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Critiques de Mo Hayder (864)
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Birdman

Nous entrons dans un univers très sombre, celui que nous décrit Mo Hayder est fait d'obsessions sexuels, de fantasmes sanglants et morbides. De descriptions cliniques très pointues. L'enquête est menée par l'inspecteur Jack Caffery, Il souffre du traumatisme de la perte de son frère : disparu ou kidnappé par un pédophile. Il est dans une liaison 'trouble' avec Veronica qui va se terminer brutalement.L'écriture tient en haleine, l'histoire rebondit sans fausse note ou de présence d'artifice. Même dans les dernières lignes, le profil psychologique de Jack Caffery évolue.... Saga à suivre
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L'homme du soir

Le petit Rory Peach, 8 ans a disparu de chez lui. Il a été enlevé par un homme qui les a séquestrés lui et ses parents dans leur maison. Alek, le père a été grièvement blessé à la nuque et Carmel, la mère a simplement été enfermée dans un placard, d’où elle n’a rien vu ni entendu.



L’inspecteur Principal de la police de Londres, John Caffery vit une histoire tumultueuse avec Rebecca depuis qu’il l’a sauvée des griffes d’un violeur. Chacun a une histoire compliquée, Rebecca parce qu’elle ne se souvient plus de ce qui lui est arrivé et John parce qu’il n’a jamais pu se résoudre à la disparition de son frère Ewan 25 ans auparavant. 25 ans qu’il cherche à trouver des indices pouvant le conduire au meurtrier de son frère dont le corps n’a jamais été découvert.



Bénédicte, Hal et Josh Church viennent d’emménager près du parc dans lequel Rory a disparu. Ils ont été entendus par la police. Josh, comme beaucoup d’autres enfants parlent du Troll qui mange les enfants. Des histoires certes d’enfants, mais la vérité ne sort-elle parfois de leur bouche ?



Encore un petit bijou du genre, Mo Hayder nous gâte une fois de plus avec ses histoires horribles à peine imaginables. Caffery déjà héros central d’autres romans nous devient de plus en plus familier, on partage sa douleur relative à la disparition de son frère et toutes les nouvelles affaires ayant en toile de fond des disparitions d’enfant le rendent de plus en plus imprévisible, s’impliquant au-delà de la normale.



Les motivations du kidnappeur sont très survolées et très obscures, mais parfois il suffit de dire de quelqu’un qu’il est complètement malade pour comprendre tout l’étendue de la signification de ce mot.



Une fois encore, Mo Hayder décrit sans aucune retenue, pudeur ou délicatesse la cruauté des scènes qu’elle nous distille et c’est donc une lecture destinée à un lectorat ayant un goût prononcé pour ce type de lecture, et le cœur bien accroché. Les mots sont crus, les situations aussi, l’horreur est à votre porte. A vous de la laisser entrer ou pas. Le troll n’est pas qu’une histoire inventée par les enfants pour se faire peur, c’est aussi une histoire inventée par un malade mental déséquilibré bon pour l’enfermement à vie.
Lien : http://evenusia.canalblog.co..
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Tokyo

Quel calvaire ce livre

Je suis bien heureuse de l'avoir terminé............

Cette histoire est d'une noirceur incroyable....tout y est glauque

Les personnages....cette maison abandonnée dans Tokyo....ces yakuzas diaboliques et dangereux........ce secret .......

Je me suis forcée à le lire assez vite car je voulais me débarrasser de ce livre

Dérangeant.........triste..........

Impression de manquer d'air .....de plonger dans l'irréversible.........

Horrible........

Mon premier livre de cette auteure........

J'appréhende de lire les 2 autres que j'ai pris ( skin et rituel)
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Birdman

Birdman a un parfum de Patricia Cornwell. La surabondance de détails techniques, d'autopsie, les dialogues inutiles, les nombreux non-dits qui sont supposés mettre en appétit, tout cela me rappelle Cornwell (et pas ses meilleurs traits).



Côté positif, le caractère anglais est bien rendu, bien affirmé du moins dans la première grosse moitié . A certains moments (trop rares à mon goût), je retrouve l'atmosphère d'un commissariat anglais, style Suspect n°1 avec l'incomparable Helen Mirren. Et là, je kiffe. L'influence de la politique, via les demandes "politiquement correctes" qui visent à ne pas stigmatiser une communauté, opposées au racisme primaire de certains policiers donne pas mal de relief. On garde aussi le sentiment que Mo Hayder va approfondir les personnages et leurs côtés obscurs.



Mais... certains raccourcis sont perturbants. Si je prends, par exemple, le chapitre 19 , on n'y croit pas une seconde. Pas tant sur le fond, que pour la forme choisie. Et c'est là que l'on mesure le chemin parcouru par le polar/thriller depuis 2000. Car j'ai la certitude que l'on n'écrirait plus un tel chapitre de la même manière. Il en va de même pour certains chapitres, notamment sur le passé de Jack Caffery, lesquels auraient mérité un meilleur traitement, car le sujet est fort et se prêtait à une mise en situation plus dense. le fait que ces événements soient racontés presque de manière détachée ne me semble pas adéquat.



Même s'il faut se replacer dans l'époque, et se dire qu'en 2000, Birdman a pu choquer et susciter une certaine fascination, j'ai trouvé que le récit multipliait les approximations et les raccourcis trop faciles pour susciter une émotion, ou un intérêt. A force de trop étaler les horreurs, on ne suscite plus aucun émoi.



Au final, il y a beaucoup de chouettes idées. Mais elles s'imbriquent maladroitement les unes dans les autres. J'ai ressenti un manque de cohérence, de fluidité dans l'intrigue, mal découpée avec les chapitres de flashback. Mo Hayder penche vers l'horreur ou le malsain davantage que dans le thriller. Je ne pense pas qu'il soit suffisant de prendre une pathologie rare, ou de dépeindre crûment des comportements glauques et malsains pour créer du suspense. Je n'ai pas tremblé, je n'ai pas tourné les pages avec angoisse. La comparaison avec Cornwell prend vraiment toute sa substance, àmha. Niveau écriture, l'usage du passé simple m'a gêné. Cela ne tonifie pas le récit. Au contraire. Les chapitres de flashback auraient gagné en punch s'ils avaient été écrits en "je", au présent de l'indicatif, comme si le lecteur partageait les pensées du tueur. Le final est assez confus.



Deux étoiles, c'est sans doute un peu strict. Relirais-je du Mo Hayder? Peut-être, mais pas tout de suite.
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Rituel

Roman policier, roman noir, oui bien sur mais surtout roman sanglant.

Est il indispensable de montrer autant d'hémoglobine ?

Ce livre est il un descriptif d'une face cachée et obscure encore existante en Afrique ?

Ce livre nous montre t'il, les dessous de l'exploitation des superstitions des traditions liées à des croyances ancestrales avec au bout de tout ça, le fric pour certains, la mort pour d'autres ?

Dans toute son horreur, c'est encore l'inquisition, nous nous trouvons ramener des siècles en arrière, l'Afrique a encore un long chemin à parcourir pour échapper à tous ces démons.

L'Afrique prend son temps, pourquoi pas ?

Nos ancêtres sont aussi passés par ces chemins de torture, de superstition, nous nous en sommes sortis, alors bonne route à ce continent, mais pressez vous un peu car vous nous rappelez des horreurs similaires que l'on souhaiterait oublier.

Roman avec un style qui m'est apparu comme chirurgical. On ne peut pas s'attacher à un patient, il faut garder de la retenue car nous souhaitons survivre à sa disparition.

Alors nous restons à distance des personnages, ils sont certes sympathiques, mais nous ne serons que voisins, nous ne deviendrons pas leurs amis ou leurs confidents.

Dommage car une belle histoire aurait pu commencer, mais nous restons sur le bord de la route et laissons chacun avec ses fantômes.

Dommage c'est une rencontre ratée qui laisse un sentiment de frustration.

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Tokyo

Comment noter un ovni pareil ?

C'est très bien écrit, ça, rien à redire. Ce n'est pas un page turner, pourtant il provoque un vrai désir d'en savoir plus. L'alternance entre les chapitres sur la Chine du passé et le Japon actuel nous menant peu à peu vers l’explication de tout ce qui nous échappait est très dynamique et intéressante... Pourtant...

Le thème est assez "particulier" et je comprends pourquoi certains amis masculins m'avaient dit avoir été dérangés voire horrifiés par ce livre. En un sens il y a une certaine beauté là dedans avec un côté très esthétique du charnel "aliéné"... mais effectivement, "dérangeant" peut être le mot.

En bref, c'est un bon bouquin, car bien mené, original, unique etc. Mais dans la catégorie primé Polar SNCF je préfère largement "Avant d'aller dormir" de S. J. Watson (Ça n'a rien à voir on est d'accord, mais je trouve ce dernier bien plus abordable même s'il est moins riche).
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Tokyo

J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. Il me semblait qu'il était un peu lent à démarrer. Cependant, maintenant que je l'ai terminé, je pense que ce que je trouvais lent était nécessaire. L'auteur prend quelque peu son temps, au début, mais cela permet au lecteur de découvrir Gray. Sous son air perdu, malgré la façon pitoyable dont on l'a élevée, la jeune fille brave la vie, et veut désespérément croire en elle-même. Elle fléchit, mais ne se brise pas. Parfois, elle se fourvoie, baisse sa garde, tente de prendre une autre direction... Outre le charisme de Gray, c'est un personnage cohérent. Persévérante, passionnée, et attachante, elle forcera l'admiration du lecteur. Ce n'est vraiment qu'à la fin qu'on comprend toute l'importance de sa quête, et de cette phrase qu'elle répète sans cesse, à laquelle elle se raccroche comme si son équilibre mental en dépendait.

[...]

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Tokyo

« Tokyo me hante »











Je ne l'ai pas fini, ce roman. Il me reste à découvrir le dénouement, quelques pages. Je n'ai pas envie de le finir, de le quitter et pourtant là, tout de suite, je meurs d'envie d'aller le chercher...





Alors je fais diversion et je vous en parle.







Moi qui n'avais aucune attirance particulière pour le Japon, je suis en train de connaître la même fascination que l'héroïne, une jeune femme anglaise, décalée, différente, et forcément solitaire.

Elle a une obsession qui paraît si étrange et macabre qu'elle fait peur, qu'on la dit malsaine et folle. Adolescente, elle est tombée sur un livre qui évoquait l'invasion de la Chine par les troupes japonaises en 1937, et particulièrement le martyre de Nankin et de ses habitants, et d'un film montrant une scène d'une horreur telle qu'elle reste sans nom... Un homme, au Japon, possèderait une copie de ce film... Il faut qu'elle le voie, il faut qu'elle sache quel est ce degré ultime de la cruauté humaine.





Quand on fait la connaissance de cette jeune femme, elle est déjà au Japon, à Tokyo où vit cet homme, un vieux professeur chinois. Quand elle l'aura rencontré, il nous livrera ses mémoires, à nous mais pas elle (pas encore, il ne peut pas) : le journal qu'il a tenu pendant ces quelques jours à Nankin en 1937... Elle, elle est obligée de patienter, de s'installer dans cette ville qui se refuse, qui cache ses secrets derrière ses mètres de verre, obligée d'y faire d'autres rencontres......







Il faut que je m'arrête. Ce serait tellement dommage que j'en dise trop, tant le suspense dans ce roman est d'une rare intensité. Il est progressif et ne cesse de croître, au point que je vous écrive parce que cette histoire m'obsède et que je n'en peux plus d'imaginer la fin! Comme l'héroïne, je la pressens et, comme elle, je suis terrifiée... Les fils du passé et du présent, de l'Histoire et de l'histoire sont en train de se rejoindre...







Ce n'est pas un polar au sens courant du terme, ou plutôt c'est plus qu'un polar.

C'est aussi un roman profondément troublant et subtil, poétique, lyrique. Il a sur moi l'influence fascinante qu'ont les mythes mêmes qu'il raconte, ceux anciens et modernes du Japon et de la Chine.





Bref, je suis sous influence...



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Tokyo

Je peux déjà remercier l'autrice de m'avoir fait découvrir une histoire terrible mais véridique, ce qui m'a lancé sur des recherches sur le sujet.

Ce livre possède véritablement l'empreinte de Mo Hayder, cette espèce de perversion constante, de sexualité violente, de macabre sous-jacent. Chacun de ses livres en est marqué, celui-ci est loin de faire exception. J'ai dévoré ce roman, qui m'a plongé dans un univers sombre et particulier. Je ne peux pas dire avoir adoré ma lecture, encore moins les personnages ou leur univers, mais j'ai été happée par l'ambiance et l'intrigue en générale. Les moments liés à l'histoire sont ceux qui m'ont le plus intéressée, et qui m'ont donc menée à faire ces recherches personnelles.

Pour l'intrigue en elle-même ainsi que les personnages, tout n'est pas parfait mais on ne demande pas à ce que ce soit le cas. Le tout fonctionne, et permet d'entraîner le lecteur dans cet univers macabre et violent. Le style en lui-même fonctionne parfaitement avec tout le reste.

En somme ce fut une très bonne lecture, avec quelques défauts mais rien de bien affligeant. Il faut cependant s'accrocher, pour faire face à la violence du tout.
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Tokyo

Quel livre!!!! Je l'ai adoré, dévoré.

J'ai aimé être happée, privée d'air, plongée dans cette intrigue compliquée. J'ai perdu la rose des vents! Tous mes repères ont éclaté. Bon sang! A la fin du livre, de l'histoire, je me suis dit ouf, j'ai survécu. Quel vertige, que ce fut bon :)



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Skin

Un rituel chasse l'autre... Alors que l'affaire du trafic de membres humains à tendance vaudoue est encore dans toutes les mémoires, on déplore des victimes d'un nouveau genre. Écorchées. Dépecées. On ne coupe plus, on épluche...

Seul contre tous, le commissaire Jack Caffery croit encore y voir l'empreinte du Tokoloshe, ce minuscule démon africain, mi-animal mi-humain, pervers et insaisissable...



C'est un plaisir de retrouver Jack Caffery et également Fléa Marley la plongeuse, aussi torturée l'un que l'autre, essaye malgré leurs blessures de résoudre les enquêtes qui doivent résoudre.



Un rythme de fou comme je les aime, l'autrice passe à un personnage à l'autre, sur 74 chapitres assez court, j'aime cette manière e de construire un récit, cela induit de l'addiction et surtout énormément de suspens.



Tueurs en série, faux semblants et légendes macabres sont les maitres mots de ce tome.



Fléa est plus au centre du livre avec peu d'interactions avec Jack sauf vers la fin, elle est dans une situation inextricable avec son frère, Tom, et cela donne énormément de l'attrait à l'histoire, je me suis demandé est-ce qu'elle va s'en sortir ?



J'aime beaucoup cette série, car elle lie les enquêtes et deux personnages extrêmement perturbés, qu'à un moment donné, ils sont face à un choix qui risque de mettre fin à leur carrière, passer de l'autre côté, la face sombre de chaque être humain, mais je comprends que leurs failles jouent un rôle prédominant, c'est vraiment ce qui est extrêmement intéressant dans cette sage.



Évidemment quand on renferme un tel récit, on a envie qu'une chose, lire le suivant.
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Birdman

La découverte de cinq cadavres féminins mutilés dans un terrain vague à Greenwich va amener Jack Caffery, inspecteur principal au SRES (Service Régional des Enquêtes Sensibles) sur la piste d’un psychopathe qui cède a des pulsions sexuelles pour le moins morbides.



Pour un premier roman, l’histoire (au rythme soutenu) est plutôt bien structurée. L’intrigue se déroule dans un univers sombre, sordide et dérangeant dans lequel la nature humaine est révélée dans ses pires déviances (le tueur, qu’on suit dans bon nombre de chapitres) mais aussi dans les souffrances qui construisent un individu (l’inspecteur Caffery au passé consternant). Donc, intéressant pour la psychologie des personnages.



Après la première moitié du livre on croit en avoir fini avec un meurtrier à l’esprit particulièrement tordu mais l’intrigue se poursuit... allant encore un peu plus loin dans l’horreur... (avec des descriptions parfois très détaillées de la violence, donc âmes sensibles... etc.).

Tout n’est pas parfait, les dialogues manquent parfois de naturel, il y a un peu trop d’étalage de termes médicaux ainsi que de l’ostentation dans le gore, mais j’ai globalement bien apprécié cette toute première enquête de Jack Caffery.
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Tokyo

! 6 étoiles !

Double plongée, dans la Chine de 1937 et dans le Tokyo des années 90. Double plongée, dans les horreurs de la guerre et la peur qu'inspirent les yakuzas, les mafieux japonais.

Un polar actuel, mais qui prend sa source dans un épisode historique peu connu (du moins en ce qui me concerne), l'invasion de la Chine par le Japon en 1937. Et une intrigue aussi haletante qu'insoutenable : une jeune américaine, en 1990, s'est mise en tête de retrouver un vieux film disparu pouvant attester des actes de cruauté commis par les militaires japonais lors de la prise de Nankin, en 1937. Et, tout particulièrement, un acte d'une cruauté absolue. Un acte commis sur les femmes et qui ferait presque passer le « simple » viol pour un banal désagrément.

Autant dire qu'on est, à de nombreuses reprises, à la limite du supportable. Et, quand ce n'est pas le cas, l'ambiance n'est quand même pas franchement légère : « A l'époque, le kasutori était le seul substitut au saké qu'on pût trouver à Tokyo – le troisième verre, paraît-il, rendait aveugle, mais quelle importance ? A quoi bon s'en inquiéter quand tout le monde mourait ? »

Suspens terrifiant, donc, à ne pas mettre entre toutes les mains…

A noter que cet épisode historique du massacre de Nankin est toujours l'objet de révisionnisme (ou négationnisme) de la part du Japon.
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Birdman

Voilà un livre très violent émotionnellement. Il’sort Des sentiers battus avec une thématique, comment dire, presque interdits, tabou, tellement elle est dérangeante.

La force de l’auteure, ne pas être tombée dans l’exageration Et le gore en écrivant sur cette thématique. je n avais jamais lu un tel’livre.

S il’possede Des petits détails qui ne m’ont Pas plu , que ce soit au niveau de la construction ouboarfois de l écriture, je reste malgré tout scotchée suite à cette lecture qui m’a tenu en haleine tout l’apres Midi et le soir. Quelle claque monumentale!

Je ne peux pas dire que c est un coup de cœur car il’yb a Des trucs dérangeants voire peut être inutiles selon moi mais je le répète ça reste une sacré claque et une sacré surprise.

Ce livre est à l’inverse de ce que j apprécié d habitude car je suis plutôt adepte des thrillers classiques mais là je suis bluffée, dérangée, dégoûtée surtout et pourtant j étais incapable de stopper.

J ai forcément envie de découvrir la suite des aventures de jack Caffery mais en même temps, je pense qu il va me falloir un peu de temps avant de pouvoir lire un autre livre de l auteure ... il faut le temps d oublier à quel’point C est noir, enfin si on peut oublier!
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Fétiches

Mo Hayder est toujours aussi puissante.

Ce "Fétiches" là, il vous colle à la peau, il ne vous lâche plus jusqu'à ce que vous en ayez fini avec lui, et même là, une fois le livre terminé et refermé, il perdure et vous hante.

Mo a le don de nous faire peur, car qu'y-a-t'il de plus effrayant qu'un psychopathe relâché dans la nature alors qu'il est encore apparemment capable du pire ?

Pour moi, rien n'est plus effrayant que ça. Savoir que le mal à l'état pur se promène en toute liberté, près à refaire parler de lui.

L'histoire : AJ est responsable de sécurité dans un hôpital psy à Beechway, Angleterre.

Dans cet hôpital, une légende terrifie les patients, dont 2 sont morts dans des circonstances étranges : une nurse naine viendrait la nuit s'asseoir sur la poitrine des patients afin de les faire mourir, tel un incube.

Et puis le drame éclate : l'administration vient d'autoriser la libération d'un dangereux psychopathe, Isaac Handel, qui, adolescent, a tué ses parents dans des circonstances atroces.

En parallèle, notre cher lieutenant Caffery peine toujours avec l'enquête précédente (voir Proies de la même auteure).

AJ, inquiet et pressentant que la libération de Handel va entrainer des problèmes, contacte Caffery et lui met la puce à l'oreille.

Caffery saute sur l'occasion de se changer les idées avec cette nouvelle enquête. Il part à la recherche de Handel, disparu de la circulation depuis sa sortie.

Du grand Mo Hayder, un suspens intolérable, une montée progressive vers l'horreur, une proximité avec les protagonistes qui vous les rend tangibles et attachants. Tout y est. Un régal pour les amateurs du genre.

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Tokyo

Grey est une jeune anglaise perturbée et angoissée qui cache un lourd passé.

Dans les années 90, elle débarque à Tokyo pour y rencontrer un enseignant de sociologie, Shi Chongming. Elle vient d’Europe pour lui demander de visionner un film, qui serait en sa possession, montrant un événement important de la guerre sino-japonaise et en particulier de la prise de Nankin, film qui est devenu indispensable à la survie psychologique de la jeune fille et dont elle a trouvé trace lors de ces nombreuses recherches sur cette période de l’histoire.

Au départ, le lecteur ne sait rien des raisons qui la pousse à harceler le professeur, ni du passé de la jeune fille. On apprend simplement au fil de la lecture qu’elle est considérée comme « folle », qu’elle a été longuement hospitalisée dans un service psychiatrique, que même ses parents ne la croient pas, lorsqu’elle a déclaré qu’elle avait commis cet « acte ignoble » qu’on lui reproche, par ignorance…

Le lecteur n’apprendra qu’à la fin de quoi il s’agit. Bien sûr, de nombreux indices seront semés sur sa route. Grey a été élevée par des parents aimants qui désiraient avant tout la protéger de tout et l’ont donc maintenue dans l’ignorance. Aussi lorsqu’elle a mis la main sur un petit livre orange racontant les événements de Nankin, elle est devenue une adepte de cette période historique…et c’est par hasard qu’elle a trouvé mention du professeur et du film prouvant le déroulement des événements. Seul ce film prouverait qu’elle n’est pas « folle » et qu’elle dit vrai.



En attendant, on suit Grey dans les rues de Tokyo, sans un sou en poche car elle a juste eu de quoi payer son voyage. Dans un parc, elle rencontre Jason, un jeune américain qui est étrangement attiré par cette jeune fille mutique qu’il va surnommer « phénomène » et lui proposer de l’héberger « chez lui » dans une mystérieuse maison délabrée et fantomatique où la moitié des pièces sont inaccessibles et même carrément interdites d’accès.

Elle va finir par y aller, morte de fatigue et de faim et par travailler dans un club d’hôtesse où l’argent coule à flot et où Mama Strawberry l’accueille sans poser aucune question…

C’est alors que Shi Chongming, qu’elle a revu plusieurs fois entre temps, lui propose un étrange et dangereux marché : lui montrer le film en échange de quelque chose qu’elle doit récupérer pour lui chez Fuyuki , le patron de la mafia de Tokyo, un vieux chef yakusa, surveillé en permanence par sa terrible et gigantesque nurse, sur laquelle beaucoup de rumeurs circulent…

En parallèle de l’histoire de Grey, le professeur de sociologie se remet à lire le journal qu’il écrivit de mars à décembre 1937 alors qu’il habitait Nankin en Chine et que les Japonais envahissaient la ville et perpétraient des horreurs si terribles qu’elles ont été effacées des manuels scolaires, tant les générations futures en ont eu honte…



Un thriller haletant…qui démarre par un prologue saisissant où un personnage inconnu poursuit un soldat japonais pour lui prendre sa caméra. Très vite on comprend qu’il s’agit de Shi Chongming...

Pour une critique complète rendez-vous sur mon blog...


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Viscères

Vous aimez avoir peur ? Sursauter au moindre bruit ? Alors les romans de Mo Hayder sont fait pour vous. En tout cas, pour ma part, ça ne change pas, j'aime toujours autant !



J'ai découvert Mo Hayder avec Tokyo il y a de ça presque 10 ans, et encore aujourd'hui, il reste mon gros coup de cœur littéraire tout genre confondu. Grâce à ce bouquin, j'ai renoué avec les polars et, de façon plus générale, avec la lecture. J'ai donc fini par acheter tous ses livres en collection Pocket, et je suis maintenant toute contente d'avoir ajouté Viscères à ma bibliothèque. Vous l'aurez compris, je ne me suis pas encore lassé de Mo Hayder.



L'inspecteur Jack Caffery nous revient ici avec une nouvelle enquête des plus insolite: Retrouver les propriétaires d'un chien auquel on a accroché un appel au secours à son collier. Bref, de nouveau, et vous le comprendrez vite, l'auteur nous replonge dans l'horreur.



Alors que j'étais seule, en pleine campagne, dans une petite maisonnette alors qu'il pleuvait à grosses gouttes, je me suis mis dans la tête de lire Viscères. Quelle riche idée ! Du sang, de l'horreur, du gore, du suspense, tous les ingrédients étaient là pour me rendre complètement paranoïaque. Parce que oui, Mo Hayder ne fait pas dans la dentelle. Armée de sa plume incisive, elle vous invite à sa suite dans des histoires plus épouvantables les unes que les autres. Des histoires à vous faire froid dans le dos et à vous en empêcher de dormir ! Et cette enquête ne déroge pas à la règle.

Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un coup de cœur. Ni jusqu'à assurer qu'elle n'a jamais rien fait de mieux, parce que non, ce n'est pas le cas. Mais c'est un bon roman. Entraînant et angoissant, comme je les aime.

Et cette fin ! Cette fin ! J'ai eu pas mal de difficultés à m'en remettre et j'attend avec une énorme impatience les aventures de Jack Caffery !
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Rituel

Le Sergent « Flea » Marley, chef de plongeuse de la police trouve une main sectionnée posée sur la vase dans le port de Bristol, Jack Caffery muté depuis peu à Bristol trouve une seconde main tranchée net sous un restaurant tenu par un Africain près du port de Bristol. Deux mains et pas de cadavres, mais « l’amputation d’une main ne transforme pas nécessairement le corps humain concerné en cadavre »…



Ce troisième opus est écrit sept ans après « Treatment/l’homme du soir », le style en est un peu différent. Nous retrouvons Jack (qui ‘a pris que deux ans depuis le volume précédent). Nous faisons face à une nouvelle inspectrice de surnom Flea, Phoebe Marley. Elle est traumatisée par la mort de ses parents, enquête non résolue. Tous les deux morts lors d’une plongée à Boesmangat (Une grotte immergée sud-africaine de la province Cap-du-Nord, profonde de 270 mètres environ) Elle tente de s’adonner à des hallucinogènes et des psychotropes pour correspondre avec sa mère.



Quant à Jack, il a 37 ans, il a quitté Londres il y a 3 mois, et a également quitté Rebecca (la rescapée de Birdman). Il à des relations avec des prostitués et non des relations suivies (Keelie). Il semble avoir fait le deuil de la disparition de son frère Ewan (rien de moins sûr), car il recherche des renseignements via un nouveau personnage « Le marcheur ». Il échange des réponses à ses questions contre des bulbes de plantes. Le marcheur est sorti de prison suite à la torture d’un pédophile ( il racontera à Jack en détail le supplice infligé).



Ce troisième opus de Jack, met en scène de nouveaux personnages. Ils viennent contrebalancer la présence jusque là omniprésente de Jack dans les volumes précédents. Mais nous perdons un peu dans l’action. Une complicité se met en place progressivement entre Jack et Flea.



Pour moi l’intérêt a remonté tout d’un coup, lorsque j’ai commencé à chercher sur la toile « sacrifice Muti », « libogaïne », « psilocybes » et j’ai découvert que les enquêtes étaient de Jack et Flea étaient basés sur des évènements réels. Adam dont il est fait mention par Flea. Ainsi que les sacrifices rituels, et humains surtout effectués sur de jeunes enfants.



« Adam » was the name given to a young Nigerian boy whose torso was discovered in the River Thames, London on 21 September 2001. He is believed to have been between the ages of four and seven. The murder is believed to be linked to a ritual killing. Despite the use of forensic science, the Metropolitan Police Service have not caught the killer. Wikipedia



Après recherche sur la toile, « Muti » signifie dans la langue zoulou « médecine », mais une médecine de sorcier à base de cadavres et réclamant pour une grande puissance des sacrifices d’enfants. Pour ces sorciers les parties de corps humains sont douées de nombreuses propriétés : les parties génitales auraient le pouvoir d’accroître la virilité ou la fertilité ; les yeux d’un enfant donneraient une vue perçante ; la graisse de l’estomac garantirait de bonnes récoltes….





J’ai trouvé ce troisième opus un peu moins sanglant que les précédents. Mais par contre la thématique des meurtres rituels, de la médecine à base de sacrifices et de tokoloshe donne une dimension passionnante à ce roman. De plus l’apparition de nouveaux personnage Flea Marley la nageuse de la police, l’énigmatique Marcheur donne un roman moins centré sur l’unique présence de Jack.
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Viscères

Viscères, Opus #7 , Mo Hayder ce petit bout de femme a l'air angélique a encore frappé. Cet opus commence à fond, dès les premiers chapitres la tension s'installe avec cette petite fille de 5 ans qui rencontre un homme avec une barbe noire et un chien prénommé Ourse, et, et, ... les parents s'affolent de cette rencontre. "Amy a cinq ans et jamais pendant ces cinq années elle n'a vu maman faire ça". Mais c'est juste pour donner le ton.



Jack la quarantaine , séduisant migraineux, insomniaque. Il a arrêté de fumer ses cigarettes roulées et vient de passer à la cigarette électronique. Jack se rend à une commémoration en souvenir de Misty Kitson ("Skin"), bien de pénibles souvenirs remontent à la surface et des aigreurs. Surtout la disparition ou le meurtre de son frère par un voisin pédophile, affaire non élucidée. Il ré ouvre le dossier, prend des congés et reprend l'enquête depuis le début avec l'aide du mystérieux marcheur.





"Il secoue la tête, découragé. Sa bonne humeur s’est enfuie. Il devrait peut-être simplement ouvrir la bouteille de whisky pur malt posée sur le comptoir et se mettre à picoler à 9 heures du matin. Le chemin qui, quelques minutes plus tôt, lui paraissait un peu plus facile à parcourir s’étire soudain de nouveau à l’infini"



Le marcheur, un vagabond personnage torturé par la mort de sa fille sous les mains d'un pédophile passe un marché avec Jack. Comme deux compères, un vagabond presque omniscient, l'autre perdu à la recherche de la vérité.



L'histoire, bien que comportant quelques viscères dégoulinants est moins gore que le titre français. Pourquoi ne pas garder le titre original ??? Mais le déroulement de ces viscères plonge dans la confusion, on part avec des convictions, des suspicions mais peu à peu tous les repères s'écroulent. Impossible de se détacher du livre, la tension monte de page en page jusqu'à une conclusion assez éprouvante.



Un superbe cru, bien saignant que Viscère. Implacable ... La vie de Jack va basculer encore, sa culpabilité le dévorer. Et ce n'est que le début d'un nouveau tourment.



"Quelle est la bonne décision ? Qu’est-ce qui définit ce qui est bien, ce qui est mal ? Jusqu’où peut-on descendre dans la liste des Et si jamais ? Il n’en sait rien. Finalement, le vainqueur est Jack le dingue."



Si c'est le premier thriller de la série que vous avez en main, plein de petites références sont faites aux précédents épisodes de la série Jack Caffery: "Birdman", "Skin", "Proies"....



Merci a Masse critique pour ce moment d'effroi
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Viscères

Oliver Anchor-Ferrers, son épouse Matilda et leur fille Lucia prennent quelques jours de repos dans leur maison du Somerset. Une maison isolée, que la famille adorait mais qui leur rappelle depuis plusieurs années de pénibles souvenirs... Précisément depuis que deux jeunes gens ont été retrouvés horriblement assassinés dans le bois voisin. Alors lorsque Matilda découvre des viscères artistiquement accrochés aux arbres, ses angoisses rejaillissent et la terreur reprend...

Mais en fait, Viscères, c'est l'histoire de Jack Caffery, un enquêteur de la Crim' qui cherche désespérément son frère Ewan, disparu depuis plus de vingt ans, victime d'un réseau de pédophiles... A moins que ce livre ne soit l'histoire d'Amy, une petite fille de cinq ans, qui a trouvé une petite chienne prénommée Ourse...



Vous l'aurez compris, le dernier ouvrage de Mo Hayder n'est pas ce qu'il paraît et recèle bien des surprises. De bonnes, de très bonnes surprises même, offertes avec élégance et talent.

L'histoire – moins gore que le titre français et la couverture ne le laissent présager –, est habilement ficelée et contient suffisamment d'angoisse pour nous faire hésiter à éteindre la lumière, sans pour autant tomber dans la terreur pure. Les personnages sont bien campés et le lecteur apprendra, couche d'oignon après couche d'oignon, ce que chacun d'eux cache de secrets et de mensonges. Quant au style, c'est peu dire que Mo Hayder possède un savoir-faire sur le sujet : le mot juste, le verbe habile, le chapitre au cordeau... Bref, une histoire palpitante dans une forme totalement maîtrisée.

Tokyo, du même auteur, m'avait déjà bluffée. Avec Viscères, Mo Hayder vient de rentrer dans mon palmarès des auteurs à suivre.



Un grand merci aux Presses de la Cité et à Babelio pour l'envoi de ce livre !
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