Citations de Morgane Bicail (127)
« Aimer » est devenu le verbe le plus banal au monde. Tout le monde l’utilise, pour n’importe quoi, pour n’importe qui, dans n’importe quelle circonstance. Je trouve que ça fait pitié d’avoir réduit le terme le plus précieux de notre langue au mot à tout dire.
Pourtant, je pense que tout le monde sera d’accord pour dire que « je t’aime » sont les mots les plus forts qu’un homme puisse dire. « Aimer » est le verbe le plus beau, le plus puissant de notre langue. Et pourtant, il a été réduit à néant.
LUI: [...] . Mais , Alyssa, réfléchis une seconde. Qui de nous deux est la personne la moins nette d'esprit ? Toi ou moi ? La personne qui propose le jeu ou celle qui accepte d'y jouer?
Je crois que j'aimerais bien qu'un jour quelqu'un découvre d'un seul regard ce qu'il y a de caché dans les tréfonds de mon esprit. J'aimerais compter assez pour que cette personne comprenne que je ne suis pas celle que je prétends être.
Quand on a tout ce qu'on souhaite dans la vie, sans avoir à se battre, on fini par ne plus rien désirer.
Qui de nous deux est la personne la moins nette d'esprit ? (...) La personne qui propose le jeu ou celle qui accepte d'y jouer ?
Que ce « Je t’aime » me fasse espérer. Mais si je ne veux vraiment pas que l’on me dise « Je t’aime », c’est parce que je ne veux pas que ce « Je t’aime » se transforme en « Je t’aimais ». Ouais, ça je ne veux vraiment pas que l’on me le dise. C’est pour ça que je ne veux pas aimer quelqu’un. Parce que si un jour le « Je t’aime » de ce quelqu’un se transforme en un « Je t’aimais », je ne le supporterai pas.
Tu te trompes, Alyssa. Je sens qu'il y a un truc entre nous.
-La seule chose qu'il y a entre nous, c'est de l'air. Et c'est tout ce qu'il y aura jamais.
Ça ne sert à rien de vivre dans un endroit si luxueux s’il y manque l’essentiel. J’entends par là une famille avec laquelle on peut se fabriquer des souvenirs. Une mère et un père aimants et attentionnés. Oui, ça ne sert à rien d’avoir une maison pareille si la famille qui y vit n’est pas à la hauteur. C’est comme pour tout. Un livre peut par exemple avoir la plus belle couverture qui soit, si le contenu est merdique, il reste merdique.
C'est presque fou à dire, mais en un laps de temps très court, il a pris une place considérable dans ma vie. Ça me fait presque peur, cette façon qu'il a eue de s'immiscer dans mon quotidien, de chambouler mes repères et de bousculer ma petite routine ennuyeuse. Il a tout changé. En mieux.
"Jeremy n'a jamais atteint notre résidence.
Mon monde s'est écroulé. J'ai eu envie de hurler à la mort, de tout casser autour de moi. Mais rien. Aucune force, que du vide. Et de la douleur. J'ai senti toutes les cellules de mon corps se révolter. J'étais tout bonnement incapable d'accepter une telle nouvelle."
Les jours sont tous les mêmes, au détail près qu’ils sont de plus en plus chiants.
Je ne m'attendais tellement pas à ce qu'il prononce un mot que lorsque j'ai entendu sa voix rauque résonner au travers du combiné, j'ai eu l'impression de chuter d'un immeuble de quinze étages.
Je t’aime.
« Aimer » est devenu le verbe le plus banal au monde. Tout le monde l’utilise, pour n’importe quoi, pour n’importe qui, dans n’importe quelle circonstance. Je trouve que ça fait pitié d’avoir réduit le terme le plus précieux de notre langue au mot à tout dire. Pourtant, je pense que tout le monde sera d’accord pour dire que « je t’aime » sont les mots les plus forts qu’un homme puisse dire. « Aimer » est le verbe le plus beau, le plus puissant de notre langue. Et pourtant, il a été réduit à néant.
Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime.
M’attacher à toi, Jeremy, c’est le seul véritable défi que tu n’aies jamais lancé. Et je ne regrette pas de l’avoir relevé. Je ne regrette rien te concernant -p261
Si le manque peut tuer un drogué, alors j'en suis une. Je suis une droguée, accro à un garçon que je n'ai vu que deux fois. Et putain, je suis tellement en manque que je sens ma poitrine se serrer à chacune de mes respirations...
Tu sais, Aly, ce qui est beau dans notre histoire, c’est que nous avons su nous apprécier alors que tu ignorais tout de moi. Nous avons réussi à tisser des liens sans pouvoir nous parler directement, sans pouvoir nous regarder dans les yeux, sans pouvoir nous toucher. Nous avons su nous apprécier pour ce que nous étions outre notre physique. Je suis sûr que ce que tu ressens pour moi n’est pas dû à mon apparence. Et je crois que c’est ce qui me rend si confiant aujourd’hui. Savoir que les sentiments que tu as pour moi ne sont pas liés à mon physique mais à ma personnalité.
J’aime penser que, dans une autre vie, nous aurions pu nous rencontrer de manière simple et authentique. Sans intermédiaire téléphonique, sans raisons inavouables. Mais ce n’est pas le cas, et il me faut l’accepter. Il faut accepter le fait que nous ne pourrons jamais raconter à personne la véritable origine de notre histoire. Parce que nous savons tous deux que la tolérance n’est pas la qualité la plus répandue en ce monde et que beaucoup de personnes (toutes ?) ne comprendraient pas notre relation. Il faut simplement accepter le fait que notre histoire est différente et qu’elle le restera.
Pour moi tout va bien ou tout va mal. J'ai jamais vu de juste milieu.
Une journée de plus vient de s'écouler. Une journée de plus où rien de spécial ne s'est passé. Une journée si ordinaire, si banale, que j'ai l'impression de l'avoir déjà vécue un millier de fois, avec pour seule réjouissance un brin de changement qui la distingue de la précédente.
les folies sont les seules choses que l’on ne regrette jamais.