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Critiques de Myeong-seop Jung (11)
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Séoul zone interdite

Avant de commencer ce livre, la première idée qui m’est venue en tête est « Encore un livre de zombie, va-t-il m’offrir quelque chose de neuf ? » Pourtant, en consultant ma liste de livres, je n’ai trouvé que 3 maigres romans sur ce thème sur les dix dernières années, preuve que la figure du zombie s’est imposé dans la culture populaire (ou du moins dans la mienne), et sans avoir jamais rien lu, j’ai déjà l’impression de tout connaître.



Dans le roman, l’origine de l’invasion, c’est une guerre nucléaire entre la Corée du Nord et du Sud. Les habitants de Séoul qui sont morts irradiés se réveillent pour dévorer les survivants. La ville a été confinée en catastrophe, personne n’en sort et personne n’y entre, hormis quelques groupes de « chasseurs de trésor » qui, en échange d’une forte rémunération, vont récupérer des documents administratifs importants, ou des précieux souvenirs de famille au milieu des monstres.



Le livre alterne entre les scènes d’action au cœur de la ville, et des réflexions sur la société coréenne en dehors. Les passages dans les rues de Séoul sont particulièrement angoissants : on se sent vulnérable dans des ruelles étroites, pris au piège dans les immeubles abandonnés, terrorisé à l’idée de recevoir la moindre morsure qui vaut un arrêt de mort.



J’ai eu par contre un peu plus de mal à m’impliquer dans les passages plus lents : je ne connais pas du tout la société coréenne, ni ses peurs et ses espoirs, et il n’était pas toujours évident pour moi de comprendre les enjeux du moment. J’ai également trouvé l’intrigue inutilement complexe, et les nombreux espionnage/contre-espionnage entre le Nord et le Sud m’ont perdu plus d’une fois.



En résumé, un livre « efficace », qui m’a donné exactement ce que j’étais venu y chercher. L’histoire est assez ancrée dans le présent, et j’imagine que les récentes escalades verbales entre Trump et le leader nord-coréen ont dû provoquer quelques sueurs froides de l’autre côté de la frontière coréenne… Le livre doit trouver des échos plus profonds chez les familiers de la Corée.
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Séoul zone interdite

Un grand merci à Babelio pour cette nouvelle découverte grâce à l'opération Masse Critique et aux éditions Decrescenzo (deuxième Masse Critique pour moi) pour nous avoir apporté un roman de genre qui sort des sentiers battus.

J'ai dévoré ce roman comme un zombie affamé et je ne vois rien à lui reprocher.

Je pense que les traducteurs ont fait un excellent travail, au sens où à aucun moment je n'ai buté sur une phrase qui aurait été mal tournée en français. Ma lecture a été d'une grande fluidité et très agréable.

La couverture donne le ton. Le résumé rappelle des œuvres bien connues comme Evil Dead ou Resident Evil.

Dès le prologue, le contexte est posé. Le point de départ du roman est un fait bien réel du contexte politique nord-coréen : 19 décembre 2011, Kim Jong-il est décédé deux jours plus tôt.

La foi religieuse est aussi l'un des thèmes du roman.

À l'horreur d'une attaque nucléaire vient s'ajouter l'horreur de voir les morts se relever. Séoul est devenue les Enfers, un territoire réservé aux morts, une zone dont l'unique point d'accès est gardé par un cerbère dans le métro délabré. Y pénétrer, c'est prendre le risque de ne jamais en ressortir. Ceux qui s'y aventurent ne sont pas des Orphée, ce sont des opportunistes venus récupérer des objets et non des personnes, contre de l'argent. Car apparemment personne n'aurait pu survivre dans la zone interdite. Apparemment...

Le prologue est écrit comme un récit de fait historique, une leçon d'histoire anticipée qui fait froid dans le dos. Cette technique narrative est une très bonne idée car elle donne d'emblée un ton réaliste au récit pourtant fictif.

Le style d'écriture est jeune et dynamique, avec beaucoup de dialogues.

Les descriptions vont à l'essentiel. Celles décrivant le terrible jour de l'attaque nucléaire sont particulièrement saisissantes. On découvre une Séoul apocalyptique et cauchemardesque. Une partie de l'intrigue se déroule d'ailleurs dans un quartier où j'ai logé mais aussi dans certains lieux que j'ai visités, ce qui fait que je n'ai eu vraiment aucun mal à me les représenter.

L'histoire est bien bâtie, sans temps mort. L'action est trépidante. Le récit est construit autour des rencontres des personnages et des dialogues qui s'ensuivent, et des incursions dans la zone interdite. Les témoignages de « l'Affaire du 4 avril » apportés par les survivants qui l'ont vécu en direct sont poignants.

Les scènes se déroulant à l'intérieur de la zone interdite sont hyper tendues et stressantes. Les scènes de combat, haletantes, sont décrites avec dynamisme et sont visuelles.

Les personnages sont attachés à leur vie d'avant dont ils gardent un souvenir précis. Ce désespoir qui les pousse à rechercher les preuves de leur passé heureux, pour mieux « oublier la réalité atroce », les rend terriblement beaux et pathétiques.

Hyunjun, le protagoniste, est un jeune homme paumé qui se donne des airs de je-m'en-foutiste. Son passé nous apprend pourquoi il donne l'impression d'être blasé par la situation. Le personnage dispose aussi d'un tas de répliques qui font mouche. Il dirige avec plus ou moins d'efficacité une troupe de « chasseurs de trésors » aguerris. « Chasseur de trésors », voilà un nom bien romantique pour des mercenaires devant lutter contre des zombies.



En bref, en lisant ce roman, on comprend à quel point le contexte actuel est fragile et la paix difficile à préserver. On comprend également que l'Histoire se construit à partir d'histoires. Ce n'est pas qu'un récit gore, c'est aussi une histoire touchante. Et elle comporte son lot de rebondissements. Cette lecture est indispensable pour qui aime les récits d'anticipation, la littérature horrifique, les apocalypses de zombies et la Corée du Sud.
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Séoul zone interdite

Séoul Zone Interdite n’est pas strictement un roman comme indiqué sous le titre page 5. Il ressemble à un excellent scénario de BD ‘manwha’, le genre manga de la Corée.

Certains ont imaginé que la Corée puisse être une grande source de ‘polar’, une autre Scandinavie. Ce livre ne va pas dans ce sens.

Il est violent, sexiste comme la Corée peut être, et d’un millénarisme survivaliste très noir. Les récents JO d’hiver nous ont rappelé que le pire n’est jamais certain pour le Pays du Matin Calme, même avec les voisins d’enfer du Nord. Quatre années après les JO,en 2022, le pire serait quand même arrivé et les protagonistes luttent pour survivre sur les décombres d’une des villes les plus attachantes d’Asie. Le texte semble fait sur mesure pour, sinon une BD, très certainement un film ou série télévisuelle aux effets spéciaux débridés. On pourrait facilement imaginer une déclinaison jeu-vidéo. Il ne manquerait pas de zombies, d’armes, ou de filles légères dans des bars aux noms improbables. Les expéditions en zone interdite sont effrayantes, avec batailles entre zombies et résurgence de fantômes du passé d'avant la Bombe. Un aspect troublant, mais réaliste, est l’attachement des survivants ordinaires à leurs familles et aux objets du quotidien. Seuls les gens ordinaires, victimes ordinaires d’une guerre apocalyptique, sont dignes d’un roman. L’humanité est à l’épreuve, mais garde des ressources dans les faubourgs survivants de Séoul en 2022. Le reste est un cauchemar politique, militaire, écologique et moral avec des Mafias qui se disputent les bonnes affaires. L’avenir aux abords de Séoul Zone Interdite n’est pas radieux. Il est sûrement irradié, mais cela ne gêne pas les zombies et les mercenaires récupérateurs d’objets qui sont au cœur de notre histoire.

Le livre de JUNG Myeong-seop est publié par Decrescenzo Éditeurs, une maison d'édition fondée en 2012 et localisée à Aix en Provence. Focalisée sur la littérature coréenne, elle déclare ouvrir son catalogue aux autres littératures d'Asie depuis 2017. Un grand Bravo à eux!

Jung Myeong-seop est décrit comme un jeune auteur qui cultive un goût pour la littérature policière et de science-fiction. Je lui souhaite de trouver une audience auprès de lecteurs jeunes et moins jeunes de cette dernière catégorie.

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Séoul zone interdite

Un grand merci à Babelio, qui m'a permit d'acquérir ce livre. Si vous aimez la littérature coréenne et asiatique, alors vous connaissez sûrement les éditions Decrescenzo. Pour ma part, j'adore ce qu'ils proposent et j'adore trouver un marque page dans chaque livre à l'image de ce dernier.

Je suis aussi fan de dystopies et histoires de zombies/fin du monde où l'analyse du comportement humain est la clé de l'histoire.

Forcément, j'ai donc beaucoup aimé lire "Séoul Zone Interdite", car j'y ai retrouvé tous ces ingrédients. J'ai particulièrement apprécié une narration pleine de petits détails, de touchants moments dans l'histoire de chaque personne souhaitant retrouver un souvenir dans la zone envahie de zombies, la présentation d'une société déformée par les ambitions et les egos. L auteur a aussi ajouté pour pimenter le tout un complot historique. Que du bonheur.

Seul bémol : certaines scènes d'action n'étaient pas très claires niveau situation des personnages, mais cela n'empêche en rien de suivre le scénario. Je vous conseille donc de plonger dans l'univers des "chasseurs de trésors" osant traverser la zone interdite de Séoul en bravant les dangereux zombies, pour aller récupérer les précieux souvenirs des rescapés. Et si vous aimez, comme moi les histoires de survie post-apocalyptique, vous savez aussi qu'entre les zombies et l'homme, c'est bien souvent ce dernier le plus dangereux!
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Séoul zone interdite

Séoul Zone interdite nous plonge dans un univers post-apocalyptique écrit par un auteur à l'humour à la fois cynique et grinçant. Le style narrative donne presque une impression de balade au milieu des zombies (et des morts), surprenant son lecteur avec des séquences d'horreur. Un livre extrêmement distrayant !
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Séoul zone interdite

Le premier élément qui m'a le plus sauté à la tronche c'est evidemment l'écriture. On y recent trés bien une différence de culture et donc une différence dans la façon de raconter quelque chose, elle n'est pas mauvaise pour autant mais j'ai mis un certain temps à m'adapter. Cette écriture est dure, comme le sont beaucoup de chose en Corée, voir même en Asie, ce qui ajoute un plus pour le lecteur non habitué, les personnages pourraient paraitre "froid" mais dans le contexte (et la culture aussi donc) ça a du sens !

Quand à l'histoire on reste dans les sentiers battus, sans spoiler le sujet, la quête principale, est "classique". On ne tombera pas dans le mélimélodrame des situations pouvant attiser la tristesse.

Je suis resté sur ma fin, on s'attend à une forme de résolution, ou du moins quelque chose pouvant le laisser penser, mais dans ce roman je n'ai pas franchement était satisfaits de sa finalité.
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Séoul zone interdite

J'aime la littérature asiatique et les romans post-apo, et j'ai découvert celui-là au gré de mes balades sur Livraddict et Booknode.

J'ignorais qu'on pouvait trouver ce genre dans la littérature asiatique ; quelle drôle d'idée j'avais là !



Voilà donc une dystopie coréenne.

Pour commencer, il y a un détail qui d'habitude me gêne et que là je n'ai pas vu tout de suite : le passé composé est beaucoup utilisé alors que je préfère quand c'est au passé simple ou à l'imparfait ce qui est d'ailleurs plutôt la norme. Quand je m'en suis rendu compte ça a fini par me gêner car ça donne une étrange temporalité aux événements, ça nuit à la fluidité de la narration, ça rend le tout un peu lourd. Mais l'angoisse est rapidement présente et prend pas mal le dessus sur tout.



Ce qui m'a vraiment interpelée c'est qu'il y a une espèce de dégoût entre Coréens du sud et du nord. Ils ont des mentalités aux antipodes les uns des autres et ceux du sud appellent ceux du nord "les communistes", jamais autrement. Il y a beaucoup de défiance et de mépris entre eux.



On apprend donc un certain nombre de choses sur les Coréens et notamment leurs angoisses géopolitiques.

Le roman nous offre aussi des tranches de vies de ceux qui étaient de Séoul avant la catastrophe, mettant l'accent sur tout ce qu'ils ont perdu, parfois leur amour-propre en même temps que leurs proches et leurs biens.

Tous les moments d'incursions dans Séoul, devenu "zombiland", sont très oppressants car le danger est omniprésent et l'ennemi terrifiant.

Bien que l'histoire m'ait plu, le passé composé m'a quand-même bien gâché le plaisir.



Gros bémol, il y a des fautes de français sidérantes, comme écrire "rabattre les oreilles" au lieu de "rebattre les oreilles" page 32, ou encore utiliser "défigurer" pour "dévisager" page 62, et des fautes de grammaire "Nous avons eu beau le supplié" au lieu de "supplier" page 65. Il y en a d'autres, hélas... j'en ai relevé six sur 217 pages.

Pour moi c'est totalement rédhibitoire, on ne devrait pas trouver de fautes dans un livre.

Comment est-ce possible de la part de traducteurs qui sont supposés maîtriser les langues ?

Et quid des correcteurs qui laissent passer des boulettes pareilles ?!

C'est dommage parce que je pense que ce roman a des qualités. Il aurait pu être vraiment bien, mais peut-être l'est-il dans sa version d'origine.


Lien : http://mechantdobby.over-blo..
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Séoul zone interdite

De la science-fiction coréenne traduite en français, ça c'est original ! On sort des sentiers battus avec ce roman. Dans un futur très proche, Séoul a été attaqué par la Corée du Nord à la bombe nucléaire.

La ville est en morceaux, couverte de cadavres et pullulante de mort-vivants...!



Que s'est-il passé ? Pourquoi des zombies ont-ils fait leur apparition après cette explosion nucléaire ? Que se trame-t-il dans la "zone interdite" ?



De nombreuses questions se posent et en suivant le parcours tumultueux du chasseur de trésor Hyunjong, petit à petit la vérité éclate.



On s'attache finalement assez rapidement à ce personnage qui semble exempt d'émotions, à travers des cauchemars qui dévoilent son terrible passé. Enfin, l'auteur nous offre aussi un panel de personnages, leurs histoires et leurs réflexions sur la société d'après explosion.



Un très bon livre pour découvrir un genre tout nouveau de la littérature coréenne.
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Séoul zone interdite

Walking dead en Corée, il fallait oser. Se basant sur la situation géopolitique actuelle, JUNG Myeong-seop imagine les Corée du sud et du nord ravagées par une bombe nucléaire et ses dommages collatéraux. Parmi ces dommages, les morts se sont relevés compliquant un retour à une vie normale.

Jinsuk est un "chasseur de trésor" endurci et désabusé : son activité est d'aller à ses risque set périls dans la zone interdite pour récupérer divers objets (souvenirs, valeurs ou autres) pour une somme élevé. Après la découverte de survivants dans cette zone, il va être entrainé dans un complot qui pourrait bouleverser un peu plus l'équilibre fragile de la Corée.

Après un début un peu lent, on est pris peu à peu par cette descente aux enfers. Ce chasseur doit faire face non seulement aux zombies mais aussi aux appétits d'argent et de pouvoir. Désolant constat de la politique mondiale et des dérives de notre société, les zombies ne sont qu'un prétexte pour tisser un univers complexe et ravagé.

Le style est fluide, fait bien ressentir le stress permanent et les situations à risque. Peut- être un peu trop descriptif par moment, j'ai apprécie l'intrigue et l'analyse de ce roman court.

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Séoul zone interdite

Un roman post apocalyptique intégrant des zombies et un contexte géopolitique d’actualité avec une attaque de la Corée du Nord…intéressant. On aurait pu croire à une approche absurde, voir comique, tant l’imminence d’un conflit ouvert effraie les populations locales. Néanmoins, le sérieux et l’emprunte des intrigues noires des scénaristes et auteurs coréens nous portent à anticiper une approche sérieuse et diablement glauque. Et c’est bien dans ce contexte que l’on va se plonger. Le résumé se passe de commentaires et brosse un décor très complet. Le personnage principal, chasseur de trésors dans la zone des zombies, profondément dépressif et passablement violent, se nourrit de missions dangereuses. Il s’associe à un coréen du Nord ingénu, empoté, et attachant. Ils vont plonger dans une intrigue politique les dépassant totalement et impliquant les gouvernements, l’armée et des séditieux.



Le roman démarre par des empoignades au couteau avec des zombies en robes longues, il finit au lance-roquette et à la M16 entre factions de milices ennemies. L’auteur mélange de nombreux thèmes ici : le post-apo, le zombie, le roman d’action militaire, celui d’espionnage, le géopolitique, le survivaliste etc… Et il le fait sur 210 pages, et le mélange prend ! C’est très bien rythmé, le ton est calmé et temporisé quand il le faut et de lourdes scénarios d’actions ou d’angoisse apparaissent pour re-rythmer le fil rouge.



Quant à la plume, il n’y en a pas vraiment, elle est pure et direct, comme un scénario ou un synopsis, c’est probablement sa destination finale au regard de certaines scènes dont le rendu semble diablement cinématographique. On peut d’ailleurs blâmer l’auteur pour ces scènes qui devront certainement en jeter plein la vue sur grand écran, mais qui ne rendent pas sur papier : dix mille balles de mitrailleuses automatiques tirées en pleines rues sur des hommes qui se jettent dans tous les sens : dur à suivre sur papier. La traduction tient la route, à l’exception de quelques petites curiosités et fautes.



C’est un roman intéressant, original et efficace. L’auteur aurait pu poursuivre son œuvre sur quelques centaines de pages supplémentaires, voir décliner plusieurs tomes en creusant sa thématique…Peut être le fera-t-il ? je le souhaite.

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Séoul zone interdite

Je tenais à remercier Babelio et les éditions Decrescenzo pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique et que je n'aura probablement pas lu sinon.



Bien entendu l'auteur Sud-Coréen n'a eu aucun mal à imaginer la trame de l'histoire d'autant que le début du livre est en fait un point historique sur la situation politique en Corée du Nord et les relations entre les deux frères ennemis le Sud et le Nord.



4 avril 2022, il est 8 heures 51, la Corée du Nord vient de tirer un missile nucléaire sur Séoul.

La ville est dévastée, les morts se comptent par millions, et les survivants anéantis par ce qui vient de se passer essaient tant bien que mal de quitter la ville.

Mais bientôt les militaires vont mettre Séoul en quarantaine, la population court un nouveau danger : les morts se relèvent et deviennent des zombies assoiffés de chair fraîche.

Hyunjun a survécu à l'attaque et retourne maintenant assez souvent dans le Séoul dévasté et en proie à l'atroce ardeur des zombies, il est chercheur de trésors.

Il est payé pour retourner dans la ville morte chercher des objets.

Rien , il n'y a plus rien à Séoul, à l'exception des zombies, c'est du moins ce qu'il croit jusqu'au jour ou il croise le regard d'une fillette.

Non ce n'est pas une hallucination, il l'a filmée, comme il filme toutes ses interventions dans Séoul.

Qui est cette fillette ? Comment peut-elle survivre seule dans Séoul ? Mais est-elle seule ?



L'auteur alterne son récit entre les souvenirs de ceux qui ont survécu à cette journée du 4 avril et l'histoire de Hyunjun qui veut absolument savoir ce qui se passe réellement à Séoul.



Un bon roman bien rythmé et agréable à lire.

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