AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Myriam Savary (8)


La séance reprit. Cette fois, la jeune femme ne se précipita plus au-devant des bêtes, redoutant le coup qui la mettrait à terre. A force de se protéger, les animaux l'encerclèrent sans qu'elle ne pût rien y faire.
Commenter  J’apprécie          20
La jeune femme s’arrêta brusquement, et lutta pour maîtriser sa respiration haletante. Autour d’elle, la forêt semblait résonner de son souffle inégal. Elle se força à prendre de lentes inspirations. Elle devait être silencieuse. Ses jambes la brûlaient furieusement alors qu’elle mobilisait son Don pour se fondre dans le décor. S’il la surprenait encore, elle ne pourrait pas s’échapper cette fois-ci.
Soudain, elle entrevit l’éclat métallique de l’acier entre les arbres. Il approchait. Le soldat avait ralenti à présent et sondait les bois à sa recherche. Alors qu’il passait près d’elle, Lianne contrôla encore sa respiration et sortit sa dague. Dans un éclair, elle se jeta sur le Syyr, mais il fit un bond de côté et évita sa lame. Le cœur de Lianne rata un battement et son corps, épuisé, manqua de lui désobéir. Par un effort de volonté, elle se retourna vers son adversaire, sabres levés. Le combat fut court et laissa la jeune femme à terre, couverte de bleus.
Commenter  J’apprécie          20
— C’est parti, dit-il d’un ton plein d’espoir.
L’outil en main, Gaal se dirigea promptement vers la console qu’il devait démonter alors qu’Arutha s’attelait de nouveau à brancher le câble massif qui traînait sur le sol, sous la supervision constante de Lubéon. Elio secoua la tête, et prit une grande inspiration pour chasser le malaise qu’il ressentait à la vue de l’assassin farfouillant dans les entrailles du cargo. Il devait maintenant gagner du temps.
— Ici, Banne, capitaine du vaisseau La Cale. Nous sommes de simples marchands en route pour Varino. Nous ne possédons qu’une cargaison de suif industriel, pourquoi cette attaque ?
En attendant la réponse, Astre s’inquiéta de la suite de la manœuvre, car il avait beau étudier les plans du vaisseau ennemi, il ne voyait pas par où attaquer.
— Où est-ce qu’on tire ?
Arutha repoussa un panneau qu’il avait démonté. Il s’approcha du chef de la garde sous l’œil mauvais de Lubéon, accroché à ses basques. Se penchant au-dessus du poste de commande, il lui désigna un point :
Commenter  J’apprécie          20
En l'absence de son maître, Lianne errait sans but. Ses amis semblaient constamment occupés à droite ou à gauche. Quant à la jeune femme, elle ne pouvait reprendre les cours communs avec les plus jeunes apprentis, et aucun maître ne semblait disponible pour la prendre en charge.
Commenter  J’apprécie          10
Les proies couinaient. Elles couraient dans tous les sens. Ce n’était pas des proies très appétissantes, elles ne brillaient pas beaucoup. Mais, à chaque fois qu’elle mordait, elle pouvait le sentir couler en elle. Pendant un instant, la faim de la mère s’atténuait. La sensation était grisante. Puis il s’échappait, et la faim revenait, dévorante.
Alors elle mordait, griffait. Ses ailes déchiquetées pendaient dans son dos. Elle finirait de les manger plus tard. Pour l’instant, la jalousie l’enveloppait. Elle se laissa porter par les sentiments de la mère sans chercher à comprendre. Elle hurla aussi, et ses mâles rugirent en réponse.
Commenter  J’apprécie          10
— Comment s’appelle la tienne ? demanda-t-elle enfin.
— Nihima.
— Tornade ailée…
Cela correspondait tout à fait à son maître.
— J’aime beaucoup, dit-elle.
La jeune femme étudia la question. Fari, l’espoir, lui semblait trop facile. C’est en contemplant une petite fleur qui avait réussi à pousser dans les décombres qui les entouraient qu’elle trouva : Caliera, la première fleur. C’était un symbole que tous pouvaient comprendre ...
Commenter  J’apprécie          10
Lianne avait récupéré un sabre. Elle se tenait en retrait comme les autres Syyrs, attendant les ordres d’Astre. Ses bras semblaient faits de plomb. Elle tremblait à chaque cri que poussaient les monstres qui les attaquaient. Était-ce ce qu’Athyn avait ressenti avant de mourir ? Une terreur sans nom et l’impression glacée qu’ils ne s’en sortiraient pas ? Au milieu de la place, la jeune femme regarda avec fascination Syla s’aider de sa framée dans sa maîtrise des éléments, la balançant en grands cercles qui semblaient donner naissance aux vagues d’air allant se fracasser sur leurs assaillants.
Commenter  J’apprécie          10
— Qui sont ces gens ?
— Les Valands, le peuple de cette planète. Il n’existe qu’un clan, réuni autour de cette mer. Deux tribus distinctes se partagent la plage et la forêt : les chasseurs et les pêcheurs.
Gaal hocha la tête.
— Les verts et les bleus ?
Arutha acquiesça, puis Zari demanda :
— Et les gris ?
— En grandissant, les enfants choisissent la vie qu’ils souhaitent. Leur peau s’adapte par la suite à leur activité.
— Et la vieille peau ? s’enquit Lubéon.
Le Syyr noir fronça les sourcils à l’évocation du surnom peu flatteur.
— L’ancêtre du village. Elle est respectée pour son jugement.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Myriam Savary (98)Voir plus

Quiz Voir plus

Le jeu des je, en chansons (1)

Qui chante : " J'ai 10 ans" ?

Jacques Brel
Thomas Dutronc
S. Gainsbourg/J. Birkin
Maxime Le Forestier
Renaud
Alain Souchon

13 questions
17 lecteurs ont répondu
Thèmes : chanteur , musique , chanson française , nostalgieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}