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Critiques de Murielle Szac (215)
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La bataille du rail : Cheminots en grève, écriv..

36 auteurs pour autant de nouvelles, illustrés par les dessins de Mako.

36 auteurs engagés, car cet ouvrage polyphonique n'a qu'une seule ligne éditoriale : celle de défendre les services publics, un certain « idéal de solidarité »

concrétisé ici par le train dans la tourmente de cette nouvelle « bataille du rail ».



36 pierres apportées à l'édifice d'une lutte, puisque les droits d'auteurs sont entièrement reversées aux caisses des grévistes contre cette réforme ferroviaire 2018.

À chacun d'en juger la nécessité bien sûr, mais il fallait le préciser, car il ne s'agit pas ici d'un don seulement caritatif, mais profondément politique.



Bien sûr, ces nouvelles sont très différentes, et parfois inégales, mais toutes réussissent la gageure de parler à nous tous, qui avons en commun cet « imaginaire du rail».

Comme Didier Daenincks dont « le sang noir du monde ferroviaire coule dans [s]es veines. »



Lu en juillet 2018.
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Victor Hugo dit non à la peine de mort (BD)

La peine de mort est encore un sujet qui divise notre peuple. Beaucoup voudrait la rétablir sur le motif « œil pour œil, dent pour dent ». Beaucoup voudrait revoir la guillotine ou la corde ainsi que l'injection létale. On pourrait proposer également le bassin aux requins.



Beaucoup veulent par exemple en ce moment la mort de l'humoriste Pierre Palmade ayant enlevé une vie innocente lors d'un accident de la circulation. Il a tué donc il doit mourir. Un assassin est nuisible et dangereux pour la société qui a le devoir de le punir afin d'éviter qu'il récidive.



Qui sait s'il n'y aura pas un jour un rétablissement de la peine de mort à la faveur d'un référendum populaire provoqué par une formation politique ?



Il faut savoir que le grand écrivain français du XIXème siècle Victor Hugo s'est battu toute sa vie pour l'abolition de la peine de mort. On se souvient tous de son roman « Le dernier jour d'un condamné ». Il ne le verra pas de son vivant puisque c'est Robert Badinter sous le gouvernement Mitterrand qui procédera en 1981 à son abolition.



Pour autant, ce combat de Victor Hugo a fait progresser son idée dans toutes les consciences intelligentes de notre pays. Pour lui, la prison à vie suffit pour protéger la société d'un criminel. Il fait la distinction entre la peine et la vengeance qui est mesquine par nature. Le devoir de la société est de corriger la faute afin d'améliorer l'homme.



Le crime a toujours proliféré malgré les exemples des exécutions publiques dans les pays concernés. Et de tout temps. Par contre, la peine de mort rend le peuple insensible à ses effets.



On verra qu'il a tenté de s'opposer à de nombreuses exactions dont celle sur l'île de Jersey en 1854 où il s'est réfugié pour échapper à Napoléon III. Il ne pensait pas que la barbarie viendrait le rejoindre.



Il est question selon Victor Hugo d'assouvir la soif de sang des victimes trop faible pour ne pas succomber à l'illusoire soulagement d'une vengeance. Il est question d'humanité et de ne pas s'abaisser au même niveau que les assassins. Le principe est l'inviolabilité de l'espèce humaine dans un monde civilisé.



Je préfère le dire le plus simplement possible du monde : je suis de tout cœur avec Victor Hugo dans cette analyse. Je précise que j'ai effectué jadis 5 années d'étude en droit avec un master à la clé. Le droit pénal m'a enseigné les véritables raisons de la justice et d'une peine juste. J'ai également appris que rien ne peut apaiser la colère des victimes et de la vindicte populaire.



J'ai eu la chance de piocher un peu au hasard ce livre dans le rayon jeunesse de ma médiathèque. J'ai pensé que c'était bien d'inculquer de telles valeurs aux enfants qui construiront la société de demain, pourvu qu'on les partage dans une démocratie moderne.
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Le feuilleton de Thésée : La mythologie grecq..

« Papa, tu m’avais promis deux chapitres ce soir »



« Il est tard mon fils, il est déjà 21 heures »



« Alors un chapitre seulement »



« D’accord, "Le fil d’Ariane", mais tu dors tout de suite après »



Ecrit par Murielle Szac, le « feuilleton de Thésée » reprend la mythologie grecque sous l’œil avisé du fameux Thésée. Sous la forme d’une centaine d’épisodes de deux à trois pages chacun, les thèmes (amour, haine, combats guerriers, relation père-fils, …) ou les personnages marquants comme Ariane et le minotaure restent évidemment la force de ce récit. Si vous avez oublié les évènements du précédent épisode, un petit rappel au début du chapitre vous rafraîchit la mémoire pour poursuivre les fabuleuses aventures de Thésée.



Comme il s’adresse aux enfants, je dois bien sûr évoquer la requête du soir. «Tu me lis un chapitre avant de dormir ? » Certains soirs, deux chapitres, papa !

J’avoue que j’y ai pris gout rapidement et que c’est avec un grand plaisir que

• j’ai assisté médusé au combat entre Thésée et le minotaure dans le piège tendu par le roi Minos,

• j’ai renoué le fil d’Ariane du labyrinthe inventé par le fameux architecte Dédale,

• ou encore que je me suis brulé les ailes avec Icare, le fils de Dédale justement…



Autant d’histoires instructives pour les enfants et offrant un vocabulaire particulièrement riche à leur âge.



Que du bonheur, que l’on peut partager en classe ou à la maison avec les enfants qui veulent découvrir la mythologie grecque !



"Encore une page, papa..."
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Gustave Courbet : ''Non au conformisme''

Gustave Courbet, « harponné par la justice de son pays », se prépare à quitter Ornans et à rejoindre la Suisse pour éviter de retourner en prison et de voir l’intégralité de ses biens saisis. Plutôt crever que de se courber ! Telle aurait pu être sa devise, déjà lorsqu’il s’obstinait à peindre des tableaux qui échappaient aux conventions et aux critères de l’académisme, se voyaient, années après années, refusés par le Salon de Paris.

« Officiellement, ce qu’on lui reproche, c’est d’avoir déboulonné la colonne Vendôme lors de la Commune de Paris en 1871. D’avoir bousillé l’un des symboles de la France napoléonienne, » alors qu’il n’a fait qu’en suggérer l’idée et qu’il était absent lorsque les câbles attachés au sommet l’ont renversée. « En vérité, c’est son art qu’on ne supporte pas. Trop réaliste. Trop cru. Trop trivial. Trop irrespectueux. » Pourtant, il est condamné, seul, à rembourser les 323 091,68 francs nécessaires à sa reconstruction !



Plus qu’une biographie rigoureuse et exhaustive, il s’agit du récit d’un épisode clé de l’existence du peintre qui est ici proposé, complété de quelques souvenirs rétrospectifs, pour donner à comprendre son rapport à l’autorité, au conformisme et aux conventions.

Les quatre auteurs ont visiblement pris beaucoup de plaisir à brosser son portrait, à dépeindre son caractère et son tempérament dans l’épaisseur d’un enchaînement d’éléments purement factuels. Et surtout, ils ne brident pas leur langue au prétexte qu’ils s’adressent à un jeune public. Intelligente et admirable, cette évocation permet à la fois de saisir les intentions artistiques tout autant que la personnalité de Gustave Courbet.



Article à retrouver sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Le feuilleton d'Ulysse

Acheté pour mes petites filles, j’ai lu ce feuilleton en 100 épisodes, à la fois très proches du texte d’Homère et très accesible aux enfants.

Comme je suis une grande enfant, bien que grand mère, j’ai lu chaque partie avec grand plaisir. Ecrit bien sûr comme un feuilleton, autour du héros Ulysse, avec question à la fin de chaque, qu’arrivera-t-il ? Y parviendra-t-il ?

Le suspense est à son comble lorsque l’on lit : A suivre , mais il n’y a qu’à tourner la page, et un résumé sommaire de l’épisode précédent , au cas où on aurait oublié ( peu probable, car c’est vraiment bien fait , nageant entre l’histoire et la manière de la raconter aux enfants sans édulcorer )rappelle en une phrase le précédent .

Puisque c’est Ulysse le héros, Murielle Szac pioche à la fois dans l’Iliade et dans l’Odyssée, avec retour en arrière explicatifs, tout en évoquant les dieux qui aident ou qui au contraire déservent les protagonistes.

De plus, format facile, dans un canapé, avec des petites assises qui écoutent et restent sur leur faim ( avec une écuelle de pop corn , n’allez pas croire)jusqu’au prochain épisode…. Un graphisme moderne, par aplats tricolores et silhouettes caractéristiques, des vagues de couleur en bas de page, conforme à la vérité historique, familial :

« Où l’on voit que l’audace peut vaincre tous les obstacles » : Ulysse entend Achille déclarer son amour à Patrocle : « Tu m’es plus cher que mes yeux, plus cher que mon cœur, plus cher que ma vie » . Commentaire des petites : ils sont en couple.

« Où l’on comprend enfin les causes de cette guerre » . Hélène de Sparte, belle comme une déesse, rencontre Paris, de Troie, et elle qui a évincé Ulysse, tombe amoureuse. Il faut dire que son mari Ménélas est vieux et moche, alors que Paris…. est beau . Commentaire des petites : elle peut divorcer, non ?

« Où Ulysse est chargé d’une mission peu glorieuse » : annoncer à Agamemnon qu’il doit sacrifier sa fille Iphigénie …. Parce qu’il a tué un cerf : commentaire des petites : nous on est végétariennes.

« Où la mystérieuse plante de l’oubli menace Ulysse ». Les marins d’Ulysse mangent le loto, sourient comme des bienheureux, oublient qu’ils ont femmes et enfants , ils sont juste heureux, tranquilles. Commentaire des petites :c’est comme ce que fume Papa.

« Où l’on assiste à une grosse colère de Télémaque . ». Là elles s’empoignent, elles ne sont pas les premières à se mettre en colère, et tiens pour toi.

« Où un mendiant arrive au palais d’Ulysse » . Ulysse est reconnu par son chien.

Là , elles sont enchantées et disent à leur mère : On veut un chien !

Un régal.

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Le feuilleton de Thésée : La mythologie grecq..

Un livre expliquant les aventures de Thésée. Comme par exemple le combat contre le Minotaure. Ses rencontres avec des personnages mythologiques.
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Le Feuilleton d'Hermès : La mythologie grecqu..

Livre expliquant la vie d'Hermès depuis tout petit, ses aventures, ses rencontres et ses découvertes de personnages mythologiques.
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Le Feuilleton d'Hermès : La mythologie grecqu..

Je voulais transmettre ma passion de la mythologie grecque à ma fille et voulais m aider du livre d Édith Hamilton pour lui faire découvrir mais ce dernier est beaucoup trop fastidieux pour une enfant de 9 ans. Son maître d école va lui faire étudier ce livre et j en suis très heureuse, je suis en train de le lire c'est ce qui me manquait, quand le livre d Édith Hamilton est construit comme un dico le feuilleton d hermes est construit comme un vrai roman avec de nombreux details qui rendent le recit plus vivant et permet de mieux retenir les différents personnages mythologiques.
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Le feuilleton d'Ulysse

Livre expliquant la vie d'Ulysse. De la guerre de Troie à sa victoire jusqu'à sa rencontre du Cyclope Polyphème . De ses joies et de ses malheurs.
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Tosca

Juin 1944... Ange et P'tit Louis sont les premiers à être jetés dans un réduit de cinq mètres de long sur moins d’un mètre de large, au siège de la milice de Lyon. Au début ils se méfient l’un de l’autre, ne se parlant pas. Au fil des heures, ils sont sept juifs et deux résistants, tous raflés par les hommes de Paul Touvier et Klaus Barbie. Un milicien vient en chercher un pour un interrogatoire dont il revient bien amoché... Peu à peu, dans leur prison, les langues se délient, mettant à jour leurs histoires, leurs caractères. Certains sont dans la lutte contre l’occupant, d’autres ne comprennent pas pourquoi ils ont été arrêtés. Tous ont terriblement peur. Parmi eux, Ange chante Tosca, l'opéra de Puccini, l'air de celui qui va mourir à l'aube.



On assiste à un huis clos étouffant d’hommes réunis par un même destin, soumis aux forces criminelles et génocidaires de l’occupant nazi, assisté par la police française. J’ai pensé à une pièce de théâtre avec présentation habile des protagonistes jetés successivement dans ce réduit. Il y a Léo Glaeser, homme d’âge mûr, secrétaire général du comité de défense juive ; Louis Krzyzkowski et Claude Ben Zimra, trahis, raflés dans un bouchon lyonnais ; Maurice Schlusselman, maroquinier de son métier ; Émile Zeizig, bonnetier qui fait encore confiance au vieux maréchal ; Siegried Prock, réfugié autrichien caché depuis 10 ans ; P’tit Louis et Maurice Abélard, deux jeunes résistants et Ange, le tout jeune homme qui chante des airs de Tosca. Ce sont des hommes très dissemblables : courageux ou pas, engagés dans la résistance ou pas, très jeunes pour la plupart, comme leurs bourreaux.



« Le regard de Zeizig fait alors le tour de la pièce, dévisageant d’un air soupçonneux ses compagnons :

- Moi je ne me mêle pas ni de marché noir, ni d’aucun autre trafic. Je ne fricote pas avec les gaullistes non plus, ni les communistes. »



Cette histoire a réellement eu lieu à Lyon en juin 1944. Sept juifs et deux résistants ont été raflés par la milice. Les sept juifs ne savent pas qu’ils vont être fusillés au matin suivant en représailles à l’assassinat de Philippe Henriot par la Résistance. A côté de chaque cadavre a été posé un carton avec le nom, sauf pour un dont on ne connaît toujours pas l’identité. Murielle Szac dit en postface que cela fait trente ans qu’elle y pense, alors qu’elle assistait, en tant que journaliste, au procès de Paul Touvier. En 2019, elle prend la décision d’arrêter ses recherches et de passer par la fiction pour redonner un nom à ce fusillé anonyme. Elle va l’appeler Ange et ainsi, avec les huit autres, enfermés dans ce placard à balai pendant cette nuit d’horreur, les sortir de l’oubli ! « Nuit d’encre et de sang », répété, chanté par Ange.



« Ange et Léo discutent à mi-voix.

- Mon préféré, c’est Puccini et son Tosca bien sûr… Quel panache ce chevalier Cavaradossi lorsqu’il refuse de trahir Angelotti. Il ne parle pas, même sous la torture ! Chuchote l’un. »



Le Tosca de Murielle Szac est une œuvre forte, sorte de tragédie moderne portée par le parallèle avec l’opéra de Puccini, un projet qu’elle a longuement mûri afin de transmettre la mémoire, qu’on ne puisse pas dire « je ne savais pas ». Ange par son chant, sort ces hommes de leur misérable condition de victimes des nazis et de la collaboration française.



Les derniers témoins disparaissent, le récit des procès de Paul Touvier et de Klaus Barbie reste difficile d’accès, notamment pour les nouvelles générations. Murielle Szac tente le pari d’une passation de pouvoir à la littérature, à l’art pour défier l’oubli dû au temps et élever au mythe le martyre de ces hommes. On a vu ce que cela avait fonctionné pour le groupe Manouchian dont l’affiche rouge a été retournée contre les bourreaux grâce au poème de Louis Aragon et à la chanson de Léo Ferret. La proximité d’émotion que permet la fiction est bien utile, permettant à l’autrice de transformer le récit historique en une œuvre magistrale, relais important pour entretenir l’indispensable souvenir. J’ai lu récemment que les bourreaux se moquent bien de l’art mais c’est une arme parmi d’autres et chaque parcelle d’humanité défendue va dans la bonne direction. Le travail de mémoire est toujours œuvre utile. C’est un livre à lire absolument, notamment dans les écoles car par sa forme il peut toucher les jeunes.



Murielle Szac est journaliste et écrivaine. Après avoir été journaliste politique à l’hebdomadaire L’Événement du jeudi, elle a été rédactrice en chef du mensuel de l’emploi Rebondir. Elle a aussi été réalisatrice de documentaires télé et auteure de nombreux ouvrages pour la jeunesse.

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Chroniques avec photos et autres illustrations sur blog Bibliofeel et page Facebook Clesbibliofeel
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Le feuilleton de Tsippora

Merci infiniment Muriel Szac pour cette histoire re visitée et à Joëlle Jolivet pour les illustrations qui accompagnent ce texte.



Tsippora est une femme d'une rare intelligence et pourtant totalement oubliée de la Bible. La connaissez-vous ? En avez-vous déjà entendu parler ?

Pour ma part j'avais lu la bible au féminin de Marek Halter, et son troisième tome était destiné à cette jeune femme noire de peau que Moshé choisit comme épouse. Un récit qui m'avait troublée.

Le feuilleton de Tsippora est destiné à la jeunesse,mais j'ai envie de dire que, tout adulte peut avoir un grand plaisir à la lecture !

Un coup de cœur !


Lien : https://www.instagram.com/un..
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Eleftheria

Eleftheria, Liberté en Grec. Eleftheria est un roman tout en émotion, ce sont des voix de femmes et d'hommes au cours de la seconde guerre mondiale qui luttent conte l'envahisseur de leur île, la Crète.

Qu'est ce que la Liberté ?

Comment peut on parler de Liberté quand tout une communauté est violentée, anéantie ?

Rebecca, jeune femme juive devenue chef de famille, ce sont les questions essentielles qu'elle se pose lors de la fête Rosh Hashana : " Que peut décider de son destin une jeune Crétoise, comme elle, juive et pauvre, alors que les nuages noirs de la guerre se massent au dessus de sa tête ? "

Avec son amie Rena, catholique, aux premiers bombardements, elles ont pourtant l'espoir, l'espoir de partir en Amérique, pays de la Liberté. Elles souhaitent se délivrer des contraintes liées à leur sexe, leur condition, leur origine. Et pourtant un tout autre destin elles vont se choisir. C'est cela aussi être libre, n'est ce pas ?

Un roman phare qui nous éclaire sur ces évènements qui ont fait l'Histoire de la Crète, et je tiens à remercier Murielle Szac et les éditions Emmanuelle Collas pour ce travail de mémoire ici effectué, nous offrant une fiction magnifique.

L'auteur remercie à la fin, entre autre, le poète Lossif Ventura, dernier descendant des Juifs de Crète.

www.etz-hayyimhania.org








Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Le Feuilleton d'Hermès : La mythologie grecqu..

Ce livre est excellent. Il permet autant de transmettre la mythologie aux enfants que d'en renforcer sa connaissance. Cet ouvrage est vraiment très complet et très bien construit.

Chaque histoire en entraine une autre et laisse juste assez sur sa faim pour en redemander tout en finissant un chapitre. Chose importante quand on termine une lecture le soir avec des enfants.

La trame principale suit le personnage mais fait assez de détours pour explorer assez large et rendre les cent chapitres du livre pleins de surprises.

Un livre à lire aux petits et à laisser entre les mains des grands
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Le Feuilleton d'Hermès : La mythologie grecqu..

Excellent ouvrage qui en 100 épisodes relate les aventures d'Hermès, de sa naissance jusqu'à la naissance de son arrière petit-fils Odysseus...autrement dit Ulysse!

Les épisodes clefs de la mythologie sont là, permettant ainsi de comprendre qui sont tous ces résidants de l'Olympe mais aussi de faire le lien avec certaines de nos expressions usuelles.

La narration est très bien faite, les épisodes se lisent en 5 minutes environ, ce qui m'a permis de commencer chacun de mes cours par la lecture d'un texte. Résultat, les élèves attendaient la suite avec impatience à chaque fois!

Un très bon ouvrage à faire découvrir sans modération!
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Le feuilleton d'Ulysse

Grande fan du feuilleton d'Hermès testé avec plusieurs promos de CE2, je ne pouvais que me jeter sur le feuilleton d'Ulysse.

Comme d'habitude, l'écriture frôle la perfection. Le découpage en épisodes est parfait, avec toujours la petite question à la fin qui titille pour lire la suite. Ulysse, la guerre de Troie, le retour chez lui. Ce n'est pas évident. C'est violent, gore, dur. Mais ici, c'est écrit avec justesse sans trop en cacher, sans trop édulcorer tout en restant compréhensible, fidèle aux mythes, précis et tout en préservant les petites oreilles.

Surtout ce découpage en épisodes respecte la tradition orale et permet de transmettre les mythes par la parole. C'est vraiment chouette. Ce moment de 5 minutes dans la journée où les enfants sont suspendus à nos lèvres, les yeux rêveurs.

C'est bien écrit et tellement complet. Le texte est de grande qualité, poétique. Les illustrations sont belles .

C'est un bel ouvrage, parfait pour découvrir l'Iliade et L'Odyssée.

Je ne suis pas déçue bien au contraire.
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La bataille du rail : Cheminots en grève, écriv..

Sortez de votre train-train et prenez avec moi, ce train de nouvelles, d'écrivains solidaires de cheminots en grève. Les droits du livre sont intégralement reversés en soutien aux grévistes.





Prévert écrivait : "Le train m'égare, la gare m'étreint." J'ai aimé le texte de Laurent Binet qui convoque le plus long générique de film, avec l'arrivée en gare, d'un train, d'où descend C.Bronson, dans "Il était une fois dans l'ouest." Tandis que H.Fonda essaie de prendre une locomotive, dans "Mon nom est personne". Cris Evans remonte des derniers wagons, avec des prolétaires révoltés ( les cheminots?) pour " Snowpiercer".



Vous rencontrerez peut être d'autres écrivains, dans les wagons suivants, pendant que "le train sifflera 3 fois". Lisez ce livre, et compostez votre billet " de soutien".
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Le feuilleton d'Ulysse

Un feuilleton avec la mythologie grecque, plus qu'une réécriture de l'histoire d'Ulysse stricto sensu. Un important travail d'adaptation et de reconstitution, mais le mélange des deux m'a paru un peu étrange. Il paraît que la série marche bien chez les jeunes, mais je ne le suis plus tant que ça, sans doute...
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Tosca

« L'islamisme est le nouvel antisémitisme. Il est le plus dangereux, le plus violent, le plus meurtrier. Il est le plus répandu, le plus banalisé, le plus impuni. »  (Manuel Walls, ancien Premier ministre).



« Tosca » de Murielle Szac, (Éditions Emmanuelle Colas, 2024), est un roman historique qui s'inspire d'un fait réel : la rafle et l'exécution de sept Juifs et deux résistants par la milice de Paul Touvier, le 29 juin 1944, à Rillieux-la-Pape, près de Lyon. Parmi les victimes, un jeune homme anonyme, qui aurait chanté l'air de la Tosca, l'opéra de Puccini,  la veille de sa mort, dans le placard où il était enfermé avec ses compagnons d'infortune.



L'auteur imagine la vie et les pensées de ces neuf hommes, qui se confient tour à tour à la première personne, dans de courts chapitres.



Le roman se veut un hommage à ces victimes oubliées de la barbarie nazie et de la collaboration, mais aussi une réflexion sur le pouvoir de l'art, de la musique, de la poésie, face à la violence, à la haine, à la mort.



Murielle Szac, qui a mené une longue enquête historique, restitue avec précision le contexte de l'époque, les parcours des personnages et leurs souffrances. Ces voix qui résonnent dans la nuit.



Mais le roman de Murielle Szac me pose quelques problèmes. Il est trop court, trop fragmentaire, trop monotone. Certains personnages sont trop effacés, trop distants. Le roman manque d'originalité, de profondeur, de souffle. Il aurait gagné à être plus long, plus varié, plus vivant : bien qu'inspiré d'un fait historique, il s'agit d'un roman dans lequel l'auteur imagine les dialogues et la personnalité des victimes de l'horreur.



C'est d'autant plus dommage que le sujet est fort, émouvant, important. Pour aborder ce genre de thèmes, il faut apporter une plus-value au regard des nombreux romans sur la Shoah et la collaboration, qui ont déjà exploré cette période sombre de l'histoire. Or, le roman de Murielle Szac ne parvient pas à se distinguer, à surprendre, à marquer.



« Tosca » est un roman important,  mais froid. Il a ses qualités et ses défauts, ses réussites et ses échecs, mais il mérite en toute hypothèse  d'être lu, discuté, critiqué.  Il ne laisse pas indifférent.



Bonne lecture.



Michel



 




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Tosca

A Lyon, sept prisonniers juifs ou résistants sont arrêtés et enfermés dans la même cellule sombre et crasseuse.

Ils ont été arrêtés par la milice pour des motifs différents. Tous ont été interrogés sous la torture.

Durant une nuit ils se parleront, se soutiendront.

C'est Paul Touvier qui dirige les interrogatoires. Il fera exécuter ces sept hommes en représaille à l'assassinat de Philippe Hériot.

Ce huit clos est intéressant mais je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotions ...

La faute, je pense, au style qui manque de profondeur.
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Le feuilleton de Thésée : La mythologie grecq..

Deuxième opus après le feuilleton d'Hermès. l'auteure réalise le tour de force de produire un ouvrage aussi bon que le premier.

Il est construit de la même manière en cent chapitres qui explorent quantité de mythes à travers le regard de Thésée et de l'admiration qu'il voue à Héraclès. Cette dangereuse fascination est pondérée par son enseignant qui lui ouvre les yeux sur les actes et la réelle personnalité d’Héraclès.

L'objectif du livre est autant pédagogique qu'une réflexion sur la vie qui est bien saisie par les enfants. De nombreux thèmes sont abordés tous soulevant plus de questions les uns que les autres. Des éléments de réponses jalonnent les réflexions posées tout au long de l'ouvrage.

Lecture accessible et passionnantes.
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