AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Mo Hayder (294)


on a fini par l'interdire, cette BD, The Fat Slags. Toutes les grosses pouffes du nord de l'Angleterre se sont unies pour proclamer que c'était une violation de leur droit à être grosses.
Commenter  J’apprécie          100
Je serais tombé raide mort plutôt que de renoncer à courir
Commenter  J’apprécie          10
Il devrait y avoir quelque part une équation pour calculer la durée du chagrin. Une calculatrice comme celle qu'on utilise pour les devises, sur le Net. On taperait son âge, son sexe, sa profession, ses relations, ses loisirs. On diviserait par la proximité avec la personne perdue, il faudrait ajouter pas mal de points à cause de l'absence de corps à enterrer et on obtiendrait un nombre - une quantité finie -, la garantie qu'au bout de ces 573 jours exactement le chagrin prendrait fin. Bon Dieu, si on peut convertir des roupies pakistanaises en zlotys, si on peut établir la carte du génome humain et la composition chimique du sol de Mars, pourquoi on n'arrive pas à calculer quand on finira d'avoir mal ?
Commenter  J’apprécie          00
Il n'arrivait toujours pas à croire que la décision avait été si facile et évidente : chacun d'eux avait tout simplement glissé dans l'existence de l'autre.
Commenter  J’apprécie          00
C'est drôle, les femmes : elles vous laissent faire toutes sortes de choses incroyables à leur corps, et puis tout à coup, sans aucune raison, elles se sentent gênées.
Commenter  J’apprécie          00
Finalement, les femmes sont plus impitoyables que les hommes, question sexe.
Commenter  J’apprécie          00
On voit les souffrances des autres seulement quand on souffre pas soi-même.
Commenter  J’apprécie          00
S'il avait tenté une approche, elles lui auraient ri au nez. Alors il restait tranquille et attendait le jour où elles viendraient à lui, beaucoup plus conciliantes et douces dans la mort qu'elles ne l'avaient jamais été de leur vivant.
Commenter  J’apprécie          20
Les désastres sont les grands maîtres de l'embuscade : ils savent nous tomber sur le dos quand on regarde ailleurs.
Commenter  J’apprécie          40
Caffery se détourna de l'écran, soudain très abattu. Il versa dans son café une cuillerée de sucre et regarda l'îlot blanc sombrer inexorablement. Il se souvenait d'avoir entendu dire que six hommes avaient été accusés de viol sur un bébé de neuf mois en Afrique du Sud, persuadés qu'un rapport sexuel de ce type les guérirait du sida. L'idée souleva en lui un tel dégoût qu'il dut repousser sa tasse.
Commenter  J’apprécie          80
Les tueurs en série sont d'une atrocité mais qui est tellement naturelle chez ces individus.
Commenter  J’apprécie          00
Le Dog & Bell, avec sa peinture écaillée et crasseuse, était coincé sur Trafalgar Road entre une agence de voyages à l'abandon et une laverie automatique Kleenezie. A l'intérieur, l'air sentait le tabac froid et le désinfectant. Les conversations cessèrent et les clients tournèrent des visages fermés vers les sept policiers.
Commenter  J’apprécie          100
(...) entendre le prénom de son frère prononcé par quelqu'un d'autre le prit au dépourvu
Commenter  J’apprécie          10
(...) tu n'es pas né pour mourir, immortel oiseau. Aucune génération Ovide ne te foulera aux pieds
Commenter  J’apprécie          10
(...) l'agresseur avait aussi infligé à la poitrine de sa victime un traitement auquel Caffery n'avait aucune envie de songer
Commenter  J’apprécie          10
Le 2 novembre, à l’âge de quatorze ans, Handel a appuyé la lame d’un cutter sur la gorge de ses parents dans la grande chambre de la maison. Son père s’est débattu, mais souffrant d’une maladie de cœur il n’était pas de taille contre un adolescent. Isaac l’a neutralisé en enfonçant la lame sous le menton, sectionnant la trachée et endommageant l’œsophage. Il a ensuite infligé le même traitement à sa mère. Les deux victimes ont survécu un moment en respirant par la plaie béante de leur cou, puis elles ont fini par succomber à l’hémorragie. (...)
Après leur avoir tranché la gorge, Isaac n’a pas fait les choses à moitié. Pendant qu’ils mouraient lentement, il leur a tailladé le visage, cisaillé les oreilles. Il leur a coupé la langue et arraché plusieurs dents en utilisant, présume le médecin légiste, une tenaille. Comme celle qui figure sur le ticket de caisse.
Commenter  J’apprécie          10
Handel a vécu à Upton Farm depuis sa naissance. A douze ans, il avait déjà attiré l’attention des autorités scolaires par son comportement renfermé et ses éclats bizarres. Tout le monde le savait perturbé et cependant, de toute évidence, ni ses professeurs, ni les services sociaux, ni ses parents ne se sont rendu compte qu’il était dangereux. Avant qu’il ne soit trop tard.
Commenter  J’apprécie          00
Elle descend, comme une pierre, elle descend, descend dans le noir. C’est de cette façon que son père et sa mère sont morts, il y a près de quatre ans. Sauf qu’ils sont probablement tombés la tête la première. Personne ne sait pendant combien de temps ils ont gardé conscience.
Commenter  J’apprécie          00
A plus de quarante-cinq mètres sous la surface – une profondeur inimaginable, l’équivalent d’une tour de douze étages –, dans l’eau stagnante, au cœur des plus noires ténèbres, la paroi rocheuse est percée d’un trou que rien n’indique et que personne ne connaît. Il ne figure sur aucun plan des carrières, on ne peut le retrouver qu’en faisant appel à sa mémoire et à son instinct. Il mène à un passage qui s’enfonce sur trois mètres dans la roche puis fait un coude vers le haut – sorte de trou de sonde naturel rempli d’eau. Large d’un mètre, le tube monte de quarante-six mètres à la verticale et débouche sur des grottes pour lesquelles il n’existe pas d’autre accès. En partie naturelles, en partie creusées par les Romains, ces grottes sont instables, et impénétrables – excepté par cette entrée secrète. Un plongeur qui s’est engagé dans cette cheminée ne peut prendre que deux directions : vers le haut ou vers le bas. Elle est trop étroite pour qu’on change d’avis et qu’on fasse demi-tour après un saut de carpe : une fois qu’on a décidé de l’emprunter, on ne peut plus revenir en arrière. Etant donné l’énorme pression de l’eau, il faut avoir beaucoup d’expérience pour faire cette ascension en relative sécurité. (...)
Il n’y a qu’une seule autre personne au monde qui connaît cet endroit, une seule autre personne assez expérimentée pour y pénétrer. Cet homme est parti depuis longtemps et Flea n’a aucune idée de l’endroit où il se trouve. Il ne livrera pas le secret, elle en est sûre. Il faisait partie des gens de l’ombre – de ceux qui vivent dans la mauvaise partie du pays – et il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il ne soit pas resté dans le coin. Il est peut-être mort. Flea est revenue plusieurs fois s’en assurer : l’endroit est abandonné depuis des mois. Elle est seule.
Commenter  J’apprécie          00
Isaac Handel est le type à la coupe au bol qui a alerté AJ sur ce que Moses faisait avec une cuillère dans le réfectoire au petit déjeuner. Jusqu’à hier matin, jour où il est sorti pour être affecté dans un foyer d’accueil, il a passé toute sa vie adulte dans l’établissement psychiatrique de haute sécurité Beechway. Il venait d’un centre de détention pour mineurs quand il a été admis en soins intensifs, sept ans avant l’arrivée d’AJ, et selon les témoignages sur cette période, il n’a pas été un malade des plus faciles.
C’était un jeune homme de dix-huit ans. Gras, perdu et souffrant d’acné. Il empestait : partout où il allait, il traînait avec lui une odeur épouvantable. Il s’obstinait aussi à porter au creux de ses bras deux espèces de poupées qu’il appelait ses « poppets », des choses répugnantes qui puaient autant que lui. Il refusait de s’en séparer ne serait-ce qu’un instant.
La puanteur s’aggravant, le personnel dut recourir à des tactiques physiques pour contraindre Isaac à se laver. Trois aides-soignants l’emmenèrent sous la douche et parvinrent à le déshabiller. Mais quand ils voulurent s’emparer de ses poppets, il récompensa les employés de leurs efforts en les aspergeant généreusement d’urine. Après cette tentative, plus personne n’essaya jamais de les lui prendre.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mo Hayder Voir plus

Quiz Voir plus

Birdman

En quelle période se passe l’enquête ?

Printemps
Été
Automne
Hiver

15 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Birdman de Mo HayderCréer un quiz sur cet auteur

{* *}