AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Rodin_Marcel


Car les « bêtises » commencent alors pour elle. Oh, piano au départ, ma non troppo ! Elle est au collège, en classe de troisième, dans le VIIe, arrondissement « chic ». Nous sommes en 1982. Sa mère se sépare de son troisième mari, Pierre S. Celui-ci décrit Valérie comme une « grande gosse complètement immature et inconsciente, qui avait un sacré petit caractère, mais pas influençable, étant plutôt du genre à prendre ses décisions par elle-même ». En avril 1982, sa mère connaît Christian C, un ingénieur : «Valérie, dit-il, était une gamine dans un corps de femme. Gaie, enjouée, mais très féminine. Spontanée. Ni renfermée, ni taciturne. Elle a eu une fin de scolarité indolente. Les études ne la passionnaient pas. Jusqu'à sa majorité, elle ne sortait que le dimanche après-midi. Elle était polie et courtoise, pas du tout influençable, ayant plutôt un caractère bien trempé. Elle savait ce qu'elle voulait.»
La directrice du collège où elle suit sa troisième dit d'elle : « C'était une petite minette gentille et coquette dont le comportement n'avait rien d'anormal. Pour ce qui est de son travail scolaire, il était nul. » Ses copains de lycée se souviennent très bien d'elle. Sylvie est blonde, pétillante, avec un verbe vert et tranchant, un feu d'artifice : « Si je la connais ! C'était une teigne, ouais ! Y'avait dans notre classe un jeune garçon, il avait autour de 15 ans, il était très mal dans sa peau. Il s'appelait X., on le surnommait "la gazelle" parce que le prof l'avait engueulé pour ses retards et qu'après déjeuner on le voyait toujours arriver au lycée en courant et sautant. Valérie, mais elle n'était pas la seule, ils étaient bien quatre ou cinq filles et garçons à le faire, n'arrêtait pas de le taquiner, parfois cruellement... Moi, je prenais sa défense. J'ai même fait le coup de poing avec deux types qui l'embêtaient... La préoccupation essentielle de Valérie, c'était les fringues. Et son acné ! Elle se mettait des pots de crème sur la gueule pour cacher ses boutons. [...] »
Commenter  J’apprécie          20









{* *}