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Critiques de Myriam Beaudoin (19)
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Hadassa

En 2006 paraissait Hadassa, ce qui semble être le premier roman québécois (en français) autour de la communauté juive hassidique du quartier Outremont, à Montréal. Précédé par Aaron d’Yves Thériault et Rue Saint-Urbain de Mordecai Richler, deux romans qui mettent en scène des Juifs montréalais, mais non pas des Hassidim, il a été suivi par le roman d’Abla Farhoud, Le sourire de la petite juive, trois romans dont je compte aussi vous parler prochainement.



Hadassa a été écrit en 2002 et publié en 2006. Aux dires de Mindy Pollack, 24 ans, qui vient d’être élue conseillère de l’arrondissement lors de l’élection municipale du 3 novembre, croisée lors d’un tour guidé des lieux mentionnés dans le roman de Myriam Beaudoin, la situation a beaucoup évolué chez de nombreux Hassidim avec sa génération, laquelle, tout en respectant les règles de base de sa communauté, a choisi de s’émanciper et de s’impliquer socialement.



Hadassa raconte deux histoires. Celle d’Alice, jeune Québécoise francophone embauchée par une école primaire juive hassidique afin de conserver son statut et ses subventions du ministère de l’Éducation en fournissant un certain nombre d’heures de cours donnés en français par semaine. Celle de Déborah, jeune juive hassidique, mariée, qui s’éprend d’un jeune Polonais récemment arrivé.



Alice, qui savoure chacune des histoires que lui racontent les petites de onze ans, qui veulent tout partager avec elle, même ce qu’elles doivent taire devant une goyim, s’attriste quand elle voit celles de douze ans devenir « sages », muettes et lointaines, comme il est prescrit. Elle est de plus fascinée par ce monde qui est tellement loin d’elle, mais dont elle accepte certaines règles (vestimentaires, notamment) afin de se conformer au code de l’école et s’attache dès le premier jour à une petite de sa classe, Hadassa, qui lui manque quand elle n’y est pas.



Deborah, cousine de la jeune Hadassa, ne s’attendait pas à ce qui lui arrive, à ce regard brûlant sur elle, à ce besoin de passer souvent à la boutique où travaille le jeune homme juste pour le voir tandis qu’il est, lui, atteint d’une fièvre qui ne trouve un apaisement que dans les billets qu’il lui glisse et dans les rendez-vous dans une ruelle qu’elle finit par accepter.



Si l’histoire d’Alice est inspirée par ce que Myriam Beaudoin a vécu au cours des quatre années où elle a enseigné dans une école juive d’Outremont, celle de Deborah est inventée de toutes pièces. Comme si l’auteure avait eu besoin de contrebalancer par un coup de foudre le poids de la rigidité imposée aux hassidiques par la religion.



Cela donne un beau roman dans lequel se glissent ici et là quelques mots d’anglais et de yiddish. Un roman plein de rires de petites filles. D’histoires qu’on chuchote. De plats qu’on sert lors du schabbat et d’autres fêtes. Un roman qui se déroule dans une école. Dans les boutiques du quartier. Dans celles de l’avenue du Parc qui sépare (ou réunit) Outremont du Mile End. Un roman qui parle des femmes hassidiques. Un roman où il est question d’amour : celui qu’Alice éprouve pour la petite Hadassa, celui impossible entre Deborah et Jan, et cet autre, troublant, plus vaste, que ressent Alice pour toute cette communauté qui l’a accueillie.



Petit bémol tout de même. La révision de l’édition originale a été plus que bâclée. Ainsi, la rue Dollard mentionnée à plus d’une reprise a dans le roman de Myiam Beaudoin été amputée de son D final tandis que coquilles de toutes sortes se sont glissées alors qu’elles sont flagrantes : taches ménagères, à demie voix, muffins aux dates, les européens sont arrivés, etc.



Espérons que tout a été repassé au peigne fin pour l’édition de poche qui pourrait connaître un nouvel engouement. Hadassa devrait se retrouver sur grand écran.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Hadassa

Une jeune femme, Alice, se retrouve un peu par hasard à enseigner le français dans une école primaire juive hassidique, à Montréal. Pendant un an, elle va cotoyer des petites filles de 11 et 12 ans, bardées d'interdits et destinées à devenir de bonnes épouses et mères.



Parallèlement, Jan, pianiste fraîchement débarqué de Pologne, travaille comme épicier en lisière du quartier juif, Outremont, avec son ami Charles. Des jeunes femmes d'Outremont viennent parfois faire leurs courses chez eux, sans les regarder, on ne parle pas à un goyim. L'impensable va pourtant se produire et l'amour s'immiscer entre Jan et l'une d'elle, Deborah.


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Hadassa

Alice, la narratrice une jeune professeur de français, découvre le monde fermé des Hassidim de Montréal, ses prescriptions strictes et ses coutumes. Elle devra se faire accepter par les jeunes filles et tentera de leur faire découvrir le monde des livres.



" - La Liberté?



- c'est une statue madame!.....



- la liberté c'est quand on ne doit rien à personne, quand on fait ce qui nous plait quand on veut.....



- Non ce que tu dis, c'est être spoiled!"



C'est un roman très sensible, tout en nuances, dans Montréal multiculturel, tolérant. On y parle aussi bien Français qu'Anglais ou Yiddish que mélangent allègrement les fillettes ; ce qui donne une saveur particulière à la langue ou les "très beaucoup" sont calqués sur les very much qu'on devine, où les mots yiddish ne savent être traduits quand ils concernent les traditions.



L'épicier du quartier emploie un pianiste polonais (Chopin bien sûr) tout le monde s'y retrouve pour acheter les légumes (qui n'ont pas besoin d'être cacher) ...



Les hommes ne sont présents (à part Charles et Jan qui tiennent le magasin) que dans le regard des femmes. Regard des femmes bridé quand elles observent la noce derrière un rideau.



En ce moment, une très belle exposition photo au Musée du Judaïsme à Paris sur ce regard féminin .



9 janvier 2015 - 24 janvier 2016

Myriam Tangi

Mehitza. Ce que femme voit



Myriam-Tangi-Mehitza-12



Une grande nostalgie transparaît entre le passage de onze à douze ans. Entre les fillettes de onze ans insouciantes qui jouent encore à la poupée et écrivent de gentils poème tandis que les douze qui déjà manient la censure et qui ont intégré leur rôle de femmes.



Il y a aussi une discrète histoire d'amour que je vous laisse découvrir!
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Premières amours

Recueil de nouvelles littéraires pour la jeunesse vraiment formidable. On y retrouve plusieurs types de nouvelles ayant toutes pour thèmes l'amour. J'en ai lu plusieurs à mes élèves et à tout coup ça les fait sourire ou ça les intrigue.
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Hadassa

J'ai adoré cette histoire. Découvrir une communauté dont je ne connais pas les coutumes et la façon dont cela nous est exposé.



c'est le genre de cadeau que je garde précieusement sur mon étagère au lieu de le faire voyager pour pouvoir le lire!
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Hadassa

Beaucoup aimé ce livre doux qui traite de rencontres interculturelles, de la découverte de l’autre & de tous les dépaysements qui viennent avec – mais qui parle surtout, surtout de coups de foudre.



Coup de foudre d’Alice pour une de ses élèves, tout d’abord, une petite Juive hassidique qui porte le même nom que le roman. Elle a une tache en forme d’étoile sur la tempe, des sautes d’humeur, des maux de ventre quand vient l’heure de la dictée ; elle porte aussi en elle tous les "secrets de Juifs" que les petites filles ne devraient pas révéler à leur enseignante francophone mais qu’elles laissent tout de même glisser, un à un, de petites perles de cette culture millénaire, repliée sur elle-même, comme figée dans le temps mais fascinante, fascinante pour Alice qui découvre tout un monde en sachant qu’elle ne pourra jamais en faire partie.



& puis coup de foudre de Jan, immigrant polonais, pianiste reconverti en commis d’épicerie, pour une Juive, hassidique elle aussi, qui vient faire des emplettes dans le commerce du Mile-End où il travaille. Une histoire comme dans les films, regards doux au-dessus des tomates & des pamplemousses, de très jolis yeux qui en rencontrent d’autres tout aussi beaux, mais histoire un peu compliquée par le poids de cette culture, encore, & le statut de femme mariée de Rebecca (...ou Déborah ? Désolée Myriam, j’ai un gros blanc de mémoire.).



Je crois que tout lecteur qui lit un roman où s’entrelacent deux trames narratives finit par en préférer une, même juste un peu, & pour moi c’était celle d’Hadassa. (Les histoires d’amour fusionnel qui se révèle aux principaux intéressés avec la force d’un éclair dans la nuit ou je sais pas quoi, j’avoue que ça me laisse toujours un peu froide.) Mais ici c’est aussi la plume de l’auteur que j’ai aimée, simple mais élégante, sensible mais jamais larmoyante, & qui a su raconter ces histoires avec finesse, avec respect aussi. En tombant parfois un peu dans l’ethnographie, il faut avoir envie d’entendre parler des Juifs hassidiques pour lire ce livre, mais sans jamais pousser l’exotisme. & avec cette intention, je crois, de décrire les grands sentiments contradictoires qui peuvent naître n’importe où, à l’épicerie comme dans une salle de classe.

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Hadassa

On écrit sur le quart de couverture que "Hadassa" raconte le parcours d'une jeune québécoise qui enseigne le français dans une école de juifs "orthodoxes" pendant une année ce qui est faux. Il s'agit plutôt d'une école carrément hassidique du mouvement fondé au XVIIIe siècle par le charismatique Baal Shem Tov. Pourtant si la maison d'édition se trompe, l'auteure décrit l'école avec une exactitude exemplaire.. Je le recommande à tous ceux qui veulent mieux connaitre cette communauté montréalaise très importante.

Le roman est pleine d'histoires d'horreur. Les études de jeunes filles se terminent à treize ans. Après elles doivent appendre comment être femme hassidique et transmettre la culture hassidique à leurs enfants. Les parents choisissent leur maris pour elles et elles commencent à avoir des enfants avant l'âge de vingt ans.

La protagoniste désapprouve mais elle ne veut pas inciter ses élèves à se révolter. Elle comprend très bien qu'elles ne sont pas du tout prêtes pour vivre à l'extérieure de leur communauté. Pour souligner le risque, l'auteur ajoute à son roman l'histoire d'une jeune femme qui pense sérieusement à fuir son mari et sa communauté pour vivre avec un épicier goy du quartier. Le lecteur craint pour elle mais à la fin du roman elle semble être prêt à faire le saut.

Je suis un peu mal à l'aise avec l'éthique de l'auteure qui a travaillé dans une école hassidique pendant quatre ans. Est-ce qu'elle a trahit la confidence de son employeur, ses étudiantes, et les parents? Las Hassidim sont très minoritaires dans la communauté juive et assez controversés. Beaudoin a peut-être droit de s'ajouter aux rangs de leurs critiques. Ce qui est incontestable est que "Hadassa" est riche en détails. Lisez-le. Vous serez mieux informé à la fin.

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33, Chemin de la Baleine

Je termine ma lecture en ne sachant pas si je suis complètement bouleversée ou si je m'attendais trop à la fin...



J'ai commencé ma lecture totalement conquise. Le coeur oppressé et les émotions à fleur de peau, j'avais ben peur de ne pas finir indemne. J'avais l'impression de vivre un livre tel l'histoire : Les pages de notre amour.

L'alternance entre le présent et le passé est intéressant et accélère le rythme de lecture. L'alternance entre la narration à la troisième personne et le roman épistolaire (à sens unique? XD) est aussi original.



On dirait que j'ai ressenti très rapidement, dès les premiers signes que l'autrice, que ma romance cute et brise-coeur n'aurait pas lieu. Mon cerveau s'est mis à réfléchir à vitesse grand V à toutes les hypothèses et les possibilités. J'ai d'ailleurs conservé une théorie qui s'est avérée vrai (en partie, mais la plus importante XD). La toute fin est surprenante, mais encore une fois j'ai l'impression de m'être faite avoir par mes attentes. Le temps m'en dira davantage sur cette relation avec ce livre...
Lien : https://youtu.be/UqZX3irr8xM
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Premières amours

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Premières amours

Recueil de nouvelles littéraires pour la jeunesse vraiment formidable. On y retrouve plusieurs types de nouvelles ayant toutes pour thèmes l'amour. J'en ai lu plusieurs à mes élèves et à tout coup ça les fait sourire ou ça les intrigue.
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Hadassa

c'est pudique, bien fait, très instructif sur la communauté hassidique. Indispensable pour qui vit à Outremont.
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Hadassa

Une jeune femme est embauchée comme professeure de français dans un établissement pour écolières juives orthodoxes. Fascinée, elle découvre ce monde de traditions et d’interdits, tandis qu’un jeune polonais tombe amoureux de la cousine d’une de ses élèves.



Hadassa raconte une année dans la vie de deux jeunes gens qui apprennent chacun de leur côté à découvrir la communauté juive orthodoxe de Montréal. En nous faisant suivre les pas des deux principaux protagonistes, l’auteure québécoise Myriam Beaudoin nous dépeint avec justesse et sensibilité cet univers très cloisonné, qui reste volontairement mystérieux aux yeux de ceux qui n’en sont pas membres. Elle dresse avec tendresse le portrait de personnages qui ont tous des failles mais aussi un petit côté attachant. Sans jamais émettre de jugement, elle montre le poids de traditions souvent archaïques, difficiles à préserver mais qui marquent l’identité de la communauté juive.



Un roman dépaysant, auquel on ne peut rester indifférent.

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Hadassa

Hadassa, c'est l'histoire d'une jeune professeure qui enseigne le français dans une école juive orthodoxe de Montréal. Grâce à elle nous aurons un regard sur cet univers fermé de la communauté juive hassidique.





Un sujet délicat, une écriture d'une grande sensibilité, un très beau roman.
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Epiphanie

Jusqu'où une femme est-elle prête à aller pour devenir mère quand c'est son désir le plus important ? Très loin. Dans ce récit personnel, Myriam Beaudoin [...] raconte pratiquement un chemin de croix pour y parvenir, ponctué de nombreuses chutes dans l'abîme [...] C'est, bien sûr, bouleversant...
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Epiphanie

Le commentaire de Lynda :



Coup de cœur pour cette lecture. Un tout petit livre, mais qui vous accrochera dès le départ.

Une femme, un homme, ils forment un couple, qui ont tout ce qu’ils voudraient, sauf... Un bébé.

Après quelque temps, où la grossesse ne s’annonce pas, ils vont décider de prendre tous les moyens possibles pour y arriver... Mais jusqu’où peut-on aller pour combler ce besoin de maternité.

Et bien, elle va tout essayer, acupuncture, médecine chinoise, yoga, homéopathie, voyant, et encore plus. Chacune des méthodes essayées, est décrite, avec les pensées de l’auteure face à chacune de ses expériences. Même si à quelques reprises, j’ai eu l’impression que c’était un peu de charlatanisme, je peux comprendre, que bien souvent, on est prêt à tout pour obtenir ce que l’on veut. Il ne faut pas non plus oublier les cliniques de fertilité, et l’insémination artificielle, une autre méthode qui peut aider dans un cas d’infertilité.

Mais il faut savoir s’arrêter, et voir d’autres options, c’est ce que l’auteure doit aussi envisager.

Un livre qui est touchant, même si à quelques reprises, la lecture m’a fait sourire. Mais on s’attache à cette femme dont le ventre reste vide. Tellement bien écrit, que nous avons l’impression de l’accompagner dans ses démarches, et chez les différents protagonistes qui lui offrent, selon eux, la méthode infaillible pour avoir un bébé.

Une sorte de cri du cœur, qui vous atteint directement, car à travers les mots de l’auteure, on sent tellement ce désir si fort de vouloir être mère ! Je vous recommande cette lecture sans aucune hésitation !
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Epiphanie

Puisqu’il s’agit de son histoire, on ne peut qualifier de roman le livre Épiphanie que signe Myriam Beaudoin. Mais de « récit poétique » certainement, qui raconte bellement le désir d’enfant.
Lien : https://www.journaldequebec...
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Hadassa

Excellent roman, et intéressant, car elle nous fait découvrir une communauté peu connue.
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33, Chemin de la Baleine

Une belle histoire d'amour qui se passe à travers des lettres. Une vieille femme reçoit la visite d'un homme qui lui apporte un album contenant des lettres d'amour d'une femme à un homme qui est son mari et qui ne revient pas. On vit cette attente et surtout tout le drame de cette jeune fille qui est devenue cette vieille dame. Beaucoup de tendresse et surtout de délicatesse dans ce texte. Tout est dans le non-dit.
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33, Chemin de la Baleine

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre épistolaire, de l’intention de l’auteure. C’est vraiment bien écrit et on s’attache rapidement à Éva, mais c’est triste, tellement triste. Rapidement, on sait que le dénouement ne sera pas celui qu’on désire pour la vieille dame. Question d’époque sans doute, certaines parties étaient vraiment frustrantes : lorsque l’auteure des lettres indique qu’elle n’est pas une bonne épouse, qu’elle n’est pas assez cultivée ou qu’elle essaiera de corriger son rire pour ne plus déplaire à son mari. On devine ce qui va arriver et on aimerait lui crier tellement c’est pénible de voir son autoflagellation. J’ai par contre vraiment été séduite pas l’écriture de l’auteure et je n’hésiterai pas à plonger dans un autre de ses livres.
Lien : http://www.libellul.com/?p=2..
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