’est lors de cette démarche, qu’elle fera la connaissance d’un certain nombre de personnes. Des femmes, des hommes, tous concernés par ce milieu autour du corps. C’est là que l’histoire de Slim prend un tournant particulier, car elle va être à la fois encourager par certains, mais aussi jugée ou encore critiquée par d’autres, qui n’hésitent pas à détruire l’image que l’on peut avoir de soit avec des propos acerbes, méchants et gratuits, mais destructeurs pour le moral des personnes fragilisées par une telle condition. Et c’est auprès de toutes ces personnes qu’elle va devoir se battre pour perdre du poids. La narration unique de Slim ne nous permet que d’avoir son point de vue sur tout ce qu’elle vit, et nous n’aurons pas toutes les réponses à nos interrogations par rapport à telle ou telle attitude des personnages, cela occasionne alors bien des doutes sur qui est bon et qui ne l’est pas !?



Slim est prise alors dans une frénésie de la perte de poids, mettant son corps en danger pour voir le poids sur le balance baisser. Elle veut prouver à tous qu’elle peut y arriver, mais en faisant cela elle occulte tant de choses qui se passent autour d’elle. Le fait de maigrir devient son leitmotiv mais à mauvais escient et si cela semble être pour elle, la réponse à tous ses problèmes, cela peut aussi en créer d’autres, perdre du poids rapidement n’est pas anodin. Beaucoup de choses vont changer avec elle, comme si cette course dans laquelle elle se lance, emportait tout sur son passage. Elle va faire la connaissance de quelques hommes qui joueront un rôle important dans sa vie et les changements qui s’opèrent mais elle ne semble pas tout voir, et nous qui sommes spectateurs, sommes alors alertés par ce qui pourrait être de faux jugements. Slim commettra des erreurs, se retrouvera dans des situations difficiles et se sentira à de maintes reprises complètement perdue par ce qu’elle vit, par la tournure que prend sa vie.



Mon coeur n’a pas cessé de se serrer pour Slim et toutes ces femmes qui vivent ce problème de poids. Nous vivons dans une société où l’image de la femme qui est véhiculée par la publicité, les médias, le cinéma même, est d’être mince, voir maigre et si on ne rentre pas dans les canons de la mode, on souffre ! On souffre de cette différence, on souffre du regard des autres, de leurs jugements, de leurs conseils, de leur déception… pour eux cela semble si facile : « il te suffit de maigrir ». Oui mais si c’était si facile que cela, personne ne serait gros, mais non chacun vit ce surpoids à sa manière, certaines femmes s’assument et le vivent bien, je les admire, mais la plupart se cachent derrière des faux semblants, des sourires forcés et elles en souffrent beaucoup.



Bon, vous l’aurez compris, c’est un bouquin qui m’a pris aux tripes, j’ai eu le coeur serré à de maintes reprises, et l’héroïne malgré tout ce qu’elle traverse, reste admirable. De bien des façons, elle n’est pas parfaite et si parfois, elle est maladroite, tant dans ses déplacements que dans ses actions, elle ne lâche rien. Et puis, elle craque parfois, mais elle garde la tête haute, même si son raisonnement n’est pas toujours le bon et s’il est faussé par les faux semblants de ceux qui l’entourent. Être prise dans la frénésie d’un régime, peut être dangereux, car perdre du poids peut devenir cette chose primordiale dans ce moment de vie, et on en oublie facilement le reste. Cela parait complètement irréaliste, mais le mal être des gens en surpoids est telle, que si cette perte des kilos peut prendre le dessus sur des choses essentielles, malgré tout l’amour qu’on leur porte.



A travers l’histoire de Slim, on aborde donc ce problème qu’est d’être en surpoids, mais Mo Gadarr parle aussi de la condition de la femme à différents moments de sa vie. Ici, nous évoquons aussi celles qui sont mères célibataires, et ce à quoi elles sont confrontées. A travers sa relation avec sa fille, celle avec son ex compagnon et plus encore, nous serons confrontés à des situations difficiles comme la garde de leur enfant, ou encore la façon dont l’autre vous perçoit. Slim va vivre des moments difficiles, on va être dérouté par la tournure que va prendre cette séparation, ébranlant alors nos coeurs de maman. Tout semble foutre le camp ! Les autres personnages qui l’entourent nous permettent aussi d’appréhender d’autres sujets en lien avec Slim, même si nous n’avons pas encore tous les tenants et les aboutissants de leur histoire à eux, ces hommes qui par exemple, l’ont aidé d’une manière ou d’une autre, à maigrir. Mais ils vont parfois lui donner confiance en elle, parfois au contraire anéantir cette confiance, mais elle vivra auprès d’eux des expériences différentes et elle continuera à se surpasser d’une manière ou d’une autre, à leur contact, et encore une fois sans eux.



A la fin de ce tome, tout ne nous est pas dévoilé, il y a tellement de choses qui nous intriguent mais que l’on n’arrive pas encore à bien cerner. Le prochain tome est donc très attendu pour avoir enfin toutes ces réponses, et pour voir ce qui va advenir de tous ces personnages que j’ai pris plaisir à lire dans ce premier opus. La façon dont il nous sera proposé de les suivre, est d’autant plus intéressante, mais je ne vous en dis pas plus, sachez juste que je suis très impatiente de retrouver Slim, cette femme qui m’a beaucoup touchée. Je n’ai pas abordé en détails les personnages masculins qui l’entourent, sans les citer dans ma chronique, pour la simple et bonne raison que je ne souhaite pas vous dévoiler ce qu’il se passe avec eux. Les découvrir au fil des pages, et se faire notre propre opinion sur chacun d’eux est important pour bien saisir cette histoire, et je ne souhaite pas influencer un avis ou un autre sur l’appréhension de leurs personnages. Mais sachez qu’ils sont très intéressants à découvrir, et plein de surprises.



J’ai adoré ma lecture, je ne m’y attendais pas, je me suis sentie concernée et peinée de voir ce que sont les réactions des gens qui sont le reflet d’une société qui n’est pas tolérante, ni très belle et qui est pourtant la notre. Il est difficile d’y trouver sa place parfois et si on dit que l’on se fout du regard des autres, ce n’est pas totalement vrai, car il peut parfois faire très mal. La plume de Mo Gadarr m’a encore une fois convaincue, tout comme dans ces précédents romans, elle a su jouer avec la psychologie des personnages et elle a aussi réussi avec cette histoire à semer le doute sur le comportement des autres personnages. On reste alors dans l’attente de découvrir le pourquoi du comment, et de tout savoir d’eux ! Elle aborde encore une fois des thèmes forts et d’actualité qui touchent certains d’entre nous, et elle le fait avec une véracité des faits qui déstabilise par moments. J’attends la suite avec impatience !
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Be sweeter, tome 1

Ce roman aura été une grande surprise pour moi.



Non seulement le roman contient de la romance, mais il traite d’un sujet très présent dans la société qui est la grossophobie. C’est quelque chose de très présent dans cette histoire. La manière dont c’est amené colle très bien à la réalité, on peut presque sentir du vécu de la part de l’auteure. Mais attention si le roman en parle, il parle aussi de la façon dont on peut s’en détacher et évoluer. Le roman est porteur d’un message très fort ; il faut savoir se construire pour soi.



Pour parler des personnages, je dois dire que je me suis beaucoup retrouvée dans le personnage de Slim, notre héroïne. Même si je ne suis pas au même stade, j’ai très bien compris son quotidien et ses conséquences. On peut voir évoluer le personnage, notamment sa volonté de perdre du poids qui n’est pas survenue grâce à la meilleure des motivations, mais on la voit prendre conscience des certaines choses. On va donc faire son régime pour elle avant tout. Son personnage est attachant dès le début pour ma part. Je ne pense pas pouvoir l’oublier de si tôt.



Le personnage d’Ulrich est un peu plus complexe, on ne comprend pas très bien ses motivations. Pourtant, j’ai réussi à m’attacher à lui, car je pense aussi qu’il nous cache quelque chose de très lourd à porter. Je pense que nous le découvrirons dans le tome 2.



Parce qu’il ne s’agit que d’un tome 1 qui se termine sur un sacré cliffhanger. J’ai réellement hâte de pouvoir lire la suite. Je suis certaine que l’auteure nous réserve encore beaucoup de surprises. Et des surprises, j’en ai eu dans ce premier volet. Je n’ai presque rien vu venir. Avec réflexion, je me dis que l’auteure a très bien joué de sa plume pour me surprendre autant. L’écriture de l’auteure est fluide et relativement addictive. J’ai terminé le roman en une soirée. C’est vous dire à quel point j’ai adoré ma lecture.



Je ne peux que vous recommander cette romance avec un soupçon de tranche de vie.
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Be sweeter, tome 1

J’ai adoré cette histoire ! Je suis ronde, très ronde même, et je n’ai qu’une chose à dire à Mo Gadarr après avoir lu cette histoire, c’est MERCI. Merci de m’offrir une héroïne à laquelle je peux vraiment m’identifier, une héroïne qui ressent mes angoisses, mes peurs. Une héroïne qui met parfois sa santé en danger pour espérer apprécier son reflet, même juste quelques minutes. Une héroïne forte, avec ses failles, qui mérite qu’on l’aime pour ce qu’elle est. Slim est pétillante, Slim est un rayon de soleil, et ce, même quand ses proches la rabaisse et lui font du mal, même inconsciemment. En fait, Slim, c’est un peu chacune d’entre nous.



Le sujet me touche tellement que j’ai eu peur, je vous avoue. Peur d’être face à de la grossophobie, à du dégoût ou que sais-je. Mais c’est mal connaître la brillante Mo Gadarr ! Elle nous sert ici une histoire remettant en cause notre image et la façon dont on s’accepte. La manière dont les autres nous voient également. Et j’ai tout simplement adoré, j’ai dévoré chaque page de cette histoire.



Alors, évidemment, c’est une romance, et je salue l’autrice pour la manière dont elle a amené ça. Épicée juste comme il faut, avec de la répartie et des coups bas, mais aussi de la tendresse et la beauté des sentiments humains. Une romance très belle en tous points (mais il me faut la suiiiiiite!!!!). D’ailleurs, j’ai adoré Ulrich dont j’attends beaucoup dans le tome 2 ! J’ai tellement aimé le voir surpris par lui-même de parvenir à mettre ses préjugés de côté, moi j’ai totalement fondu pour lui. (Un peu trop fleur bleue, me direz-vous? Maybe. aha)



Bref, une excellente surprise à laquelle je ne m’attendais pas. Et puis, comme toujours, la plume de Mo Gadarr est pétillante, émouvante et pousse à la réflexion. Je recommande sans hésiter.



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My sweet baby-sitter

J’ai passé un joli moment de lecture ! Je suis assidue aux romans de l’autrice depuis le début, et j’aime la retrouver au fil de ses projets. En plus, ici, on est face à une maman célibataire et un baby-sitter plus que craquant, donc j’étais plus que hypée !



Dans ce roman, on rencontre donc Mia et son amoureux Raphaël. Lorsqu’elle tombe enceinte, tout semble idyllique…jusqu’au moment où elle se retrouve seule face à sa fin de grossesse et surtout après. Elle emménage dans un nouveau quartier et fait la connaissance de nouvelles personnes, dont Doc, qui va vite prendre une place importante dans son existence, et surtout dans la vie de son bébé !



Mo Gadarr, au travers de sa romance, va surtout mettre en exergue, avec beaucoup de fierté et d’amour, les mamans solos. Et ça, ça m’a beaucoup touchée ! Concernant la love story, elle prend son temps et s’installe doucement mais sûrement. Mia m’a parfois agacée, je l’ai trouvée aveugle face à ses ressentis mais heureusement, elle s’est bien rattrapée dans le dernier tiers. Doc, quant à lui, était très sympathique à suivre. Le lien qu’il tisse avec le fils de Mia est touchant et j’ai d’ailleurs beaucoup aimé qu’il crée d’abord cette relation avec le petit garçon, et ce de façon bien distincte de ses sentiments naissants envers Mia. La romance reste classique dans son développement mais fonctionne plutôt bien. J’aurais juste souhaité un peu plus de piquant entre nos deux héros. Il faut dire que ma lecture précédente de l’autrice m’avait habituée a quelque chose de pluuuus électrique (la trilogie T’as qu’à maigrir!). Ici, on retrouve davantage de douceur, et c’est très bien aussi ! ⠀



Bref, un bon moment de lecture !
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Black feelings, tome 2

un tome bien différent du premier, j'ai suivi le personnage de Nathan et Zina. Nathan prof de math, se relève difficilement de sa dépression, il retourne sur son île natale pour fais un point avec soi même. Il y retrouve Zina son amour de toujours... leurs retrouvailles vont réouvrir la boîte de pandore.... des événements que tous le monde aurais aimé gardé secret. J'ai eu beaucoup de mal au début... je n'accrochais pas je n'arrivais pas à me reconnaitre dans les personnages ... ( pas comme avec BF 1). Puis il y à eu un élément déclencheur qui à fait que .. je me suis laissée emporter par l'histoire... Zina est une jeune femme forte qui se bat contre la maladie de son père et pour réussir à maintenir sa vie hors de l'eau... Nathan se bat contre ses démons ... les flash back sont puissants émouvants. J'ai adoré retrouver certain personnages. Ce livre renferme des sujets fort comme l'alcoolisme, les maladies psychiatriques et bien d'autres chose encore... Bravo à mo Gadarr car c'était pas gagné avec moi et au final... tu m'as arrachée des larmes. Une romance qui prend aux tripes et au coeur.
Lien : https://www.instagram.com/le..
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Be sweeter, tome 1

Un immense coup de cœur !

Les romans de Mo Gadarr et moi, un coup de foudre livresque évident… Sa qualité première, proposer des thèmes forts, marquants et surtout qui font échos à ma vie ! Le récit de Slim ne pouvait que me plaire. J’ai 38 ans, pris 30 kilos en 7 ans et j’ai détesté mon corps pendant longtemps. Passage obligatoire chez un psychologue pour apprendre à m’aimer. Et je ne suis pas grosse car je manque trop… Le cliché peut avoir la vie dure.

Une couverture de type chick lit qui sous-entend que le sujet de l’obésité serait traité avec légèreté. Que nenni ! Il faut être honnête souvent dans ce type de roman, l’héroïne fait un taille 44 et on a tendance à se moquer de ses boulettes et mini bourrelets... Mais dés le départ, Mo Gadarr s’engage personnellement, explique son point de vue. Dés la préface, j’ai eu un coup de cœur.

L’auteure a dirigé son récit d’une main de maître. La lectrice partage le quotidien réaliste de Slim. J’ai trouvé inattendu mais criant de vérité. Conquise par la voix de Slim qui nous livre ses doutes, ses envies, ses rêves, son rapport avec la nourriture et son corps. Elle ouvre une part d’elle-même qui nous bouleverse. Et Slim n’est pas que Mo Gadarr, Slim est devenue moi !

Encore une fois, l’auteure véhicule un message fort, je dirais même puissant. Nous ne sommes pas sur ce besoin de rentrer dans les codes de beauté actuelle. La minceur à tout prix ! L’auteure aborde les risques des régimes, le jugement hâtif sur l’obésité, la réaction de l’entourage proche, le combat pour ne perdre qu’un petit kilo mais aussi cette sensation de solitude lors d’un régime. J’ai une jolie palette de personnages secondaires intéressants dont Nawel. Une amitié peut-elle être basée sur un physique commun ?

L’auteure aurait pu rentrer dans une romance bateau : la jolie ronde qui réussit à prendre dans ses filets le beau sportif. On est au-delà d’une romance… J’ai une histoire d’amour complexe entre Ulrich et Slim qui doit d’abord passer par un travail sur soi-même. Slim a confié ses pensées, il me tarde de connaître celles du coach sportif.

Mo Gadarr rentre désormais dans ma liste des auteures fétiches !
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Be sweeter, tome 1

Que vous pesiez 50, 60 ou 120 kilos, ne vous est-il pas arrivé de détester ce que vous découvriez dans le miroir le matin ? Sommes-nous toujours sympas avec notre corps ?"



Lorsque Mo GADARR a dévoilé ce qui se préparait pour son nouveau roman à paraître en auto-édition, quelque chose me disait que cette histoire allait forcément résonner en moi. Et lorsqu’elle a proposé un SP sur ce titre, j’ai foncé. Merci à toi de me faire confiance dans cette aventure !



C'est sur une description peu flatteuse qu'elle fait d'elle même, que j'ai rencontré Slima dite Slim, à l'accueil d'un collège de Mérignac dans lequel elle travaille. 1m75, 121 kgs ; elle nous immerge immédiatement dans ce qu'est son quotidien de personne rangée dans la catégorie "obèse" qui a tenté de rentrer dans "les normes esthétiques" sans jamais y parvenir car addicte aux grignotages. Rien dans son physique ne trouve grâce à ses yeux avec de trop de ci, pas assez de ça, en totale dévalorisation et ses pensées sont trop souvent renvoyées vers la nourriture qu'elle aime comme toute bonne vivante.



"Mes kilos en trop ? Je m'en fous même si je ne peux ignorer la douleur vive qui me broie le coeur quand on me renvoie dans les filets de ma grosseur"



Grande fan de romances, elle ne peut pas s'identifier aux héroïnes mais elle s'estime heureuse d'être en couple depuis 5 ans avec Grégory et d'avoir une adorable fillette de 4 ans, Lila. Et d’avoir, dans sa vie, Nawel, sa meilleure amie, ronde comme elle et toujours franche car en vraie amie, elle s'inquiète avant tout pour sa santé.



"Un homme qui m'aime et une petite folle adorable : n'est-ce pas ça le bonheur ?"



Mais lorsque l'être aimé fait ses valises, après des mots très durs échangés, la culpabilité de l'échec sentimental pointe son nez. Se retrouvant seule avec sa fillette, elle va se lancer dans un défi de taille : tenter de perdre ce poids qu'elle tient pour responsable de ses malheurs, avec l'aide d'Ulrich, coach en remise en forme et minceur qui n'a jamais connu l'échec – d’un genre un peu particulier et pas très avenant au premier contact, soyons claires -.



"L'heure est grave. Je dois maigrir quitte à supporter un tueur en série s'il le faut"



Prendre la décision de maigrir est quelque chose de difficile car demandant de l’investissement et de la patience. Et ce dernier trait de caractère n’est pas en première place parmi ceux de Slim ; ce qui pourrait bien lui occasionner certaines déconvenues dans son parcours. Ajouté à cela le comportement déconcertant de son coach, la rencontre avec Stanley, bellâtre se pâmant rapidement d’amour pour elle et son ex qui lui réserve des surprises inimaginables, Slim risque bien de regretter ses kilos en trop et son travail d’agent d’accueil pour ne même pas être sûre de ce qui l’attend à l’arrivée.



Bienvenue dans un monde où la minceur est reine et où les apparences peuvent être souvent trompeuses !



Sous ce caractère jovial et indifférent à la réalité, que cache Slim ?

Saura-t-elle garder le sens de la réalité et des priorités lors de sa rencontre commando avec Ulrich ?



D’entrée de jeu, l’auteure ne cache pas qu’il y a beaucoup d’elle dans ce roman, de son vécu et sûrement de son ressenti par rapport à un fait de société pas tabou mais dérangeant : l’obésité ou le surpoids chez les femmes. Et sincèrement, j’ai aimé le fait qu’elle ne s’en cache pas ; ce sujet-là étant particulièrement difficile à évoquer par les femmes qui sont concernées. L’étant de près – de manière moins importante mais quand même… -, ce roman a forcément éveillé en moi tout un tas de choses et une multitude de sentiments.



Mo GADARR revient en force avec ce feel good romantique tellement authentique de par tout ce qu'il contient de vérités sur le comportement ou de fausses excuses trop souvent rencontrées chez les personnes en surpoids et mal dans leur peau (chez moi la première !). Je n'avais pas lu 10 pages que j'avais l'impression de me prendre en pleine face un pan de ma vie dont je ne suis pas forcément fière.



C’est avec une justesse très fine que Mo GADARR développe le sujet choisi d’un bout à l’autre de ce livre. Elle évoque de manière parfaite toutes les embûches qui peuvent être rencontrées, tous les comportements qui peuvent découler d’un tel processus et le regard que l’on a sur soi mais aussi le regard des autres du début à la fin.



Au travers du personnage de Slim, l’auteure arrive à nous faire prendre conscience de ce qu’est la vie d’une personne en surpoids, ce qu’elle ressent physiquement et émotionnellement et le regard qu’une société trop exigeante pose sur elle. Et je peux vous dire que lorsqu’on connaît le sujet, ça interpelle sérieusement !



Sous sa jovialité communicative et sa touchante maladresse à répétition, Slim est une jeune femme que beaucoup aiment comme une amie mais sentimentalement parlant, ça ne s’est pas bousculé autour d’elle. Oui, elle a un compagnon, une adorable fillette mais on se rend compte qu’elle se repose sur ses acquis sans jamais imaginer que tout peut s’arrêter – ce que beaucoup d’entre nous font, n’est-ce pas ? - Elle a conscience de son problème de poids mais ne fait rien pour soigner son addiction au grignotage. Son homme l’aime, alors où est le problème ? Mais on ne sait jamais de quoi demain est fait !



Lorsque Greg va la quitter et que sous la pression familiale Slim va décider de prouver à tout le monde qu’elle est capable de maigrir, c’est à l’évolution d’une Slim qu’on va assister au fil des pages. Je ne vais pas vous spoiler l’histoire mais l’auteure a parfaitement su retranscrire ce parcours pas toujours rose, où toute décision a son importance et où toute rencontre peut être décisive. Dans ce roman, tous les personnages ont leur importance et reflètent bien une réalité parfois dure avec des textes percutants et attristants.



J’avoue que je n’ai pas su en vouloir à Slim pour son comportement laxiste et insouciant en matière de poids; je ne vaux pas mieux qu’elle malheureusement, la volonté m’ayant quitté il y a 3 ans. Professionnellement, elle est parfaite dans son travail et en tant que maman, elle est sans nul doute possible, totalement accomplie et aimante envers sa fillette – qui notons-le, n’a pas sa langue dans sa poche comme tout enfant de cet âge -.



"T'as qu'à maigrir et papa va r'venir..."



Il faut dire que côté familial, Slim n’est pas vraiment aidée avec une mère obsédée par la perfection, une sœur dont la silhouette se rapproche plus de celle des mannequins fièrement exhibés sur les pages glacées des magazines ; donc, une famille qui ne l'a jamais comprise et a enchaîné brimades sur brimades. Ce côté familial de l’histoire peut être parfois poignant à lire surtout lorsqu’il s’agit du comportement et des paroles d’une mère envers son enfant. Malheureusement, c’est un passage obligé car il ne faut pas se voiler la face : ça doit bien exister !



« Je commence à espérer que d’ici quelques mois tu puisses un jour devenir superbe ! Alors surtout, ce soir, ne t’empiffre pas comme tu as l’habitude de le faire quand tu sors, hein ? »



Que dire de Greg ? Le moins possible puisqu’il est à l’origine du bouleversement de la vie de Slim. Il l’a quitté mais il est présent tout au long de l’histoire, compte tenu qu’il est le père de son enfant. Parti mais toujours bien présent !



Et le fameux coach Ulrich, voulez-vous que je vous en parle ? Parce que là, c’est un sacré personnage avec certaines zones d’ombre sur lesquelles on a qu’une envie c’est de lever le voile dessus. Je pourrais dire que Mo GADARR l’a parfaitement chouchouté tant il m’a fait passer par des sentiments tellement différents. C’est en partie grâce à lui qu’on a cette notion de feel good car il est à l’origine – avec Slim - de joutes verbales détonantes, de situations cocasses, d’échanges piquants. Je l’ai détesté, je l’ai adoré, il m’a fait fondre. Imprévisible, versatile, Mi-ange, mi démon, il m’a fait craqué sous toutes ses facettes.



"Ici, celui qui l'ouvre est celui dont j'ai recueilli la sueur de ses efforts et surtout tous ses kilos en trop ! Toi, vu ton poids, je te garantis qu'on ne t'entendra pas de sitôt "



Enfin, il y a Nawel, la meilleure amie qui tout du long est là pour soutenir son amie de ce chamboulement. Aussi Stanley, pour lequel un mystère plane jusqu’au bout et qui m’a laissé dubitative car je ne suis pas arrivée à m’attacher à lui à cause de son comportement. Oui, il m’a agacé sérieusement ! Et Gunter, le père d’Ulrich, que j’ai aimé petit à petit. Très beau personnage, très juste. Oserais-je dire un peu plus humain que son fils ?



La réussite d'un amaigrissement ne passe pas seulement par la volonté de le faire pour soi ou pour quelque raison esthétique que ce soit. Ça passe aussi par le parler positif dans lequel on saura trouver la force nécessaire pour parvenir au bout d'un parcours de longue haleine. Mais aussi par l’aide extérieure qui nous pousse vers le haut et non pas vers le bas. Et ce roman est l’illustration parfaite que des paroles toutes faites, que les paroles vont plus vite que la pensée, que des mots durs et blessants peuvent être prononcés ; rendant finalement, la personne en surpoids, seule responsable de sa situation et de ses malheurs. Mais la beauté est-elle la seule chose qui compte ? Ne dit-on pas que la beauté intérieure est plus importante que la beauté extérieure ?



"T'es la meilleure peu importe le poids que tu fais. Il te suffit de prendre confiance en toi et tu peux réussir n'importe quoi"



Cette histoire parlera, sans aucun doute, de manière forte, à toutes ces femmes qui souffrent de leur apparence, du regard de la société et des codes esthétiques qu'elle impose. Personnellement, j’ai fait le deuil de cette caractéristique physique ; un peu résignée à l’image que Slim a d’elle-même. Je n’ai jamais cru qu’il fallait s’affamer pour espérer mincir, comme nous le promettent des publicités que je trouve mensongères et vendant de la poudre aux yeux, et je préfère garder mes rondeurs qu’elles soient gênantes ou non avec toutes les contraintes que cela m’occasionne.





Mo GADARR ne se pose pas en donneuse de leçons ; elle point juste du doigt des réalités douloureuses où pour être intéressante, pour espérer s’habiller de manière attrayante ou tout simplement être aimée, il faut entrer dans une grille de mensurations parfaites. Mais comme elle le dit si bien,



"L'amour n'est pas une question de kilos"



C’est bel et bien une romance feel good de haute qualité, que nous offre sur un plateau Mo GADARR. C’est un sacré retour qui m’a ravi et c’est en quelques heures à peine que j’ai dévoré cette gourmandise, car oui, moi aussi, je suis une gourmande mais pas que de nourriture : de la vie et d’excellentes histoires aussi. Et là, ma gourmandise a été en partie comblée car c’est quoi cette fin ? Forcément, nous sommes sur un T1 donc il y a une suite que j’ai hâte de découvrir. Car impossible que je reste sur ma faim trop longtemps !



Vous aimez cette auteure, vous aimez les romances feel good et vous voulez une belle lecture ! T’as qu’à maigrir – T.1 fait partie de ces belles surprises de l’été. Alors, n’hésitez plus ! C’est un beau coup de ♥ pour moi !
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Black feelings, tome 2

La première saison de Black Feelings a été une lecture coup de poing et très surprenante, j’ai été alors bluffée par ma lecture. J’étais donc très curieuse de lire cette seconde saison car j’avais beaucoup apprécié ma lecture du précédent. Je dirai que la lecture de ce tome est tout de même beaucoup moins percutante car nous ne sommes pas dans le contexte de la vengeance, qui a pris le pas sur bien des vies dans le premier opus. Maintenant je trouve qu’ils ne sont pas comparables car chacun d’eux apportent une appréhension du texte bien différentes. La lecture en est très entrainante car l’histoire de tous ces personnages est très intéressante à découvrir.



Mo Gadarr aborde plusieurs thématiques fortes qui vont venir jalonner la vie des personnages de cette histoire. Et si l’on parle de vengeance dans le premier opus, le pardon en est la finalité et ici les personnages vont aussi pardonner bien des actes passés dans le présent du récit. C’est ainsi que Zina, qui est un personnage d’une grande générosité et dotée d’une belle gentillesse, sera présente pour cet homme qui l’a tant fait souffrir par le passé. Mais le pardon de soit-même et par la même de ceux qui ne savent pas quels sont les actes reprochés est bien plus difficile à assumer, et c’est face à cela que Nathan va se battre. Il n’a jamais accepté d’assumer ses erreurs passées et plus il attend pour en parler, plus la réaction des personnes concernées risque de se retourner contre lui. C’est ainsi que Mo Gadarr propose une double narration, nous permettant de passer de l’un à l’autre de ces deux personnages principaux. On peut ainsi comprendre de quelles façons ils vivent chaque instant, et quelles sont les tumultes de leurs émotions qui les assaillent dans chaque situation.



Il nous est impossible de comprendre leur histoire présente à tous deux, tout comme celles des autres personnages sans connaitre leur passé. Pour cela l’auteure effectue des allers-retours entre passé et présent, du moment où Nathan et Zina se sont connus, alors qu’ils étaient tous jeunes. Nous sommes alors pris dans une spirale de révélations et d’indices qui nous apportent des éléments cruciaux qui nous permettent d’appréhender ceux qu’ils sont devenus avec le temps. Cette proposition de récit en alternant les chapitre est tout à fait captivante, car on est pressé de savoir ce qu’il s’est passé dans le passé, tout comme on apprécie grandement de découvrir qui ils sont aujourd’hui. Les questions que l’on se pose dans le présent, se voient doter de réponses en évoquant ce passé, qui petit à petit nous dévoile tous les fondements de leur histoire. Cela rythme le récit ainsi, question-réponse, en constatant qu’il s’est passé tant de choses non dites dans le passé, qu’il devient difficile dans le présent de les assumer pleinement.



La psychologie des personnages est le point le plus intéressant à découvrir. Nous débutons le roman avec un Nathan dans le présent, un personnage masculin complètement en perdition, qui va vouloir se racheter pour être en paix avec lui-même. Ce qu’il va vouloir plus que tout, c’est effacer son passé, ce qu’il a vécu, pour juste reprendre son job de professeur de mathématiques et vivre tout simplement. Pour cela il est prêt à tout, du bluff à cette sensation de ne pas avoir vécu certains moments douloureux, mais si Nathan est en dépression, elle n’est pas seulement du aux épisodes récents de sa vie. Si sa relation avec Mandy, l’a profondément marqué, il faut aller au delà pour bien le comprendre. Lorsqu’il revient ainsi sur son île, il ne s’attendait toutefois pas à trouver sur son chemin, Zina, qui ressurgit du passé sans crier gare ! Zina, c’est le personnage solaire, c’est cette jeune femme qui brille malgré sa vie peu réjouissante, elle a toujours su être là, présente, aimant et compréhensive, on ne peut que l’apprécier. Elle a été pour moi, un élément fondateur de ce roman bien entendu mais plus que cela encore, elle le porte avec tout ce qui a de naturel dans sa façon d’être. L’attitude de Nathan peut surprendre, je crois que vis à vis de lui, on passe par différentes phases. On peut par moments l’apprécier, car il sait nous montrer de lui une part plus ouverte et douce, mais il a aussi des attitudes qui horripilent et qui dérangent, car on a alors qu’une envie, c’est de le secouer ! Tout cela accentué, quand en face de lui, il y a un personnage comme Zina.



Les personnages secondaires arrivent aussi à trouver leur place et ce de façons différentes, il y a les bienveillants que l’on apprécie suivre et ceux que l’on connait déjà que l’on retrouve avec plaisir, l’action se situant quelques années après le premier tome. On peut ainsi voir ce qu’ils sont devenus et c’est toujours intéressants de les retrouver. Par contre, il y a aussi son lot de personnages que je qualifierai de nuisibles, et elles mettent un point d’orgue à provoquer une ambiance lourde et malsaine. Les situations où pèsent cette lourde ambiance procurent une sensation morbide qui s’insinue en nous, et c’est ainsi que nous découvrons l’attitude de ceux qui se veulent mauvais dans le quotidien des personnages principaux. On ne peut pas dire que Zina soit bien entourée quand on constate qu’elle a vécu une vie bien difficile avec le départ de sa mère et un père alcoolique. Mais quand on voit qu’en plus de cela, elle doit se farcir un patron douteux, une demi soeur exécrable, que j’ai détesté dès les débuts, on ne l’admire que d’autant plus de réussir à subir ce type de personnages.



Un second tome qui confirme l’intensité de la plume de Mo Gadarr qui me plait beaucoup. Elle arrive à évoquer des thématiques fortes et difficiles avec énormément d’émotions et nous propose des histoires très entrainantes. Elle joue beaucoup avec la psychologie de ses personnages, nous rendant leur découverte encore plus intense. Je crois que c’est ce qu’il fait sa force, la façon dont elle développe l’aspect psychologique de ses personnages. Elle effectue un travail très approfondi sur cet aspect là, ce qui donne de la puissance à ce qu’ils vivent. Si ce tome m’a moins surprise que le précédent, j’ai toutefois passé un très bon moment à le lire et j’apprécie beaucoup les propositions de Mo Gadarr avec des romances qui sortent un peu de l’ordinaire.
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Blind

J’ai adoré ce roman, il était captivant à tout point de vu ! L’intrigue était très bien ficelée, les personnages bien développés, profonds bien que parfois on puisse avoir envie de taper Camille. Je me suis intégrée à l’histoire comme si j’étais une âme, une sorte d’ange gardien veillant sur la petite tribu de Blind ! Le sujet du roman est réel et en plein dans une actualité assez « ignorée » de notre société alors je trouve cela très bien traité dans l’histoire sans en faire trop ni chercher à créer une apologie « de » ! J’ai vraiment hâte de découvrir la suite de la saga bien que chaque tome puisse se lire indépendamment du précédent, de quel sujet ça va traiter etc ! Encore une fois merci à vous les filles, c’est une pépite que vous avez entre vos mains ! Un petit coup de cœur pour moi 😀
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Blind

C’est totalement sous le choc et démontée par ma lecture que je commence cet avis à chaud du dernier roman de Mo Gadarr et Haley Davis. Après avoir lu quelques commentaires sur le net, je savais que le sujet qu’il abordait été dur, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il me chamboule à ce point.



Il est très difficile de chroniquer une histoire de ce genre, car le moindre détail vous mettrez sur la voie, je vais donc faire aussi attention que possible en vous livrant mon ressenti et espérer ne pas faire d’impair.



Je suis totalement soufflée par le fond de ce récit et par la multitude d’émotions contradictoires qu’il m’a procurées. Dès les premières lignes, j’ai compris où les auteures m’entraînaient et j’ai eu peur. J’ai eu véritablement peur, car c’est un thème d’actualité, un point très sensible et que j’ai eu beaucoup de mal à prendre du recul par rapport au contexte. Sachez que ce texte n’a strictement rien à voir avec tout ce que vous avez pu lire précédemment et qu’il faut tout de même avoir le cœur bien accroché pour s’y plonger.



Je suis mère d’une adolescente de 15 ans et mon Dieu je n’ai pas pu m’empêcher de superposer les réactions de Camille avec celles de mon aînée. De ce fait, l’angoisse ne m’a jamais lâché, la tension a rythmé cette lecture comme peu d’entre elles auparavant. Je me suis impliquée dans cette histoire bien plus que je ne l’aurais dû sans cesser de frissonner et de m’inquiéter.



Toutefois, j’aimerais vraiment saluer la manière dont les auteures ont abordé les choses et la façon dont elles ont confronté les différents aspects de leur sujet. En effet, j’ai aimé avoir deux points de vue sur la situation. Ils permettent de mettre le doigt sur les certitudes et l’ignorance des gens. Nous pensons tout savoir parce que l’on entend raconter certaines choses alors que finalement nous ne sommes qu’influencés par ce qui nous est montré.



Blind aura été pour moi une lecture difficile à laquelle j’ai dû m’accrocher, car trop angoissée de cette réalité apportée par Mo Gadarr et Haley Davis. Leurs plumes incisives ont fait des merveilles et je ne suis certainement pas prête d’oublier l’histoire de Camille. Un premier tome qui doit être lu pour ouvrir les yeux et apprécier tout ce que la vie nous a déjà donné.
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