Mokhtar Chaoui

Un très bon livre, rien de moins.



J'avais assisté à une présentation de ce livre à Tanger (peut-être que c'est la dédicace qui me pousse à être dithyrambique), et j'ai aimé les propos de l'auteur.



Le livre a été aussi une très belle découverte pour moi.



Certes, ça ne sort pas des clichés des livres marocains d'expression française épuisés depuis le temps, mais j'ai aimé l'histoire des deux tourtereaux (Salman, professeur d'université et Abire, son ex étudiante) avec ses hauts, et surtout avec ses bas.



Le verbe de Mokhtar est magnifique, mais il le mettrait mieux au service d'un livre qui sort un peu plus de l'ordinaire.



L'histoire est simplette (et j'aime pas ça), mais ces la qualité d'écriture de Mokhtar qui fait toute la différence.



4 étoiles (j'aurai pu mettre 3 et j'aurai pu mettre 5)

Amine est un célibataire endurci qui ne s'attache pas aux femmes et les consomme avant de les jeter. Son rapport avec elles s'arrête là. Ilham est une jeune femme émancipée qui aime la vie et tous ses plaisirs, les plaisirs de la chair inclus, et essaie de profiter pleinement de tout et des hommes aussi. Amine est son ancien professeur, un jour, ils se recontactent et sont tous deux bien décidés à profiter du moment et à profiter d'une nuit ensemble sans lendemain. Mais cela ne se passe pas comme prévu, cette histoire d'une nuit se transforme peu à peu en histoire d'amour, une histoire d'amour bien particulière...



C'est un titre croisé une fois de plus sur SimplementPro qui m'a été proposé. Je ne connaissais d'ailleurs ni ce titre, ni son auteur alors par curiosité je me suis plongée dans Les trémolos de l'amour de Mokhtar Chaoui.



Que dire sur ce livre ? Et oui assez étonnant, je me retrouve un peu pantoise face au PC aujourd'hui pour parler des Trémolos de l'amour. Pour être tout à fait sincère, ce livre, j'ai longuement hésité à l'abandonner en cours de route, chose assez rare pour être soulignée. Je l'ai finalement terminé, me connaissant, je m'en serais voulue, et je l'ai terminé en espérant enfin finalement apprécier cette lecture, en vain.



L'histoire en elle-même montre tout d'une histoire d'amour qui ne ressemble à aucune autre, chaque histoire de toute façon est unique, et ici, on ne peut pas dire le contraire. On y croise l'euphorie et les frénésies des premiers instants, les sentiments qui s'installent sans qu'ils soient véritablement contrôlés, la lassitude qui prend vie peu à peu, les vérités à demi-prononcées et puis une certaine perfidie qui naît et s'intensifie au fil des mois.



Amine et Ilham n'ont pas les mêmes attentes, ni les mêmes principes. Au fil des pages, leur histoire prend une tournure inattendue aussi bien pour l'un que pour l'autre. Ces personnages sont très particuliers, tellement que je ne suis attachée ni à l'un ni à l'autre. Amine... ah Amine je crois que ça ne m'était jamais arrivé de détester presque un personnage. Il a sa propre vision des choses, n'accepte pas celles qu'ils n'approuvent pas, semble se croire supérieur à tous aussi. Tandis qu'Ilham qui affirme plutôt être un personnage fort, se laisse avoir, mener par le bout du nez et finit par ne plus s'affirmer autant que cela. Ils m'ont totalement laissé insensibles, du début à la fin !



Les trémolos de l'amour peut plaire et plaît même certainement à bon nombre de lecteurs. L'histoire est intéressante, c'est une histoire d'amour qui ne ressemble à aucune autre et qui montre tous les trémolos justement que celle-ci peut avoir, car pour une fois cela ne montre pas que les bons aspects positifs d'une relation. Le seul point positif que j'en retiendrais, c'est que j'ai découvert la vie au Maroc, les coutumes qu'on ne connaît pas forcément et les relations hommes-femmes qui peuvent être bien différentes de chez nous. L'écriture de Mokhtar Chaoui ne m'aura vraiment pas convaincu hélas...



Maintenant à vous de faire votre propre idée ! Peut-être ferez-vous partie du lectorat chez qui cette histoire peut plaire.



Les trémolos de l'amour de Mokhtar Chaoui est disponible chez NumérikLivres.
Lien : http://ladoryquilit.blogspot..

3 étoiles pour la qualité des écrits qui y figurent !



5 étoiles pour le but du livre !



Voilà les deux raisons qui m'ont poussé à acheter le livre, donc je lui attribue 4 en moyenne.



Tout d'abord, pour les personnes qui me suivent sur facebook, je dirai que je ne vais plus utiliser ce média social :)



Je peux comprendre qu'on me critique moi aussi, qu'on vocifère son mal être sur mon mur, mais signaler à chaque fois mon compte, ça me fatigue !



Je n'ai pas que ça à faire dans ma vie les gens !



J'ai pu reprendre possession de mon facebook (car les requêtes sont infondées), mais je l'ai désactivé une bonne fois pour toute.



Moi je n'ai jamais rien cherché.



Je lis, je dis que j'aime ou que j'aime pas (et je m'en fous des formes)



Je le répète, un écrivain, en publiant son livre, est sujet à jugement (point)



"Nul" est un jugement. (Pourquoi me contenter de dire que je n'aime pas ??)



Des personnes me reprochent de reprocher à des écrivains marocains d'expression française de plagier !!!



Plagier, c'est normal disent-ils !!



Je ne sais que dire, wallah !



Je lis pour des auteurs marocains car j'aime lire la production littéraire de mon pays, mais ce n'est pas une raison pour les encenser, réveillez-vous !



Bon trêve de bavardages à dormir debout, revenons à ce livre.



4 nouvelles se démarquent nettement:



La mot des Imams (Abdellah Baida) (et ben tu vois, quand tu veux, tu peux mon cher)



Et Ito fleurit (Mokhtar Chaoui) (Un écrivain que je respecte beaucoup)



Un jeune homme (très) ambitieux (réda Dalil) (Je lui reproche juste la récurrence du thème, mais la nouvelle est celle qui est la mieux construite dans tous le livre)...Chapeau !



Le cantique des mots (Elmehdi Elkourti) (Même s'il s'est avéré qu'il manque d'humour lui aussi suite à ma publication sur Facebook)



3 nouvelles sont biens, mais j'attendais mieux:



L'indélicatesse de M. Colmate



Rose épanoui (Najat Dialmy) (Une belle découverte)



Un écrivain talentueux (Jean Zaganiaris)



2 nouvelles m'ont touché:



Un au revoir (Zineb Satori)



Combien de temps (Hicham Tahir)



Par contre la qualité littéraire de ces deux textes laisse (un peu) à désirer.



Les autres écrivains, je n'ai pas envie de les clacher...



Ben pour le coup si !



La palme de la pire nouvelle revient à Guillaume Jobin (Plus nul que ça, je n'ai jamais lu)



Vient après en deuxième position Lamia Berrada Berça et Ghizlane Tazi (je n'arrive pas à partager leurs divagations !



Youssef Wahboun et Rachid Khaless (que dieu leur vienne en aide, à ce rythme je vais devenir croyante)



La robe Blanche aurait pu être une bonne nouvelle, bien construite, mais trop courte, même pour une nouvelle.



Imane Naciri est ma grosse déception, ce n'est pas le texte le plus nul, il y en 6 avant, mais c'est mon écrivaine préféré (peut-être qu'à force d'avoir lu ces nouvelles-et j'en ai lu des dizaines-, je ne trouve plus cette magie)



Moha Souag (No Comment)



Merci de me suivre sur Babélio (vos commentaires d'écrivains aigris, gardez les pour vous).



Moi je suis une lectrice, je donne mon avis sur mes lectures, je ne comprends pas ce que vous voulez, m'infliger vos lectures et en plus m'obliger à les aimer !!



Ce n'est pas que je n'aime pas lire marocain, mais je n'aime pas les écrivaillons médiocres (Sinon, pourquoi j'aimerai Youssef Amine El alamy, Mohamed Nedali, Mokhtar Chaoui, Elmehdi Elkourti,...)



A bon entendeur, Va ................. !

Le commentaire de Martine :

C’est une belle histoire qui nous captive, on est en plein dans la société marocaine, qui nous démontre que malgré l’âge que nous avons, on peut vivre des moments difficiles. Le message que délivre l’auteur, c’est que nous devons garder notre âme d’enfant malgré tous les malheurs qui peuvent arriver dans la vie.

C’est en gardant cette âme enfantine que nous allons laisser parler notre cœur, l'épanouissement, l’innocence, l’éblouissement. Dans ce village perdu, la petite Choumicha deviendra esclave, mais le récit de la vie de cette enfant devient intéressant, car pour conserver un peu de son âme, la petite va profiter de rendre son quotidien comme une grande odyssée, puisqu’en rencontrant Michel Charme, un écrivain français qui vient se retrouver en fuyant Paris. Ces deux êtres vont mettre leur énergie en commun afin de rester en vie et gardent son côté leurs sens en éveil pour s’épanouir et protéger leur émerveillement.

Une belle plume poétique que possède Mo Chaoui, c’est une belle nouvelle philosophique que je conseille et qui permet au lecteur de découvrir un tableau de la société marocaine, moins connu.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...

Ce roman est une manière contemporaine de traiter de l'amour dans un couple où la modernité se confronte aux traditions. Je découvre la plume de Mokhtar Chaoui, je dirais qu'elle est comme le protagoniste de l'histoire, charmeuse, taquine. Il sait trouver les mots et décrire la vie de ce couple avec beaucoup de poésie. Le roman est d'ailleurs construit d'une façon différente de ce que l'on connait habituellement pour ce genre, les chapitres sont longs, tout se passe dans l'appartement du héros, et il n'y a que deux personnages, Amine et Ilham. On assiste à une sorte de pièce de théatre où l'on voit ce couple évoluer pendant plus d'une année de leur vie.

Ce duo est donc constitué d'Amine, un professeur approchant la quarantaine, célibataire, très séducteur et charmeur, ne lésinant pas sur les moyens pour mettre une femme dans son lit, écrivain quand l'inspiration est là, un véritable épicurien. En face de lui nous avons Ilham, ancienne élève d'Amine, jeune femme qui aime aussi profiter de la vie, qui sait elle aussi user de ses charmes pour obtenir ce qu'elle veut, épicurienne elle aussi. C'est d'ailleurs elle qui va contacter Amine et le séduire la première, elle pensait, comme bon nombre de ses amies, déjà à le mettre dans son lit lorsqu'elle était encore son élève ! Amine se laisse séduire, bien entendu, mais va connaître quelques petits soucis « mécaniques » qu'il n'avait jamais eus auparavant. Ilham va revenir souvent le voir, de câlins en caresses, les relations vont enfin s'installer entre eux. Amine veut par dessus tout conserver sa vie de célibataire, mais au fur et à mesure, Ilham va s'incruster petit à petit dans la vie de son compagnon, changer la décoration de son appartement, amener ses affaires, mettre des touches personnelles, et sans vraiment qu'il s'en rende compte, la vie à deux va commencer. Elle le gâte et le choie en lui préparant de bons petits plats, en étant débordante d'admiration et d'amour. Mais s'aiment-ils vraiment tous les deux ? Ilham cache sa relation à sa famille, on est au Maroc, celle-ci ne veut pas de relations comme celle-là et préfère choisir l'homme avec qui elle doit se marier. Ilham voudrait justement se marier avec Amine, mais celui-ci est difficile à convaincre ! Ilham va avoir bien des déceptions avec lui en découvrant ses anciennes relations féminines, Amine va se sentir trahi par la découverte de ses secrets. On assiste alors à la lente destruction du couple, avec pour chacun ses crises, ses retrouvailles..

Je ne peux pas dire que je me sois attachée plus à l'un qu'à l'autre. Ils sont pour moi sur le même pied d'égalité dans cette histoire, chacun ayant ses secrets, Amine est souvent détestable par ses remarques, mais Ilham savait au commencement de sa relation avec lui que ce ne devait être qu'une aventure sans lendemain. J'ai parfois eu de la peine pour elle, car elle n'aurait pas dû tomber amoureuse d'un tel homme, lui aussi m'a attristée par ce qu'il pense, et par le choix qu'il fait de ne pas accepter le bonheur. L'auteur exploite vraiment bien toutes les facettes de ses personnages opposés et si semblables. En plus, il nous décrit très bien la vie au Maroc, la pauvreté, les voyages en train interminables, les trafics en tous genres, et nous parle des traditions, des familles plus ou moins ancrées dedans et qui empêchent les jeunes à s'épanouir totalement.

Je ne m'attendais par contre pas à un tel final...l'auteur m'a vraiment étonnée, je ne pensais vraiment pas, vu la façon dont Amine se comportait que cela allait se terminer ainsi ! Ce roman se lit bien, parfois quelques longueurs qui sont vite rattrapées par un rebondissement, j'ai trouvé intéressant de voir évoluer ce couple, si dissemblable et baigné dans une société où ils ne se reconnaissent pas.

Un roman à découvrir pour la plume de Mokhtar Chaoui, jamais vulgaire dans les scènes plus érotiques, au contraire, tout en poésie et délicatesse.
Lien : http://marienel-lit.over-blo..

Je dois avouer que le résumé m’avait intriguée et intéressée. Cependant, même si le fond de l’histoire m’a plu, le style d’écriture et les personnages ne m’ont pas du tout convaincue.



Dans Les trémolos de l’amour nous suivons Amine, quadragénaire épanoui dans son célibat, qui prend les femmes comme des Kleenex, et Ilham, une jeune femme libérée, à la limite libertine qui doit jouer un double jeu pour vivre ses amours comme elle l’entend, dans une société marocaine qui reste très traditionnelle.



J’ai apprécié l’intrigue qui se tisse entre Amine et Ilham. Deux adultes qui jouissent de leur liberté, qui se contactent à un moment de creux dans leur vie sexuelle. Petit à petit, la pression monte pour Amine et Ilham qui tiennent à vivre leur histoire mais Amine se refusant à officialiser leur relation, les condamnant par les usages du Maroc. Mais ce n’est pas là le seul problème. Amine et Ilham sont deux personnalités fortes, qui veulent chacun dominé l’autre et eux-mêmes sont lancés dans une spirale infernale au sein de leur couple.



En lisant cette chronique vous devez vous demander « Alors qu’est-ce qu’il ne va pas dans ce livre ? ». Je n’ai juste pas accroché aux personnages. Amine me dégoûtait au plus haut point. Quant à Ilham, elle m’a laissée insensible. Comme je l’ai dit, le fond du récit en lui-même m’a plu mais le style d’écriture, les personnages m’ont profondément ennuyée. Peut-être que cet univers n’est pas fait pour moi. Ou que ce livre n’est pas tombé au bon moment et ne répondait tout simplement pas à mes attentes…
Lien : https://desplumesetdeslivres..

roman plein de spontanéité