Nadèjda Garrel

J'ai lu ce livre il y a longtemps. Et je m'en souvient comme si c'était hier. Pas de toutes les ficelles de l'histoire (quoique) mais de tout ce que j'écoutais à cette époque, où j'étais à tel chapitre etc. Ce livre m'a marqué. Il est fait pour les jeunes, ça me semble évident mais il est bien fait il me semble. Peut-être classique rétrospectivement. Mais j'arrête de rester ici dans ma réserve pudique. Ce livre fait parti des livres qui m'ont fait. Cette histoire d'errance et de fin un peu saugrenue, c'est un peu la nôtre.

J'ai lu beaucoup de classiques, ce livre en a été en quelque sorte les prémices. J'y ai tout aimé. Je le conseille et je le conseillerai sans hésitation aucune.

J'ai beaucoup aimé ce recueil de nouvelles avec sans doute une préférence pour "Giovanna" et le "Miracle des eaux" qui donne son titre au livre mais aussi "La Chambre rouge".

Chaque histoire évoque le pouvoir de l'esprit, les relations familiales, l'influence sur contexte et des événements sur la construction de l'identité. Ce sont des nouvelles à chute même si toutes ces chutes ne sont pas spécialement "brutales".

L'image de couverture évoque la nouvelle "Les Cygnes" qui est très belle elle aussi.

Un très beau recueil de nouvelles. Ce livre nous fait voyager, on se laisse entraîner par l'écriture et par ce qu'elle raconte.

c’est un recueil de 3 histoires qui se passent dans les Andes. La 1re est la meilleure et la plus émouvante elle témoigne la haine des blancs envers les tribus locales. La 2e, pour être honnête, je ne sais plus de quoi ça parle et c’est celle qui m’a fait le moins d’effet. Et la troisième parle d’un serpent mangeur d’hommes que j’ai trouvé un peu longue mais ça va. L’histoire est coupée en 2 et en gros c’est la même chose, quelqu’un va tenter d’aller tuer le serpent pour sauver la population, mais ça ne va pas se passer comme prévu.

Ce membre de la famille Folio Junior fait parti de ses livres qui peuvent être lus tant par la jeunesse que par le public adulte, de part la maturité de son sujet et la beauté de son histoire. Sans tomber dans le désormais traditionnel fantasy médiéval , cette histoire est néanmoins un véritable Fantasy dite "Haute", soit un univers totalement fictif. Auréolée d'une magie discrète et se déroulant dans un monde magnifique où la nature est reine, c'est aussi un jeu de reflet entre "Ombre et lumière" dans son sens symbolique autant que physique. Si c'est un récit d'aventures , ce roman est aussi la quête identitaire d'une jeune fille singulière dont l'âme tourmentée et irrépressiblement curieuse recèle aussi le salut de deux nations.





Yliria est la descendante de la monarchie du pays prospère de Swamoth, "terre du soleil". Afin de préserver le mode de vie et la sécurité de Swamoth, on érige une muraille entre lui et le pays voisin, Klomoth, "Terre d'ombre". D'ailleurs, la défunte reine en était issue et Yliria hérite de son penchant pour l'exploration et son amour pour la nature. Lors d'une énième escapade en montagne, Yliria traverse mystérieusement la muraille, afin de suivre son chien, Aïché. Commence alors pour elle un périple qui lui fera découvrir ce pays à la sinistre réputation, ses divers peuples, sa nature implacable , ses saisons variées et, peut-être, la seconde moitié d'elle-même?





On est rapidement happé par les paysages magnifiques de cette histoire, soutenus par une plume agréable et efficace. À certains égards, il m'a fait pensé au "Hobbit", de Tolkien, avec son personnage en pleine quête qui enchaine les rencontres et les vastes territoires. On croise aussi le spectre de la période trouble de la guerre froide avec cette muraille qui rappelle le mur de Berlin et le Rideau de fer soviétique. Un mur qui trouble les habitants de part et d'autres. J'ai apprécié aussi que pour une fois, la politique du pays soit de nature positive, presque utopique, surtout avec cette vague de romans aux univers très négatifs dont certains se sutaxe de "dystopie' sans en être. "Les princes de l'exil" est un roman beau, philosophique, magique et pertinent. Tout à fait le genre que je recommanderais pour les jeunes lectures, dans le genre "incontournable", comme "Coeur d'encre" ou "La petite princesse". Ce roman a beau dater de 1984, il est toujours pertinent.





"Princes de l'exil" aborde beaucoup de thèmes, touche la fibre aventurière, romantique et identitaire. On y retrouve une belle analogie avec le mur qui sépare supposément le "Bien" du "mal", alors qu'on trouve le germe de la corruption dans l'un et un embryon de lumière dans l'autre. Swamoth et Klomoth forment un yin-yang géant, en quelque sorte.





Le seul bémol qui m'a légèrement agacé concerne les dessins simplets qu'on retrouve. Si la couverture est fort jolie, avec le portrait d'Yliria, ceux dans le livres sont décevants et le portrait de Raïm est tout simplement horrible.



Sinon, c'est définitivement à lire!



Pour un lectorat intermédiaire, 3e cycle primaire, 10-12 ans.

Quatre très beaux contes, poétiques et profonds, joliment écrits. A faire lire aux enfants de 7 à 77 ans !

Il n'y a pas assez d'action mais sinon il est bien.