6 conseils pour écrire un roman jusqu'au bout sans se démotiver.
Si elle savait à quel point sa petite fille est dévergondée… Elle en perdrait son dentier !
Le seul défi à relever qui en vaille la peine c’est la recherche permanente du bonheur. Si, à l’aube de ma mort, je peux faire le bilan de ma vie et me rendre compte que j’ai été comblée, alors j’aurai tout gagné.
Prologue :
Caroline du Nord, États-Unis, juin 1997
« …Soudain, le Didanvwisgi se met à psalmodier. Tous les membres présents ouvrent grands leurs yeux et leurs oreilles, attentifs aux prédictions à venir.
— Le loup danse autour du feu. Ses flammes s’élèvent dans la nuit et lèchent le pelage de la bête. Ils ne font qu’un, communiant comme une même âme, un esprit unique. Le feu apaise l’animal et l’aide à s’élever. En retour, le loup le couve de sa protection. Ils se sont choisis. L’un ne peut vivre sans l’autre.
Son chant hypnotique comble le silence de la nuit sous le regard respectueux des personnes présentes. Le garçonnet le toise avec consternation, car c’est la première fois qu’il fait une prédiction qui les concerne, son frère et lui.
L’homme lève soudain son regard noir vers lui, tandis que le pauvre gamin retient son souffle. Il dévisage ensuite son jumeau qui l’étudie avec sérieux.
— Votre mère est venue à moi. Je vous ai vus, Loups.
Wayah ravale péniblement la boule d’angoisse qui s’est formée dans sa gorge. S’il veut obtenir des explications, il doit passer outre ses craintes.
— Qu’est-ce que le feu signifie ? demande-t-il, hésitant.
— Une femme. Une femme viendra dans quelques années. Elle est l’incarnation du feu sacré.
— Pour qui viendra-t-elle ? enchaîne son frère.
Le chaman plonge ses yeux dans ceux des enfants-loups.
— Je l’ignore. Je sais seulement qu’elle est destinée à l’un de vous.
— Comment pourrons-nous la reconnaître ?
— L’animal en vous vous guidera. Écoutez-le, il saura reconnaître sa compagne quand elle se présentera à lui.
Wayah regarde avec effroi sa grand-mère qui lui sourit chaleureusement.
...»
Je regarde d’un air absent la terre recouvrir doucement le cercueil, le bras de Will entourant ma taille en signe de possession évident. Se peut-il que cette vieille chouette ait accompli un miracle avant sa mort ?
« — Je vous ai entendue, lorsque je suis arrivé au sol. Vous me regardiez et vous avez dit que j’étais magnifique. Je trouve ça charmant.
— Heu, eh bien, c’est que…, bafouillé-je piteusement, vous ressemblez à un ange et vous êtes… impressionnant.
Impressionnant, sexy, beau à se damner, et j’en passe… Je crois que je n’ai jamais été plus honteuse qu’en cet instant.
— Magnifique, impressionnant… J’ai bien fait de sortir aujourd’hui ! C’est d’autant plus agréable de recevoir un tel compliment d’une personne qui s’apprête à lire ce genre de littérature, dit-il, jetant un regard à la pile de livres que je tiens serrée contre moi.
Il y en a huit, mais je sais très bien auquel il fait allusion. À nouveau, mes joues se teintent de rouge. Lui, en revanche, a l’air amusé de la situation.
— Vous vous moquez de moi, rétorqué-je d’une mine boudeuse.
Il éclate de rire.
— Oh non, je n’oserais pas ! Et que comptez-vous lire à part une histoire d’amour érotique ?
— Hum, je doute qu’Orgueil et préjugés puisse être qualifié d’érotique.
Il sourit et me transperce de ses yeux bleu clair. »
Quand je suis dans le ciel, au-dessus de la masse grouillante, j'ai le sentiment d'être libre de toute contrainte. Là-haut, personne ne peut m'atteindre, personne ne peut me dicter que faire, que penser. Je suis en dehors de la société. Je peux aller partout où ça me chante, je n'ai pas de limites".
— Les mecs au physique avantageux comme vous dites, ne peuvent s’empêcher d’en profiter et qui pourrait les blâmer pour ça ?
— Moi, par exemple ! m’écrié-je. Ce n’est pas parce qu’un homme est canon qu’il doit se conduire en sale petit con !
Comme c’est pratique d’ignorer volontairement sa grand-mère toutes ces années pour soudainement faire une apparition divine dans le seul but de toucher l’héritage.
Les femmes que je fréquente sont toutes faites du même bois : vénales, superficielles, imbues d’elles-mêmes…
Pas besoin de se fréquenter depuis des mois pour être attiré par quelqu’un…