C'est quoi ce livre ?
Un poème.
Un hommage, une ode à Loubna.
Une réponse à l'humanité, pas à la folie.
L'expression d'une souffrance, mais aussi d'une résilience - par l'amour.
Amour, humanité, foi, je crois que tout est là.
J'espère qu'il fera du bien à tout le monde.
Mon souhait est de réconforter tous les coeurs.
On ne répond pas à une injustice par une autre injustice, ça n'a aucun sens. On peut être complètement perdu, paumé, mais ça ne justifiera jamais le pire, ni même la haine.
Loubna,
Amour de ma vie,
Jusqu'à mon dernier souffle,
Tu seras dans mon esprit.
Et si je n'avais pas vécu ce qui s'est passé
Et si on ne m'avait jamais offert de tribune
Et si on ne m'avait jamais donné l'occasion de m'exprimer,
Tu n'aurais jamais entendu ce que j'ai à dire.
Moi, conducteur de métro,
j'aurais été un de ces musulmans parmi tant d'autres,
Que tu n'entends pas,
Que tu ne vois pas,
Mais qui sont si nombreux.
Ainsi les musulmans allaient au paradis, mais pas les autres ? Donc des incroyants, des personnes gentilles, comme mes institutrices, étaient vouées à l'enfer ? Je ne comprenais pas. Et, de fait, je ne comprends toujours pas.
L'amour, c'est le fruit d'un travail, mais oui. Et ça s'entretient, comme la foi.
La faculté de réflexion est un don de Dieu. Il faut s'en servir, il faut l'honorer. Tant de gens ont développé des idées intéressantes qui ont fait avancer l'humanité, c'est un miracle divin. Balayer cela d'un revers de main pour la simple raison que ce n'est pas islamique, c'est vraiment manquer de respect au reste de l'humanité et passer à coté de plein de belles choses.
Agissons avec le cœur et la raison ! Tuer ou faire la guerre n’a rien de spirituel ou de transcendant. Cela relève plutôt des relations entre les hommes, et concerne des territoires que l’on protège ou envahit. La victoire militaire est-elle une victoire pour Dieu ? Les cris de douleur des hommes agonisants sont-ils une symphonie à la gloire de Dieu ? Qu’y a-t-il de religieux dans le fait qu’une population en décime une autre ?
L'avenir ? L'avenir commence avec l'Histoire.
Le libre arbitre donne à l'esprit la liberté qui lui permet de s'épanouir et de développer une réflexion nettement plus intéressante, plus profonde. Sans libre arbitre on est comme cet âne mort de faim entre deux bottes de foin, incapable de choisir par laquelle commencer.