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Citations de Morgan Rice (104)


De nombreux jours passeront avant ton retour. Il est possible qu'on ne se revoie jamais. Je ne saurais te dire ce que je ressens à cette idée. Je ne cesse de penser à toi. Je suis avec toi dans tes voyages, où que tu ailles. Sache que tu tiens mon coeur entre tes mains. Prends-en soin. Pense à moi. Et reviens-moi.
Ton amour,
Gwendolyn
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Aux confins du Royaume de l'Anneau vit un jeune homme nommé Thorgrin promis à un destin illustre. Cadet de la famille, haï par ses quatre frères, mal aimé par son père, il n'a qu'une obsession : entrer coûte que coûte dans la Légion du roi MacGil pour protéger le souverain des créatures de l'autre côté du royaume, là où règnent la magie et les complots. À ses côtés, apparaît et disparaît le grand sorcier du roi, persuadé lui aussi que Thorgrin a un rôle essentiel à jouer dans la sauvegarde du trône et l'Épée de la Dynastie. Mais le chemin qui mène jusqu'à la cour est pavé de trahisons et de machinations diaboliques qui pourraient plonger Thorgrin et le royaume dans une nuit sans fin...
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La vérité est plus complexe. La vérité est toujours plus complexe. Après tout, les histoires ne sont qu'une façon de simplifier les choses.
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Je n'ai pas besoin de mentir, surtout quand la vérité est tellement meilleure que le mensonge.
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Pensais tu que j'allais trouver toutes les réponses pour toi ? Un sage n'a pas de réponses. Il se contente de mieux poser les questions.
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Un homme désespéré recourt à des moyens désespérés.
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Elle descendit la colline neigeuse en direction des Flammes en se servant de son bâton. Léo la suivait de près. Bien qu'elles n'aient pas du se trouver à plus d'un bon kilomètre, cela lui parut faire dix kilomètres et ce qui aurait du être une marche de dix minutes lui prit plus d'une heure.
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Quelques domestiques maintenaient les portes ouvertes en attendant Kyra qui fumait de rage, se demandant que faire. Elle n'avait jamais été autant en colère de toute sa vie.
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Thor faisait face à Gwendolyn, tenant son épée à son côté, son corps tout entier tremblant. Il regarda tout autour de lui et vit tous les visages le fixant en retour dans un silence stupéfait. Alistair, Erec, Kendrick, Steffen, et une compagnie de ses compatriotes – des gens qu’il avait connus et aimés. Ses gens. Et pourtant il était là, leur faisant face, l’épée la main. Il était du mauvais côté de la bataille.

Finalement, il réalisa.

Le voile enveloppant l’esprit de Thor s’était levé quand les mots d’Alistair avaient résonné à travers lui, l’emplissant de clarté. Il était Thorgrin. Un membre de la Légion. Un membre du Royaume Occidental de l’Anneau. Il n’était pas un soldat de l’Empire. Il n’aimait pas son père. Il aimait tous ces gens.

Plus que tout, il aimait Gwendolyn.

Thor baissa le regard et vit son visage, le regardant fixement avec tant d’amour, ses yeux en larmes. Il fut empli de honte et d’horreur en prenant conscience qu’il lui faisait face, tenant son épée. Ses paumes brûlaient d’humiliation et de regret.

Thor lâcha son arme, la laissant tomber de ses mains. Il fit un pas en avant et l’embrassa. Gwendolyn l’étreignit étroitement en retour et il l’entendit pleurer, sentit ses chaudes larmes coulant dans sa nuque. Thor était accablé par les remords, et il ne pouvait concevoir comment tout cela était arrivé. C’était confus. Tout ce qu’il savait était qu’il était heureux d’être à nouveau lui-même, d’avoir l’esprit clair, et d’être de retour parmi les siens.
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« La Quête du héros est exactement le genre de livre qu’on n’arrive pas à refermer quand vient la nuit… » The Dallas Examiner
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J’ai treize ans, Bree en a six, et nous nous trouvons sur
une plage de sable fin. Mon père tient ma main et ma mère,
celle de Bree, et nous traversons tous les quatre le sable
chaud pour nous rendre à l’océan. La bruine fraîche des
vagues est tellement agréable sur mon visage, atténuant la
chaleur de cette journée d’août. Les vagues s’abattent tout
autour de nous, et papa et maman rient, insouciants. Je ne
les ai jamais vus si détendus. Je les surprends à se regarder
avec tant d’amour que j’imprime l’image dans mon esprit.
C’est une des rares fois où je les ai vus heureux ensemble, et
je ne veux pas oublier ce moment. Bree hurle de plaisir,
excitée devant chaque vague qui s’abat à hauteur de sa poitrine, par le ressac au niveau de ses cuisses. Maman la tient
fermement, et papa resserre ma main, nous retenant contre
l’attraction de l’océan.
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Cela dit, tu ne seras jamais seule, ajouta Sophia, faisant résonner ses paroles dans la tête de Kate. Je serai toujours avec toi, comme tes pensées.

Kate ne pouvait plus supporter cette tristesse et elle savait qu'il allait falloir qu'elle agisse avant d'être tentée de changer d'avis.

Donc, elle serra sa sœur dans ses bras une dernière fois, la relâcha et courut vers les armes.

Il était temps de tout risquer.
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-Mais mon seigneur vous avez déjà un écuyer, tenta le général
-Alors j'en aurais deux, répondit Erec d'une voix grave et pleine d'assurance.
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- Combien de temps j’ai dormi? je demande à Logan.
Il hausse les épaules.
—Peut-être une heure.
«Une heure», je pense avec étonnement.
Je vérifie la jauge d’essence et constate que le réservoir
est à moitié vide. C’est de mauvais augure.
—Tu as vu des endroits où on aurait pu trouver de l’essence? je demande.
Dès que j’ai posé la question, je constate à quel point elle était stupide.
Logan me regarde comme pour dire «vraiment?»
Évidemment, s’il avait vu un dépôt de carburant, il s’y serait
arrêté.
—Où sommes-nous?
—C’est la région où vous viviez, répond-il. J’allais te
poser la même question.
Je regarde de nouveau le fleuve, mais n’y vois toujours
rien de reconnaissable. L’Hudson est comme ça: il est si vaste qu’il est facile d’y perdre ses repères.
—Pourquoi tu ne m’as pas réveillée? je demande.
—Pourquoi je l’aurais fait?
Tu avais besoin de sommeil.
Je ne sais trop quoi lui dire d’autre. C’est ce qu’il y a avec
Logan: je l’aime bien et je sens qu’il m’aime bien aussi, mais
je n’ai pas l’impression que nous ayons beaucoup de choses
à nous dire. Le fait qu’il soit constamment sur ses gardes,
comme moi, ne facilite pas les choses.
Nous poursuivons notre route en silence, l’écume jaillissant sous la coque, et je me demande jusqu’où nous allons
pouvoir nous rendre. Qu’allons-nous faire quand nous
manquerons d’essence?
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Cela dit, tu ne seras jamais seule, ajouta Sophia, faisant résonner ses paroles dans la tête de Kate. Je serai toujours avec toi, comme tes pensées.
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Il est des propos qu'on ne peut effacer, répondit-elle doucement.
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—Je veux faire un arrêt.
Logan se retourne vers moi et me regarde comme si
j’étais folle. Je vois bien qu’il n’aime pas beaucoup l’idée.
—De quoi tu parles?
—La maison de mon père. Dans les Catskill. À environ
une heure d’ici vers le nord. Je veux y arrêter. Il y a là-bas
plein de choses que nous pouvons récupérer. Des choses
dont nous aurons besoin. Comme de la nourriture. Et... je
veux enterrer mon chien.
—Enterrer ton chien? demande-t-il en élevant la voix.
Es-tu cinglée? Tu veux tous nous faire tuer pour ça?
—Je le lui ai promis, je dis.
—Promis? rétorque-t-il. Tu as fait une promesse à ton chien? À ton chien mort? C’est une blague.
Je soutiens son regard, et il s’aperçoit rapidement que je ne rigole pas.
—Quand je promets quelque chose, je respecte ma parole. Je t’enterrais, si je te le l’avais promis.
Il secoue la tête.
—Écoute, je lui dis d’un ton ferme. Tu voulais aller au
Canada. Nous aurions pu aller n’importe où. C’était ton
rêve. Pas le mien. Qui sait si la ville dont tu m’as parlé existe même? Je te suis sur une intuition. Et ce bateau n’est pas seulement le tien. Tout ce que je veux, c’est arrêter à la maison de mon père, prendre des trucs dont nous avons
besoin et enterrer mon chien. Ça ne sera pas long. Nous
avons une bonne avance sur les chasseurs d’esclaves. Et en
plus, nous avons un petit bidon d’essence là-bas. Ça n’est
pas beaucoup, mais ça nous aidera.
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J’accélère la moto avec une énergie nouvelle, prenant les
courbes beaucoup trop rapidement, puis je regarde Ben et
remarque qu’il a agrippé le rebord du sidecar et semble terrifié.
Après plusieurs virages en épingle, nous quittons
la route de campagne et prenons à toute vitesse la 23.
Finalement, nous sommes sur une autoroute normale, sur
un terrain plat. Maintenant, je peux pousser la moto à son
maximum.
Et c’est ce que je fais. Je passe en vitesse supérieure,
tourne la poignée et accélère autant que je le peux. Je n’ai
jamais conduit cette moto, ou quoi que ce soit, aussi rapidement
de ma vie. Je regarde l’odomètre passer à cent soixante,
puis à cent soixante-quinze, puis à cent quatre-vingt-dix…
Il y a encore de la neige sur la route, et elle vole contre ma
visière ; je sens les flocons fouetter ma gorge. Je sais que je
devrais ralentir, mais je ne le fais pas. Il faut que je rattrape
ces gens.
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L'amour pour notre patrie ne se trouve pas là où l'on vit mais dans notre coeur.
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Le souvenir des Limbes traversa son esprit. La libération de Argon. Le choix que Gwen avait dû faire. Le sacrifice. La terrible décision qu’elle avait été forcée de prendre : son bébé ou son mari. En se rappelant son choix, Gwen se remit à pleurer. Pourquoi la vie demandait-elle toujours des sacrifices ?

Gwen retint sa respiration quand le bébé s’étira dans son ventre. La douleur lui transperça le corps du crâne jusqu’aux orteils. Elle eut soudain l’impression d’être un vieux chêne, scié en deux par un bûcheron.

Elle renversa la tête, le regard tourné vers le ciel et la bouche ouverte sur un cri. Elle tâcha de s’imaginer n’importe où ailleurs, essaya de conjurer une image dans sa tête, quelque chose qui lui apporterait un sentiment de paix.

Elle pensa à Thor. Elle se vit avec lui, le jour de leur première rencontre, tous deux marchant dans les champs, les mains nouées entre leurs deux corps, en compagnie de Krohn qui gambadait. Elle prit soin de donner vie à ce tableau et de se concentrer sur les détails.

Cela ne marchait pas… Elle ouvrit les yeux dans un sursaut, comme une pointe de douleur la ramenait à la réalité. Comment était-elle arrivée là, toute seule ? Aberthol. Aberthol lui avait parlé de sa mère mourante et Gwen s’était précipitée pour lui rendre visite. Sa mère était-elle en train de mourir ?

Gwen poussa soudain un hurlement. En baissant les yeux, elle vit la tête du bébé apparaître. Elle s’allongea à nouveau, poussa, poussa, poussa, le visage écarlate.

Enfin, elle sentit que c’était fini et un cri perça le silence.
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