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3.57/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Algérie , le 14/05/1954
Biographie :

Monique Canto-Sperber est une philosophe française.

Née en Algérie, elle a vécu en France à partir de 1964 et a fait ses études au lycée Racine, au lycée Condorcet, puis à l'École normale supérieure de jeunes filles en 1974. Elle est agrégée de philosophie et docteur en philosophie.

Elle a enseigné à l’université de Rouen, puis à l’université d’Amiens, avant d’entrer au CNRS comme directeur de recherche en 1993. Elle a été membre du Comité consultatif national d’éthique de 2001 à 2004, puis en est devenue vice présidente jusqu’en 2007.

De 2006 à 2010 elle est professeur au Département des humanités et sciences sociales de l'École polytechnique.

Elle a participé à l’émission de télévision Bibliothèque Médicis sur la chaîne Public Sénat entre 2000 et 2008 et a été productrice de radio pour l'émission Questions d’éthique sur la chaîne France Culture de 2006 à 2014.

Ses travaux de philosophie grecque (consacrés à la théorie éthique et à la théorie de la connaissance) ont été accompagnés par plusieurs traductions commentées de Platon (Gorgias, Ion, Euthydème, Ménon) et ont fait l’objet de plusieurs ouvrages.

Elle a été à l’origine du renouveau de la philosophie morale en France, avec la création en 1993 de la collection « Philosophie morale » (bientôt suivie de « Questions d’éthique », en 2000) aux Presses Universitaires de France. Elle a publié plusieurs ouvrages dans ce domaine.

Elle a aussi travaillé sur l’éthique des relations internationales et consacré deux livres à cette question. Elle a contribué avec plusieurs ouvrages à l’étude historique et conceptuelle du libéralisme à gauche. La plupart de ses livres sont traduits dans plusieurs langues.

Monique Canto-Sperber est officier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre du Mérite et chevalier des Arts et des Lettres.

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Source : Wikipédia
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Un pouvoir autoritaire, un peuple français rétif au changement… Chacun y va de son explication pour analyser l'actuelle crise des retraites. Mais si la réponse était ailleurs, du côté d'institutions qu'il nous faudrait revoir pour donner davantage de pouvoir aux citoyens ? Pour répondre à cette question, Guillaume Erner reçoit les philosophes Gaspard Koenig et Monique Canto-Sperber. #politique #reformedesretraites #retraites __________ Découvrez tous les invités des Matins ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDroMCMte_GTmH-UaRvUg6aXj ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
La parole fait mal. Les propos hostiles humilient, dégradent, condamnent et parfois excluent. Ils sont aujourd’hui de plus en plus décomplexés, désinhibés, indifférents à la réprobation.
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Monique Canto-Sperber
Tout membre de l'université est tenu par le contrat implicite : "Qui entre ici doit accepter la contradiction et doit proposer des arguments s'il n'est pas d'accord."
[La grande librairie, 21 avril 2021]
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Monique Canto-Sperber
(À propos de la censure envers certaines personnes, interdites de s'exprimer dans les universités)

Monique Canto-Sperber : Priver des propos de la légitimité universitaire est une mesure de rétorsion qui est très utilisée par certains activistes aujourd'hui.
François Busnel : Mais, pardonnez-moi, l'université, c'est pas le lieu justement où a priori on doit débattre, savoir, apprendre, et non pas militer ?
Monique Canto-Sperber : C'est le lieu où l'échange doit être le plus libre possible. La règle d'or de l'université : vous pouvez tout dire à condition que vous ayez un argument et que vous acceptiez les objections.

[La grande librairie, 21 avril 2021]
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L'adultère est souvent un révélateur, une expérience décisive, pour conduire à prendre conscience du désamour éprouvé à l'égard de son conjoint, mais il peut aussi, a l'inverse et dans des cas plus rares, être une occasion décisive de savoir que l'amour éprouvé pour lui est réel et tenace.
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La conception de la guerre juste s’oppose aussi nettement à l’idée, traditionnellement désignée comme « militariste », selon laquelle à la guerre tout est permis. Le militarisme semble défendre une position simple : inter arma silent leges, sous les armes, les lois se taisent. Tout peut être commis et subi à la guerre. L’usage de la force n’a rien à voir avec la morale, et c’est pure hypocrisie que de prétendre faire la guerre de manière juste.
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(p. 7-8)
Étrange retournement pour la liberté d'expression : alors qu'elle était à l'origine un idéal de liberté qui reconnaissait à tous le droit d'exprimer ses pensées et de contribuer par ses propos à l'intelligence collective, elle est aujourd'hui revendiquée pour justifier un usage agressif de la parole qui se déploie au plus près de l'incrimination pénale, tout en étant au même moment, menacée de toutes parts : des groupes, des associations, des individus multiplient les appels à la censure pour réduire au silence les opinions qui ne leur plaisent pas. La liberté d'expression est donc prise en otage : d'un côté, contestée dans son principe par l'activisme de censeurs qui veulent faire la loi en matière d'expression publique - et ainsi privatiser à leur profit la définition des limites de la parole.K
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(p.60)
Enfin, la définition des limites de l'expression échappe peu à peu à la justice, puisque des associations, et parmi elles les porte-parole des communautés ethniques, cherchent à imposer à tous leur conception des limites de la liberté d'expression, au nom des souffrances que leurs membres ont endurées dans l'histoire. Là, il ne s'agit plus de définir des limites dont le but est de préserver la liberté d'expression, comme le fait la justice, mais d'imposer des restrictions qui rendent le langage conforme à des revendications particulières.
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Les politiques conduites par le Danemark et la Norvège qui visaient à introduire une forte autonomie dans leurs écoles publiques bénéficièrent de quelques années de recul par rapport à l’expérience suédoise. Surtout, elles prirent corps dans un contexte culturel national plus favorable puisque, à côté des écoles publiques, existaient déjà dans ces deux pays de nombreuses écoles privées à but non lucratif et aussi quelques pensionnats gérés par des établissements à but lucratif, l’ensemble constituant déjà une réelle diversité d’offres éducatives.
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(p. 286)
Les nouvelles formes de censure apparues depuis les années 2000, que veulent limiter la liberté d'expression dès qu'il est question des minorités ou des valeurs progressistes prospèrent sur ce terreau. Elles ne se réfèrent aucunement aux lois qui sanctionnent les déviances de la liberté de parler, mais décrètent qu'il n'est tout simplement plus possible de débattre du racisme ou du féminisme puisque sur de tels sujets aucun espace de confrontation des points de vue n'est désormais toléré, fût-ce parmi les défenseurs d'une même cause. Chaque communauté "privatise" ainsi le droit de décider de ce qui peut être dit et ce qui doit être tu à son sujet. À coups d'interdictions préalables, de surenchères et d'injonctions ) l'autocensure, les fondements mêmes de la liberté d'expression qui ont permis de régler le fonctionnement de la parole publique pendant plus de deux siècles sont mis en cause, sans que le rappel des dispositions légales ou les protestations individuelles aient jusqu'ici permis de remédier à cette dérive.
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« Quel esprit veut-on former ? » Le plus souvent, on répond à une telle question en citant des exemples de compétences et de connaissances censées garantir un bon niveau d’éducation et une formation professionnelle. Mais ces deux types de réponses ne disent rien de l’essentiel : à quoi servent ces compétences et ces connaissances ? Dans quelle mesure contribuent-elles à transformer l’individu ? Quels effets ont-elles sur le fonctionnement de l’intelligence, sur la façon dont l’enfant et le jeune adulte appréhendent le monde ? Comment assimilent-ils ce qu’ils apprennent et l’utilisent-ils à bon escient ? Ces questions résument l’ensemble du processus de formation de soi que du Bellay déjà, il y a près de cinq siècles, appelait l’« innutrition ». Y répondre est également nécessaire dans l’éducation primaire et dans le supérieur.
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