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3.55/5 (sur 66 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , le 01/1927
Biographie :

Monique Brossard-Le Grand est chirurgien, ancien médecin des hôpitaux, psychiatre (depuis 1981).

Fille de médecin, elle perd son père a la veille de la guerre et connaîtra dès lors des années difficiles. Abandonne ses études de médecine à dix-huit ans pour épouser le fils d'un riche industriel normand. S'installe dans le pays de Caux et donne naissance à un fils, un an après son mariage. Connaît des difficultés familiales, et reprend ses études de médecine à l'âge de trente-deux ans après une interruption de quatorze ans.

Obtient son diplôme de chirurgien et d'oto-rhino-laryngologiste. Pratique pendant huit ans dans un centre anticancéreux, puis ouvre un cabinet de chirurgie plastique.

Pendant les événements du Cambodge, quitte tout pour soigner les réfugiés en Thaïlande. Retour des camps en mai 1980, tombe malade et doit être hospitalisée d'urgence en septembre 1980.

Paraplégique pendant trois mois, elle retrouve l'usage de ses membres, mais sa main gauche reste atrophiée, ce qui lui interdit toute chance de réopérer dans un avenir proche.

Elle se lance dans l'écriture et est l'auteur de nombreux livres qui sont autant de témoignages d'un humanisme fondamental parmi lesquels "Chienne de vie je t'aime !" (1983) et "Vive l'hôpital !" (1984) qui lui apportèrent la notoriété.
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Source : Catalogue de la BNF et http://livredepoche.spaces.live.com
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Bibliographie de Monique Brossard-Le Grand   (15)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Je suis fière de ma chair et de mon sang et de cette vie qui m'a fait si souvent souffrir mais que j'aime tant. Dans ce combat pour le bonheur, c'est moi qui gagnerai, j'en suis sûre, je le sais. Nous sommes sur terre pour conquérir la vie du mieux possible et pour soi et pour ceux qui nous entourent…«Car vivre c'est agir, c'est lutter, c'est vibrer et faire vibrer les autres…»
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Toute la nuit, Joachim avait arpenté la montagne pour relever ses collets. Un lièvre qui faisait bien ses quatre livres s'était laissé prendre ; il le mit dans sa besace. Au lever du jour, assis sur une souche, dans une clairière, son couteau à la main, il mangea de bon appétit son pain et son fromage. Gendarmes et douaniers ne lui faisaient pas peur. D'ailleurs, braconnier, contrebandier, c'est vite dit, ce sont des mots. Il fallait bien gagner sa vie et manger de la viande de temps en temps.
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Rendre visite à un hospitalisé nécessite impérativement des qualités naturelles ou acquises. Ce qui compte, c'est la manifestation de sympathie dont témoigne votre présence auprès du malade. Malheureusement, les meilleures intentions sont bien souvent gâchées par un comportement mal adapté à la situation.
- Il y a les visiteurs qui s'assoient lourdement au pied du lit en faisant trembler la suspension-traction de votre fémur.
- Il y a ceux, bien grippés, qui vous embrassent tendrement, alors que le moindre effort de toux vous arrache un cri.
- Il y a ceux qui arrivent avec des chocolats et qui vous racontent leur dernière grande bouffe, alors que vous venez d'être opéré de la vésicule.
- Il ya ceux qui vous montrent la cicatrice qu'ils ont au même endroit que vous mais, boursouflée, hypertrophique, affreuse ( "parce qu'ils cicatrisent mal " ) .
Enfin, il y a les visiteurs qui veulent voir le pansement sous le drap, les sensibles qui verdoient avant de s'écrouler, les justiciers qui rouspètent à votre place dans les couloirs et pourchassent la surveillante, les effrontés qui entrent sans frapper et sans s'excuser pendant des soins à huis clos, ceux qui clament enthousiastes " Tu en as de la chance, je voudrais bien être à ta place ! " .
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Un immense bonheur m'envahit. Ce matin, j'ai aidé une petite fille à vivre mieux par amour d'elle et de mon métier, et cet après midi, mon besoin d'aventure, mon gout du merveilleux sont comblés. Ma petite Zem Zem porte un nom d'essence divine. Reine de la nuit des temps, Elle ne peut qu'avoir un destin fabuleux. Son prénom à lui seul est source de vie.
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Depuis mon adolescence, je suis persuadée que ma vie est programmée par des pochettes surprise. Une énorme valise pleine d'enveloppes dont le contenu est secret, stockées et envoyées par le grand ordonnateur. Chaque jour, je me pose la question : combien reste-t-il d'enveloppes à mon adresse et que contiennent-elles ? La paix pour le Monde, une prothèse de hanches pour mes quatre-vingt-dix ans ou un grand amour bientôt ? Tout à la fois peut être ... Aujourd'hui, c'est l'enfer ? Et si, demain , c'était le paradis ? On ne sait jamais.
Attention, cependant, c'est à nous qu'il apppartient de donner sens à notre vie. C'est à nous qu'il revient de choisir le chemin. Si certaines pochettes proposent une recette, elles ne font pas le gâteau. Il existe mille manières de tirer parti de sa chance et mille façons d'accommder les ennuis.
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Que cela plaise ou non, il fallait produire davantage d'électricité, et pour ça il n'y avait pas de secret : il fallait des barrages. Les barrages ça se met où il y a de l'eau, et de l'eau, dans les montagnes, il y en a partout, n'importe où. Et n'importe où, c'était tombé sur Tignes.
Et maintenant, il y avait ce bruit infernal qui montait du vallon.
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Chardon ne regrettait rien. Lui qui avait été l'âme de la résistance au barrage, il avait fait comme il avait dit. Il avait juré qu'il ne sortirait pas vivant de sa maison où il s'était barricadé alors que tous les habitants de Tignes avaient déjà évacué les leurs, et il n'en était pas sorti : on l'en avait sorti. Il avait fallu dix CRS pour le débusquer comme une bête de son terrier et pour le maitriser. Marie n'en n'avait pas été surprise. Toute petite fille déjà, elle savait que son père était un héros.
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Plus on monte dans la hiérarchie plus le chef se détache et se précise. Mais le chef ne doit pas se leurrer sur son pouvoir : l'autorité d'un chef dépend du respect de ses troupes. L'accord des troupes et la valeur du chef se confondent dans un objectif commun : l'apport de chacun pour un confort meilleur et un amour plus profond du malade
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En réanimation, on rattrape la vie qui s'échappe comme un ballon d'enfant dansant vers les nuages. Si le fil nous échappe, le ballon s'envole vers d'autres cieux, emportant la vie que nous n'avons pu retenir. Car en réanimation, il arrive aussi qu'on ne sauve pas : on regarde mourir, impuissants, ceux que l'on n'a pas pu sauver.
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Ici, on ne guérit pas, on sauve. Réanimation ! Mot magique et terrifiant, musique de vie ou de mort, grandes orgues qui retentissent dans les cathédrales de la résurection.
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