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3.59/5 (sur 60 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Issu d’une famille d’origine marocaine, Nabil Ouali est titulaire d'une Licence de Philosophie (2008-2011) et d'un Master 1, Éthique et Philosophie politique (2011-2012) à l'Université Paris-Sorbonne et d'un Master 2, Éthique appliquée, Responsabilité Environnementale et Sociale (2013-2014) à l'Université Panthéon-Sorbonne.

Inspiré par ses recherches en philosophie politique et morale, il écrit "La Voix de l’empereur" (2014, 2015).

Passionné d’arts martiaux, de poésie, amoureux de l’esthétique de Tolkien, il livre un roman rare, une histoire flamboyante comme un voyage à travers des lieux merveilleux où plane une atmosphère d’éternité.

Twitter: https://twitter.com/aearonel
Page Facebook: https://www.facebook.com/nabil.ouali.aea

Source : http://www.mnemos.com/auteurs/nabil-ouali/
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Extrait de la conférence "Fées et automates : l'anthologie du festival" avec Charlotte Bousquet, Lionel Davoust, Jean-Claude Dunyach,Estelle Faye et Nabil Ouali.


Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Il n'est pas plus sage que celui qui se pose une question.
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Aussi loin qu'il pouvait se rappeler, il avait toujours été seul. Non pas que cela lui ait causé du tort, au contraire. Il n'avait jamais eu besoin de parent ou d'ami, et ne savait pas même comment il avait survécu à l'enfance et appris ses leçons.
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Les gardes encerclant la place frappèrent le sol de leurs hallebardes et la foule troqua ses chuchotements contre des louanges claires et distinctes. Vêtu d'une armure blanche parée d'un soleil d'or aux multiples rayons et d'un long manteau de velours pourpre, l'empereur-roi Brisard II sortit du palais, escorté par quatre chevaliers du Crépuscule, sa garde personnelle. Leurs armures d'obsidienne luisaient sous le zénith, le rythme lourd de leurs puissants pas résonnait sur la pierre en un superbe vacarme.
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Non loin de l'entrée, accroché à son char d'or, Ravel vit le monstre qu'il avait capturé. De lourdes chaînes entravaient la bête apathique, et son cuir poussiéreux souillait le marbre noir et brillant. Sa tignasse verdâtre masquait sa face et son odieuse langue pendait de sa gueule nauséabonde. Révulsé, Ravel détourna le regard.
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Des montagnes glacées, vénérables géantes,
Où s'achèvent brisés les relents d'air marin,
Jusqu'aux cours vernies aux ambiances intrigantes,
Où les glaives côtoient des fourreaux de satin;

Les frimas suivront ce soldat et sa lame
A travers l'empire et ses vastes royaumes;
Il devra par son bras, défendant corps et âme,
Protéger son seigneur en fendant coeurs et heaumes.

Car le monde est ainsi, que les hommes impudents
Ne convoitent jamais que des mets imprudents :
Le pouvoir et la vie, ces bienfaits capricieux
Que désirent pour eux les esprits ambitieux.

Dans sa quête dévouée sous la course des astres
De l'empire encore neuf éviter le désastre,
Il devra, cet enfant devenu le héraut
Affronter, du clergé, l'implacable héros.

Ils étaient trois enfants, aux talents bien distincts,
Dont l'histoire commence un hiver incertain.
Par le feu, sous les neiges ou de sombres terreurs,
Des hommes fous, ils devaient réparer les erreurs.
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Le pouvoir est une arme, dit Gweleth en saisissant un ouvre-lettre qui traînait su son secrétaire. Il n’a pas besoin d’être parfaitement aiguisé pour infliger de mortelles blessures. Il suffit de frapper à l’instant adéquat. Tenez, ajouta-t-il en lui tendant l’objet.
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Bois la myrrhe et mange, toujours en silence,
Ce que mirent les anges sur Terre pour combler l’enfance
Des hommes, fragiles et frileux alors sous leurs voiles,
Mais heureux de chanter, et danse sous les étoiles.
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Ils étaient trois enfants, aux talents bien distincts,
Dont l'histoire commence un hiver incertain.
Par le feu, sous les neiges ou de sombres terreurs,
Des hommes fous, ils devaient réparer les erreurs.

Le premier ne portait ni blason ni d’épée,
Il avait les yeux bleus comme un ciel apaisé.
Aucun nom ne siérait à cet être maudit,
Et pourtant encombré de talents infinis.

Le second était né d’un célèbre blason
Que les morts chanteraient en funestes bourdons.
Ravel, dont le cœur pur s’embrasait de colère
A l’idée de bercer l’assassin de sa mère.

Le troisième, quant à lui, menaçait l’invincible
Et prendrait tout le temps pour atteindre sa cible.
Glawol, qui voulait fouler des chemins escarpés
En prenant pour appui des croyances brisées.
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Par-delà les montagnes, où pénible est la vie,
Nos Aînés l'avaient vue, dissipant toute nuit :
Comme un souffle divin débordant de lumière,
Une étoile tombée au milieu du désert.

Nos ancêtres quittèrent le pays malheureux,
Où le ciel est charbon et le sol sablonneux ;
En dépit des hivers et des monts escarpés,
La pierre, un matin, fut enfin retrouvée.

Le vent chatoyait, et la terre était tendre,
À des lieues et des lieues, tout n'était plus que cendres.
Où le feu s'éteignait, des prairies s'étendirent,
Et le peuple embrassait des promesses d'avenir.

Le rocher fut laissé aux Anciens vertueux,
Qui guidèrent les hommes au pays bienheureux.
Le roi-saint fut élu du plus juste d'alors,
Et créa de bonté le pays de Lamborre.

Ceux qui vinrent encombrés des ouvrages d'antan :
Érudits, philosophes, ingénieurs et savants,
Choisirent un patron, qu'on nomma le roi-sage,
Et au nord, Alacath, engendra bien des pages.

Les esthètes avaient faim de beautés inconnues,
Et trouvèrent, à l'ouest, la plus belle des vues.
Près de l'eau, ils bâtirent un royaume sylvain :
Sulividel, la terre où les vins sont divins.

Les plus grands combattants s'installèrent au sud,
Cultivant entre eux de mortelles aptitudes.
Leur bastion, Fustigia, défendit bien des fois
Le pays bienheureux, des sauvages sans loi.

Certains s'étaient plus à marcher sur les cimes,
Amoureux des montagnes, ils creusèrent des mines.
Ysabar s'éleva, à la force des pelles,
Les veines chargées de métaux et de sel.

Pour finir, les derniers se souciaient de la paix,
Protégeaient cette foi, l'harmonie, le respect.
Au milieu de chacun de ces peuples nouveaux Naquit Fervadora, un royaume d'idéaux.

Entendez, mes amis, le Chant des Six Royaumes,
Un pays de justice, de piétés et d'arômes.
Pour la mer, l'océan, la terre et les volcans,
Et les lampes stellaires du radieux firmament !
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Déjà loin se trouvaient les charmantes prairies,
Les montagnes, les champs et les vastes forêts ;
S'étalaient à ses pieds, odorants et pourris,
Des marais répugnants à la faune souillée.

Ce Ravel était un de ces grands paladins
Qu'on peut voir à Lamborre quelquefois le matin;
Quand s'étendent les rayons d'un soleil radieux,
Sur la sainte cité protégée par les dieux.

On l'avait prévenu, qu'en ces lieux désolés,
Vivait seule et maudite une bête sordide,
À. la grâce des cieux par des lieues éloignée,
De sa chère cité et son phare splendide.

Lorsqu'enfin il trouva le sinistre animal
Celui-ci se vautrait dans la- boue et la fange,
Mastiquant, ruminant, une flore infernale,
Il broutait des buissons qu'aucun autre ne mange.

Il avait, du bœuf, l’imposante carrure,
Et d’un porc courtaud m’apparence et l’allure ;
Promenant son gros crâne trop chargé de malheurs,
Par un cou d’une taille à vous prendre le cœur.

Mais Ravel était fort, et d'une âme intrépide,
Il bondit en avant, aussi vif que l'éclair,
Se faisant l'ennemi d'une bête homicide
Qui devait être enfin terrassée par les clercs.

Il brandit son épieu : une torche argentée,
Et frappa le démon dans ses chairs délétères.
Aveuglé par le pieu et ses claires idées
Il se fit écraser et bientôt mis à terre.

Le soldat empoigna les cheveux de la bête,
Et leva une épée au-dessus de sa tête.
Il voulait la couper, la trancher d'un seul coup,
Après tout sans un os, tortillait son sale cou.

Mais il eut dans l'idée que punir l'atroce
Ne pouvait simplement consister en sa mort:
Il devait se plier, se courber sous les crosses
De ses maîtres les Saints, et purger tous ses torts.

Il conduit l'animal d'une poigne de fer
Jusqu'au vaste rocher où les hommes jadis,
De leurs mains encombrées de poussière et de terre,
Ont bâti un pays dont les dieux sont complices.
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