Nationalité : France
Né(e) :
1961
Biographie :
Le musée d’art moderne André-Malraux (MuMa) est situé au Havre à l’entrée du port, à proximité de la capitainerie.
Grâce à de nombreux dons et legs, il possède la plus riche collection impressionniste de province. Il est ainsi nommé en l’honneur de l’écrivain français André Malraux qui, alors ministre de la Culture, fit de ce musée un de ses projets prioritaires et qui l’inaugura en 1961.
Fondé en 1845, le musée des beaux-arts du Havre est complètement détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Il sera le premier musée reconstruit après guerre. Elles sont diverses par les époques représentées (environ 2 000 œuvres de la fin du Moyen Âge jusqu'au XXe siècle) et par leur nature (sculptures, peintures, ...). Le musée abrite une importante collection d'impressionnistes (Eugène Boudin, Claude Monet) et de toiles de Raoul Dufy.
En 2003, la ville du Havre a acheté une toile de Gustave Courbet intitulée Vague, par temps d’orage, peinte à Étretat en 1869. Elle provient d'une collection privée américaine et a fait partie en 2004 d'une exposition sur le thème des Vagues. Elle appartient désormais aux collections permanente du Musée des beaux-arts du Havre.
En 2004, Hélène Senn-Foulds, la petite-fille d'un collectionneur havrais (Olivier Senn (1864-1959)), a fait une donation exceptionnelle de 205 œuvres impressionnistes et fauves : des tableaux des maîtres Eugène Delacroix (Paysage à Champrosay), Pierre-Auguste Renoir (Le Portrait de Nini Lopez), Monet, Henri-Edmond Cross (Plage de la Vignasse), Félix Vallotton (La Valse), Edgar Degas, Camille Pissarro, Armand Guillaumin, Henri Matisse, Albert Marquet viennent s'ajouter au patrimoine culturel de la municipalité.
Le musée, conçu comme une ambitieuse maison de la culture à l’origine, au début des années 1960 par les architectes Guy Lagneau, Jean Dimitrijevic et Michel Weill et Raymond Audigier regroupés au sein de l'Atelier LWD, avec l'aide de Jean Prouvé met en œuvre des principes novateurs de transparence et de flexibilité. Le projet rompt avec l’homogénéité formelle et esthétique de la trame de la Reconstruction à laquelle il vient se juxtaposer. Il se caractérise par de grandes surfaces vitrées formant une enveloppe externe, et met en jeu un dispositif original de « para-lume » qui coiffe la toiture du bâtiment rappelant la géométrie de shed. Celui-ci est destiné à diffuser la lumière naturelle que filtrent encore plusieurs vitrages intérieurs.
+ Voir plusSource : Wikipédia
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